C’est un exercice difficile, pour les raisons que dit Barbe-Bleue : « Paul n’est pas un mec parfait, surtout lorsqu’il fait des remarques alors qu’il est sur la défensive, et d’ailleurs on sent parfois son manque de sommeil, faut pas le prendre de manière aussi viscérale ».
Un blog, c’est par définition asymétrique, unilatéral. J’ai connu une musicienne, qui n’avait pas que des choses tendres à dire sur les chefs d’orchestre. Combien d’entre vous, avec ses vues bien à elle ou bien à lui, qui ne ressemblent pas à celles des autres, ne me disent pas : « Pourquoi ne vous contentez-vous pas de me donner raison ? »
L’un me dit : « Vous expliquez ailleurs que nous ne sommes que les spectateurs passifs de ce cauchemar, alors pourquoi toute cette peine ? », un autre : « Vous ne voyez pas qu’ils ont gagné, et qu’ils gagnent toujours ? D’ailleurs vous le savez ! », et un troisième : « On avait une belle planète toute bleue et on en a fait une décharge, et il est trop tard ». Ne comptez pas sur moi pour dire que ce n’est pas vrai.
Mais c’est qu’on ne peut pas. On ne peut pas jeter l’éponge, on ne peut pas dire à quoi bon. Pourquoi ? Pas parce que ce n’est pas bien ou que c’est un péché ou que c’est un devoir moral de ne pas le faire, mais parce qu’il en viendra d’autres après, nos enfants et nos petits-enfants et ceux des autres, encore et encore et on ne peut pas se contenter de dire après moi le déluge, ce sera pareil pour eux mais je m’en lave les mains. Parce qu’il n’y a qu’une seule chose qui nous soit offerte, c’est ce petit bout de conscience, cette lucarne sur le monde, pendant un certain nombre d’années, et si on peut faire quoi que ce soit, à petite échelle ou en grand, pour que ce ne soit pas l’enfer, soit toujours pour les mêmes, soit peut-être maintenant pour tout le monde, il faut le faire.
Paul Feyerabend, le philosophe des sciences, disait que si c’était à refaire, il serait clown, pour faire sourire les gens. En disant cela, il n’a pas fait sourire le public du cirque, mais ceux qui se régalaient de ses illustrations du principe du « tout est bon » dans la découverte scientifique. Mais un monde où nous serions tous clowns ne ferait rire personne. Alors il faut faire son truc à soi, comme Feyerabend, du mieux qu’on peut, pour l’amour de l’art, parce que l’art, ça se partage nécessairement et ça donne du courage aux autres.
26 réponses à “Un exercice difficile”
bonjour,
visiblement, le chef d’orchestre a vu tous les films de louis de funes;
paul, on ne se bat pas pour gagner; on se bat par devoir, on se bat pour sa vision de l’humanité;
et quand on a fini de se battre, on se retourne; c’est alors qu’on sait si on a gagné ou perdu;
pour le moment, il n’est pas question de s’arrêter ;
Bonjour,
Si je me faisais un peu l’avocat du diable, je citerais Douglas Adams :
« La science a certes quelques magnifiques réussites à son actif mais à tout prendre, je préfère de loin être heureux plutôt qu’avoir raison. »
Mais bon dans le même temps, dans « La sociologie est un sport de combat », un documentaire sur Bourdieu, on peut l’entendre dire quelque chose comme :
« Être heureux c’est utiliser chacun notre petite marge de manœuvre pour essayer d’améliorer les choses… »
@ Paul,
« La réponse d’un artiste à une critique légitime »… Indication portée par Shostakovich sur la partition de sa 5e symphonie…
Merci du clin d’œil, Paul, très fin, comme d’habitude… 🙂
@ Crystal,
“La science a certes quelques magnifiques réussites à son actifn mais, à tout prendre, je préfère de loin être heureux plutôt qu’avoir raison.”
Superbe. merci !
Alors comme ça, Popol à sorti son gros nez rouge…
Rien de tel si l’on est pas bien dans sa peau que d’essayer celle d’une autre
ça dissimule mieux les yeux rouges.
Pas besoin d’espérer pour entreprendre.
Devoir, pouvoir, savoir…
Bon courage.
@ Georges Auspitz
J’aurais tendance à croire que c’est le combat qui fait sens. Pas sa finalité.
Je ne pense pas que l’on ait besoin de se retourner à la fin.
Malheureusement plus nous cherchons à améliorer les choses et moins les choses changent soit en préférant d’abord parler de monnaie, d’écologie, d’humanité, de solidarité, de politique, de marché, de commerce, de marchandises, d’échange, de liberté, de religion, d’athéisme, de conscience, de progrès, de science, de nouveauté et moins hélas le monde change, quel étrange paradoxe de l’histoire …
L’age du « faire » vouloir continuellement faire plus et plus rapidement encore et encore, comme celle de l’Amérique ce grand astre déchu en espérant mieux faire, quel grand mal être supplémentaire, combien sommes nous de nos jours
à vouloir mieux faire pour un pays ou pour l’autre, un parti, une marque, une société, pour nos idées ou les idées d’un autre, quel temps fait-il chez lui ? Quel temps fait-il chez vous ? En vérité on ne peut pas vraiment faire quoi que ce soit de mieux, à petite échelle ou en grand, même pour que ce ne soit pas davantage l’enfer, l’erreur d’une conduite
si souvent entretenu partout, soit toujours pour les mêmes, soit peut-être maintenant pour tout le monde, alors faut-il toujours vivre dans l’age du faire, ou plutôt l’age de l’être, oui comme nous élevons si mal les enfants partout ailleurs.
Parce que c’est stérile, simplement. Dans un sens, la victoire et la défaite sont toutes deux stériles. Si avoir raison, si la vérité doit devenir une certitude, une fin, alors la vie est du côté de l’erreur, de l’essai et d’une autre erreur… Il ne doit pas y avoir de rêve de fin de l’histoire, de monde parfait.
On peut être momentanément découragé, fatigué, ne plus voir la lumière produite par le frottement, la résistance. On est pas seul, on peut se retirer un moment, et laisser d’autres prendre le relai.
En tout cas, un grand merci pour le courage donné! Un espoir qui ne soit pas non plus un mensonge.
Lenny me fait toujours penser à Tom Wolfe : un message à l’usage des CSP++ du blog ?
Comment? On assiste à un évènement qui n’a lieu qu’une fois tous les siècles (crise de 29), peut-être tous les millénaires (crise de civilisation), peut-être même tous les millions d’années (crise écologique/climatique). On vit une expérience totalement fascinante, dans laquelle chacun pressent de grands changements, même si il n’y a aucun accord sur le changement en question (de paradis spirituel à enfer totalitaire). Et vous voudriez baisser les bras? Faire l’autruche? Chacun fait ce qu’il veut, mais quel dommage, je trouve.
On parle beaucoup dans ces commentaires de guerre, de lutte, de victoire et de défaite. Je pense pour ma part que le problème vient de là, de cette croyance à la lutte comme nécessaire, voire bienfaitrice. De ces références à la lutte éternelle dans le monde du vivant, dont nous sommes sortis bien sur grâce à nos sociétés civilisées, mais qui est prête à ressurgir à tout moment.
Je vous propose, amis de ce blog, de continuer à faire ce que vous faites le mieux, et qui rend ce blog si utile: déclarer clairement vos idées, être attentifs à celles des autres, sans rien critiquer.
Souvenez-vous de vos lectures des centaines de pages sur ce blog : ceux qui rabachent sans écouter les autres, ceux qui rentrent dans des querelles de personnes, génèrent l’ennui.
mais quelle est ma place dans la meute, sur l’agora-blog, sur le mondial-web. Suis-je un reflet de Crystal ?
ou bien je reste condamné à végéter tel un scorie abandonné…
c’est le cri du scorie dans la nuit, le retour éternel du même !
Pour avoir « raison » il faut attendre une certaine fin des évènements.
Notre quête est juste une soif de connaitre l’avenir.
Or c’est impossible car l’avenir va plus vite que le présent.
En fait nous croyons le monde déterministe.
Si nous connaissions les ‘intentions’ réelles des décideurs et si ces derniers avaient les mêmes projets on pourrait peut-être utiliser un algorythme déterministe…mais les décideurs se tirent dans les pattes et parfois pètent un câble.
Autrement dit le futur ne peut être envisagé que par les authentiques maitres du monde chers aux thèses conspirationnistes!!!
Il nous faut « tout envisager et ne rien croire »….
A Paul Jorion
Yes Sir!
Il est une des symphonies de Chostakovitch, la 7ème, dite Leningrad, qui m’a toujours touchée et qui me touche aujourd’hui encore infiniment par la force des symboles évoqués : ceux de la résistance.
http://www.youtube.com/watch?v=mtjAmaG7jjA&feature=related
« Il est vrai que rien de ce qui n’existe pas encore n’est garanti de se voir un jour réalisé, et le découragement anticipé s’alimente de cette banale observation. Le » c’est impossible puisque si cétait possible, ce serait déjà « , qui la sous-tend, procède d’un raisonnement fallacieux et se voit démenti quand la volonté et l’ adhésion de tous conduisent au brassage et à la conjugaison des inventivités, devenant ainsi la garantie du succés »
« L’implosion », p 321 Paul Jorion 2008
Bonsoir,
Je citerais Michel Potay
» Le salut et le bonheur de l’individu comme du monde ne dépendent pas de la providence ou du jugement de Dieu pour les croyants, ni d’une bonne politique ou de bonnes lois pour les incroyants.
Il suffit d’aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et pouvoirs et retrouver l’intelligence du coeur »
L’histoire qui se défait appelle une autre histoire à faire.
Si à l’Histoire du mal ne succède pas l’Histoire du Bien, les plus tragiques épreuves attendent l’humanité.
Cette métamorphose ou transfiguration est à la portée de l’homme.
A quoi bon?
Mais déjà, pour comprendre! Au moins essayer, être dans l’attitude de chercher à comprendre… In fine, ce qu’on a compris, c’est la seule vraie richesse.
Et en prime, ayant compris, on pourra éventuellement agir…
Et si on se battait « pour le plaisir » et « avec plaisir », ici et maintenant, dans la joie et la bonne humeur, par envie d’être ensemble, par dignité, par esprit de cohérence, par pure logique, parce que c’est plus intéressant, parce que c’est plus marrant ? Paul, il vous reste un vieux fond de culture chrétienne apparemment, mais le vide religieux de nos sociétés déchristianisées ne sera pas comblé par un revival biblique, vous en conviendrez. La motivation n’est pas à chercher dans d’hypothétiques obligations morales pour la survie de l’humanité, elle se trouve ici, dans la vie de tous les jours, au travail, dans la rue, dans nos maisons. Les grandes luttes dont nous bénéficions encore, des grèves générales aux mouvements pour les droits civiques, n’ont pas été menées « pour les petits-enfants ». Elles ont été menées pour changer les choses du quotidien, et c’est ainsi qu’elles ont amené des progrès.
Personnellement, j’apprécie beaucoup mes congés payés, mais j’apprécierai encore plus les nouveaux droits que nous allons gagner tous ensemble. Ne nous laissons pas faire par les défaitistes, les gestionnaires de la misère, les annonceurs de faits-divers, allons-y, bougeons-nous !
Bonsoir, je vais tenter de vous écrire ce qui m’est arrivé aujourd’hui à Lens dans le Pas de Calais, et le relier au billet de Paul. C’est très intime, pas facile, mais j’étale ma vie privée dans le but de nourrir certains questionnements communs. Mon style, mes fautes, et certaines images peuvent déranger, tant pis.
C’est curieux la vie, ceux qui n’ont jamais éprouvé le pressentiment de leur destin sont des gens heureux, sans probléme métaphysique majeur, sans l’exercice difficile de l’acalculation comme je la nomme.
Cela arrive très jeune, 7 ans dans mon cas, et jamais plus, même dans des situations catastrophiques (une NDR dans mon cas), je n’ai douté du fil conducteur qui tisse mon existence.
J’étais dans une grande surface culturelle, intégré dans un espace géant (le plus grand de France je crois) qui regroupe l’essentiel des autres grandes surfaces françaises (auchan, castorama, conforama, ikea, jardiland, fast food, bagnoles, ciné, bref quasi tous), un méga temple de la conso à crédit. Cette surface, « cultura » (je ris), vend de la musique, du livres, du film, des jeux, du « beaux arts », des instruments de musique etc, il est grand comme un hyper mais spécialisé dans les produits culturels. Voila pour le théâtre de la situation, plein à craquer.
Ils vendent naturellement des pianos, et j’ai joué dans ce brouhaha, cette foule, un prélude de Schubert.
Personne n’a remarqué bien entendu, ni écouté, sauf un homme jeune qui est resté à côté de moi, fasciné comme un bébé, jusque la fin, 7mn environ, c’est long.
J’ai vu alors dans son regard, les yeux de cet enfant du métro quand Joshua Bell à tenter l’expérience de jouer du violon dans le métro de Boston, ou du jury devant cette dame noire à la voix angélique, dernièrement évoqué dans ce blog, que la nature n’avait pas favorisé pour une carrière de soprano: Une immense surprise. Nos regards et notre âme, comme ceux de l’enfant avec Josua Bell ou le jury avec cette soprano, attestaient de la reconnaissance d’une expérience unique et sans mots pour le dire. Un petit miracle de l’évidence et hors du temps. Voyez vous, j’ai pensé qu’il y a pu avoir aussi des coup de foudre dans des camps de concentration, comme cette fugace élévation spirituelle, aujourd’hui, dans un camps de consommation. C’est presque pénible de vous l’écrire. bref.
L’histoire n’est pas complète si je ne vous dis pas que je revenais de visiter mon oncle, celui dont toute la France à entendu parlé il y a 1 mois; le retraité sauvagement agressé par des hommes cagoulés, armé, un homejacking à l’explosif et la maison brûlée.. c’est bien lui si vous en avais entendu parlé.
Mon oncle a un jardinier, Daniel, un homme paisible et chaleureux, et nous discutions avec ma femme (jardinière également), de cet événement dramatique et hors norme. A la fin, Daniel, comme pour clôre le débat, a offert des boutures d’encholie à mon épouse, avec une grande gentillesse et beaucoup d’émotion et de complicité comme pour dire » c’est fini, n’y pensons plus, faites pousser ça.. »
En rentrant à la maison, j’ai lu le billet de Paul, « Un exercice difficile ». A la lumière de ce que j’avais vécu aujourd’hui, j’ai su alors, en moi, la force de la gratuité et l’âme à nue.Cette force, c’est l’infini de l’inconsommable et c’est aussi pourquoi notre société actuelle vit ses derniers soubresauts: Pour avoir sciemment perdu le sens de la gratuité. Qu’elle aille au diable.
Omar
merci Omar 🙂
Qui a dit, déjà:
« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer »…
Un indécrottable optimiste, un allergique à tous les fatras comptables, un travailleur acharné??
@Jean-Benoît
Je ne sais pas, un homme lucide en tout cas; je le vois paisible et rayonnant.
@ Jean-Benoît et Omar Yagoubi
d’après ce que j’ai pu lire récemment dans un chapeau de contreinfo, il s’agit de la devise de la maison d’orange…
Excellent, j’avoue ne pas avoir compris tout de suite la relation entre le flutiste est l’exercice difficile. C’est vrai que jusqu’a aujourd’hui il font vraiment trés fort dans l’exercice de la flute ou du pipeau pour les amateurs de jeux de mots.
Vous étes vraiment trés subtile Paul.
@ sakhaline
Et si on se battait pas toujours « pour le plaisir » et « avec plaisir », pas toujours ici et maintenant par pur esprit d’avoir plaisir, de dignité aussi, par esprit de foule pas toujours de cohérence, par que c’est faussement plus intéressant ou plus facile à suivre, pas toujours marrant pour l’homme qui s’illusionne encore n’est ce pas ? Vous en conviendrez également que le vide spirituel de nos sociétés complètement déchristianisés jusqu’à la moelle sans doute également par un grand nombre de gens fonctionnant comme cela ne comblent pas mieux non plus le grand vide intérieur de pauvres gens préférant même davantage encore se noyer encore dans le consumérisme, encore et encore, par pur plaisir bien évidement de vivre et fonctionner plus longtemps ainsi en société, oui quel progrès depuis les congés payés, et puis après que voyons nous de mieux aujourd’hui des gens ne se montrant même plus capable spirituellement de mieux s’arrêter pendant un mois ou alors plusieurs mois d’affilés…
Non monsieur le monde n’est pas prêt de changer par pur plaisir de vouloir encore trouver bêtement du plaisir dans toutes ces choses, enfin le principal c’est de faire croire que nous avons vachement progresser, contrairement aux idées de la foule les idées de progrès ne sont pas non plus toujours des progrès pour l’homme bien au contraire pour certaines personnes…
Et si contrairement à tous ces rêveurs l’histoire était déjà écrite bien à l’avance, et quoi que nous fassions ou disions de plus pour changer le monde nous en retombions toujours au même stade celui de ne vouloir continuellement jamais accepter les événements de notre vie, de l’histoire oui cela remettrait bien en question un bon nombre de personnes sur leur grande illusion d’avancer en société.
bonjour,
aujourd’hui, 1er mai, je vais défiler avec mon fils, dans notre petite ville de bourgoin-jallieu, dans l’isère;
vous en informant, je viens perturber votre colloque d’intellectuels en chambre ; la pensée, c’est bien, c’est la base; mais en france, les choses ont toujours changé sous la pression de la rue;
j’y vais avec mon fils; je ne partage aucune valeur avec le parti communiste et la cgt, propriétaires du défilé;
je veux que la police comptabilise 2 de plus quand elle annoncera le chiffres ; même chose pour les prochaines élections; voter n’importe quoi, mais pas pour ceux qui soutiennent les banques et leur système de spoliation de la population, à travers la captation de l’impôt ;
les gouttes d’eau, comme moi, doivent saisir toutes les occasions pour faire déborder le vase ;
à auspitz georges
je me suis rendue moi aussi à la grande « procession » « syndicale » du 1er mai, c’était à Grenoble, il y avait du monde (mais c’est la première fois que je manifeste à Grenoble depuis plus de 20 ans, donc en vérité, je ne sais pas … )
je ne vois pas de décalage, ni de contradiction entre le fait de manifester pour critiquer la grande braderie et ce qu’il peut se dire ici -ou même ailleurs sur d’autres blogs, d’autres forums…- , je ne vois pas non plus en quoi la CGT ou le PC seraient à comprendre comme propriétaires du défilé, ni en quoi …. ( la manifestation est une forme d’expression collective, celle-ci, comme beaucoup d’autres ces temps derniers, prétendait seulement dire ou signifier physiquement du potentiel de puissance ou de la capacité de ténacité du mécontentement sociale, en bref, je ne vois pas de problème du point de vue de la pratique de la critique, on pressent même une certaine colère …. -par contre du côté de la critique de la pratique, c’est encore très brouillon …- )