L’actualité de la crise : MAIS QUE FAIT LA POLICE ? par François Leclerc

Billet invité

Ce n’est pas seulement la semaine qui commence qui est de tous les dangers, mais aussi les années qui vont suivre. Car s’il est une chose sur laquelle tout le monde s’accorde dans les sphères du pouvoir, c’est que le monde occidental est entré dans une nouvelle phase. Une décennie, ou même plus, de lent désendettement est prévue, le temps qu’il faudra pour dégonfler la bulle, en espérant que cela sera progressif et non pas brutal. Tout l’art consistant à le contrôler grâce à un pilotage à vue qui s’avère calamiteux.

Une récession économique de longue durée accompagnera ce processus, occasion d’une nouvelle et paradoxale avancée de la financiarisation, avec pour effet de lourds effets sociaux. Toutes les prévisions à long terme l’annoncent, la croissance économique est en berne et le seul débat en cours porte sur le fait de savoir si nous sommes déjà ou non entrés dans la récession. L’expression « rigueur permanente » a déjà été prononcée, qui annonce la couleur.

La crise européenne n’est pas seulement l’épicentre de ce phénomène, elle en dévoile aussi tous les aspects. Chaque médaille ayant son revers, il se révèle que le fort degré d’intégration économique européenne est aujourd’hui un facteur paradoxal de généralisation de la crise. Bien que hors zone euro, le Royaume-Uni dépend pour ses exportations de la bonne santé de ses voisins, et il en va de même pour l’Allemagne. Sans parler de l’étroite imbrication de la dette publique et privée dans le système bancaire de la zone euro.

L’hypothèse selon laquelle des réformes structurelles – c’est à dire la diminution du coût du travail, pour appeler les choses par leur nom – vont permettre de relancer la machine est un contre-sens magistral ânonné par des idéologues ayant perdu leurs repères et se réfugiant dans leurs certitudes. Ce sont les revenus de la rente qu’il faudrait lourdement taxer. La stratégie qu’ils préconisent ne peut qu’accélérer l’entrée en récession de l’économie et par ricochet amplifier la crise financière.

Dans les allées ombragées et sinueuses du pouvoir, les avis divergent de plus en plus sur le chemin à suivre afin de contenir une crise qui n’envisage pas de cesser de rebondir et de s’élargir. Derrière la sérénité affichée, il y a du désarroi dans l’air. Des bras de fer sont engagés dans l’urgence, qui vont devoir déboucher sur des compromis à la va-vite : un sommet européen se tiendra dans sept jours et un G20 des chefs d’Etat et de gouvernement dans trois semaines.

Aucun miracle ne peut en être attendu, après tant de mois de tergiversations et de plans successifs qui ont échoués. Un nouveau plan définitif est fiévreusement recherché, issu de compromis devant être obtenus à l’arraché avec les banques et entre les Allemands et les Français. Articulé en trois volets – décote grecque supplémentaire, recapitalisation des banques, renforcement de l’effet de levier du FESF – il fera tout a minima et à la tête du client pour les banques, s’il est bouclé.

Aux dernières nouvelles, cela n’en prend pas le chemin. Les qualificatifs ne manquent pas pour parler des jours à venir : décisifs, cruciaux, etc… Ah, si les mots pouvaient être magiques !

Grand magicien, le système bancaire n’est pas moins à son tour pris dans des tenailles et se débat. L’augmentation de ses fonds propres au titre de la réglementation de Bâle, dont il faudrait anticiper l’application, et conjointement la couverture de la nouvelle décote des titres grecs, en attendant la suite, va accélérer la baisse de leur rendement financier et les amener à poursuivre des cessions de leurs actifs ainsi qu’à restreindre leurs opérations de crédit. Elles en tirent argument pour minorer la décote qu’elles vont finalement accepter, menaçant en dernière instance de vendre leurs obligations espagnoles et italiennes, ce qui précipiterait la hausse brutale des taux de ces deux pays. Tout se tient étroitement par la barbichette.

Les mégabanques sont confrontées à la fin de leur âge d’or, elles aussi. Avant la dégradation de BNP Paribas par Standard & Poor’s, l’agence Fitch avait déjà dégradé des mégabanques : UBS, Royal Bank of Scotland, Loyds Banking Group, elle vient de placer sous surveillance la Société Générale, Deutsche Bank et BNP Paribas, mais aussi Barclays Crédit Suisse, Goldman Sachs et Morgan Stanley. Le gratin est presque au complet !

Un autre bras de fer tout aussi feutré se poursuit parallèlement à propos du financement du sauvetage de l’Europe, puisqu’il s’agit désormais d’elle et non plus d’un seul pays (avec les résultats que l’on sait). Le montage qui semble avoir été trouvé pour accroître l’effet de levier financier du FESF, destiné à faire face, est comme il était prévisible construit au petit pied. L’effet levier en question ne pourra pas dépasser le facteur 5 et il n’est pas certain que les investisseurs se satisferont d’une assurance qui ne les garantira qu’à concurrence de 1/5 éme de leurs pertes sur leurs achats obligataires, au vu de la décote grecque qui s’annonce.

Où dans ces conditions trouver un renfort, puisque les portes de la BCE sont obstinément closes et que les Etats ne veulent pas remettre au pot du FESF ? Un pas de deux est engagé avec le FMI, dont il est espéré qu’il pourrait mettre à disposition des lignes de crédit à titre de précaution, destinées à aider l’Espagne et l’Italie en leur accordant des taux inférieurs à ceux du marché. Mais la bataille fait rage dans les coulisses, car cela impliquerait une augmentation des fonds du FMI, ce dont les Américains et les Allemands ne veulent pas entendre parler. Ses péripéties s’inscrivant dans le contexte plus large de l’évolution du rôle futur du FMI, de l’implication grandissante des pays émergents en son sein, ainsi que de la réforme du système monétaire international. Une sacrée pelote de nœuds.

La suite immédiate du film n’est pas difficile à prédire, une fois les feux du G20 éteints. Après celui de la Grèce, le plan de sauvetage du Portugal va devoir être revu, car le pays entre à son tour dans une spirale récessive sur le même modèle. Celui de l’Irlande aussi, pour ne pas être en reste. L’Espagne va continuer à lentement dériver vers la zone des tempêtes pour finalement y entrer, tandis que le coût de la gigantesque dette italienne va augmenter, la rendant à un moment donné insupportable. En douter n’est pas raisonnable, au vu des épisodes précédents et des difficultés accumulées qui assaillent ces pays.

C’est alors que les vrais problèmes ne vont plus pouvoir être éludés. Car la révision des traités européens qui se profile, avec pour but de graver dans le marbre une rigueur budgétaire permanente, n’aura pas eu le temps d’intervenir, sans compter qu’elle ne ferait qu’empirer encore la situation. Tel un effet de manche des dirigeants, destiné à faire croire qu’ils ont encore la main, assimilant la relance de la construction européenne à des mesures de basse police fiscale.

La chute brutale des rémunérations et du niveau de vie de larges secteurs de la population grecque est l’expression de cette politique. Le pays est devenu une chaudière qui menace d’exploser, à tel point qu’il a été tenté, sans y parvenir, de monter un gouvernement d’union nationale pour essayer de maintenir le couvercle. Les grèves, débrayages, occupations et manifestations se succèdent sans désemparer. Des secteurs entiers de l’activité économique et de l’Etat sont tour à tour paralysés. Cinq grèves générales ont déjà été organisées depuis le début de l’année. Combien de temps cela va-t-il pouvoir durer ainsi ?

Après le Portugal, l’Espagne s’annonce être le prochain laboratoire grandeur nature de la même politique brutale de rigueur, à la faveur du retour au pouvoir annoncé de la droite espagnole. Une affaire toute aussi explosive que la Grèce, si ce n’est plus. Comment comprendre les yeux doux faits aux indignés par les sommités de la finance et de la politique (dernières en date : José Luis Barroso, Herman van Rompuy, Vladimir Poutine et Angela Merkel) si ce n’est en se disant qu’elles craignent qu’un autre effet de levier soit en train d’opérer ? Que ces minorités agissantes puissent rencontrer une forte compréhension et soutien dans l’opinion publique et que ce ne soit pas un feu de paille. Que l’exaspération en vienne à progressivement l’emporter sur la résignation et qu’il va falloir l’intégrer dans l’équation, mais comment ?

On voit bien poindre d’autres signaux, qui pourraient faire croire que le système financier, après avoir été laissé en liberté, pourrait passer sous le régime de la liberté surveillée. Mais il ne s’agit une nouvelle fois que de fausses solutions, qui prétendent agir à la périphérie et qui laissent intact le noyau des problèmes. Le G20 va faire sonner les trompettes pour annoncer l’adoption de normes renforcées de capitaux propres pour une liste de 28 établissements systémiques (dénommés SIFI), qui va finalement être rendue publique, passant outre la pudeur des mégabanques craignant d’être « stigmatisées ». Plus en arrière plan et lointain, la séparation des activités de dépôt et de banque d’affaires revient à la surface. Inscrite aux Etats-Unis dans la réglementation Volcker – mais non pourvue des décrets d’application la rendant opérationnelle – préconisée par la Commission Vickers en Grande-Bretagne – mais repoussée à plus tard – cette séparation indécise est préconisée au sein de la social-démocratie allemande et par les socialistes français, tous deux prétendant au pouvoir dans un proche avenir.

Toutes ces solutions tournent autour du pot. La première prétend protéger les banques de leurs propres errements, la seconde les déposants des banques, laissant ces dernières jouer seules comme elles l’entendent dans la cour des grands, comme si celle-ci pouvait être isolée de celle des petits. Encore une vue de l’esprit qui témoigne d’une grande méconnaissance du système financier.

De nouveaux accidents de parcours sont inévitables, survenant en raison de la dynamique même de la crise, déjouant le lent et destructeur mouvement de désendettement à petit feu qui nous est promis. Combien de temps les dirigeants européens vont-ils mettre pour admettre que le jouet est cassé ? Faute de s’y résoudre, ils vont simplement finir par faire plonger l’économie dans une récession généralisée, empirant encore la crise financière au lieu de la résoudre. Leur refus de combattre celle-ci à la racine les conduit à s’accrocher vaille que vaille à leur unique stratégie : s’en remettre au système financier tel qu’il est. Mais celui-ci leur joue bien des tours et ils en viennent à s’inquiéter.

Au seuil de la remise de son mandat de président de la BCE, Jean-Claude Trichet multiplie les actes testamentaires. « Il n’est pas possible de laisser un système financier, et par voie de conséquence un système économique au niveau mondial, qui soit aussi fragile » a-t-il déclaré. Estimant que nous étions « au milieu du gué », il a poursuivi ainsi : « nous avons devant nous la tâche de rendre le système financier mondial beaucoup plus solide, beaucoup moins fragile ». Un aveu pour le moins tardif, sans concéder la moindre autocritique et infléchir la ligne accordant la priorité à l’austérité budgétaire, qui exprime néanmoins une profonde incertitude pour la suite.

Les campements permanents précaires des indignés se multiplient à Francfort, Londres, New York, Amsterdam et Montréal, comme autant d’expressions de cette mauvaise conscience que le monde de la finance a toujours évacué avec superbe. Wall Street et La City sont symboliquement devenus des camps retranchés entourés par des voyous qui ne veulent pas travailler. Mais que fait la police ?

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169 réponses à “L’actualité de la crise : MAIS QUE FAIT LA POLICE ? par François Leclerc”

  1. […] L’actualité de la crise : MAIS QUE FAIT LA POLICE ? par François Leclerc […]

  2. Avatar de yvan
    yvan

    A noter : UNE vérité dans un flot de propagande :
    http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/10/18/sarkozy-notre-destin-se-joue-dans-les-dix-jours/
    « Nicolas Sarkozy a concentré son propos, mardi 18 octobre, au petit déjeuner de la majorité, sur la crise internationale. « Notre destin se joue dans les dix jours », a expliqué le président, selon des propos rapportés par l’Elysée. »
    Il est clair que les annonces de « solution miracle » devront un jour être suivies d’actes.
    Mais bon. Vu les précédents…

  3. Avatar de Mianne
    Mianne

    Deux nouveautés qu’il me semble important de signaler concernant la Chine qui semble suivre de plus en plus le modèle occidental:

    1 – Le bail out chinois : La Chine a chargé un fonds public, le Hujin Sovereign Wealth Fund, d’acheter des paquets d’actions de ses quatre plus grandes banques ( ICBC, CCB, BOC, ABC) endettées par des « bad debts » et des prêts iaccordés imprudemment, afin d’enrayer la chute de leur valeur en Bourse . Ce fonds Hujin se retrouve maintenant en position de contrôle des 4 grandes banques .

    2 – La protection sociale des étrangers :
    Depuis le 15 octobre, les étrangers en situation régulière qui travaillent en Chine peuvent bénéficier des mêmes assurances sociales que les Chinois ; assurance maladie, assurance en cas d’accident au travail, allocation de chômage, pension de retraite ( qu’ils peuvent toucher même après leur retour au pays) , allocations de maternité …
    L’amélioration de la protection sociale des Chinois place maintenant la Chine en troisième position parmi les pays asiatiques aux coûts de main d’oeuvre les plus élevés .

    Sept. 13 – On September 6, 2011, China’s Ministry of Human Resources and Social Security issued the “Interim Measures for Participation in Social Insurance System by Foreigners Employed in China (‘Measures’),” which will come into effect on October 15, 2011.

    Foreigners employed in China will participate in five kinds of insurance: basic pension insurance for employees, basic medical insurance for employees, work-related injury insurance, unemployment insurance, and maternity insurance. Social insurance fees will be paid by both employers and foreign employees in accordance with the regulations.

    http://www.china-briefing.com/news/2011/09/13/foreigner-participation-in-chinas-social-insurance-system-now-mandatory.html

    Un commentaire de cet article demande quelques précisions qui seront sans doute apportées par la suite :
    Comment un étranger qui perd son emploi en Chine percevra-t-il son allocation de chômage puisque son permis de séjour en Chine s’arrête en même temps que son emploi ?

    Les allocations chinoises de maternité pour les femmes étrangères sont-elles limitées à un seul enfant, le premier né, comme pour les Chinoises ?

    L’augmentation des charges patronales va peut-être ralentir les délocalisations vers la Chine au bénéfice d’autres pays, asiatiques ou non, sans protection sociale .

    1. Avatar de Charles A.
      Charles A.

      L’augmentation des charges patronales va peut-être ralentir les délocalisations vers la Chine au bénéfice d’autres pays, asiatiques ou non, sans protection sociale .

      C’est déjà le cas depuis des années, nous seulement délocalisations des multinationales vers autres pays asiatiques, mais aussi délocalisation des entreprises chinoises elles-mêmes qui se sont installées par exemple au Bangladesh dans les industries légères, là aussi en zones franches, où le taux d’exploitation est bien plus élevé.

  4. Avatar de cybfil
    cybfil

    …C’est rigolo de vous lire tous, il vous semble impossible de sortir de ce mode de pensée, que de celui de vouloir à tout « Prix » sauver ce système moribond et corrompu…. Le système financier est malade: achevons le…. soyons humaniste abrégeons ses souffrances….
    Salute fil.

    1. Avatar de Habemus Pagaye
      Habemus Pagaye

      le capital , en soi n’est pas mortel , s’il sait donner . c’est ça le capital, c’est le don .
      la monnaie, papelard pratique devrait couler de source et non s’entasser . s’amasser . c’est dans la tête que le système est foireux . mais où est elle, cette pensée initiale ?

  5. Avatar de Bossuet
    Bossuet

    Hi,

    BANK of AMERICA CALLS 911 ON TWO PEACEFUL PROTESTERS

    In a separate incident: Bank of America WILL NOT let people close their account/take out their money: This video shows some Occupy Santa Cruz (California) protesters trying to close their accounts at Bank of America. They were told they cannot be protesters and customers at the same time. The bank manager asks a bank employee to call 911.

    WATCH: la seconde vidéo en bas de page :

    http://butasforme.com/2011/10/16/arrested-for-closing-citibank-account/

  6. Avatar de Habemus Pagaye
    Habemus Pagaye

    la guerre, l’ultime hypothèse aura le mérite de faire disparaitre l’Être de l’Homme du champ Elysée. L’humain comme vermine des cieux, cela n’est pas viable , pour eux, ni pour nous : nous n’y arriverions pas . La vermine, la nuisance , c’est une geôle pour l’esprit . Pensez, vérité contre vérité , c’est l’univers qui part en miettes . Chacun y allant de son petit couplet sur sa terre sainte, et y égorge ses frères . sectes contre sectes, et banques contre banques , purée de poix , purées de souffrances .
    Que faire ? sans doute , en premier, ne plus mentir , ni croire aux mensonges, de ceux qui parlent de paix et fabriquent des armes , de ceux qui nous conduisent à l’aveugle sous des discours brillants mais qui ne sont que des masques de nationalismes, d’égoïsmes nationaux ou personnels .
    Quand les choses deviennent limpides , la vérité nous éclaire , et nous guide . On n’invente pas des solutions boiteuses, des palliatifs qui posent des problèmes encore plus épineux, des carcans qui pèsent sur les plus faibles , ou les plus innocents.

    1. Avatar de Contempteur
      Contempteur

      Juste pour te dire que j’adore ton pseudo..;)

  7. Avatar de groumpf
    groumpf

    Après

    la guerre éternelle

    (la guerre au terrorisme), la

    rigueur permanente

    , super.

    En fait je ne crois pas que les idéologues ont perdu leurs repères. Au contraire tout cela est prévu, c’est la doctrine de Friedman en action, profiter des crises pour imposer des politiques ultra-libérales et privatiser ce qu’il reste à privatiser. Le reste n’est que du cirque pour amuser la population et pour faire passer la pilule. Le problème c’est quand ça ne passe pas il faut passer à l’étape suivante : le totalitarisme. Mais j’ai confiance en nos institutions européennes pour nous y mener prestement. C’est bien parti en tout cas.

  8. Avatar de Euro 2.0

    Mario Draghi va prochainement prendre les rênes de la BCE.

    2010 : La comission européenne enquête sur le maquillage des comptes de la Grèce avec l’aide de la banque d’affaire dont Mario Draghi a été vice-président de la branche européenne. Sans suite… Or, le code de déontologie des spécialistes en valeur du trésor banni ce type de pratique.

    Mai 2011 : J-C Trichet met son veto à l’ouverture des archives concernées, dans le cadre d’une procédure judiciaire initiée par Bloomberg. Le prétexte du refus est de ne pas effrayer les marchés. C’est peu plausible et en tous les cas insatisfaisant.

    Juin 2011 : Alors que l’audition de Mario Draghi était pour lui une opportunité de dissiper les soupçons pesant sur lui, l’eurodéputé qui s’était impliqué dans son dossier considère qu’il que le déficit de confiance reste entier. En dépit de ça, 75% des députés avalisent sa nomination.

    Analyse minutieuse de l’audition (ºC)

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