LE TEMPS QU’IL FAIT LE 4 DÉCEMBRE 2015 – (retranscription)

Retranscription de Le temps qu’il fait le 4 décembre 2015. Merci à Olivier Brouwer !

Caricature 2010

Bonjour, nous sommes le vendredi 4 décembre 2015. Et hier, j’ai rédigé un billet qui s’appelait : « Passer à la suite », où je faisais deux constatations.

La première, c’était que mon action, en ayant démarré ce blog il y a près de neuf ans, n’avait eu aucun effet sur le cours des événements. Et j’en tirais la conclusion qu’au lieu d’essayer d’encore interférer avec un grand mouvement d’effondrement qui suivra sans doute son cours, et la pire des choses, je le soulignais, la pire des choses qu’on aurait pu imaginer en 2007, c’est que l’espèce humaine n’aurait pas été capable de faire mieux que de retomber sur une solution habituelle qui consiste à faire la guerre pour que sur des décombres fumants on puisse reconstruire, parce que nous faisons partie d’une espèce qui se trouve dans sa meilleure forme et qui crée de la croissance quand il faut reconstruire tout ce qui a été détruit.

Et je me disais du coup : « Eh bien, au lieu de me consacrer à la description de cet effondrement qui prend beaucoup de temps, je vais passer à la suite ! » Et passer à la suite, c’est me pencher sur les décombres fumants et sur ce qu’on pourra faire à ce moment-là. Et j’en tirais la conclusion – je ne le disais pas explicitement, mais enfin, vous avez tous vu que c’était une des implications de ce que je disais – que j’allais interrompre l’activité du blog, la décrivant comme quelque chose qui me sert à essayer de faire un effet de levier sur le monde (ce qui n’a pas marché), et de parler de l’actualité. Mais je parlais de l’actualité dans cette perspective, dans cette fonctionnalité qui était de changer le cours des choses.

Et là, vous avez répondu très nombreux, vous avez répondu par des commentaires sur le blog, vous m’avez aussi envoyé une somme considérable de mails pour m’expliquer un certain nombre de choses qui m’ont conduit à changer un petit peu ma perspective ce matin. Et j’ai changé un petit peu ma perspective par rapport à l’idée de fermer en tant que tel le blog.

Parce que vous m’avez dit deux choses. Vous m’avez dit, d’une part – et c’est vrai ! – que, évidemment, ce n’est pas très intéressant de décrire le processus d’effondrement, mais vous avez souligné le fait que ça ne se fait pas ailleurs et que, par conséquent, il y a quand même un rôle utile qui est, ne serait-ce que de parler des choses telles qu’elles se passent. Vous avez dû voir, hier, il y a des billets, en particulier deux billets de François Leclerc qui nous parlaient de la fin de Schengen. Bon, je n’ai pas vu ça à la une d’aucun des grands quotidiens. Qui nous parlaient aussi de l’effondrement de l’Europe lié justement à ce mouvement de réfugiés qui était en train d’avoir lieu, mais aussi que les institutions européennes en tant que telles ne jouent pas le rôle de rempart… Les institutions européennes sont dans l’expectative. Elles prennent des mesures, on dirait, conservatoires, dans une perspective qu’elles ressentent déjà comme une période d’effondrement.

Et c’est vrai que, comme on n’en parle nulle part – j’ai ouvert ce matin mon quotidien préféré, et j’ai entendu Monsieur Tapie se plaindre du fait qu’il n’a plus d’argent mais qu’il va s’arranger pour ce ne soit plus le cas, le scandale de la FIFA, enfin bon, j’en passe et des meilleures – on vous parle… C’est dommage ! Hein, c’est vraiment dommage que la presse, en ce moment, ne joue pas son rôle. Quand je dis : « la presse », je ne parle pas, évidemment, de Mediapart, de choses de cet ordre-là, ou de mon propre blog, mais c’est vrai, vous avez raison, nous remplissons un rôle à ce point de vue-là.

Et un autre rôle, un autre rôle que vous avez souligné – et c’est une chose dont j’ai tenu compte aussi entre hier et aujourd’hui – c’est que vous dites que ce blog sert quand même de point de ralliement. Et là, j’ai réfléchi et c’est vrai que si l’alternative c’est, maintenant, soit se projeter en avant et penser à l’avenir, voilà, à l’horizon de 20 ans, de 30 ans, soit d’agir – parce que bon, si on se dit, les réflexions, voilà, cogitations, mises sur le papier, ce n’est peut-être pas ce qu’il faut faire maintenant – alors il y a l’action, il y a l’action qui est possible, mais c’est vrai qu’il n’y a pas non plus, là, je dirais, de cadre dans lequel le faire. Les partis ne répondent pas à l’appel, les partis sont pris dans une logique qui est une logique ancienne, à la limite de l’antiquité, et qui ne jouent plus leur rôle. On en parlera beaucoup en raison des élections régionales qui se préparent ce week-end. Il y a quelque chose, là, qui est complètement déconnecté, et donc, il n’est pas mauvais non plus qu’il y ait des points de ralliement pour la réflexion, qui soient visibles. Parce que le blog, eh bien, il est visible. A certains moments, vous êtes assez peu nombreux à venir. Enfin, assez peu nombreux, ça se compte quand même toujours en dizaines de milliers de personnes, ce qui n’est pas mal, quand ça marche très peu ! Quand vous êtes beaucoup, eh bien, c’est en termes de centaines de milliers de personnes et, c’est vrai, c’est un endroit où on peut venir discuter pour voir où on en est, tant qu’on nous permet, bien entendu, de le faire, et espérons que le processus de dégradation de la démocratie qui a lieu très très rapidement autour de nous… Quand on utilise, il faut quand même le souligner, même si il faut en rigoler tellement, je dirais, c’est ahurissant – mais le problème, c’est de savoir si on pourra en rigoler longtemps ! – quand on passe des lois pour s’en prendre aux terroristes et qu’on arrête aussitôt et qu’on va démolir des choses dans la maison des écologistes, la démocratie est en train de passer à la trappe, je dirais, très très rapidement. Les discours sont complètement décalés. Les discours sont complètement décalés : on nous parle de choses alors que ce n’est pas ça qui est en train de se passer, et voilà, alors, un blog comme celui-ci, il permet au moins une chose : c’est de remettre les choses dans leur cadre, de réfléchir à ce qui se passe et dire : « Non, ces cadres-là sont complètement décalés. Est-ce que vous ne voyez pas que l’inefficacité de ce que vous faites est quand même liée, en partie, au fait que les cadres sont différents ? » Alors, on pourra dire : « Oui mais vous parlez aussi de votre inefficacité ! » Oui, mais enfin, il y a quand même une différence : moi, je n’ai pas accès à un levier de pouvoir, pour que les idées que j’ai passent dans la réalité.

Donc, voilà. Alors, bon, je réponds, je vais répondre à votre souci en maintenant le blog. Ce que je vais faire, et j’ai déjà pris les contacts hier, je vais déléguer d’avantage la gestion au jour le jour à d’autres personnes, pour que je puisse me consacrer à ce que j’avais dit que j’allais me consacrer.

Et là aussi, bon. Quand il y a un certain nombre de gens qui ont dit hier : « Oui mais c’est du vague à l’âme, c’est parce que c’est l’automne, on est tous comme ça ! » Non ! Vous avez quand même vu mon petit texte, passer à autre chose, il reprenait la conclusion de mes deux livres les plus récents : un qui n’est pas encore paru et qui s’appelle : Le dernier qui s’en va éteint la lumière, et un qui est publié depuis septembre : Penser tout haut l’économie avec Keynes, et ce sont des choses… Eh bien voilà, la conclusion du dernier qui s’en va, elle a été écrite, je ne sais pas, en septembre ou en octobre, celle du Keynes, elle a été écrite en décembre de l’année dernière ou en janvier, donc, je veux dire, ce ne sont pas des choses qui me sont venues avant-hier dans la soirée, ce sont des conclusions auxquelles je suis arrivé petit à petit, voilà, au fil des années.

Mais pourquoi ? Alors, ce qu’il faut peut-être un peu approfondir, c’est : pourquoi est-ce que les idées que je développe – on m’envoyait hier ma notice, une notice biographique et bibliographique disant : « Monsieur Jorion a écrit sept ouvrages sur le capitalisme », et je regarde, je fais le compte, et puis maintenant, on est à onze, ça va très très vite ! – j’écris des choses, on peut les lire, mais ça n’a pas… C’est lu, oui, c’est lu, et parfois j’ai le sentiment, parce qu’on me le dit, que c’est lu même en haut lieu, mais ça n’a pas d’impact sur le cours des événements.
Alors, les raisons, ça peut être – et c’est pour ça qu’il faut un peu approfondir – ça peut être que c’est parce que j’ai des ennemis, des ennemis extrêmement puissants qui empêchent qu’on parle de mes bouquins, qui s’arrangent pour qu’à la radio, à la télévision, dans la presse écrite, la presse imprimée, on parle des malheurs de Monsieur Tapie plutôt que de parler des choses importantes. C’est un aspect. Mais l’autre aspect, l’autre aspect – et là, c’est la question qu’on me pose toujours, on me dit : « Oui mais est-ce que vous ne surestimez pas la dimension “incompétence”, est-ce que vous ne sous-estimez pas la dimension “méchanceté” d’un certain nombre de personnes ? » – et il y a les deux, bien entendu, il y a les deux ! Il y a la méchanceté d’un certain nombre de personnes qui ne veulent perdre aucun de leurs privilèges, mais il y a aussi, quand même, des effets de structure, et ces effets de structure, le problème, surtout quand ce sont des nouvelles structures qui se mettent en place ou des structures anciennes qui sont en train d’entrer en déliquescence, c’est que nous n’avons pas la réflexion qui y correspond. Nous ne conceptualisons pas ces nouvelles structures et nous n’avons pas le vocabulaire, nous n’avons pas le discours pour parler de ce qui est en train de s’effondrer. Or ça, c’est extrêmement important. Je veux dire, ça joue un rôle considérable, ce qui est en train de se passer.

Et c’est pour ça aussi, je dirais, que l’action individuelle est difficile à voir, est difficile à percevoir, parce qu’il y a, justement, ces déplacements de grandes plaques tectoniques.

Alors, de quoi s’agit-il ? Eh bien, vous le voyez, il y a eu un papier, hier, de Roberto Boulant, qui faisait un petit commentaire sur ce graphique qui nous montre, qui nous montre que la concentration de la richesse – bon, ça se passe aux Etats-Unis, mais enfin, c’est pas tellement différent chez nous – qui montre qu’il y avait une époque où les 90 % de la population gagnaient quand même le plus gros de l’argent qui était en train d’être créé, et puis qui montre que ce n’est plus le cas. Il y a ces fameux chiffres : c’est que les 10 % au sommet arrivent maintenant à capter plus de la totalité de la richesse qui a été créée. Et pourquoi, eh bien, c’est parce qu’ils arrivent à reprendre aux 90 [autres] pour cent une partie de la richesse qui leur avait été distribuée précédemment. Alors, un système se grippe entièrement de ce côté-là.

Il y a autre chose dont on ne parle pas beaucoup, mais nous vivons dans un système capitaliste. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que, du fait de la propriété privée, la richesse qui est nécessaire pour la production de choses ne se trouve en général pas à l’endroit où elle devrait être. Il faut l’emprunter, et il faut payer des intérêts sur le fait de l’avoir prêtée. Et le mécanisme classique, c’est que ces intérêts, ils sont payés sur une partie, c’est une part de la nouvelle richesse créée. Quand il n’y a pas de nouvelle richesse créée, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce qu’on fait pour rétribuer le fait que l’argent a été prêté ? Eh bien, on ne peut rien faire ! On ne peut rien faire. Si bien que, vous le voyez : on parle de taux d’intérêts négatifs. La Banque Centrale Européenne, hier, est encore descendue davantage dans le payement négatif, et notre système capitaliste, il ne peut plus fonctionner comme ça. Il est fondé sur le fait qu’il y a des gens qui ont du capital et qu’on va les rétribuer sur le fait de l’avoir prêté si on le leur emprunte. Les compagnies d’assurance-vie, c’est fondé sur le fait que si on place de l’argent, ça va rapporter quelque chose. Quand ce n’est plus le cas, le système est en train de se déliter.

Et en fait, ce qui est en train de se passer, c’est véritablement la fin du capitalisme. Et là, je peux quand même un petit peu, je dirais, me lancer quelques fleurs d’avoir publié un livre en 2011 qui s’appelait : Le capitalisme à l’agonie. Je crois que c’était bien vu. Le mouvement de concentration de la richesse, et surtout la mise en place de la planche à billets à haut débit aux Etats-Unis pour remplacer la richesse qui ne se crée plus par des billets de banque qui la représentent sur un mode symbolique, mais ça ne peut pas durer très longtemps, il y a là un délitement total du système capitaliste.

Alors, il se défend ! Il se défend, et vous savez la manière dont il se défend : puisqu’on considère que le travail est un coût dans l’entreprise… Il y a un apport de travail, l’apport de ceux qui y travaillent, mais comme il est considéré comme un coût au bilan, et que, par conséquent, si les coûts augmentent, les profits diminuent, on fait baisser les coûts. C’est-à-dire qu’on met l’accent, on met l’accent le plus possible sur les possibilités qu’offre la mécanisation, l’automation, le remplacement de travailleurs manuels par des robots et de travailleurs intellectuels par des logiciels, on se débarrasse du travail, et donc, il y a de moins en moins de gens qui peuvent vivre de leur travail, ce qui accélère encore cette concentration de la richesse.

Donc, le système est complètement en bout de course à ce point de vue-là. Je sais, il y a un certain nombre de marxistes qui me disent : « Oui, mais ce n’est pas comme ça que Marx a décrit la fin du capitalisme ! » Oui, mais, je suis désolé, ce n’est pas parce que lui ne l’a pas décrite comme ça que ce n’est pas en train de se passer. C’est en train de se passer, et c’est peut-être pour ça aussi, je dirais, que les bons conseils que les gens comme moi peuvent donner ne servent à rien. Ils ne servent absolument à rien, parce que le mouvement d’effondrement est en train de s’accélérer, le mouvement est en train de se précipiter, et par conséquent, il n’y a pas grand-chose à faire. Et c’est un petit peu la constatation que je faisais hier et qui est la constatation à laquelle je suis arrivée dans la conclusion de mes deux bouquins les plus récents. Alors, se concentrer sur ce qui arrivera par la suite, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas parler maintenant de ce qu’on retrouvera à l’arrivée !

Encore une remarque. Qu’est-ce qui a lancé ce mouvement de concentration de la richesse ? On le sait, et il faut en tirer les conséquences aussi, puisque je souligne souvent que, comme disait Hegel, on ne tire pas les leçons de l’histoire. Qu’est-ce qui nous a conduit à la situation où nous sommes ? Moi, j’ai énormément de respect pour la Révolution française, j’ai beaucoup de respect pour des gens comme Robespierre, pour Saint-Just, pour Marat, pour ceux qui ont essayé de changer les choses à ce moment-là. Ce qu’ils n’ont pas vu, c’est qu’ils étaient en train de mettre en place la plus grande machine à concentrer la richesse du monde, et que les diverses révolutions qui ont eu lieu ici et là depuis ne sont pas arrivées à renverser la vapeur de ce point de vue-là. C’est là qu’il faut mettre l’accent. [Déclarer] la propriété privée « sacrée » dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, déclarer la propriété privée « sacrée » dans un environnement qui était anti-religieux, anti-clérical – on n’employait plus ce mot ! Qu’on l’ait gardé pour parler de la propriété privée, pour créer la grande machine à concentrer la richesse, il fallait vraiment un certain aveuglement, une certaine cécité.

Et là nous sommes… Voilà, si vous n’êtes pas convaincus, lisez quand même le bouquin de Piketty à ce sujet ! C’est un gros livre avec plein de données et qui vous montre ça, et le graphique qui a été montré sur mon blog hier, eh bien, il est tiré de données qui ont partiellement été récoltées par Piketty, par Saez, par les gens qui font ce travail.

La machine est en train de s’arrêter de ce point de vue. On ne peut pas, ce n’est pas possible que les dix pourcents les plus riches d’une nation récoltent 120 % de la richesse créée chaque année, il y a une limite ! On peut aller voler ceux à qui on avait déjà distribué quelque chose à l’époque des Trente Glorieuses, mais on ne peut pas le faire indéfiniment ! Donc, il faut mettre les choses à plat. On ne le fera pas, on ne mettra pas les choses à plat… Bon, depuis le temps qu’on sait que le travail disparaît, depuis le temps qu’on sait que ça ne sert à rien d’envoyer les gens à Pole Emploi s’il n’y a pas de boulot de l’autre côté, et qu’on s’en fiche éperdument ! Pourquoi ? Eh bien, parce que mettre la question à plat, ça fait partie de ces grandes questions qui fâchent, et par conséquent on ne veut pas le faire, parce que, eh bien, parce qu’il y a professionnalisation de la carrière politique et qu’on veut être réélu, et que donc, on ne peut pas évoquer les questions importantes !

Alors, il faut les évoquer ailleurs, mais en même temps, il faut bien voir que le processus d’effondrement est parti, il est probablement dans un [mouvement] irréversible. La seule chose sur laquelle nous pouvons, nous, nous concentrer, c’est que quand l’effondrement a lieu, qu’il ne s’identifie pas, qu’il ne s’assimile pas purement et simplement à la disparition de l’espèce.

Alors, bon, comme je vous ai dit : merci d’avoir réagi à ce que j’ai dit hier ! Je ne reviens pas… Je ne crois pas que je doive revenir sur mon analyse, mais vous avez attiré mon attention sur deux choses que je n’avais pas vues : le blog comme point de ralliement, et le blog comme, quand même, un des rares endroits où on va quand même pouvoir vous faire la chronique de l’effondrement. Même si c’est déprimant, même si ça ne sert pas à grand-chose, c’est vrai qu’il vaut mieux qu’il y ait un endroit ou plusieurs endroits – et en tout cas, mon blog joue ce rôle depuis près de neuf ans – où on puisse comprendre ce qui est en train de se passer.

Voilà. Donc, on va continuer. Vous me verrez peut-être moins dans ce cadre-là, vous me verrez probablement moins, mais ce n’est pas parce que j’ai baissé les bras, c’est parce que j’essaye de me concentrer sur la suite, sur ce qui devra se passer ensuite, une fois que les structures qui sont en train d’exploser, auront été remplacées par d’autres, qui seront en place… Bon, il est possible, c’est bien probable, en fait, que je ne serai plus là, mais enfin, voilà : mon legs, ça aura été un certain nombre de réflexions sur ce qu’on pourrait peut-être faire quand même à ce moment-là.

Voilà. Allez, à la semaine prochaine. Au revoir !

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