Commentaire sur le temps qu’il fait, par Laurent Dennemont

Billet invité, en réaction à la vidéo du vendredi

Très belle réflexion, de laquelle je perçois paradoxalement un espoir grandissant… Car si le prince commence à s’inquiéter, alors que son pouvoir est absolu, c’est que le système se craquelle, que des failles apparaissent… Finalement, si toute forme de rejet de l’ordre établi doit être considérée comme terroriste et corruptrice, alors les initiatives de villes en transition, de slow city, d’investissement de l’espace public à des fins de développement d’esprit critique (yarnbombing, incroyables comestibles, graffiti, guerilla gardening, etc.) peuvent être considérées comme les symptômes annonciateurs de changements à venir. Or ce genre de dynamiques rencontre un écho de plus en plus grandissant au sein de la société civile… et leur nombre croît sans cesse, les mouvements se structurant, prenant de l’expérience, appliquant des méthodes d’intelligence collective basées sur la coopération et le renforcement du lien social et ce avec un succès grandissant. J’invite les sceptiques à observer les activités du réseau de transition Wallonie-Bruxelles.

Comme dirait l’économiste Tim Jackson : « La transition est l’expérience sociale la plus vitale de notre époque ».

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