Au menu demain : terreur et tyrannie, par Rémy Mahoudeaux

C’EST TERMINÉ !

Jeudi 27 juin entre 15h et 17h !

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89 réflexions au sujet de « Au menu demain : terreur et tyrannie, par Rémy Mahoudeaux »

  1. A moins qu’on soit dorenavant dans un univers parallèle, je doute que cet appel hilarant (à l’insu de son plein gré) soit soutenu par Mr Jorion, je pense que ça a du surtout vous halluciner de recevoir un texte pareil qui est tellement à l’opposé de ce qui est défendu ici
    Enfin l’institut des libertés et autres Think Tank (nettement plus tank que think, quelque chose comme la defaite blitzkrieg de la pensée) ultraliberaux qui en appellent aux droits de l’homme pour defendre le droit de frauder en toute impunité et laisser les autres payer à leur place, c’est à peu pres aussi touchant et pertinent que les droits du renard à des repas à volonté dans le poulailler…
    Bref, c’est pas la décence qui les étouffe chez les libéraux, on savait déjà qu’ils n’avaient pas d’âme (humour noir), on sait maintenant qu’ils n’ont pas de cerveau non plus, juste une calculatrice. De là à confondre Paul Jorion et Nicolas Miguet…

  2. C’est bizarre, je ne suis pas d’accord avec Rémy Mahoudeaux parce que moi je trouve très bien que l’évasion fiscale soit considérée par la loi au même titre que le grand-banditisme. En ce qui me concerne je trouve même que c’est exactement identique voire pire du point de vue des dégâts occasionnés dans le corps social.

    • L’argent qui a échappé à l’impôt est effectivement de l’agent sale au même titre que celui généré par le trafic de drogue, la prostitution, le trafic d’armes (illégal), la corruption, etc.

      Le fait que l’évasion fiscale soit considérée dans certains milieux comme un péché véniel témoigne simplement à mon avis de la familiarité de ce délit dans ses milieux : leurs parents ont dû leut dire que ce n’était rien, et ils continuent de s’en persuader.

      • Objection Paul. Je n’ai pas eu à connaitre, personnellement, de « milieu » dans lequel la fraude fiscale ne fût pas considérée comme « péché véniel ».

      • Moi j’ai été elevé dans un milieu de hauts fonctionnaires, de professeurs de l’enseignement supérieur, le bien commun était une vraie valeur. Le fait qu’il leur aurait été plus difficile de tricher de facto, n’intervenait pas, j’en suis certain.

      • Bonjour
        n’avez-vous pas l’impression Mr Jorion que votre réponse est un peu courte… Sénèque sur l’or ou Adam Smith sur le monopole des marchands Anglais avec l’Amérique du nord indiquaient déjà ce travers, non??? On peut certes reprendre les conclusions sur les travaux des structures familiales pour montrer historiquement ce mouvement naturel de l’Homo, mais du coup que vaut l’Homo Sapiens actuel si une métaphysique ne vient l’obliger à passer outre son individualisme biologique? Car pour la finance comme pour le reste historiquement, ce n’est pas le système financier (que l’on peut – que l’on doit? – tenter d’améliorer), mais bien les individus -« les unités carbone », ie ici les financiers à tous les niveaux – que l’on doit contraindre!!! C’est donc bien le cadre social qui peut relever le défi, puisque le problème finance n’est jamais que la répétition sous une forme plus moderne, d’événements déjà connus de la prédation (du « behavior ») d’une minorité dominante!
        Bien à vous
        Chris

      • Je suis bien entendu obligé de faire court dans des débats comme celui-ci : je fais la modération en parallèle.

      • moi je suis fils d’instituteurs et je confirme que la fraude fiscale était vu comme une fraude tout court et donc inacceptable !
        J’en ai assez de ce genre de réflexion (cf. vigneron) qui aurait l’air de dire que frauder le fisc est un sort national en France!

      • Comme je disais tout à l’heure, c’est une question de familiarité. Dans un milieu de contrebandiers on considère sûrement que la contrebande n’est pas si grave.

        Un autre élément : dans les milieux ruraux, historiquement, on devait payer l’impôt sans recevoir grand-chose en retour de la part de l’État.

      • Les vierges républicains effarouchés… Manquerait plus que les instits défendent la fraude fiscale ! Mais de là à en faire un péché capital…ou un crime relevant de cour d’assises…
        Sans compter, justement, qu’on compte sans aucun doute plus de révolutions anti-impôts que pro-impôts…

      • Pour la Cour d’Assises, je ne sais pas.
        Mais les péchés capitaux, au moins 2 : avarice et orgueil.
        Et à mon avis, le dernier est bien le premier : celui de croire que l’on mérite mieux que les autres et que l’on peut ainsi s’extraire de la règle commune (presque un deus ex machina).

      • Bonjour 🙂

        Travaillant dans le notariat, et donc entouré de gens du sérail des libéraux à cravate, à blouse blanche et à stéthoscope, je baigne dans la complaisance à la corruption (dîner offert par un généalogiste pour avoir en contrepartie des dossiers de succession), à l’escroquerie (acte inutile mais taxé). Alors la fraude fiscale, ça paraît « petit joueur » puisque ce n’est pas réprimé… Juste le risque « de se faire pincer ».
        Quant à l’étendue de ce milieu, la sphère journalistique semble en faire partie, puisqu’on attend toujours la fameuse liste OFFSHORELEAKS…

      • Avarice et orgueil… mon Dieu quelle horreur… Allez Zeb, /arrête ton char. J’ai jamais vu personne refuser 20% de remise contre des images, point.

    • Il fait ajouter que, dans le milieu des affaires, l’État est souvent considéré comme « L’Ennemi », et que vis-à-vis de lui, tous les coups sont permis. Il suffit de voir comment dans le milieu des économistes – complices le plus souvent – du milieu des affaires, la devise de Mandeville : « Vices privés, bénéfices publics », s’est répandue au fil des siècles, au point de devenir un mot d’ordre.

      • Moi j’ai été élevé dans un milieu d’ouvriers, issus de l’enseignement inférieur. 😉 Et le bien commun était la vraie valeur.
        Ils n’avaient pas la possibilité de tricher. Mais n’ont jamais eu l’intention de le faire…

    • Dans l’article du Financial Times sur le Bitcoin, auquel je renvoie dans ma vidéo de ce matin, les « adeptes » qui sont interrogés sont des joueurs de poker professionnels et des patrons de boîtes de nuit. La dimension « Faire chier l’État » est l’aspect qui les attire le plus dans le Bitcoin.

      • Ce qui est effrayant dans ce que vous dites, c’est la perte totale de la valeur de l’autre chez beaucoup de nos contemporains. « Faire chier l’Etat » c’est dire implicitement après moi les mouches. C’est le degré zéro du respect de l’autre, c’est la déshumanisation dans toute son horreur.
        Est-ce que ça a toujours existé à ce point là, ou bien notre société a-t-elle accouché de mutants?

      • il me semble qu’il conviendrait de distinguer entre le courant libertarien qui a toujours été ennemi de l’Etat et de la notion de bien commun, et la propagation dans des couches sociales qui n’avaient pas été élevée dans ces « principes », depuis les années 1990, de cette idée que « moi d’abord », « moi seul », « le souverain bien, c’est mon profit », etc. Des gamins qui avaient été élevés autrement mais qui sont devenus cadres du privé grâce à de brillantes études ont cru que « grandir », c’était adopter ces principes ; ou encore, ce sont des énarques pantoufleurs, même de gauche (cf. l’argent-roi sous le 2e Mitterand et Beregovoy).

      • Je connais un gars qui a fait construire une maison fantôme : tout au black du béton des fondations aux tuiles du toit en passant par la main d’oeuvre. Même le raccordement à EDF… Il a été obligé d’utiliser des filières spéciales pour acheter les matériaux en liquide. Pour « faire chier l’état » prétendument, il en est assez content et il le revendique presque. En fait c’est juste pour gagner plus de fric.

      • Mme Favret-Saada, vous délirez là. Vous croyez vraiment que ces « couches sociales qui n’avaient pas été élevées dans ces principes » là ont attendu Mitterrand II ou Bérégovoy pour les découvrir ? Il aurait donc existé un Âge d’or… c’est ça ?

      • La fraude fiscale existe depuis que l’impôt existe.
        Mais depuis quelques décennies, ce n’est plus un ‘sport national’ pour toutes les nations, c’est devenu presque un devoir ‘moral’ (au sens d’être en concordance avec leurs valeurs), pour les happy few et tous ceux qui ont pu se ‘hisser’ jusqu’à ces ‘sommets’.
        Surtout, la fraude est passée au niveau de la norme sociale sous le biais de l’optimisation fiscale : ce qui est devenu ‘mal’, c’était de payer des impôts (synonyme d’être un has been).

    • ceci étant, il est vrai que de plus en plus de monde s’est senti poussé au crime ces dernières années au fur et à mesure que le chacun pour soi/prends l’oseille et tire-toi était érigé en dogme planétaire. Et l’explosion des possibilités de dissimulation avec internet pour tout un chacun, quelle que soit la taille des noisettes qu’on a en stock, a bien du changer le cadre « moral » pour tout un tas de gens qui n’étaient pas necessairement pré-disposés à gruger le fisc, et qui se seraient jusqu’à cette decennie facilement contentés du bougonnement familier « on paie trop d’impots » chez ginette ou marcel ^^
      Apres on peut se consoler en se disant que ce n’est pas du tout les memes sommes/le meme ordre de grandeur…

      • Ben oui, puisqu’en « haut » ils le font, pourquoi est ce que nous « en bas », nous ne le ferions pas aussi?
        L’immoralité légale!
        Et c’est ce qui verrouille le système.
        Lorsque l’état est considéré comme une mafia, beaucoup finissent par avoir des désirs mafieux…

  3. « L’état doit y consacrer (la fraude fiscale) des moyens suffisants, efficaces et efficients tout en restant dans un cadre conforme aux standards en vigueur dans une société démocratique, et dans une logique acceptable de coût rapporté à la probabilité de recouvrement ».
    Tout est dit. Les standards vis-à-vis de l’évasion fiscale étant ce qu’ils ont dans les pays démocratiques, il me semble sous-entendu ici que les standards de moyens doivent être à la mesure d’une tolérance devenue très élevée au fil des années. Si l’on y ajoute un calcul économique sur le retour attendu (dans une bonne logique gestionnaire), la situation est sans issue. La sophistication croissante des moyens engagés pour frauder nécessite des moyens d’enquête de plus en plus élaborés et des années de travail pour arriver à prouver la fraude. Il est alors très aléatoire d’envisager un retour positif sur les enquêtes en cours, ce qui revient à ne jamais les engager si l’on suit le raisonnement initial.
    Seule, une dénonciation ferait gagner un temps précieux, grâce des enquêtes ciblées, surtout si l’on envisage d’accorder l’immunité aux délateurs. Bien sûr, cette idée est choquante, moralement condamnable, mais le premier des exemples cités est éclairant. Le salarié « malveillant », n’est-ce pas dans certains cas celui qui utilise un ultime recours dans la violence des rapports sociaux qui caractérisent de plus en plus d’entreprises?
    Deux commentaires s’imposent concernant l’immunité. Soit la fraude est réelle, et l’immunité protège une personne qui a dénoncé un comportement préjudiciable à l’ensemble de la communauté, soit la dénonciation est calomnieuse, ce qui à ma connaissance relève encore des règles de droits pouvant donner lieu à une action devant les tribunaux.
    L’illégalité des preuves exposée dans ce billet pose aussi question. Si un certain nombre de nouvelles conditions sont reconnues dans la loi, alors les preuves avancées acquièrent un caractère légal, si ces nouvelles conditions sont en contradiction avec l’un des principes fondamentaux de la République, la Cour Constitutionnelle ou la Cour de Cassation ne manqueront pas de relever le caractère inapplicable du texte.
    La remise en question de cette tolérance élevée par les Etats débouche sur la comparaison avec une dictature et la réfutation du vocable banditisme. Que dire pourtant des milliards détournés par la fraude fiscale quand ils manquent aux plus faibles d’entre nous ? Que faut-il expliquer aux chômeurs que l’on radie à tour de bras sur des prétextes de plus en plus ténus ? Qu’il y a deux poids deux mesures ? Qu’expliquer aux salariés qui sont dans une transparence totale vis-à-vis de leurs revenus ? Qu’ils doivent combler les déficits résultant (en partie) des sommes évaporées dans la fraude fiscale ? N’est-ce pas un hold-up des plus riches vers les plus pauvres ?
    On parle juste ici d’appliquer les règles fiscales (sur lesquelles il y aurait pourtant beaucoup à dire) résultant pour l’essentiel des lois votées par dans les instances représentatives. Opérer des distinctions dans les moyens à engager pour faire respecter la loi revient à opérer des distinctions sur la valeur de telle ou telle loi. La fraude fiscale et la corruption ne doivent bénéficier d’aucun traitement de faveur, d’autant plus que ce type de délinquance ne concerne qu’un nombre très limité d’individus, sauf à considérer que nous sommes entrés sournoisement dans le cadre d’une démocratie censitaire.
    On connait l’argumentaire : La classe la plus aisée est-celle qui crée les richesses, il est injuste de la persécuter… Ces « pauvres » gens vont « voter avec leurs pieds », s’exiler vers des cieux plus cléments. A l’heure où les Etats, sous la pression de déficits insupportables commencent à remettre en cause ce standard de tolérance élevé, ce changement d’attitude est jugé insupportable par la minorité qui en bénéficie. Quelle considération derrière ces propos pour la communauté ? Quelle considération pour l’Etat de droit ? Il est temps pour les « pigeons » et autres « vautours » d’avancer à visage découvert, de faire tomber les dernières barrières mentales qui les séparent du libertarisme. Un obstacle peut-être : les intéressés voudraient quand même bien pouvoir bénéficier d’une assurance de l’Etat en dernier recours, au cas les choses deviendraient difficiles pour eux (les autres ce n’est pas leur problème)…

  4. Acquitter ses impôts est un devoir civique qui participe au vivre ensemble harmonieux tout autant que l’usage judicieux des sommes prélevées dans l’intérêt général et la solidarité.
    Chacun d’entre nous est tenu de respecter les lois et règlements et si ceux-ci ne lui conviennent pas le recours doit rester strictement démocratique ce qui interdit toute fraude ou dissimulation. Parler à ce sujet de « sport national » me hérisse.
    La rigueur et la transparence de mise pour les salariés doit être étendue à tous les autres revenus et patrimoines et l’Etat doit s’en donner les moyens (EDI généralisé, étendu).
    Les niches fiscales doivent être judicieuses, réévaluées régulièrement pour ne plus s’appeler niche mais avantage ou incitation temporaire, voir exceptionnelle et être limitées à des montants raisonnables par individu afin que chacun participe à la collecte de l’impôt selon ses capacités.
    Ce que les uns n’acquittent pas reste à la charge des autres, la fraude, l’évasion et certaines « optimisations » me semblent devoir être qualifiées tout simplement de « vol ».

    Il faudrait que l’administration fiscale dispose d’un entrepôt de données (Dataware)) des revenus, patrimoines, impôts prélevés de tous les citoyens sur une période large.
    A l’heure de PRISM et des infos stockées par la grande distribution par exemple il n’y a plus aucune limité technologique à cela.
    On pourrait alors effectuer des comparatifs et je suis persuadé que certains écarts nous scandaliseraient (voir des cas types déjà signalés par la presse).
    Objectif : à revenus comparables, impôts sensiblement identiques.

    Arrêtons de rêver, d’après l’éminent expert qu’est DSK on ne serait pas sorti des ornières aujourd’hui ni même demain,

  5. Transparence, visibilité, clarté.
    La frontière me semble assez simple à tracer.
    Les informations qui relèvent de la vie publique, qui impactent les citoyens doivent être accessibles, visibles selon des modalités à définir allant de la transparence totale à la visibilité des données sensibles sous contrôle de commissions mixtes tous partis, Parlement/Sénat.
    Voir aussi la pertinence nécessaire des données Historiques (débat DCP en cours au Parlement européen à ce sujet, lire le Communiqué de Liberté pour l’histoire et la pétition :
    http://www.lph-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=187%3Acommunique-de-liberte-pour-lhistoire&catid=5%3Acommuniques&Itemid=15&lang=fr
    http://www.change.org/fr/pétitions/citoyens-contre-le-projet-de-réglement-européen-sur-les-données-personnelles-eudatap
    Les informations personnelles qui relèvent de la vie privée doivent être protégées et sous contrôle des intéressés (CNIL, droit à l’image, Facebook, ….)

    2 articles récents et très critiques sur ce sujet parus dans le Monde de ce mercredi :
    1. De la plume d’un éminent connaisseur que j’ai découvert à l’occasion d’un reportage sur son travail remarquable au sujet des « Pentagon Papers » qui ont projeté une lumière crue sur les méthodes US lors de la guerre du Vietnam.

    Aux Etats-Unis, une cybersurveillance
    Extrait : digne d’un Etat policier. Il n’y a jamais eu, à mes yeux, dans l’histoire américaine, de fuite plus importante que la divulgation par Edward Snowden des programmes secrets de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA). L’alerte qu’il a lancée permet de prendre la mesure d’un pan entier de ce qui se ramène à un « coup d’Etat de l’exécutif » contre la Constitution américaine. Depuis le 11-Septembre, le Bill of Rights, cette Déclaration des droits pour laquelle cette nation combattit il y a plus de deux cents ans, a été l’objet, dans un premier temps secrètement, ensuite de plus en plus ouvertement, d’une révocation de fait.

    En résumé : on piétine la Constitution, les ténèbres priment sur la clarté.
    Les Etats-Unis ne sont pas un état policier, ouf, mais attention
    « Nous nous retrouvons donc plongés dans les ténèbres que craignait tant le sénateur Church. Il nous faut désormais nous demander si ce dernier eut raison ou tort de dire qu’il s’agit de ténèbres d’où l’on ne revient pas, et si cela signifie qu’une démocratie effective deviendra impossible ».

    2. Edward Snowden n’a révélé qu’un secret de Polichinelle
    Extrait : Les divulgations sur la surveillance numérique planétaire d’Edward Snowden, consultant de la CIA pour le compte de l’Agence de sécurité nationale (NSA), chargée d’intercepter les communications, obligent à rappeler les faits et les méthodes. L’impact du 11-Septembre et le sentiment des Américains d’être assiégés ont joué un rôle décisif dans l’extension des moyens de la NSA. L’agence engrange légalement les relevés téléphoniques de millions de clients de l’opérateur de téléphonie Verizon. En traitant les métadonnées des appels, on calcule d’immenses graphes de liaisons entre abonnés téléphoniques, sans besoin d’écouter les conversations.

    En résumé : La réponse du berger à la bergère, circulez, il n’y a rien à dire.
    Les USA ont toujours une longueur d’avance, l’Europe est à la traine.
    Nous sommes donc relégués au rang de caniches du « Big Brother ».

  6. Bonjour

    « Ce n’est pas avec un lance-pierre qu’on arrête un char d’assaut » surtout si le tireur regarde là où le char n’est pas, que la pierre risque une condamnation pour dénonciation calomnieuse et que le lance-pierre finisse par tomber en poussière à attendre les 350 années de procédure judiciaire nécessaires pour obtenir le droit de connaître les coordonnées de la cible qui entre-temps aura bougé.

  7. Tout d’abord, un état ne peut rien faire d’illégal puisqu’il représente l’autorité « légitime » d’une nation. Vous avez bien entendu le droit de vous interroger sur le contrôle de l’autorité légitime sur l’état, de même que sur la légitimité de cette autorité, ce que je fait souvent moi-même.
    Je me demande aussi souvent pourquoi la finance, le droit, et la politique, ont un fonctionnement si complexe ? Et la réponse qui m’apparaît est que l’opacité ainsi créé est parfaite pour les petits arrangements entre amis.

    La Démocratie véritable est un régime autoritaire, parce que les lois y sont faites également par tous et appliquées également à tous, avec la vie et l’humain comme principaux outils de mesures. N’est-ce pas pourquoi les « libéraux » désirent s’en libérer et les capitalistes essaient de l’acheter, avec le succès que l’on constate ?
    Si nous vivions réellement dans un régime démocratique, la question serait : Qu’avez-vous à cacher que l’état ne puisse regarder ?

    • L’Etat peut très bien faire quelque chose d’illégal, c’est pourquoi le Conseil Constitutionnel le surveille.

      Arrêtons de simplifier la démocratie, la démocratie ce n’est pas le Parlement, c’est un ensemble d’institutions fondées sur la Constitution, texte chargé de limité l’ambition de tout pouvoir souverain.

      Donc abstenez-vous de parlez de ce que vous ne connaissez pas, je suis toujours obligé de passer derrière remettre les choses en place et ça me fatigue. Votre définition de la légitimité c’est n’importe quoi, vous n’avez rien compris à la complexité d’architecture institutionnelle.

      • Ahlala, les enfants et les simples d’esprit, c’est du travail, mon pov’ monsieur …
        Z’imaginez pas.

  8. Dans le même genre (« défense des libertés »), j’ai entendu une interview surréelle sur Europe n°1. Elkabbach écrasait de son mépris le député Charles de Courson, président de la Commission parlementaire sur l’affaire Cahuzac, sur la comparution, hier, de Cahuzac. Selon JPE, de deux choses l’une : ou bien cette Commission est totalitaire (en prétendant faire parler Cahuzac contre son gré, vous vous prenez pour un juge ?), ou bien elle a raté son enquête (puisque Cahuzac n’a rien voulu dire et vous a bien eus).
    Le plus drôle est que ce sont des sacripants de ce genre qui approuvaient, dans la campagne électorale de 2007, le « retour aux valeurs » alors prôné par Sarkozy.
    Après LTI, la langue du IIIe Reich, il faudrait écrire une Langue de l’ordo-libéralisme, faire un vrai dico, avec des exemples pris dans les médias.

    • Elkabbach a raison, cette fois. Cette « commission d’enquête » parlementaire est une aimable plaisanterie. Cahuzac s’en est régalé, abondamment, évidemment.

      • Cela faisait assez fort mise en scène :

        – Nous sommes obligés, cher Collègue, de faire semblant d’être très méchant avec vous !
        – Allez-y, chers Collègues, je ferai semblant de rester poli !

      • kreskresméchant.
        J’ai regardé 5 mn sans le son (pour éviter d’écouter leurs conneries).
        Rien que leurs mimiques d’outragés étonnés, d’une part et de faussement con-cerné, de l’autre m’ont suffi à comprendre que Tartuffe’s still alive.

      • La comédie de dupes était évidente. Cahuzac est ancien président de la Commission des Finances. A ce titre, il a eu accès aux listes les plus terribles en la possession de la direction du Budget. Il ricannait intérieurement, car il en tenait certainement au moins un ou deux par les roubignolles, et avait envie de se payer les hypocrites qui font semblant de lui tomber dessus.

        Ils étaient visiblement tous emmerdés que ce soit retransmis en direct sur LCP. Je les rassure : selon le compteur, nous n’avons jamais été plus de 6.000 personnes à regarder cette audition !

  9. Tout d’abord toutes mes sincères condoléances pour la perte douloureuse de la quiétude dominicale. Quoique triste cette perte est somme toute un moindre pire. Moins pire que la perte de son travail ou celle de ses dents lorsque on est dans l’impossibilité d’assumer le coût des soins dentaires (parce qu’on n’a pas de « talent peut être ( Lire Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas). Choses qui se produisent tous les jours du fait de la fraude fiscael organisée , qui ne coûte que 600 M€ à notre pays. Mais chut ça ne se voit pas…
    Sinon rien de plus dans ce texte qu’une tartufferie supplementaire, une plainte corporatrice, insupportable, drapée dans la défense des libertés, pour contrer le texte et laisser les choses ou elle sont dans la lutte contre la fraude fiscale ( c’est-à-dire nulle part). Par exemple les cris d’orfraie sur les preuves « illicites » ne sont là que pour bluffer le parlementaire et l’opinion car l’article 10 du Projet de loi sur la fraude fiscale – version complétée par la commission des lois de l’assemblée nationale: http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/ta-commission/r1130-a0.pdf. IL en va de même pour la protection des lanceurs d’alertes ces « vilains délateurs », (non ne les appelons pas citoyens….). Cet article précise les conditions d’utilisation de ces preuves et leur nature. R2my Mahoudeaux fait comme s’il s’agissait de simple lettres de cachet ou de lettres anonymes.
    La lettre du Président du Conseil des Barreaux Charrière Bournazel est un peu plus subtile mais la phrase suivante m’alaissée vraiment pantois : « Tout Citoyen est fondé , dans le respect des lois, à en tirer pour lui même les effets les moins défavorables »…. Fraternité, Fraternité….

  10. Ben voilà! La messe est dite pour M Mahoubeau.
    On peut passer à un autre sujet. 😉

      • « Oui, son billet a également été mis en ligne sur Finyear, où l’on trouve également son profil professionnel. »

        Tout à fait, et puis on sait très bien d’où lui vient l’inspiration avec par exemple:
        « L’Etat tyran »… http://www.valeursactuelles.com/ … dans Valeurs actuelles
        Des Rémy y en a quand même un bon petit tas…

        Mais c’est bon signe, s’il y a contre révolution réactionnaire, c’est qu’il y a révolution…
        Hourra… la révolution a commencée… enfin, dans leur tête… le plus beau reste à venir messieurs…
        Sont quand-même sacrément trouillards ces types, non…???

  11. « Mais j’ajouterais tout de même que la fraude fiscale cause moins de morts ou de blessures en France que l’alcoolisme, la tabagie, le grand banditisme, le terrorisme, les violences policières injustifiées ou la délinquance routière. J’aurais donc tendance à penser qu’une allocation des ressources de l’état à la lutte contre la fraude fiscale ne doit en aucun cas se faire au détriment de cette liste précitée de méfaits objectifs dont je ne garantis pas qu’elle soit exhaustive … »
    Il ne va pas bien Monsieur Mahoudaux? Mais j’espère bien qu’elle fasse moins de morts!… Il ne manquerait plus que ça…
    Toutefois, quand on voit ce qu’elle crée comme injustice sociale, elle n’a pas l’air très bonne pour la santé. A lire, entr’autre compte rendu de l’austérité européenne, et en Angleterre, pour ne pas parler toujours des mêmes :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/26/austerity-time-a-stoke-on-trent_3436786_3234.html?xtmc=stoke_on_trent&xtcr=2

    • Oui ! c’est exactement ce qui m’a le plus choqué. Les arguments sur les limitations de liberté individuelles sont à considérer par contre la fraude fiscale tue indirectement car elle contribue à détruire notre État ‘providence’ qui est l’expression de la solidarité dans une société civilisée et qui est en train d’être détruit par les néolibéraux avec la complicité du PS

  12. Ben moi… naïvement je dirais que Rémy est dans le vrai… Il ne faut pas pousser à la dénonciation… il faut autoriser l’autodéfense… que dans certains cas comme les magouilles financières et l’évasion fiscale, les lois de la République nous incitent à faire justice nous-même…
    J’ai les preuves d’une magouille que je pourrais prouver plus tard… hop, pas de temps à perdre, j’explose dans la cuvette des chiottes le contrevenant… je m’auto-nomme suppléant du shérif le temps d’une soirée et comme ça, justice expresse est faite…
    Je suis sûr que nous pouvons rapproché les idées des Libertariens des nôtres…. trop d’état tue l’état et laisse courir les salopards…

    • « L’éclipse de l’Etat est l’aube du crime », c’est J-F Gayraud ou François Thual qui développent cette idée dans « Géostratégie du crime » Ed Odile Jacob. Un ouvrage que je vous recommande.

      • J-F Gayraud m’a demandé de préfacer son prochain ouvrage, cela m’a fait très plaisir.

  13. Les propos de Rémy Mahoudeaux semblent vouloir illustrer les cris et gesticulations d’une personne traversant la rue avec un bouquet de fleurs et se trouvant embarquée dans une manifestation à son insu mais pas de son plein gré, l’éloignant d’une manière aussi absurde qu’injuste de son rendez-vous amoureux.
    Sauf que … ce n’est pas tout à fait de cela dont il s’agit.

  14. La situation de milliers de français ? A lire les chroniques sur la crise financière sur le blog de Paul Jorion, j’ai parfois l’impression de vivre sur une autre planète. Confronté
    Au quotidien à la désespérance de familles dont on a coupé l’eau, ou l’électricité pour factures impayées, et bien sur il y a les frais de coupure et de remise en marche du compteur qui se rajoutent à la facture. Ce qui n’est pas anodin, une centaine d’euros pour les deux interventions. Le billet sur la fraude fiscal m’a mis mal à l’aise. En effet je suis pour la défense des libertés, mais ces fraudeurs particuliers et surtout entreprises
    Sont ceux qui mettent à nu les finances publiques, ne pas participer à l’effort commun et
    Pour certains s’exonérer de toutes impositions et un sport ou plutôt un mode de vie ;
    Alors arrêtons de défendre l’indéfendable ; il faut faire la chasse aux fraudeurs fiscaux.
    Que la peur change de camp.

    • La mise en ligne de ce billet ne valait pas approbation de son contenu. J’ai tenu compte du fait que 1) beaucoup de lecteurs sont des habitués, 2) ceux qui ne sont pas des habitués, connaissent cependant l’engagement du blog du côté de la générosité, du bien commun, du partage, de la gratuité, du « peuple », etc.

      • « … Le billet sur la fraude fiscal m’a mis mal à l’aise… »

        Qu’est-ce que j’avais dit…? Le deuxième degré machiavélique est très difficile à utiliser…

        Dans ces temps troublés, faut tout expliquer, tout dire… coller au plancher..

      • « Le deuxième degré machiavélique est très difficile à utiliser… »

        Écoutez-le, c’est quelqu’un qui a pris comme pseudo « Cahuzac Jr » qui parle !

        Oups ! C’est peut-être votre vrai nom ?

      • ;o)

        « Oups ! C’est peut-être votre vrai nom ? »
        Tout à fait… Cahuzac… c’est l’prénom (ça veut dire source abondante en patois) et le nom de famille c’est Jr (C’est américain… de Dallas, Texas plus précisément)

  15. La petite histoire Mahoudeaux a-t-elle un sens dans un système basé sur la fraude et la tricherie ?
    Dans sa conclusion il dit puisque nous ne sommes pas tout à fait en dictature, qu’en est-il de la position de JPMorgan ? La réponse de monsieur Mackie censée clarifier celle-ci me semble à moi plutôt trouble.

  16. L’impôt, pour quoi faire ?

    La question est une et les réponses multiples.
    La première réponse est que l’impôt peut compenser les défauts de la distribution de la richesse produite et donc qu’il peut servir à réguler un univers déséquilibré.
    La deuxième, c’est que l’impôt est la nourriture qui permet à l’Etat de vivre.
    Quand l’Etat est au service de ceux qui possèdent l’argent accumulé ou dilapidé et qu’il est soumis à des impératifs aussi inhumains que la guerre (pensons aux coûts de la « dissuasion nucléaire »), l’existence même de l’impôt est mise en cause par ceux qui voudraient qu’il ait un rôle social (ou « citoyen » comme on dit de nos jours).
    Il faudrait donc, pour être reconnu et accepté que l’impôt soit considéré comme juste, ce qui est rarement le cas, sauf peut-être par ceux qui ne payent ni impôt société ni impôt sur le revenu, mais seulement les impôts qui frappent tous les consommateurs (TVA en premier lieu).
    Dans une société régie par des rapports de forces, l’impôt est « juste » pour ceux qui n’en payent pas.
    Comment changer la donne ?
    En distribuant autrement la richesse.
    Tout le reste n’est que vaine parlote.

    P.S. Bien entendu, nous pouvons disserter pendant des heures sur les mille et une manières d’établir des impôts plus ou moins justes, comme par exemple pourquoi, en France, un seul taux d’imposition (33 %), avec quelques exceptions , pour les personnes morales, mais cela ne doit pas nous encourager à applaudir des lois d’exception dont nous savons qu’elles ne concerneront pas tous ceux qui sont assujettis à l’impôt (pour les sociétés, les multinationales sont très loin des 33 %)

    • 33% ? Vous en avez de la chance ! Pour tout le monde?
      En Belgique, célibataire sans enfants j’en paye 45% pour un salaire moyen.

      • Vive la Belgique! 😉
        Ce mois ci, pour la première fois en deux ans, m’ont radié des listes des fainéants assistés. Mais bon, tout sera remis dans l’ordre le mois prochain pour ce qui me concerne. C’est chacun son tour!
        Bien sûr tout rapport entre ce fait anodin et le chiffre en baisse du chômage ne serait que purement fortuit…

    • Salut Marlowe,

      Vous soulevez indirectement Le problème qui à mon sens nous conduit à la ruine… et quand je dis « à la ruine » ça n’est pas une image… je veux dire « corps et biens »… la totale
      Nous ne formons plus un groupe et pire, des individus totalement contraires arrivent par des chemins opposés aux mêmes conclusions… conclusions toujours sans avenir…
      Prenons notre Président par exemple, et bien il est critiqué par ceux qui le trouvent trop de gauche et ceux qui le trouve trop libéral… et tout le monde est d’accord (70%) pour dire qu’il est nul

      Les impôts maintenant… les voleurs de droite trouvent que ça les empêche de bisunesser sur l’international et brandissent les libertés individuelles quand on parle d’enquêtes… et le peuple, sympa (il est sympa le peuple) lui aussi truande parce que « vous comprenez » si c’est pour que les huile sans foute plein la lampe aux frais de la princesse « merci bien », et bien sur évoque les libertés individuelles à faire du black…
      Résultat des courses: les uns comme les autres se retrouvent d’accords contre l’Etat alors qu’ils sont en fait près à se foutre sur la gueule…
      On est foutu, foutu, foutu…

      • Ma thèse est simple.
        Ne serait-il pas plus logique de répartir autrement la richesse que par une éventuellement plus juste imposition ?

      • Je suis tout à fait d’accord : les problèmes que tente – maladroitement – de résoudre l’impôt progressif doivent être réglés en amont (j’ai le sentiment d’avoir lu ça dans un livre dont le titre commençait par « Le capitalisme… » et finissait par « … à l’agonie »).

      • Foutu pour foutu, ouvrons des clubs!
        (ou des pays virtuels: c’est la même chose!)

  17. Il y’a au moins un point sur lequel je suis d’accord avec l’avocat persifleur de l’Etat ! Est-ce que l’artillerie lourde en matière de cyber-traque fiscale peut aussi servir à museler les opposants radicaux d’une politique libérale ? Je crois que oui
    Pour ma part je suis contre toute forme d’impôt sur le vrai travail, et pour l’impôt sur le capital. Tant que les libéraux confondent extension du capital avec extension du domaine de la liberté, ils se décriront comme « prisonnier fiscaux ». Un concept fumeux quand on vit entre deux avions, l’hiver à Saint Barth et l’été à Saint Trop’..

  18. la question que je me pose c’est : ces mesures de luttes contre l’evasion fiscale seront elles reellement suivies d’effet ? une operation de communication de plus , non suivie d’effets comme la separation des banques de detail ? le gouvernement va t il se discrediter encore davantage ? que cherche t il d’autre que d’assurer son pouvoir politique au detriment de la guilde des avocats fiscalistes ? je plaisante , bien sur , mais ce n’est peut etre pas encore demain que les gros titres des journeaux me feronts rever en plein jour a des lendemains qui ne dechantent plus

  19. ‘Rémy Mahoudeaux est le fondateur et directeur général de Remsyx. Il a plus de 20 ans d’expérience en finance internationale d’entreprise, et a servi comme CFO de diverses entreprises de technologie, la dernière étant son partenaire Vermeg. D’avoir travaillé pour et investit dans des sociétés jeunes et en croissance, il maîtrise les différentes contraintes pesant tant sur le management que sur les investisseurs. Son expérience a nourri la conception et l’étendue du spectre fonctionnel du logiciel eGedo, afin de l’optimiser pour LES DIRIGEANTS POUR QUI LA GOUVERNANCE N’EST PAS UN VAIN MOT’

    oh, the irony…

    • Monsieur Mahoudeaux a peut-être fait tout ça, mais franchement son blog ne m’a pas rassurée…. Je sais que l’on doit pouvoir dialoguer avec tout le monde mais quand même méritait-il une telle publicité?
      Il est vrai que son billet à ouvert un débat intéressant mais aurions-nous pu faire sans lui?
      Je m’interroge…

      • C’est M. Mahoudeaux qui m’a proposé son billet comme « billet invité », j’ai pensé qu’il offrait une fenêtre intéressante sur un monde dont j’ai parfois tendance à imaginer que peut-être il n’existe pas ou ne représente qu’une fraction infime de la population. J’ai travaillé dans la banque dans quatre pays (France, Pays-Bas, UK et US) pendant 18 ans et le nombre de personnes que j’ai côtoyées et qui auraient été prêtes à signer le billet de M. Mahoudeaux se comptent sur les doigts de la main.

      • Je ne faisais que pointer l’ironie de la derniere phrase, Mr Mahoudeaux devenant subitement le chevalier servant du concept de gouvernance…tout en le vouant aux gémonies quand il s’agit de l’état. Le reste de son CV, il est évidennt que tout le monde s’en bat les steaks ici…

      • Nous aurions aussi pu faire un débat sur le billet au sujet du revenu universel dont je n’ai pas le nom de l’auteur sous les yeux mais qui de mon point de vue semble avoir été écrit par un militant du front de gauche… 😉

  20. Il y a quelques temps, il était question ici de Comité de Salut Public comme étape suivant les gouvernements d’union nationale. Où en est-on? Cette hypothèse est-elle toujours probable? Est-ce que le Comité de Salut Public, c’est si « mal »?

    • Vous n’y pensez pas !? Rémy Mahodeaux nous fourguerait encore un billet !

  21. Ah je ne voulais pas participer à ce débat. Mais la moutarde me monte au nez ! ce exte est un tissu d’arguments fallacieux de mauvaise foi.
    Il faudra rappeler à ce Monsieur un principe fondamental.
    Qui est le garant des libertés individuelles (qu’il prétend défendre) ?
    Réponse: l’état et le droit.
    Quand un état est menacé dans sa souveraineté, que ses moyens régaliens sont menacés par la fraude fiscale à grande échelle, il est légitime qu’il se défende. C’est un état de guerre.
    Appelons les choses par leur nom.

    Si on continue comme ça, les libertés individuelles n’existeront plus du tout. Ce sera l’état de nature, c’est-à-dire que c’est celui qui a la kalachnikov qui a raison.

    Que dira ce Monsieur si, lorsqu’il voudra sortir de chez lui, il lui faudra embaucher des gardes-du-corps ? Sans doute fait-il partie de ceux qui en ont les moyens.

    Le monde qu’il défend n’est pas le mien. A un moment donné, on se rend compte que les palabres et le dialogue, ça a des limites. ET on sort les kalachnikov…

    Bientôt, ce sera une guerre civile (pas juste numérique…)

    • Ce monsieur ne dira probablement rien si on en arrive à se point là. Car il fera partie de ceux qui auront les moyens de se payer une petite milice privé, histoire de continué à vivre tranquillement… Pendant que le pekin moyen lui survivra (si tant est qu’il y arrive) comme il peut.

    • « … C’est un état de guerre.
      Appelons les choses par leur nom. »

      Ah, enfin… on est deux Bénédicte… c’est presqu’un groupe

      « Que dira ce Monsieur si, lorsqu’il voudra sortir de chez lui, il lui faudra embaucher des gardes-du-corps ? »

      Oui… des gardes du corps qui le moment opportun lui feront la peau pour lui prendre ce qu’il aura volé à l’état qu’il exècre…

      « Le monde qu’il défend n’est pas le mien. »
      Il ne défend aucun monde… il est juste bête comme ses pieds et à écouté les mauvaises personnes qui bien sûr le jetterons comme un Kleenex quand il sera devenu gênant ou qu’il ne servira plus à rien…

      « (Bénédicte a rarement tort). »

      … (Et elle le dit si bien)

      « C’est pas un peu radical? »
      MAIS NON ENFIN…!!!!

  22. Et si on supprimait l’impôt ? Et si toute la richesse produite était de facto réparties dans des caisses qui, à l’image de l’actuelle caisse de la sécurité sociale, répondraient aux besoins communs – éducation, formation, infrastructure, investissement, culture, recherche, salaire, pension, santé … – gérées, non par l’Etat, mais par les collectivités aux différents niveaux de décision ? Finis les dividendes, finie la propriété lucrative, finie l’évasion fiscale. Bernard Friot parle très bien de cette option.

  23. Ceux qui rêvent d’un pays sans Etat qu’ils aillent en Somalie, je pense qu’ils reviendront en courant ventre à terre…

  24. Désolé j’arrive en retard et je n’ai pas le temps de tout lire avant fermeture.

    Mais, j’ai l’impression que vous faites peu de cas de petits détails comme « le droit à un procès équitable » ou comme les « droits de la défense ».

    Ce que je veux dire c’est que s’il est admis que l’assassinat est très grave (pas bien du tout même) et relève de la matière criminelle (les assises pour faire simple), tout suspect est présumé innocent et a le droit de se défendre. Il ne peut être condamné que dans le respect d’une procédure qui doit être suivie avec rigueur afin de garantir qu’il ne sera pas condamné à tort. En bref, sa culpabilité doit être prouvée.

    Pourquoi en serait-il autrement pour la fraude fiscale ?

    • à tout hasard , il me semble qu’il a avoué lui même et que les preuves ne manquent pas .

  25. « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ».

    Cela vaut pour le programme Prism ET pour la sécurité économique

  26. Si M. Mahoudeaux a le goût de continuer le dialogue avec le blog de Paul Jorion, ce que pour ma part je trouverais tout à fait intéressant, car nous devons avoir de tels débats contradictoires, j’aimerais lui poser la question suivante. Je reformule certains éléments développés dans la discussion. Que répond-il à ceux qui constatent ou pensent que la fraude fiscale, considérant l’échelle à laquelle elle est pratiquée (voir les révélations, entres autres, de Condamin-Gerbier qui est bien un homme de droite) détruit la possibilité d’avoir un Etat qui fait respecter la loi, et donc la défense des droits des citoyens? C’est-à-dire la possibilité d’avoir une justice et des avocats? De ce point de vue, ne minimise-t-il pas le fléau qui nous touche? Et même si dans ce cas il ne veut pas des réformes annoncées, que faudrait-il faire d’autre?

  27. Monsieur Mahoudeaux ne fait qu’exprimer ce que professent tous ceux qui nous assènent que la Règle , la Loi , la Limite sont attentatoires à la recherche du  » bien  » .

    Ils confondent leur « bien  » et le bien public .

    Ils ignorent (ou le feignent ) l’évidence que la « limite » est alors celle du marché , de la bourse et de ses jeux , et de la spéculation … qui ne connaissent pas de limites .

    C’est d’ailleurs bien parce que ce jeu est « sans limite  » , sans règle  » ( on dit « régulation » ) que le bien public , et même de plus en plus le bien personnel , meurent .

    Seule la Limite , la Loi démocratique est garante du bien public et de la pérennité de la planète .

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