FAUT-IL CRÉER UN NOUVEAU PARTI ?, le mardi 22 octobre 2013 de 16h à 18h

C’EST FINI !

Dans Au secours Monsieur Paul Jorion !!!!, Didius écrit ceci :

N.B. : les élections approchent, et le théâtre politique devient de plus en plus désespérant, ne voulez-vous pas créer un parti politique ? Pour avoir enfin un espoir !!!

Faisons de cette question l’objet d’un débat sur la page Les débats du blog de Paul Jorion

Cet après-midi de 16h à 18h (pour commencer ?)

Pour faciliter la discussion, j’ai mis en piqûre de rappel :

1)   Mon appel à une « Constitution pour l’économie » de février 2008

2)   Ma déposition devant le Parlement européen, en novembre 2009, sur Les causes de la crise

3)   Mes réformes à mettre immédiatement en œuvre, dans Misère de la pensée économique en 2012

 

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118 réflexions au sujet de « FAUT-IL CRÉER UN NOUVEAU PARTI ?, le mardi 22 octobre 2013 de 16h à 18h »

  1. Zébu qui ne peut pas participer cet après-midi m’a confié ceci ce matin :

    « A titre personnel, l’option ‘partisane’ me semble compromise. D’abord parce qu’il y a la question des moyens (humains, financiers, logistiques, …). Plus profondément, parce qu’un parti rend partisans les positionnements mais aussi parce qu’il impose à un tel parti de s’intégrer dans les fonctionnements actuels de partis tels que nous les connaissons, lesquels font aussi partie du problème.
    Dans le même temps, se priver d’un tel outil est aussi se priver de la possibilité de rendre visible et lisible aux citoyens les propositions, autrement que ce que peut faire Paul sur son blog : on dira ce que l’on voudra, 1er blog économie (et je sais pas combien pour le politique), cela ne suffit pas.
    Sans doute serait-il bon de prendre langue avec le PG, lequel est dans une situation actuelle qui l’oblige à repenser son lien avec le PC dans le cadre du FdG, du fait justement de la nécessité pour le PC d’assurer ses places, ce que le PS a toujours très bien compris. Il y aurait là un espace pour refondre un programme économique et social en profondeur, notamment avec des gens comme Généreux, qui comprendraient très vite et très bien de quoi il ressort. Mais aussi de la stratégie politique, notamment sur le discours de rupture. Mais aussi de la question, centrale, pour des élections européennes, de l’euro et de l’UE. On a de quoi faire ‘réfléchir’ côté PG, avec une proposition de monnaie de compensation européenne de type bancor, mais aussi une refonte de l’institution européenne par ses politiques, en lieu et place d’une refonte sempiternelle de ses institutions : mutualisation de la dette et défaut partiel, interdiction des paradis fiscaux en son sein, etc.
    Bref, si Mélenchon, qui est à mon sens le principal obstacle à cette stratégie pour de multiples raisons (forme et fond) le voulait bien, il y aurait matière à faire.
    Rien n’interdirait non plus de réfléchir, dans l’impossibilité d’une telle solution, à constituer un manifeste pour appeler à voter blanc lors des prochaines élections, avec une liste de signataires prestigieux, définissant les propositions. Sous conditions qu’un tel manifeste soit élaboré par les ABPJ et citoyens intéressés par ces propositions, à soumettre pour signature à ces personnalités pas à construire un impossible manifeste ‘commun’ comme le programme du même nom, appelé à échouer pour diverses raisons, de positionnements de telles ou telles personnalités.
    Voici mes propositions. Elles sont ‘maigres’. Mais même ainsi, elles nécessiteront une véritable réflexion sur les moyens à mettre en face : considérables. »

    • Si j’ai bien compris Zébu, je suis globalement d’accord avec lui. Un « parti » n’existe pas sans « partisans », et toute une organisation, des relais locaux, régionaux, etc. En plus, ici, l’élection est « européenne », ce serait donc (même si un tel projet, si il se justifiait à l’échelon national, se justifierait en théorie à l’échelon européen) à multiplier par 28, de quoi faire un « parti européen », mais qui marcherait déjà, dans son intention, sur les plates bandes d’une « gauche radicale » qui a déjà tant de mal à faire converger ses différentes tendances…
      Et puis, je suppose que ce que Zébu entend par « s’intégrer dans les fonctionnements actuels de partis tels que nous les connaissons, lesquels font aussi partie du problème », c’est devenir « une part » dans « le grand camembert » qu’on nous sert après chaque élection, lesquelles parts sont par définition non miscibles les unes dans les autres. Nous le voyons bien avec le parti Ecolo en Belgique, par exemple, qui a su, un temps, attirer à lui une certaine partie de la population, des bobos mais pas que ça, aussi des jeunes réellement désireux que « ça change », qu’on « respecte la planète », mais qui ne remet pas fondamentalement en cause le modèle existant. Ils ont su capter « une part » de l’électorat, mais n’iront jamais beaucoup plus loin, car à côté, les « humanistes » (calotins qui ne disent pas leur nom) continueront à attirer un certain type de croyants, les libéraux, les patrons de PME et les indépendants, les socialistes, les chômeurs sans espoir (ceux qu’on appelle de « longue durée », mais en fait on devrait dire « chômeurs éternels ») et les ouvriers, etc.

      C’est cette non-miscibilité des différents partis qui biaise le jeu démocratique des élections, chacun devant, pour avoir le pouvoir de faire passer ses idées, tirer le plus de couverture à soi, reproduisant ainsi de manière collective un comportement humain somme toute assez courant : l’égocentrisme. C’est peut-être pour ça que ce système, bon an mal an, perdure (en plus du fait, comme le dit, entre autres, Coluche, que « si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit »).

      Remarque supplémentaire : pour le moment, en Belgique francophone, l’extrême droite brille par son absence, mais c’est loin d’être le cas en flandre où un parti ouvertement nationaliste, une extrême droite qui ne dit pas son nom, caracole en tête dans les sondages, sans compter la « vraie » extrême droite, nationaliste flamande elle aussi, bien sûr ; ils ont compris apparemment mieux que leurs adversaires que c’est bien de l’égocentrisme qu’il faut servir aux populations déboussolées, alors que ce n’est pas l’égocentrisme qui nous tirera de là, loin s’en faut.

  2. J’ai cru comprendre que la volonté de Paul Jorion est de mettre tout son savoir et toute son expérience au service d’une force de conviction et de propositions, sans s’engager politiquement, de façon à être entendu par le plus grand nombre. Au cours de ces dernières années, le chemin parcouru est très loin d’être négligeable.
    Dans l’offre politique actuelle, seul le Front de Gauche propose de sortir du cadre libéral. C’est sans conteste l’offre qui se rapproche le plus des idées défendues sur le blog. On y trouve la planification écologique, la relance économique orientée sur la demande et les besoins réels, une augmentation des salaires avec une meilleure redistribution de la richesse, une vraie réforme fiscale, l’audit sur la dette, la volonté affichée d’une réelle régulation de la finance, etc… Jacques Généreux ne me semble pas être un révolutionnaire farfelu. Après, il y a des prises de positions avec lesquelles on peut ne pas être d’accord, bien évidemment, et cela existe dans tous les partis sans exception. Et cela existerait à n’en pas douter dans le futur parti à créer. Il n’y a qu’à voir l’affrontement qui a eu lieu naguère entre amis du blog dont Paul Jorion a lui-même parlé.
    Créer un parti, c’est créer une grosse machine, trouver des financements, des cadres, lever une armée de bénévoles, sans être aucunement en capacité de luter contre les très grosses machines existantes. C’est une entreprise qui me parait hasardeuse.
    Des propositions concrètes ont été élaborées. Paul sait mieux que quiconque les défendre et les proposer aux différents responsables politiques, que nous jugerons à leur capacité à les prendre en compte ou non.

  3. « Pacman is bad », Manifeste contre les gloutons.

    Réagir à la situation politique sur son segment électoral , entre guillemets et pincettes « démocratiquement pseudo-représentative » est un connerie, car le vrai rapports de forces ne se situe pas dans ce miroir aux alouettes ; mais plutôt selon les multiples tentatives retracés sur ce blog est proposé comme base de réflexion à notre débat de ce jour , dans la nullité de toutes tentatives d’intelligence pour se frayer un chemin dans l’épaisseur flasque des néo-librebaros et de leur prise de poison(position social)moutonnière. Oui vous avez êtes nul Paul Jorion :sans effet.
    Personne ne vous empêchera de penser en rond, avec Joseph Stiglitz ou Henri Guaino ou Madonna ! Mais pendant ce temps ceux qui ont les manettes et poussent le char Ben hur joue du fait à con pli. Ce qui fait que lorsque vous aurez raison y-aura plus rien debout, ….. Et la je les imagine (les décideurs) entrain de dire « ben on a pas fait exprès, on savait pas », alors que ces morfalous savent, gagne du temps, de l’argent, 140 % de la croissance dans la période 2008-2012 se concentre sur le 1% de la population le plus fortuné, pendant que 99% de la population la plus fortuite se les brisent sévère !

    • « Oui vous avez êtes nul Paul Jorion : sans effet ».

      Ce n’est pas le sentiment que j’ai personnellement, ce n’est en tout cas pas ce sentiment qui me conduit à poser en débat la question de Didius, c’est de voir ce qu’en pensent les lecteurs du blog, comme un moyen de plus, ou comme un moyen de contrer des efforts faits ailleurs et qui semblent avoir une certaine efficacité, ne serait-ce qu’en termes de panique suscitée ailleurs.

      • Ne pensez-vous qu’on vous écoute avec distance aujour d’hui et que ce n’est que lorsque l’eau montera dans les cales des politiques et qu’on ne pourra plus rien éviter que vous aurez l’attention de ces gens. Car visiblement la démocratie actuelle n’a rien de représentatifs, les politiques, comme l’intelligencia qui vous écoute, le fait sans aucune sensation d’urgent, ou impérative; d’autant plus que certaines perspective que vous tracez ne leur plairont guère, comme la suppression de la propriété privé ou sa limitation, sont identifié par eux comme sacrilège (même contradictoire avec leur intérêts personnel et patrimoniaux)ou pour le moins utopiste! Je pense que les élites politiques aux sens larges sont bâtis non sur la représentation d’un groupe mais sur des stratégie hyper-individualiste est compétitive pour êtres la ou ils en sont; que ces personnes passeront pas pertes et profits le reste de la populations par solidarité de classes! Et que ce n’est que pendant des émeutes ou la prise de contrôle d’un pouvoirs autoritaires que ces « survivors » ? AUTO VORE se réveilleront, si encore le réveil sonne un jour!!!!

  4. Très vite et sans beaucoup d’argumentation : l’idée d’un parti « one-shot », avec une (et une seule) mission très claire et bien définie, me paraît une bonne idée.
    Et puis très simplement, si l’on veut changer un système, il me semble qu’il faut le changer de l’intérieur.
    Par contre, question : un parti en Belgique ou en France ?

    • One shot , tres bonne idée , cela serait pour les europeennes ainsi la question Franco Belge ne se poserait plus

  5. depuis 6 bonnes années que je navigue sur le blog, il est temps en effet de tirer un bilan, un bilan globalement positif, cela va de soi, le culte est le culte !

  6. Bonjour,

    Le seul problème que je vois à la création d’un parti est qu’un parti doit parler de nombreux sujets, pas seulement économiques. Bien sûr on peut le faire en parlant que d’un sujet (comme les écolos, le parti pirate …) mais pour être élu et éventuellement avoir beaucoup d’élus il faut aborder tous les sujets (ce qu’ont réussi par moment les écolos).

    Donc :
    1.soit : on créé un parti défendant uniquement des idées économiques dans un premier temps, puis on l’élargit avec le temps. Les idées défendues mettront alors du temps avant d’arriver (si elles arrivent) sur le devant de la scène politique. Mais au moins elles seront entendues à certains moments (élections présidentielles …) au début.
    2.soit : on crée un parti politique abordant tous les sujets. Le mieux, selon moi, consiste alors à trouver des paul jorion dans tous les domaines (numérique, santé, énergie …) pour créer un parti possédant de nombreux « experts » (notez les guillemets, ce ne sont pas forcément les experts connus à la télé par exemple) dans différents sujets. Après il faut se mettre d’accord, trouver des volontaires etc … Bien sûr il y a d’autres façons de faire ici …
    3.soit : on procède autrement.

    Pour le 3). On pourrait réfléchir à d’autres moyens d’être élu. Un exemple (ce n’est qu’une idée bien sûr !), pourrait être de demander aux électeurs de nous élire juste pour voter des lois économiques puis démissionner (du parlement, du sénat).

    On pourrait par exemple se mettre d’accord sur des mesures à voter au parlement ( comme dans http://www.pauljorion.com/blog/?p=59258 ), écrire les lois correspondantes et se présenter aux élections en disant aux électeurs :
    voilà les mesures nécessaires au rétablissement de notre économie (les lois correspondantes sont déjà rédigées)
    élisez nous et si on est majoritaire on votera ces lois là et uniquement ces lois là (et les lois vitales nécessaires), si on est pas majoritaire on démissionnera
    Une fois ces lois votées (et les quelques lois vitales à voter pendant le mandat : budget ? …), on démissionnera et vous pourrez élire qui vous voudrez, en leur disant : ne voter que pour des personnes s’engageant à ne pas remettre en cause les lois votées (on pourra se représenter si besoin)

    L’intérêt : on peut rassembler plus large (pour ceux voulant être élus et pour les électeurs) car pas besoin d’être d’accord sur plein de sujets, juste être d’accord sur les idées économiques.
    L’inconvénient : est-ce réalisable dans la pratique ?

    Qu’en pensez-vous ? (ne pas taper, j’essaie de trouver une solution …)

    • je propose que tous les experts devront prouver qu’il n’ont jamais travaillé pour Goldman Sachs.

  7. ce blog, c’est la naissance de la tragédie, et cette prise de conscience qui émerge à l’aurore ; ô mes frères, les temps sont venus.
    ainsi karluss parlait… 😉

  8. Un nouveau parti politique ? peut-être, mais opérationnel dans combien de temps ? Passer la barre des 5%, définir un programme qui tient la route, prendre position sur tous les sujets de société, trouver des hommes et femmes politiques qui incarnent les idées, faire campagne, éviter les écueils du populisme, des dérives sectaires etc… Pas simple.

    Il suffit peut-être d’hommes politiques courageux, qui ont à cœur le bien commun, et peu importe le parti. C’est à nous de les réclamer, de les encourager, de les soutenir. Les hommes politiques veulent qu’on les aiment, disons-leur qu’on les apprécie quand ils défendent les idées qui vont dans le bon sens..

    On n’imagine pas la puissance de quelques encouragements, de quelques mots positifs, plutôt que de la critique violente et mal construite..
    Envoyez des mails, demandez-leur qu’on défendent des idées (celles de Paul si vous voulez) avec engagement s’ils désirent être élus. Faites-leur part de votre indignation et de votre exaspération, fixez des limites. C’est le nombre qui compte, et un mail envoyé équivaut à 10 personnes* qui pensent de la même manière et qui n’ont pas écrit, comme une personne dans la rue équivaut à 100 personnes* qui n’ont pas pu se déplacer mais qui l’auraient fait si elles avaient pu.
    http://www.philippelamberts.eu/lennemi-n1-de-la-city-de-londres-portrait-dans-le-financial-times/

    Erix

    * ordre de grandeur..

    Propositions :
    – Ce qui prend le plus de temps c’est de trouver les personnes à qui s’adresser pour être efficace. Ce qu’on pourrait commencer par faire c’est une base de données avec les mails des hommes politiques à qui ceux qui lisent ce blog pourraient adresser leur mail (avec quelques règles de base et recommandations : « soyez ferme mais poli, décrivez vos sentiments… »
    – Ce qui est souvent difficile également c’est de structurer un message, de mettre des idées en ordre pour être intelligible et convaincant. On pourrait aussi préparer des textes à copier-coller et à envoyer. On pourrait voter pour les meilleurs ou avoir une méthode de comptage pour ceux qui sont le plus utilisés..
    – Il y a aussi la possibilité pour Paul (avec l’aide du blog éventuellement) de rédiger une charte, ou équivalent qqch de très concret, à faire signer par des hommes (femmes) politiques. On sait ce que les engagement valent parfois dans ce domaine (voir avec le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, ou le discours de Toulon de Sarkozy…), mais c’est déjà un premier pas. Et ceux qui ne respectent pas leur parole, on sait quoi en penser…

  9. créer un parti, c’est du boulot, le faire durer et perdurer, c’est une gageure ! Et les luttes de pouvoir, les courants, le charisme, le temps qui passe…

  10. Ah Gardez-vous bien de ces luttes intestines et des coups bas!
    Il suffit d’observer ce qui se passe au sein d’un parti dont les idées sont humanistes pour être dégouté à tout jamais de la politique.

    On pourrait envisager de toucher l’opinion publique par des actions concrètes avec l’aide de personnalités médiatiques. Créer un « mouvement » « apolitique » pour préserver le vivre ensemble et nos valeurs et populariser les mesures que vous préconisez.

    Lancer des pétitions me semble aussi un moyen complémentaire d’action.
    Il faut lancer des moyens d’actions plus efficace que la politique traditionnelle…

    • Un mouvement se crée de manière horizontale: c’est un réseau d’idées.
      Un parti est vertical: c’est très vite un réseau d’intérêts.
      Tout le monde peut adhérer à un mouvement ( les abstentionnistes, les bouddhistes, les quenellistes, les Jorionistes…) Pas de carte, pas de cotisation, pas d’idéologie.
      C’est l’enseignement populaire qui s’invente, se partage, s’échange…
      Un mouvement c’est par la contribution des citoyens, la constitution d’un réseau d’idées, d’échanges, de partages.
      C’est en perpétuelle évolution, ça bouge, ça avance, c’est une démocratie vivante.
      Il ne s’agit pas qu’un mouvement se fonde dans un parti mais que les militants du parti soient des participants du mouvement.
      Si en raison de la chronologie des événements un parti voulait s’assurer de la sympathie du mouvement, il devrait intégrer à son programme des mesures et des principes non négociables que ce dernier aurait inscrit dans sa « nouvelle constitution ».
      Ce n’est pas à un mouvement de se fondre dans un parti, mais, éventuellement, à un parti de se fondre dans un mouvement comme pourrait se fondre un petit morceau de libéralisme dans un socialisme véritable alors que – nous sommes en train de le voir – dans un (ultra) libéralisme omnipotent, la moindre parcelle de socialisme est soluble…

  11. il faut influencer un parti existant comme le socialisme devait s’imposer sur les infrastructures nées du capitalisme mis à l’agonie.

  12. Il y a actuellement un vide complet qui a défaut est comblé petit à petit par le Front National qui mécaniquement avant tout par la nullité des autres devient plus fort.

    Un nouveau parti avec avec de nouveaux hommes à toute sa place.
    Mais c’est une tâche comment dire…. titanesque.

    Mais c’est avec le plus grand des plaisirs que je serai Joroniste!

  13. Si parti il y a :

    –> Créer le parti du vote blanc (PVB):

    –> les votes sont du coup comptabilisés réellement.
    –> quelques propositions phares qd même. (interdiction de la spéculation par exemple) pour que ce ne soit pas une coquille vide ne recueillant que de la colère citoyenne.

    Pas plus de 5 propositions pour ne pas s’éparpiller.

    • C’est assez logique de ne pas s’éparpiller.

      Après un parti fixe des lignes larges au seins desquels il doit évoluer.

    • Cela répondrait à la question : « Un parti doit-il couvrir tous les sujets ? », un parti du vote blanc peut proposer quelques mesures ciblées, éventuellement uniquement économiques.

    • bonjour à tous (et à paul)
      un pacte économique avec 10 propositions à signer par tous les partis me semble bien plus efficace comme cela a été déjà dit ici.
      on reste non parti-san et difficile à contourner !
      cordialement
      bruno

      • Euh… Ça a déjà été fait par Nicolas Hulot, et le résultat ?…

        Le problème est toujours le même, et c’est le dilemme de l’homme politique en général. Par exemple : (trouvé dans une des trois « piqures de rappel ») :

        « la raison d’état utilise les paradis fiscaux pour des opérations secrètes, pour du trafic d’armes en particulier, ainsi que pour le recyclage des bakchichs que génère le commerce licite cette fois des armes, dessous de table servant au financement occulte des campagnes électorales »

        On peut écrire ça quand on est un blogueur – observateur attentif de la vie politique, pas quand on est « un homme politique ». Un pacte pourrait être signé par tous les partis… mais ne pas être voté par la suite, « sans qu’on sache pourquoi »…

        Le problème, ce n’est pas les hommes politiques en tant que tels. Le problème, c’est le système (voir Saint-Just).

        Est-il possible de réformer le système de l’intérieur, sans d’abord le laisser s’effondrer ? C’est la question centrale, à mon avis, avant de se lancer dans l’aventure d’une véritable action politique.

  14. Un manifeste avec quelques principes et des mesures phares, non négociables.

    Les idées elles existent déjà, c’est le corpus théorique présenté par Paul, auquel le manifeste devra renvoyer.
    Plusieurs années d’échanges intensifs sur le blog ont permis la diffusion
    de ces idées et celles-ci recoivent un accueil de plus en plus large. Mais cette diffusion est encore très insuffisante, notamment parce que les grands médias n’en font pas encore leurs unes.

    Paul a constitué son propre réseau et nous connaissons tous aussi dans notre entourage des personnes dont nous savons qu’elles sont acquises à ces idées. Il y a donc un vivier pour constituer un parti , si cela doit et peut se faire. Si un parti déjà existant entérinait le « package » et en faisait son programme officiel, bien entendu, ce serait aussi une solution, mais j’ai des doutes … étant donnée l’existence du culte de la personnalité dans les partis existants.

    Je suis donc pour un manifeste avec le rappel des principales préconisations relatives aux points névralgiques du système. Comme déjà dit par Paul par ailleurs, ces mesures n’ont pas a être nombreuses mais elles doivent former un ensemble dont la cohérence tient à la complémentarité et leur pertinence compte tenu de ce que nous savons de la nature du système. Système qu’il s’agit donc de faire muter après les « opérations chirurgicales » indispensables : interdiction des paris sur la fluctuation des prix, mise en place du Bancor (système de compensation monétaire), révision du cadre juridique afférent à la propriété (personnes physiques VS personnes morales) etc …

    Ces mesures phares, qui correspondent à l’amont dans l’explication du système, permettent de faire l’économie de toutes une série de demi-mesures qui si elles étaient appliquées seraient inefficaces voire dangeureuses. Je pense par exemple à l’interdiction de la spéculation qui ne serait pas accompagnée de mesures visant à contrecarrer le refuge dans l’immobilier.

    Bien entendu, tout membre du parti s’engage à une adhésion pleine et entière à l’ensemble des préconisations essentielles.

    Bref, je pense que cela vaut la peine d’y aller on a rien à perdre, de toute façon il y a urgence.
    Il n’y a pas le risque de tomber dans les travers des partis traditionnels si l’on s’en tient aux quelques mesures préconisées, qui récapitulent tout un cheminement intellectuel et une vision du monde, humaniste.

    Les partis traditionnels sont par définition des partis attrape tout, à des degrés divers, ce n’est donc pas une spécialité du FN, même si ce dernier pousse le bouchon très loin en ce sens. Tous doivent doser savemment leurs programmes en créant un flou artistique, en y intégrant des éléments parfois incompatibles pour capter un électorat majoritaire. Notre objectif est différent, il est de faire appliquer, impérativement, un certain nombre de mesures dont nous estimons le caratère vital. Ce que nous visons ce n’est pas la prise du pouvoir, mais rendre du pouvoir au pouvoir par l’adoption des préconisations de Paul Jorion. Et si étaient récupéres par tel ou tel parti ce serait un succès, nous aurions fait bouger les lignes.

    L’important je résume c’est de s’en tenir à un noyau dur de préconisations, non négociables. Ensuite la question de savoir si l’on prend cela comme base pour la création d’un parti, ou d’autre chose, comme par exemple l’essaimage de petits groupes d’enseignement populaire et de diffusion auprès du public en tous lieux, est secondaire. Les deux approches sont complémentaires.

  15. Un pacte dans le style du pacte écologique de Nicolas Hulot me semble une meilleure idée que le parti qui a l’inconveignant de rendre partisan.

    Ce pacte demande toutefois une grande médiatisation afin que les français puisse interpeler leurs élus sur leur position.

    A quand Paul Jorion invité dans le 7-9 de France inter… je ne compte plus mes e-mail à la rédaction pour le demander… sans réponse

    • à ce sujet il serait intéressant de savoir ce qu’est devenu le pacte de NH… lessons to be learned…

  16. Il faut avant tout savoir que travailler sur la fracture sociale n’est plus possible. Et donc je pense qu’il est possible de travailler sur la fracture intellectuelle existante. Et plus travailler sur l’universelle comme par exemple « la sagesse », la logique,la gestion en bon pere de famille.
    Creer un parti peut etre pas mais etre present dans le débat CERTAINEMENT.

  17. Bonjour,

    c’est grave d’échouer.
    c’est encore plus grave de n’avoir pas essayé.

    ça ne sera surement pas parfait mais au moins il faut essayer de contrer cette partie de ping-pong droite/gauche qui mène à rien si ce n’est l’extrème droite.

    créons un extrème centre !
    – « extrème » pour « réagir / indignons-nous »
    – « centre » car le système droite-gauche est un hold-up démocratique, incapable de lutter contre les oligarchies etla haute-finance (quand il n’est pas complice)

    Mes ingrédients pour une bonne recette ?
    http://www.pauljorion.com
    http://www.roosevelt2012.fr
    etienne.chouard.free.fr/Europe/

    et un controle avec
    1) http://www.luipresident.fr
    2) mettre 3 retraités bénévoles derrière chaque ministre, député et sénateur pour tout analyser:
    – activités / propositions
    – présence / participation
    – suivi des comptes (salaires, dépenses, sponsorisation, notes de frais)
    à la fin de chaque mandat, établir un bilan et les responsabilités de chaque élu

    ne pas rendre la politique le job le plus cool de la planète
    (bien payé, des privilèges, pas de responsabilité)

    après ça, il faut du courage et quelques compromis…

  18. Cema dit, en relisant, j’aime bien l’idée du partie du vote blanc. En L’idée m’avait traversé et la réponse de mon épouse avait été :
    « Si ton but est juste de réunir les gens qui n’y trouve pas leur compte mais que tu n’as rien à proposer d’autre que de comptabiliser les vote blancs non pris en compte habituellement, que se passe-t-il si vous êtes élus… sans aucun programme ? »

    Votre idée du partie du vote blanc avec juste quelques propositions (voir les choses urgentes à mettre en oeuvre selon Paul) seront donc bien plus efficace.

    L’idée étant, votez pour le parti du vote blanc, on met en place nos propositions et ensuite, on vous laisse la main.

    • Coluche (encore lui !) a magnifiquement résumé – bien malgré lui je pense – l’opinion des adeptes du vote blanc : « un pour tous, tous pourris ! » Dans cette optique, un « parti du vote blanc » ne pourrait, dans leur esprit, qu’être un rassemblement de quelques « pourris » de plus, opportunistes de surcroit, qui iraient capter un peu de l’immense manne de tous ces « voteurs blancs », dont la plupart se diraient par devers eux : pourquoi j’irais me déplacer pour voter pour ceux-là plutôt qu’aller à la pêche (ou voir ma maîtresse – ou mon amant ! – ou toute autre activité agréable) ? Qu’ont-ils de plus que les autres, ces « pourris »-là, à part le fait d’être opportunistes, pour mériter ma voix ?

      Lutter contre ça me paraît très très difficile et devoir rassembler beaucoup beaucoup d’énergie…

  19. Sur la base d’un jeu de mots et la dénonciation subliminale des tricheurs apatrides je propose comme nom de parti à créer, « le parti de ceux qui restent »

  20. 1) je vous invite a regarder la nouvelle saison de borgen pour voir les problemes de creation d’un nouveau parti

    2) vous ne pouvez pas vous limiter a l’economie , ou alors c’est admettre que la politique se limite a l’economie et c’est justement notre problème actuellement

    3) il faut creer un parti 2.0 , qui n’aurait d’existence que virtuel , innovons innovons , faisons participer

    4) a l’opposé du 3 il faut incarner votre parti . Pourquoi rejeter Melenchon , il a ses defauts , mais il est bigrement humain , puissamment structurer , comment voulez vous réussir si votre parti n’est pas représenté par un vrai humain .

    ) quelqu’un se souvient il encore des propositions qui étaient dans le pacte ecolo de Hulot . Je rappelle que tous les principaux partis l’avaient signé , y compris Sarko .

    • bien dit ! 😉
      en Italie le Mouvement 5 * fait du bon travail, sur le web et en chair et en os avec Beppe Grillo, qui soit dit en passant n’est pas un démagogue / populiste comme « une certaine presse » le dépeind…

  21. Un parti, c’est compliqué…
    Vous avez la chance d’être sur place: Rassemblez vos troupes au Vicomte, marchez sur Berlaymont, et prenez le pouvoir !

  22. Un nouveau parti? …Vaste question. Les partis, et même les élections, c’est une partie du problème.

    Mais il est tentant d’en profiter, dès la prochaine par exemple, pour faire résonner le débat dans des cercles plus larges, et donner aussi de l’espoir comme le souhaite Didius.

    Il est inutile, c’est peu dire, d’envisager la formule lourde du parti tel qu’on les connaît.

    Quelle serait la formule la plus légère ?

    + Je ne vois que des groupes ou clubs forcément locaux, qu’on n’appellerait pas nécessairement « clubs Paul Jorion » car comme un correspondant au pseudo italien l’a déjà relevé ici, il est faut savoir reconnaître les siens sans nécessairement cultiver le culte de la personnalité. Comment les appeler est déjà une question en soi.

    + Approcher des mouvances déjà existantes. Les Repaires de Là-bas si j’y suis, par exemple. D’autres plus locaux existent.

    + …

    + … Pour que ces groupes éclosent, il faudrait qu’existe une plate-forme de départ… Si Paul est ses amis établissaient la liste des mesures à leurs yeux indispensables dans les différents horizons temporels: immédiatement, à moyen terme, à long terme, dans le domaine économique et financier, mais aussi avec des pistes inévitablement dans d’autres secteurs de la vie en société. Avec éventuellement d’autres auteurs et acteurs du mouvement social. Cela peut vite devenir très lourd, mais cela peut aussi se faire à quelques-uns, …bien inspirés. Avec modestie et en faisant une place aux précisions produites dans l’avenir.

    Bref, à partir du moment où existerait un certain « Appel du …. », les initiatives qui s’y reconnaissent pourraient se développer et se constituer en réseau. C’est un peu comme ça qu’Attac a commencé (sans en faire un modèle, un seul édito du Monde diplomatique a lancé l’affaire.)

  23. « Mais aussi de la question, centrale, pour des élections européennes, de l’euro et de l’UE ».
    Zébu a raison : cette question est centrale et elle conditionne toutes les autres. A l’intérieur du cadre européen, il n y a pas d’autre politique possible en l’état actuel des traités. Or, changer les traités en profondeur n’est pas envisageable à court ni à moyen terme : les procédures visant à modifier les traités sont longues et un tel résultat nécessiterait -et c’est heureux-l’accord de tous les pays concernés.
    Reste une solution : la mise en oeuvre d’une politique économique alternative à l’échelle d’un pays, en l’occurrence le nôtre.. Si tel est vraiment le but, il faut faut assumer un discours de rupture à l’égard de l’Europe et militer en faveur de la reconquête de notre souveraineté. Je n’ai pas le sentiment qu’un parti de gauche y soit prêt. En effet, les partis de gauche persistent à voir la construction européenne -ou même dans certains cas l’effacement de l’Etat-nation- comme un progrès de l’Histoire.

  24. Est ce que vous connaissiez initiative du groupe démocratie réelle en Isère (Grenoble). Ils ont créé des listes pour les élections européennes en France et en Belgique à partir de personnes tirées au sort sur leur site web. Les députés de ces listes auront un mandat impératif, c’est à dire qu’ils ne voteront pas pour ce dont ils ont envie. Ce seront les citoyens, dans chaque circonscription, qui décideront qu’est ce qu’ils voteront à Bruxelles.

    http://www.democratiereelle.eu/

    http://democratiereelle.leforum.eu/index.php

    https://www.facebook.com/groups/484784031532123/

    L’objectif n’est pas à tout prix d’obtenir des sièges à Bruxelles mais de proposer une alternative viable au système de l’élection et de ses travers (corruption et lobbyisme) et de générer un réveille de la population.

    Le tirage au sort est terminé depuis 2 mois et le mouvement est en train de se mettre petit à petit en place. Pour l’instant c’est essentiellement sur des pages Facebook dédiée à chaque circonscription que s’organise le mouvement. Cette semaine et la semaine prochaines auront lieux les premières réunions/rencontres en France (Toulouse, Lille, Grenoble…)

    De mon analyse personnel, le mouvement à de l’avenir, mais il a besoin de personnes motivées avec des idées claires pour faire passer la seconde au mouvement. Facebook a le défaut de rendre les gens très passifs. Ce sont souvent les mêmes personnes qui prennent la parole, les autres restent silencieux. Il a fallut 2 mois pour que premières rencontres s’organisent dans les différentes circonscription.

    Une première vidéo de campagne :
    http://www.youtube.com/watch?v=4UTdwbH0jXo

  25. Plutôt un think tank qu’un parti

    Je n’ai pas l’esprit militant et passé 60 ans, on ne me la fait plus.

    En librairie, je suis étonné par le foisonnement d’excellents livres sur l’analyse et les solutions proposées ici et là à la crise. A commencer par Paul Jorion, mais aussi tous les autres (Pickety, Généreux, Graeber, Lordon, Stiglitz, Pinçon, Michéa, Kempf, Stiegler, Dufour…)
    Preuve que ça bouge. Mais, si ces analyses (et les remèdes proposés) sont le signe d’une bonne compréhension, force est de reconnaître que cela ne touche qu’un public déjà averti et très réduit.

    Un think tank de qualité pourrait faire tache d’huile, y compris chez des responsables politiques pour peu qu’il se trouve des prosélytes et du bouche-à-oreilles (ou du copier-coller)

    • Le think tank existe déjà, c’est le blog !

      Diffusion gratuite et instantanée, contributeurs divers et variés pour une bonne synergie formant une intelligence collective, qui dit mieux ?!!

      Un think thank de type traditional, institutionnel alimentera dans le meilleur des cas les fiches des politiciens en mal d’idées.
      Il pourra produire moult rapports, mais ces rapports iront se perdre dans la masse des rapports produits par d’autres think tank.

      Bref, c’est une perte de temps et une façon de s’enterrer, alors qu’il faut encore plus de visibilité, cette visibilité qui fait notre force et est gage de démocratie.

      Les idées sont ici en accès libre. Interactif.
      Les partis et autres institutionnels en manque d’idées n’ont qu’à venir se servir. Personne ne les en empêchera !

      Enfin, qui dans le « grand public » sait ce que pondent les fondations Terra Nova, Jean Jaurès et autres feu Saint Simon etc ?

  26. Il faut un parti, un ensemble d’hommes et de femmes qui mettent en place un mouvement populaire et participatif avec un programme dont Paul Jorion nous donne depuis des années des pistes intéressantes et utiles.
    Le FdG est certainement en France le mouvement qui propose une transformation radicale de la société. Son erreur principale est sans doute de ne pas comprendre assez que la population ne croit plus en cette Europe ni à l’Euro. Le FdG doit se positionner là où il reste de la souveraineté populaire, soit au niveau national. Cela impliquera de refuser les politiques européennes néfastes que Paul Jorion a déjà décrites, exiger un retour aux monnaies nationales avec la mise en place d’un nouvel Euro monnaie commune pour les transactions hors de la nouvelle zone de coopération comme proposé par Sapir et Lordon. A partir de là il sera possible, peut-être, de construire une Europe de la solidarité et de la coopération plutôt que l’Europe de la concurrence de tous contre tous comme aujourd’hui. Marine Lepen propose le retour à la nation, c’est ce qui plait et et es compréhensible, les solutions qu’elle propose derrière ne tiennent pas la route, mais de cela elle ne fait grand bruit.
    Comme écrivait Jaurès: « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. » Le FdG devrait faire ce dernier chemin.

  27. Bonjour à Tous,

    Lorsque je mesure autour de moi le degré d’ignorance, de la mécanique qui nous broie et l’indifférence résignée pour le système électif au plan national et, pire européen, je doute qu’un parti ait la moindre chance d’être en mesure d’envoyer une députation au parlement français (j’ignore tout à ma grande honte du système Belge) ou même au parlement européen.

    Je pense, sans autre argument que ma conviction, que le rôle le plus efficace qu’on pourrait espérer voir jouer les amis du BPJ serait celui d’un « think tank » (guillemet de rigueur), je veux dire par là un rôle de lobby – conseil auprès d’un (ou pourquoi pas plusieurs) organisations politiques, des partis mais pas que, par ex. des syndicats, des « loges », d’autres think tank (sans guillemet cette fois-ci), des « personnalités influentes » (ce que fait déjà Paul me semble-t-il), des membre du parlement européens…

    Les lettres de créances indispensables pour revendiquer une certaine légitimité et de ce fait fréquenter ce type de personnes pourraient s’obtenir par le truchement de pétitions citoyennes donnant « mandat » et basée sur une des propositions du « programme » tel que les amis du BPJ les énoncent, par ex. une mutualisation de la dette européenne et la mise en place de la chambre de compensation en Bancor (ce n’est qu’un exemple).

    Ce type de pétition relayé par les réseaux sociaux pourrait se remplir très vite et être porté également au parlement européen, apparemment au titre de l’article 227…

    Bref, je vois plus une force de proposition citoyenne (donc nécessairement massive pour être crédible) pour faire évoluer l’encadrement de la « finance folle » plutôt que de lancer le BPJ dans une aventure politicienne. Nul doute que si le potentiel électif est là, de nombreux condottière viendront avec leur machine se mettre en tête du cortège.

    Comme disait Ledru Rollin : Il faut bien que je les suive puisque je suis leur chef.

    Ar c’hazh du.

  28. Hum… meilleure option: faire de ces propositions les propositions centrales des partis qui ont le plus de chance d’accéder au pouvoir.

    D’un autre côté, comme aucune de ces propositions ne recevrait l’aval d’une UE noyautée par les lobbies, sous contrôle US (le bien être du dollar n’est pas compatible avec l’adoption des propositions de Paul Jorion), ce ne sont pas tant les élections françaises qu’il faudrait viser que les élections européennes. Et comme aux prochaines européennes aucun parti pro-européen n’a la moindre chance (comment justifier une institution qui a déjà été rejetée démocratiquement par les français?), je dirais que la marge de manoeuvre est infime, quand bien même il y aurait hommes et moyens materiels à profusion pour ce futur parti.

    Au pire: faites avancer vos propositions dans TOUS LES PARTIS pour jouer gagnant quelle que soit l’issue. Le mieux est la création d’un think tank (mais n’est ce pas déjà ce que sont les amis du Blog de P. Jorion?), l’entrisme dans des think tank déjà existants (bonne chance…), voir la création de plusieurs think tank faussement antagonistes mais d’accord sur le coeur de vos propositions. et rattachés à des sphères partisanes différentes (par exemple européistes ET souverainistes).
    Je suis navré, je sais que ce sont là un genre de méthode que les amis du blog de paul jorion ont tendance à réprouver, et je les comprend très bien, mais quand il y a le feu à la demeure…

    Le pouvoir des élus, quand bien même seraient ils tous des Paul Jorion, est quasiment nul aujourd’hui, à moins de faire preuve d’une forme ou une autre d’anti-parlementarisme, ce qui nous amène il est vrai sur une voie dangereuse (art 16/ referendum d’initiative populaire pour passer par dessus l’influence des lobbies). A la limite, le seul avantage de la creation d’un parti serait de menacer directement le PS (par risque d’éclatement de ses voix au premier tour), et de le pousser à inclure des mesures centrales du prohramme de Paul Jorion. Mais… qd on voit ce qu’ont obtenus les verts et le Front de Gauche (c’est à dire: rien), on peut douter a priori de l’efficacité de ce genre de plan.

    • « faire avancer vos propositions dans tous les partis », mais c’est exactement ce que le blog permet et probablement réalise à un certain degré. IL n’est pas étonnant toutefois ,même si c’est déplorable, que les résistances et l’inertie soient forte. le remplacement du capitalisme! rien que ça! C’est tout l’ADN intellectuel des politiques qui doit muter!

  29. La piste du vrai Think Tank me semble donc la meilleure, qui plus est faute de financement suffisant.

  30. En effet la création d’un parti comparable à ceux déjà existant serait difficile à mettre en place, peu fédératrice (trop de sujets à traiter pour un arriver à un large consensus) etc…beaucoup trop d’obstacles.

    Nous sommes ici car nous partageons un diagnostic quasi commun sur les facteurs de la crise et un programme de réformes économiques ambitieuses afin de remettre en marche notre économie.
    Pourquoi ne pas nous en tenir à cela? La ligne serait claire et compréhensible, et pourrait franchir les frontières partisanes (on peut rêver un peu).

    Reste à se faire connaître du plus grand nombre, et là ce n’est pas une mince affaire.

    L’exemple de Pierre Larrouturou avec Roosevelt 2012 peu ici servir: beaucoup trop de sujets différents sont abordés (Europe, économie, philosophie, FN…) alors que les mesures phares proposées sont économiques. Cela a dilué le coeur de leur message. S’ajoute à cela une couverure médiatique faible alors même que Pierre Larrouturou est invité de temps en temps à présenter ses idées à la radio. De plus, j’ai pu constater que trop peu de jeunes sont impliqués dans ce type de mouvements.

    En résumé, l’objectif serait de définir un cadre de propositions peu nombreuses mais puissantes, novatrices et simples et de s’y tenir, obtenir une large visibilité médiatique pour mobiliser le plus grand nombre autour de ces idées afin de s’affranchir des logiques partisanes…le temps d’un vote!

  31. Pas eu le temps de tout lire, mais de ce que j’ai lu je retiens :

    – faire un parti « one shot » (ou « essaim ») – se servir d’internet pour ça (procédé viral, rappelez-vous le référendum sur la Constitution Européenne)

    – nommer ce parti PVB = Parti de ceux qui auraient Voté Blanc.

    – l’accompagner d’un « Manifeste » d’une page exigeant la prise de trois ou quatre mesures immédiates (pas plus) et le PVB s’engage à les faire passer.

    – en faire TOUT DE SUITE un parti européen (pas seulement franco-belge, mais aussi italien, espagnol, etc.)

    – reste à trouver les membres de la liste pour les européennes

    (Je vous laisse).

    • « reste à trouver les membres de la liste pour les européennes »… et le tour est joué !

      Hum…

      Tu te sens capable d’être parlementaire européen, toi ? Tu te sens capable de gagner de l’or en barres (pour toi tout seul, ou… en partie pour le parti ? Et de quelle manière ? En pourcentage variable en fonction de ta nationalité ? Et qui va trancher, sur quelle base ? Des tentatives dans ce sens n’ont pas été facile à mettre en place !), pour « représenter les peuples européens », pour « voter ou proposer des textes de loi » ? Rien de tout ça ne s’improvise… Un parti, c’est une machine, je dirais même une machine de guerre, les « autres » partis « nous » attendront au tournant ! Dans le système représentatif, la politique, aujourd’hui, c’est du travail de pros, et principalement de pros de la comm’… Un parti, c’est une idéologie, des idéologues, et « les amis du blog de PJ » pourraient le devenir, mais je trouve beaucoup plus intéressant que ce soit surtout des gens qui réfléchissent, qui posent des questions… Un homme politique doit venir avec des réponses, et même si il n’en a pas (ce qui est le cas aujourd’hui à 99 %), il doit faire semblant. Sinon il n’est pas crédible. Si « un parti » veut proposer quelque chose de différent de ce qui existe déjà, c’est toute une mentalité qui est à construire et à faire passer…

      Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, je dis que c’est beaucoup, beaucoup d’énergie… qu’on ne consacrera pas à autre chose.

  32. Bonjour à tous,
    j’arrive juste et je n’ai pas tout lu.
    Ne pas perdre l’espérance est bien ce qui nous rassemble ici je pense.
    L’espoir dans/à travers les partis politiques (tous confondus) n’existe plus je pense actuellement.
    Le système a complètement dévoyé cette fonction devenue obsolète. Pour autant, cela reste le seul moyen de voir un jour ses idées appliquées… à moins de développer ses idées dans un groupe (de pression) qui aurait l’oreille de partis déjà existant ?
    Dans un autre registre, j’ai l’intention d’inciter la population à voter NON aux prochaines européennes (après avoir pensé m’abstenir). Je pense que si les urnes se retrouvaient remplies de millions de bulletins NON, cela provoquerait un choc qui provoquerait un débat public salvateur : où allons nous, avec qui et pourquoi faire ?

  33. Il y a comme un frémissement sur un début d’effet papillon.

    Il y a une exaspération très forte du peuple qui au fil des événements augmente. On en perçoit les signes ici ou la.
    Or actuellement aucun parti ne perçoit ces signes.

    Un parti 2.0 peut bousculer la donne.
    Un parti virtuel devenant progressivement bien réel et proposant enfin une alternative et une direction clair.

    Cela peut passer effectivement par la création de club/cercle pour fédérer les idées et s’implanter dans le tissu sociétale puis viendra le temps de la transformation en parti si nécessaire.
    Les parti « classique » n’ayant pas prit la mesure du virage numérique (Cf les like sur le bijoutier de nice), un parti 2.0 peut s’implanter d’autant plus qu’il est construit autour d’idées simples et clair.

      • Il y a un peu de think-tank, mais aussi une volonté qui va au delà du simple laboratoire.

        Un parti virtuel au sens numérique n’impose pas d’avoir une permanence dans chaque ville.
        Mais plutôt des espaces numérique dédié pour conquérir les cœurs et les esprits sur tous les sujets de société mais sur la « toile »
        Puis progressivement disposer de représentant physique pour construire une communication médiatique et une présence sur le terrain, « doucement », le virtuel se concrétise, organisation de réunions, débats, mais en gardant comme moyen premier d’existence la toile et ses outils.

        Parti virtuel ne veut pas dire fantôme, comme le pense le politique actuel.

        Parti « numérique » serait peut être plus adapté bien qu’à connotation « technique ».

        Peut être Parti 2.0 tout simplement ca laisserait les autres derrière définitivement.

  34. Pour autant qu’il faille un parti (je l’ai pensé l’an dernier, je ne pense pas que cela soit souhaitable aujourd’hui, vu la proximité des élections européennes et la rapidité de la désintégration des formes politiques existantes), nous ne pouvons ni nous accrocher à Mélenchon ni créer de toutes pièces un parti traditionnel. Mélenchon : nombril démesuré, autocratisme, populisme — bien qu’acquis à la nécessité d’une rupture. Parti traditionnel : trop lourd pour nous et, quand bien même nous y parviendrions, nous userions trop d’énergie à demeurer visibles tout en fonctionnant différemment. Je vais explorer ce « parti X » d’Espagne, mais je crains qu’il ne soit tellement invisible qu’il soit difficile même de s’informer.
    Par contre, j’ignore si le groupe a exploré de façon systématique la possibilité d’être plus souvent présents dans les médias : quoi que nous décidions, ils seront le médiateur obligé avec « le peuple », « les électeurs », « les adhérents potentiels ».

    • Jeanne,

      Que, par exemple, Les Amis du Blog de Paul Jorion, diffusent des communiqués de presse sur les sujets d’actualité ?

      • Je peux (si ça peut rendre service) m’occuper de formaliser ça (je suis graphiste) et le diffuser à travers différents médias…

      • Excellente idée. Je me demandais aussi si vous aviez exploré le problème d’une façon plus systématique : quelles entrées, dans quels médias, sur quels supports.
        Dans la solution consistant à ponctuer l’actualité, il me semble que nous pourrions être bons. L’un de nous (Julien bien sûr !) pourrait tenir son rôle d’échangeur critique. François Leclerc serait nécessaire, sous des formes brèves. Julien pourrait nous demander de rédiger en deux heures un communiqué à partir d’une communication à la partie privée du blog des ABPJ.
        L’idée serait que « l’opinion » s’habitue à nous voir intervenir et se familiarise à l’occasion de l’actualité avec nos idées.
        C’est plus dans nos moyens actuels qu’un parti.

  35. Des partis, il en existe déjà des tas qui pour certains reprennent les idées ici développées. Malgré toute leur bonne volonté, ils sont très peu visibles, donc peu pris au sérieux.

    Avant de créer un parti, je propose plutôt de créer une association destinée à rassembler les bonnes volontés. Un parti classique va se retrouver dans l’arène médiatique où les idées importent peu alors que les sang sur les murs, c’est plus vendeur.
    On attend d’un parti des réponses à tous les problèmes, petits et grands de la société. Ça me parait un objectif bien trop ambitieux.

    Un association peut revendiquer d’être apolitique et concentrer ses efforts sur les idées essentielles décrites sur le blog de P. Jorion sans être sans arrêt la cible des attaques d’autres partis et de leurs chiens de gardes.

    Car qui dit parti, dit lutte pour la conquête des électeurs et là, les coups volent souvent bas.

    Un association qui fédère plusieurs milliers (dizaines de milliers ?) a déjà un poids au regard des institutionnels et des décideurs.

    Je pense que cette association devrait avoir pour but de faire de la pédagogie auprès d’une population déboussolée et qui ne comprend pas dans son ensemble ce qui est expliqué à longueur de billets sur le blog (excepté du côté de la gauche radicale).

    • Frederick,
      le problème du parti et/ou de l’association c’est aussi la lourdeur d’une grosse architecture administrative (à plusieurs milliers de participants).
      Les idées survivent à leur auteurs et se propagent bien plus librement sans attaches. (ce qui n’exclue pas le soutien à tel ou tel).

    • A cause de l’argent pour intervenir dans le jeu démocratique et des mécanismes propre à la sélection de qui commande et sur quelle ligne?! Il faut souvent tellement faire de compris que « chose due »; sans oublier les infiltrations des autres partis politiques, parce que vous manger dans leur mangeoire à suvbentions d’Etat, les récupérations, les dénigrements, Les RG, les manip médiatiques et tous le saint frusquins! Mais Paul continue tjrs de pensée que de thèoriser devant de telle huiles de vidanges, cela servirait à quelque chose!

  36. De deux choses l’une, soit on est pour que la démocratie vive, quelque soit son imperfection, alors la création et vie de partis politiques n’est que de l’ordre du naturel, soit on est pas démocrate.
    Mais alors que ceux qui ne sont pas démocrate le disent!
    Deux erreurs: croire que démocratie et économie capitaliste sont intimement liés et, donc, ne penser la politique que sous l’étroite ligne de l’économie, pour ne pas la dire minuscule.
    Tant qu’aucun parti politique ne sortira de ce dogmatisme primaire considérant l’économie comme centre essentiel de toute décision politique, quelque soit l’idéologie que cela sous-tend, nous ne sortirons pas des errements continuels et destructeurs dans lesquels nous sommes.
    L’économie obéit à ses lois qui ne sont en rien celles prévalant en politique.
    De plus, c’est à la politique et dès lors à l’état de dominer les puissances économiques et non pas l’inverse, les métiers d’argent, comme celui des armes, doivent être étroitement contrôler par la puissance publique sous la même forme que l’armée, dès lors, tout manquement se doit d’être considéré égale à la détention et usage d’arme de guerre: un crime!
    La séparation des pouvoirs, certes, mais les pouvoirs religieux, des armes et de l’argent se doivent d’être sous l’étroite surveillance du pouvoir politique et publique.
    Dès lors, la banque centrale seule prête au pays, les banques privées sont étroitement encadrées (adieu le secret bancaire), les P.M.E, P.M.I. font seules l’objet de toutes les aides…
    La sphère politique s’occupe ainsi, non plus de rembourser une dette abjecte, mais d’organisations, de vision future, de ses nécessaires joutes de pouvoir, des rapports de forces inter-étatiques et géostratégiques, de la monté des classes-moyennes (seules vrai richesses d’un pays), de l’instruction publique (et non pas de l’éducation, voir dictionnaire), de l’indépendance, interdépendance et régulation des divers acteurs collectifs et singuliers qui structurent les sociétés complexes comme la nôtre…etc… .
    Il n’y a pas de parti politique proposant réellement un tel saut idéologique, tous sont enferrés dans les vieilles bases datant de plus d’un siècle, de ses deux extrêmes jusqu’à son centre, le communisme(?), il ne fut que la réaction logique du capitalisme tout puissant d’alors, l’envers d’une médaille ne reste que cette médaille, et quand à l’extrême droite, elle a montré qu’elle a toujours été plus capitalisto-néolibérale que tout autre.
    Nous devons absolument, pour bâtir un nouveau parti politique, refonder une doctrine et une pensée nous faisant sortir de ces archaïques crédos, rompre définitivement avec les utopies de cet économisme mortifère qui déjà par deux fois a balayé le monde.
    Mais vous allez voir l’étrange silence en écho que recevra ces lignes, les nations et les peuples ne sont pas prêts, c’est pourquoi j’attends le pire.

    • « Mais alors que ceux qui ne sont pas démocrate le disent! »

      Je suis démocrate, je ne suis pas particrate. Merci de ne pas confondre…

    • Je ne pense pas qu’il faille être pessimiste. Des débats ont lieu, des mouvements sont lancés un peu partout dans toutes les capitales. Des dissensions se font jour au sein des élites, preuve que le combat est en cours. Le niveau de conscience des populations augmente. Les failles du système apparaissent béantes à tous. Certains ont compris pourquoi et ce que ça va donner par la suite. D’autres non. La tâche est de leur expliquer et de les convaincre.

  37. Mais nous devons maintenant construire ce nouveau parti politique, non pas pour aujourd’hui mais pour demain!

  38. Ce blog est un lieu de réflexion politique ouvert.
    Le vrai objectif c’est de remplacer le système pour un autre qui soit soutenable écologiquement et socialement à l’echelle de la planète, pas d’avoir le pouvoir ou abattre l’ennemi, qui sont les forces structurantes des partis politiques « classiques ». La forme du groupe de réflexion ouvert constitue le moyen nécessaire pour accomplir cet objectif. C’est probablement le plus efficace, le moins destructeur (illusion de la révolution), mais il a besoin d’être catalysé par un seuil critique que les événements apporteront.

    • Entièrement d’accord avec Arnaud, mais rien n’empêche de faire connaître nos réflexions dans des cercles plus larges (la « grande presse ») afin qu’au moment décisif, au seuil critique, nous soyons déjà visibles.

      • Mais je pense que « le blog » et surtout PJ est déjà visibles à un niveau médiatique et politique non négligeable. (Paul interragit avec beaucoup d’intellectuel et touche des cercles de reflexions tres variés, et vous membres des ABPJ faites de même). En revanche pour suivre de tres prés le blog et ou les conférences de Paul et autres quand c’est possible je pense qu’il manque parfois la simplicité d’un manifeste en 10 points à expliquer et partager sans relache.
        Ce que je regrette parfois c’est ce manque de « résumé/récapitulation/conclusion ».

        Et il ne suffit pas seulement d’être présent au niveau large (médiatique et organisations) par les ABPJ en plus de Paul Jorion il faut que chacun , les « convaincus » agissent individuellement.
        Je pense que le point de Didius c’est ça d’avoir le sentiment d’un collectif non excluant présent qu niveau micro.
        (aupres de sa famille, ses amis, son syndicat, son parti politique ses cercles d’influence). Seulement ça c’est la conviction personnelle qui doit se forger.
        Je pense que c’est ce niveau macroscopique qui doit désormais progresser il faut diffuser nos idées au café du coin (mais ça a déjà commencé en Belgique au Viconte). Chacun doit entreprendre ça individuellement dans les structures déjà existantes.

    • 7 ans de réflexion (presque) et rien ne change. Aucune envie de pouvoir ou de bataille mais changer le monde oui. On est sur le Titanic !

    • Vous pensez que la mafias qui nous prélève l’argent dans la poche qui se fait payer des bakchichs par les lobbyistes au niveau européen et français qui peut se créer des emplois fictions comme elle le veut, qui nous enserrent dans des structures où la voix du citoyen est minoritaire dans le processus de décision par déconnexion périmètre de compétence ( géographiques ou d’attribution)périmètre démocratique, qui commet du sous développement de territoire pour être l’alpha et l’omega de celui-ci, ….. vOUS LAISSEREZ LEUR PRENDRE CE QU’ILS ONT MIS TANT D’ANNEE A CONQUERIR! Et à votre avis ça se passera comme ça; on vous laissez leur piquer la mangeoire, alors qu’ils n’ont jamais rien produit de leur vie; c’est un risque vital pour ces professionnels de la& représentations!

  39. Pourquoi ne pas réaliser un film documentaire qui serait prenant pour les non initiés (et en même temps pédagogique)?
    Le diagnostic ainsi que les propositions du « parti » seraient ainsi exposés (sans que le citoyen ait l’impression d’assister à un cours).
    On mettrait enfin l’adresse du site du « parti » en fin de film, ainsi pourrait nous rejoindre les citoyens.
    Tout serait néanmoins conditionner à la qualité du film pour faire le buzz

    • En effet, outre la « grande presse », il faudrait investir les lieux d’où l’on peut « faire le buzz ».

    • Et voilà! Tu mets immédiatement le doigt sur le problème. Un blog, tout le monde peut venir, mais si il y en a un peu plus, un peu moins, personne ne s’en inquiète. Mais dès qu’il s’agit d’un « parti », là il s’agit de « faire le buzz », il faut rameuter du monde ! Le sérieux d’un parti se mesure « très facilement » au nombre de ses votants, à son… pourcentage, à sa… part dans le camembert final. Et ensuite, ça a des répercussions, en termes de subsides etc (y a qu’à demander à un candidat à la présidentielle qui a eu 4,99 %…).

      Dans un blog, on se fiche de ces choses-là, et les idées se diffusent.

  40. Je pense également qu’un think tank collectif (qui n’est même plus cela…), qui visait au départ une meilleure compréhension des phénomènes économiques, ainsi du coup que des solutions adaptées , n’aurait jamais dû se mêler de questions politiques annexes, et que cela a considérablement affaibli l’aura du blog et sa force de pénétration (eco+anti-nucleaire/gaz de schiste + cuture: c’était ça la bonne formule).

    Ce n’est jamais bon quand on veut faire passer un message central (ne s’agit -il pas d’éviter un veritable effondrement de l’Europe et du Monde, avec son cortège de catastrophes: famines, guerres, etc?) que de s’aliéner d’emblée, par des prises de position sans aucun rapport avec cet enjeu fondamental (politique étrangère, religion, droits des minorités, etc.), 25 voire 30 pourcents des votants potentiels. Sans parler du risque que cela a fait peser sur la crédibilité des analyses proposées auprès du public: est-ce un espace de recherche ou un blog de confrontation d’opinions? N’y aurait-il pas autant d’ideologie dans le traitement des questions économiques que dans le traitement de questions annexes (politique étrangère)?

    Cela a conduit in fine a faire du point de vue du blog de Paul Jorion sur les questions économiques majeures une sous-partie d’un ensemble plus vaste, présenté comme un tout insécable plus souvent qu’à son tour (une « doctrine morale englobante » ou « compréhensive » dans les termes de Rawls), qui s’est progressivement aliènée une grande partie de lecteurs pourtant bien disposés au départ à l’égard des recherches conduites sur le blog. Je ne compte même plus les fans inconditionnels de la première heure qui maintenant font la moue quand on leur parle de Paul Jorion, ou qui n’y vont plus que de manière épisodique.

    Je situerais le tournant dans le passage de la modération par Paul à la modération par d’autres que lui, autrement plus politisés; et également les dernière présidentielles (je ne me souviens plus; mais peut-être etait-ce concomittant). Le summum ayant été la création d’un groupe « des amis de Paul Jorion »: une erreur stratégique majeure s’il s’agissait d’améliorer la visibilité et la diffusions des propositions nées sur le blog, puisqu’elle a encore effrité l’image du blog auprès de ceux qui s’en souciaient encore.

    Heureusement, pour contrebalancer tout ça, Paul a surtout été invité dans les medias pour présenter son point de vue sur les questions économqiues, de sorte que cela n a pas joué auprès du grand public. Tout n’est donc peut-être pas perdu pour peser davantage. Evidemment, il y a le risque que Paul, s’il s’institutionnalsie en parti ou think tank, perde de son attrait auprès du public, devenant « un expert parmi d’autres », quand bien même eut-il annoncé la crise des susprime avant tout le monde.

    • Dans la mesure où mon blog était… le blog où je m’exprime, il n’y avait aucun souci de « message central », autrement dit, ce n’était PRÉCISÉMENT PAS l’organe d’un parti. J’ai d’ailleurs manifesté à plusieurs reprises ma méfiance vis-à-vis d’un parti : je n’ai jamais été membre d’un parti, dans aucun des pays où j’ai longtemps résidé. Du coup, il n’y a jamais eu du coup non plus de « stratégie » de ce point de vue dont on pourrait dire qu’elle a échoué ou réussi. La première fois que je me suis posé la question « parti », c’est ce matin, en réfléchissant au billet de Didius.

  41. Un parti qui fasse sien ce principe : une économie au service des êtres humains dans le respect absolu de leur planète.
    Un parti qui se rappelle que Paul Jorion réclame de penser dans un cadre nouveau.
    Un parti qui n’oublie pas de s’intéresser aux êtres humains sans attendre l’émergence de l’un d’eux, un messie.
    Un parti qui rassemble tous les êtres humains de bonne volonté d’où qu’ils viennent quel que soit leur passé, leurs pensées et leurs actes d’avant .
    Un parti qui mettra en question la propriété.
    Un parti qui ne se mettra au service de personne et n’asservira jamais quiconque.
    Un parti qui s’efforcera d’apaiser les peurs des êtres humains.
    Un parti pour ceux qui veulent jouir de la vie et ne s’effraient pas du Bonheur.
    A suivre

  42. Je constate que beaucoup d’entre les intervenants évoquent le PG ou le FdG. Que Zébu n’aime pas JL Mélenchon ça le regarde, personnellement j’entends plutôt le message : avec un programme qui s’appelle « l’humain d’abord » j’ai plutôt confiance en une structure, certes composée de partis – qui, a mon sens, peuvent évoluer et sortir des structures habituelles – , un front dont l’ambition première est de donner une information et, de fait, une formation aux citoyens. Cet aspect rapproche très nettement le travail de P. Jorion avec le but annoncé par le FdG. Il semble qu’il faille plutôt aller dans le sens du rapprochement des gens qui savent et ont réfléchi à la situation actuelle mais chacun possède son propre angle « d’attaque ». Je pense que des conférences conjointes auraient une portée plus étendue : par exemple comme la rencontre entre Paul Jorion et Bernard Friot dont le sujet était la notion de travail. Je l’avais trouvée éclairante. Vu de l’extérieur on a l’impression que « ça patine » : il suffit de parcourir le Net, nombreux sont les blogs ou les livres où l’on dit sensiblement la même chose mais je crois que beaucoup de ces intervenants on l’esprit de chapelle et pensent résoudre les problèmes de leur seul point de vue, alors que ce serait plutôt une symbiose de leur pensée qui apporterait des propositions aussi complètes que possible( c’est difficile de faire un tour totalement exhaustif d’une situation aussi complexe). Entre B. Lietear(Club de Rome) et P. Jorion il y a bien sûr des différences, mais on retrouve une analyse économique quasi semblable, une vision de l’écosystème à peu près identique que je rapprocherais du fond écologique du programme du FdG. La question qui reste en suspend, qui tente de se rapprocher de qui ? Une structure politique existe, et pour que ça fonctionne il faut des gens qui connaissent les rouages du système – des militants – mais il faut nourrir la pensée de ces militants d’information. Plus haut le nom de J. Généreux est évoqué et je vois assez bien ce dernier et P. Jorion s’entendre. Non je ne pense pas qu’un nième parti puisse avoir un intérêt, ce serait plutôt une « école » concertée et ayant pour but de démonter la pensée véhiculée quotidiennement par les « mass-médias » qu’il faudrait organiser. Conférences sur le terrain et rappels sur le net… Je n’en vois pas les détails mais je suis sûr que certains d’entre vous auraient des idés

  43. Et je rajoute qu’une constitution pour l’économie est inutile, la loi suffi, la mondialisation?
    Attendez donc que le système actuel s’effondre et vous verrez prendre forme une mondialisation de la guerre à la place de celle du néolibéralisme!
    Pourquoi ne parle-t-on jamais de la mondialisation de la science ou des arts, de la politique aussi?
    Mais un gouvernement mondial ne pourra être que totalitaire sauf quand partirons voyager ces cosmonautes, spationautes et autre taïkonautes vers les espaces infinis d’un univers enfin en notre devenir.
    N’a-t-on vu un enfant rester en son berceau et la Terre n’est-elle pas celui de notre humanité?

  44. Bonjour,
    Oui des communiqués de presses mesemblent une bonne idée, il n’y a qu’à voir les tirages de la presse locale. Avec un réseau bien structuré certains articles finirait certainement par sortir.

  45. Ne pas négliger les médias – je pense à Médiapart

    Médiapart comme allié ce serait un bon vecteur

  46. Pourquoi ne pas tenter de convaincre Stéphane Guillon de se lancer dans l’aventure ? Beppe Grillo et Coluche nous ont appris que l’humour pouvait être un excellent outil de communication politique.

  47. Il me semble que vous durcissez ce qu’est devenu le blog des APJ : pour y avoir contribué, je ne crois pas qu’il ait été destiné à élaborer une doctrine morale ou politique englobante : chacun s’essaie, en sachant qu’il peut se tromper, et d’ailleurs en changeant parfois d’avis, à commenter tel aspect de l’actualité. L’expertise économique de Paul est une chose, la réflexion de ses amis en est une autre, qui n’aspire pas à être coulée dans le marbre.

    • Précisément ! Dès qu’il y a un « parti », il faut une « ligne ». Y a-t-il encore alors place pour la réflexion, disons, souple ?

  48. J’ai tout de même l’impression que créer un parti politique que l’on pourrait trop facilement placer sur l’échiquier politique actuel, par exemple en soutien du Front de Gauche, ferait de la figure (collective) de Jorion un partisan et non plus une position au-dessus de la mêlée. Cela risquerait de lui faire perdre une partie du soutien ou du crédit dont il jouit actuellement; personnellement en tous cas je refuserai de voter pour le Front de Gauche. Ce serait, à mon sens, plus malin de tenter un coup du genre Conseil National de la Résistance qui s’était voulu à l’époque au-dessus des partis. Il me semble que l’on peut appliquer un programme de relance et de reconstruction qui serait provisoire sans être ni de gauche, ni de droite. Après cela (1-2-3-4 ans), ce nouveau Conseil qui ne serait donc pas un parti pourrait s’auto-dissoudre afin que les positions de gauche et de droite puissent de nouveau avoir droit de cité.

  49. 1/
    Au fond, pourquoi créer un pari politique ?
    A quelles fins ?
    Créer un parti politique serait la réponse à une analyse bien solide et à une question qui en découlerait.
    Je suis toujours mal à l’aise lorsqu’on embraye sur une réponse sans commencer par poser la question.

    2/
    juste rapporter ici la réaction de députés de l’Assemblée Nationale à Paris au sujet de l’apport de Gaël GIRAUD qui a secoué l’hémicycle, entre autres.
    Je la cite en espérant ne pas la dénaturer :
    « la finance on n’y connaît pas grand chose
    nous, nous avons été mobilisés à 400% sur la mariage pour tous
    si les gens se mettent dans la rue à propos de la finance, on se mettra à étudier le sujet »
    Au prochain débat pour avancer un peu plus !

  50. Si parti il doit y avoir, merci de ne plus entrer dans la logique gauche droite, la France d’en bas n’en peut plus de ce Janus politique. Il est mort ! On ne veut plus entendre parler du personnel politique en place ou ayant été ! Tous coupables de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Un parti politique porteur des idées de Mr Paul Jorion, dans un premier temps peut porter ses concepts économiques dans le débat et c’est déjà bien pour bousculer les idées ! Pour les municipales je ne sais pas (de toute façon il y a des années que je vote blanc, si je n’habitais pas une petite ville, je n’irais pas voter !) Mais pour les Européennes s’est sûr il y a de quoi bousculer le débat. A+

  51. Bonjour,
    Pour moi, le blog de Paul Jorion est déjà l’embryon d’un parti.
    Un parti numérique avec déjà quelques hommes d’appareil et pas mal, voire très nombreux partisans. Son influence non partisane sur l’échiquier électoral occupe déjà un espace considérable qui peut encore croitre. C’est en cela qu’il est une sorte de nouveau parti. Un parti de la toile.
    Certes, il n’y a pas d’élus et tout l’appareil avec.
    Mais est-ce nécessaire en tant que tel ? Ne pourrait-on pas se contenter d’une très grande influence, sur tout l’échiquier politique, qui finisse par changer son logiciel idéologique (quand il en a un) ?
    La question pourrait alors devenir celle-ci : quels sont les relais d’influence politique dont peut se doter le blog pour accélérer les modifications durables des pensées actuelles des politiciens ? Là, je bute sur un os de taille.

    D’un autre côté, on pourrait considérer qu’il y a largement la place pour un nouveau parti qui rassemblerait 1) les sensibilités écologistes défendues ici 2) les sensibilités de gauche cherchant à rompre avec le capitalisme débridé et toxique 3) les sensibilités de la droite libérale historique (frange gaulliste on va dire) et non libertaire ou libertarienne 4) les sensibilités désabusées face à l’immobilisme qu’on retrouve désormais au FN

    Je suis très partagé. Il faut traditionnellement au moins 3 ans pour qu’un parti s’installe dans le paysage politique. Mais nous sommes aujourd’hui dans une situation d’exception et tout peut arriver, très vite et très fort. Suffit de voir ce qui s’est passé pour SIRIZA ou M5S, il a fallu 1 an !

  52. Si je résume les derniers développements, on en revient au blog et ses chevaux légers.
    Faudrait juste développer de nouvelles fonctionnalités.
    Un approche plus efficace des médias.
    On peut créer aussi une structure associative dont le but serait la diffusion et la réflexion quant à une société alternative, sur la base d’un noyau dur de préconisations qui constituerait la charte commune de tous les groupes locaux qui seraient crées. Une plate-forme numérique pour la coordination des actions et le retour des actions menées sur le terrain faciliterait le travail.
    Ce qui manque actuellement ce sont des personnes qui vont sur le terrain (marchés, lieux de travail, etc). Pas nécessaire de créer un parti pour cela. Une assoc’ suffit. Ou plutôt de multiples associations indépendantes liées par une charte commune.

  53. Je ne vois comme possible qu’un lobby citoyen renforcé dans la mouvance des idées du blog Jorion. Une activité continue sur tous les fronts.
    Ne suis pas favorable à l’idée d’un parti, trop lourd et trop ringard en ces temps difficiles. Le goût pour le politique fait défaut, faut prendre un autre cheval. A trouver.

  54. Laissons à celles et ceux qui en ont l’habitude et/ou le goût le soin de participer à un parti ; c’est d’ailleurs sans doute le cas de certains lecteurs du blog. Le plus important est que les idées diffusent ; donc s’il est possible de donner à ce blog un peu plus de visibilité c’est bien ; il me semble que Paul a déjà une audience beaucoup plus considérable dans les médias qu’il y a un an ou deux.

  55. Message de Galapiat arrivé en retard :

    Bonjour Paul,
    quelque soit la forme que peut prendre votre investissement et celui d’autres amis du blog , je serai derrière vous
    à 200 % car comme le dit :Didius « Au secours Monsieur Paul Jorion !!!! » je suis désespéré par le paysage politique actuel …

    Après 16 mois de chômage, je suis de retour au travail depuis 1 mois, comme Moniteur d’atelier dans un Esat, et je vois déjà le travail titanesque demandé, être payé au smic contrat aidé(cui) pendant 18 mois pour faire éducateur, formateur, contremaitre et commercial dans le champ de compétence qui m’est demandé …hallucinant ^^
    Bonne soirée

  56. Message d’AntoineY arrivé en retard :

    Bonsoir Paul Je n ai pas pu vous répondre, les debats étant clos. Oui, evidemment vous avez raison. J ai failli le mentionner. A savoir, puisqu’au départ il s’agissait d’un blog, et qu’un blog décrit par définition les reflexions et les états d’humeur variés de son auteur au jour le jour, en fonction des évenements et de ses proccupations quotidienne, sur tous les themes qui l’interessent, il est logique qu’on y parle de tout ce qui intéresse le blogueur. De fait, il etait impossible de prevoir à l’avance et les proportions que votre blog prendraient par la suite et l’idée même d’une stratégie ne se posait même pas. Lorsque je parle de stratégie, je parle du moment où il a été question d’un projet de constitution pour l’économie, et de la meilleure manière de promouvoir ce dernier, associé plus tard à « la boite à idées ». A partir de là, la question stratégique de la meilleure manière de faire pour parvenir à cet objectif s’est peu à peu posée. En filigrane d’abord, affleurant à la surface ensuite, et puis enfin de plus en plus pregnante dans les discussions. Or, la politisation du blog, au sens ou je l’entend (billets de plus en plus nombreux consacrés à des questions qui ne pouvaient plus être discutées désormais qu’en terme de jugements de valeurs, et aboutissant in fine comme vous l’avez parfaitement remarqué à des discussions du type « café du commerce »), est il me semble postérieure à cette idée de constitution pour l’économie. Si le blog était resté dans l’esprit ce qu’il etait à ses tout débuts, j ai le sentiment que la force de penetration de vos idees en serait sans doute amelioree. D’un autre côté, la différence aurait sans doute été marginale. Et puis la mediatisation du blog a sans doute poussé dans ce ses egalement. Le think tank, le film explicatif, le micro parti destiné à grossir: why not. Il faut bien faire quelque chose! Pour ma part, j aurais plutôt tendance à réfléchir sur le developpement de structures de type « filets de sécurité », locales, permettant de rendre la transition supportable pour les populations quand tout va sauter. Mais sans doute suis-je trop pessimiste. Antoine.

  57. Message de Subotai arrivé en retard :

    Bonjour Monsieur Jorion, La rotation de la terre et les fuseaux horaires m’empêchent de participer aux débats ouverts sur « les amis de Paul Jorion ». Le dernier en date m’aurait pourtant bien intéressé. Quoi qu’il en soit, mes deux sous d’avis… 🙂 Un parti politique est une mauvaise idée par le fait qu’un tel projet ne peut réussir qu’en restant dans le cadre qui doit être détruit. Il y a là un problème. J’ai voté Mélenchon au dernière présidentielle suite au discours de Marseille dans lequel, tel Cortez, il brula ses vaisseaux. Quelques lectures de son blog, et quelques You Tube de diverses interventions (y compris @SI)m’ont convaincu que ce type au pouvoir chamboulerait suffisamment le système pour qu’il y ait une chance de voir un changement radical, mais néanmoins un tant soit peu organisé, de voir le jour. Le miracle n’a pas eu lieu et j’ai voté au deuxième tour pour le Blanc Bonnet qui ne m’a pas déçu, puisque je ne m’attendais à rien d’autre – sinon l’élimination de Bonnet Blanc qui m’était insupportable. 🙂 Je continue de penser que malgré l’opinion défavorable véhiculé par les média à son sujet, JL Mélenchon reste le politique le plus à même de porter un discours différent et relativement proche des vues développées sur le blog et dans vos interventions médiatiques. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire, ni même souhaitable que vous vous investissiez personnellement dans un tel projet. Mais le fait même de la question de Didius et votre réaction par le Débat ne restera pas sans effet. Suffisamment de gens lisent et participent au « mouvement » pour que l’idée ne reste pas ignorée de JLM. Pour les effets concrets et positifs sur le paysage politique et la vie des gens, il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais l’espoir..? Qui sait ce que l’espoir généré par cette idée pourrait entrainer dans le comportement moutonnier des gens? L’alternative reste toujours à mon sens « Mad Max » matinée de la société du « Fils de l’homme » dans une course de vitesse. Mais qui gagnera..? Il y a un type (Jean Pierre Petit) qui a écrit en devise sur son Blog : « Soyez réalistes : Envisagez l’impossible, car l’avenir n’est écrit nulle part » A nous de le prouver par nos actes…

  58. Message de François Lacoste, arrivé trop tard :

    Navré je suis arrivé trop tard pour que ma modeste intervention passe. Passionnant en tout cas… S’engager dans un parti c’est perdre le confort de la seule réflexion et c’est se colleter au réel de la politique, la politique c’est très dur (je ne parle évidement pas de Paul qui coure toutes les estrades et tous les micros pour informer et faire comprendre, en cela il rejoint le FdG qui tient pour très important l’information, la « mise en compréhension » de la situation). Le Front de gauche et les partis qui le composent tentent évidement nombre d’entre ceux qui viennent sur ce blog. La personnalité de J-L Mélenchon rebute certain (mais pas seulement sa personnalité, l’angle d’attaque qu’il a choisi ne plait pas à tous, loin s’en faut) pour autant il n’est pas interdit de penser que le temps lui donnera raison et cela d’autant plus qu’il sera soutenu et entouré par des hommes de valeur qui inévitablement l’influenceront. Par ailleurs comme il est dit précédemment, créer un parti me semble à moi aussi hors de porté dans un temps réaliste eu égard à l’urgence et pour des tas d’autres raisons. Il reste que ce mêler à un mouvement existant ou adhérer à un parti est une option à retenir et à murir. N’est-ce pas le meilleur moyen de peser et d’infléchir sur les orientations et la représentation du dit mouvement dans le sens qui convient… Salutations sincères,

  59. De Perceval qui travaillait au moment du débat :

    Travaillant à l’heure du débat sur la pertinence de créer un parti défendant vos idées, je n’ai pas pu y participer. Veuillez pardonner mon intrusion dans votre boîte électronique dont le dépouillement doit vous prendre beaucoup de temps. A pratiquement tous les participants au débat je leur dis de faire comme moi. Ne vous contentez pas de vous indigner,engagez vous ! En ce qui me concerne je m’implique sur une liste « Alternative citoyenne » pour les prochaines élections municipales de Pontivy. Je me suis aussi engagé au côté d’Attac. Ces deux participations sont de modestes contributions (je ne suis pas professeur d’université) en tant qu’acteur local de la vie économique et sociale de ma ville. Je m’interroge sur la quantité de démarches similaires à la nôtre qu’il serait opportun , à mon avis, de fédérer. Dans ce sens j’ai pris connaissance dans un courriel adressé via le mouvement ATTAC d’un manifeste rédigé à l’initiative de Alain Caillé (je crois que vous connaissez bien le MAUSS pour y écrire des articles) disponible maintenant gratuitement sur le Net. J’utilise déjà la série d’articles publiés par Francis Arness, « réflexions pour un mouvement néodémocratique, dont j’imprime des exemplaires à la demande, accompagnés de pratiquement tous les textes référencés. Le dernier document que je diffuse largement est celui du mouvement basque Bizi , « Votre boîte à outils pour les municipales 2014 ». Je suis persuadé qu’il y a en France et ailleurs suffisamment de gens responsables de bonne volonté (j’ai la prétention d’en faire partie…) qui sont prêts à se lancer ou se lancent déjà dans le combat pour une politique alternative (fond et forme). Un parti propose une ligne à suivre. Une fédération permet à la démocratie de s’exprimer sur les moyens de parvenir à une certaine vision de la communauté.

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