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Comment les banques centrales triomphent de l’inflation – Blog de Paul Jorion

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12 réponses à “Comment les banques centrales triomphent de l’inflation”

  1. Avatar de AK
    AK

    Lorsque les taux baissent, a activité égale, alors les investisseurs sont donc mécontents (ils perdent de l’argent), les patrons contents (ils en gagnent plus) et les salariés heureux (ils sont embauchés pour faire gagner encore plus d’argents aux patrons ?) mais pas longtemps car l’inflation se développe ?

    Seul le patron est gagnant ?

    Pourtant les investisseurs ont salués par une hausse des indicents la baisse de 1/2 point de la FED !!!

    Ais je bien compris ou me manque t’il quelque chose ?

    Merci pour vos lumières.

  2. Avatar de Paul Jorion

    Un investisseur a bien sûr intérêt à ce que les taux d’ intérêt soient élevés puisque tout placement rapporte davantage.

    Ceci dit, vous pouvez avoir acheté (dans le passé) quelque chose qui s’apprécie quand les taux d’ intérêt baissent. Si vous avez acheté une obligation qui rapporte 7 % à l’époque où c’était le taux du marché et que les taux sont tombés depuis à 3 %, votre obligation s’est appréciée.

    Démonstration:

    Puisque votre obligation rapporte davantage que celles qu’on emet maintenant (7 % > 3 %), vous pourrez la revendre à un prix plus elevé que celui où vous l’avez achetée. Disons que son prix à l’origine était de 100 euros, au bout de l’année, elle vaut 107 euros (100 + les 7 % d’ intérêts). Or celles qu’on vend maintenant valent au bout de l’année 103 euros (100 + les 3 % d’ intérêts). Donc un prix juste au bout d’un an est 107/103 * 100 euros = 103,88 euros ; ce qui est davantage que 100 euros. C.q.f.d.

  3. Avatar de AK
    AK

    Merci pour cet éclairage.
    Ainsi, lorsque les taux baissent, les patrons se réjouissent, certains investisseurs aussi, mais quid des salariés ?

    Ils sont peut être « embauchés » pour générer plus de revenus mais l’inflation repart…

    Aussi, pour notre triumvira (investisseurs, patrons, salariés) qui est le pire ennemi ? l’inflation, la déflation ou les deux ???

  4. […] Comment les banques centrales triomphent de l’inflation j’avais expliqué le mécanisme de l’inflation. Je rappelais que « les taux d’intérêt sont […]

  5. […] L’occasion de (ce qui m’apparaît comme) mon progrès est un article que l’on m’a invité à écrire et dont je vous présente deux paragraphes du brouillon, sachant bien qu’en vous les proposant vous allez – une fois de plus – me permettre de faire un bond de géant dans la formulation correcte du problème. Pour comprendre ma perspective, il faut avoir présent à l’esprit ma théorie de l’inflation comme résultant du rapport de forces entre dirigeants d’entreprises et salariés. Je l’ai présentée dans un billet précédent intitulé Comment les banques centrales triomphent de l’inflation. […]

  6. Avatar de arnault
    arnault

    Selon vous il n’y a pas de lien entre inflation et taux d’intérêt.
    Pouvez-vous alors m’expliquer pourquoi le raisonnement suivant est faux :

    si les taux d’intérêt baissent, les crédits a la consommation et les investissements
    augmentent et donc il y a de l’inflation !

    Merci d ‘avance pour l’éclairage

  7. […] cette hypothèse est aventureuse, voire assez folle. Dans un billet rédigé l’année dernière, Comment les banques centrales triomphent de l’inflation, j’écrivais Retour à la réalité : les banques centrales combattent l’inflation en […]

  8. […] nous dit « inflation = salaires trop élevés », je réponds dans Comment les banques centrales triomphent de l’inflation : Remarque en passant : si le patron avait pris sur lui l’augmentation des salaires, sans la […]

  9. Avatar de TL

    @ Paul

    2 remarques :

    – votre calcul du 28/09/2007 à 03:50 est faux à double titre (désolé de la noter si tard !) : mathématiquement 107/103 = 1,0388 et non 103,88 ; et logiquement car il faut plutôt se demander combien il faudrait placer à 3% pour obtenir l’équivalent du placement à 7%, et ce n’est pas 107/103, mais 7/3 = 2,33 donc votre obligation vaut 233,33 euros. CQFD (vous noterez que cela sert plus encore votre raisonnement.)

    – vous pouvez appliquer le même raisonnement entre patrons et investisseurs qu’entre patrons et salariés : la hausse des taux d’intérêt les pousse à monter leur prix, et l’on obtient donc un effet radicalement opposé à celui que recherche la politique monétaire.

    @AK s’il traîne encore dans les parages :
    l’inflation et la déflation présentent en réalité un risque commun : ralentir l’activité.
    Les canaux diffèrent néanmoins : la déflation incite à reculer les dépenses, ce qui déprime l’activité, tandis que l’inflation empêche d’acheter lorsque les prix sont devenus trop élevés. Après, on ne peut pas se contenter de simples considérations globales, il faudrait examiner agent par agent qui en sort gagnant, et qui en sort perdant (le taux de variation des prix étant différent d’un secteur à l’autre, ainsi que les gains de productivité).

  10. Avatar de Paul Jorion

    @ TL

    Non, mon calcul est exact : 103.8835 euros placés un an à 3 % deviennent 107 euros. Pensez au chiffre que vous proposez : il est plus du double de la somme initiale. Le calcul n’est pas de voir combien de fois 7 est contenu dans 3, il est question de gagner 7 € plutôt que 3 € sur un an à partir d’un placement de 100 €.

  11. Avatar de lolo
    lolo

    La solution pour les salariés comme pour les patrons pour la maîtrise de l’inflation est simplissime:
    NE PLUS DEMANDER D’AUGMENTATION !!!!
    NE PLUS AUGMENTER LES PRIX !!!!!
    C’est evidement impossible et c’est là ou je ne suis pas d’accord avec vous sur la non correlation de l’inflation et des taux d’interêts.
    En effet si il n’y a plus d’inflation et que tous gagnons la même chose, croyez vous que les prêteurs, qui souhaite bien evidemment,comme tous le monde, avoir plus que l’illusion de voir évoluer leurs rendements, par le biais, soi des taux d’interêts soi du montant d’argent qu’engendre ses mêmes taux, vont accepter ce status quo sans broncher? Je ne le crois pas et je soupconne même des manoeuvres politiques ou de lobbing pour exiter le volonté des salariés, par le biais des syndicats, pour engendrer de l’inflation et ainsi plus de travail et donc plus de prodution et in fine une plus d’argent via les taux d’interêts!
    Il ya donc, pour moi, un rapport trés fort entre taux d’interêt et inflation.

  12. […] cela explique la baisse ou la stagnation des salaires dans les entreprises occidentales depuis 20 […]

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