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Crise du « subprime » et titrisation – Blog de Paul Jorion

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6 réponses à “Crise du « subprime » et titrisation

  1. Avatar de laetitia
    laetitia

    Bonjour,

    Je renforcerais dans votre commentaire, la réelle méconnaissance des investisseurs sur les fondamentaux du produit.

    En effet par delà l’analyse même de ces structures (waterfall, stress test des agences, etc. etc.) les gérants n’attachent finalement que peu d’importance au sous-jacent lui-même.
    Combien avant la crise avient connaissance des différentes classifications de prêts aux Etats?
    Combien s’étaient attaché à comprendre la différence entre prime et subprime?
    Combien connaissent réellement aujourd’hui les notions de LTV, de HEL et autres technicités de ces produits?

    A mon sens, le problème principal provient de cette méconnaissance, justifiant ainsi le vent de panique des investisseurs face à la moindre remontée des taux de défaut.

    On pourrait croire que cette crise leur servira de leçon et qu’à l’avenir, l’analyse de ces produits sera plus fine. Malheureusement ça ne sera pas le cas. Car outre la connaissance « des grandes lignes » aucun n’est allé « creuser » le sujet. Et aujourd’hui encore, beaucoup de gérants (au moins sur la place de Paris) ne savent même pas de quoi ils parlent, quand ils tentent d’expliquer à leurs clients la crise actuelle ……

    Rassurant non ?

  2. […] ma méfiance croissante envers ces assureurs qui m’avait conduit le 26 septembre à conclure Crise du “subprime” et titrisation, de la manière suivante : « C’est là une tare essentielle de la notation du crédit, telle la […]

  3. […] eu l’occasion d’expliquer l’année dernière à l’occasion de la crise des subprimes (Crise du « subprime » et titrisation) et du tarissement du crédit (Le mécanisme de la crise du crédit) que les deux crises […]

  4. Avatar de EL GUEDDARI ZARIAB
    EL GUEDDARI ZARIAB

    Je pense que la source de la crise des subprimes réside dans le sous-jacent et pas dans la technique de transfert de risque, car même sans la technique de titrisation la crise aurait eu lieu, certes elle n’aurait pas eu la même dimension, mais elle était elle-même inévitable.

    Question : la titrisation des créances des institutions de micro-crédit, est-ce que ce type d’opération peut mener à une crise de l’ampleur de la crise des subprimes ?

  5. Avatar de jlm
    jlm

    @ EL GUEDDARI ZARIAB

    Avez-vous quelque idée en tête en posant la question du micro crédit ? Les grandes banques s’y mettent c’est vrai, de là qu’elles titrisent…?

    Je suis évidemment, comme Attali, parfaitement en accord avec l’impérieuse obligation d’aider les plus pauvres des pauvres à s’en sortir et, dans se sens, Grameen vaut assurément son prix Nobel. Il y a bien certaines critiques contre les taux « usuraires » de certains micro crédits. Sans doute faut-il tenir compte du fait qu’un intérêt de 15 % sur 1O € c’est pas grand chose alors que 15% sur un milliard d’Euros, c’est un bon petit début.

    Le sens d’un taux n’est pas le même selon la base, doubler 1 € de capital en un an, c’est pas la même chose que de doubler un capital d’un million d’Euros. Le fait que relativement au micro crédit les « frais de gestion » soient importants au regard des sommes prêtées est encore une autre question (selon une analyse diffusée sur le web, 3% du budget de Planet Finance arriverait aux demandeurs). Il me semble que si problèmes il y a, c’est sur d’autres plans. Ainsi, avec le « moment Minsky » et « les processus soumis à l’emballement » (a), Jorion rappelle comment le petit doigt entre dans l’engrenage et la propension du profit à dégénérer dans un simulacre de croissance. C’est quand même vrai que tritriser une masse de petits crédits en gros paquets à 12 %, serait malin. Par ailleurs, je traîne avec moi quelques prénotions un peu bizarres, du genre « les juifs avaient bien raison d’annuler les dettes tous les sept ans », pourtant, je ne voudrais pas en revenir à la condamnation du prêt à intérêt par l’Église catholique, car « quand même » je crois au progrès des lumières ! C’est dans ce contexte que dans une réponse postée sur ce blog (b), je me posais la question morale de l’utilisation morale du micro-crédit dans les banlieues.

    Ce problème du micro-crédit me semble révélateur des difficultés que nous rencontrerions à élaborer une constitution économique. Il serait sans doute grossier de fixer, « même rationnellement », un taux maximum applicable partout. Alors, quelle serait la base analytique permettant de détermination d’un taux maximum selon les circonstances? Ai-je raison de penser qu’il faudrait reprendre les débats théologiques à propos du prêt à intérêt là où l’Église les avait laissés. Jorion, dans son bouquin en appelle à l’éthique des Pèlerins (il y a même des thèses sur ce qu’il y avait dans leur soupe à Salem je vous dis pas – lol -), de toute façon, comme la crise du subprime nous conduit à sucer des rutabagas, autant commencer de suite à nous nourrir de philosophie !

    Bien à vous,

    (a) Le « moment keynésien », Les processus financiers enclins à l’emballement

    (b) Dirigeants de banques et analystes financiers

  6. Avatar de yaya
    yaya

    vous avez dit que les Asset-Backed Securities sont adossées à des crédits immobiliers « subprime » où sont concentrés les emprunteurs à risque, a ce que je sais ce terme générique, on l’utilise plutôt pour des opérations sur instrument cash (prêts à la consommation, prêts automobile, etc.).

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