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Aux grands maux, les grands remèdes – Blog de Paul Jorion

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9 réponses à “Aux grands maux, les grands remèdes

  1. Avatar de Dani
    Dani

    Je trouve fort intéressante la réflexion sur l’idée d’une « constitution pour l’économie ».

    Une question très concrète à ce propos : – A votre avis, une telle « constitution » pourrait-elle intégrer la définition d’un cadre déterminé dans lequel seraient cantonnés les mécanismes du marché, afin d’éviter qu’ils ne contaminent, voire prennent le pouvoir dans tous les domaines ?

  2. Avatar de Emir Abel
    Emir Abel

    Je vous ai entendu pour la première fois défendre cette idée de constitution pour l’économie début janvier lors de la conférence que vous avez donnée à Paris et j’avoue que j’avais été séduit par l’idée.

    Churchill a dit « Tout le monde savait que ce truc-là était impossible à faire. Jusqu’au jour où est arrivé quelqu’un qui ne le savait pas, et qui l’a fait. » J’aime beaucoup ce propos et je crois qu’il peut servir de slogan à ceux qui souhaiteraient l’établissement d’une telle constitution.

    Ceci étant dit, il me semble qu’une des difficultés majeures qu’il faudra surmonter est que cette constitution ne pourra réellement s’appliquer que si elle est validée au niveau mondial. Cela est nécessaire compte tenu de la mondialisation de la finance et de l’économie. Et je pense que ce n’est pas gagné !

  3. Avatar de Paul Jorion

    Jacques Attali me dit :

    « Très bien ! J’ai fait une chronique voisine la semaine dernière ». C’était sur Europe 1. La voici :

    « Vous voulez nous parler des 3 économies :

    Trois formes de capitalisme : le matériel, le virtuel, et le financier.
    L’un est dans le réel, c’est-à-dire la rareté. L’autre est dans le virtuel, c’est-à-dire la non rareté. Le dernier est aussi dans le virtuel, mais comme il n’est que le miroir du réel, il doit rester dans la rareté.

    Et ce n’est pas ce qui s’est passé ?

    Non : l’économie de la finance aurait du rester dans le contexte de la gestion de la rareté, au service de l’économie réelle. Et elle est sortie de ses rangs. Après avoir magnifiquement su innover pour financer une croissance mondiale jamais connue, elle s’est considérée comme une vraie économie virtuelle, illimitée, avec le droit à toutes les formes de spéculation et elle a été atteinte de démesure. Au point de distribuer sa forme, d’imposer à l’économie réelle des réglementations, du nom de règles de Bâle, qui sont dans l’intérêt des banques beaucoup plus que de l’économie.

    Qui sera le vrai vainqueur ?

    L’économie réelle, d’abord, qui fabrique les vraies richesses marchandes ? Le monde virtuel, qui est d’abord un monde de la gratuité. Quant à la finance, elle doit retrouver sa fonction, qui est de répartir au mieux, modestement, les ressources, au service des différents acteurs, en évaluant les risques et en créant les instruments nécessaires pour financer la croissance. Et de ce point de vue, les mieux placés sont les compagnies d’assurance, et pas les banques, qui prennent des risques à chaque instant et ne pèsent pas sur le long terme.

    Et que faut-il faire ?

    Remettre en cause les réglementations des banques décidées par les banques elles-mêmes, s’assurer que le long terme soit la règle et non pas l’évaluation immédiate par le marché. Et enfin, s’assurer que les agences de notation soient véritablement libres de tout conflit d’intérêt avec leurs clients. »

  4. […] « Aux grands maux, les grands remèdes 12 02 2008 […]

  5. Avatar de Emmanuel Charles-Dominique
    Emmanuel Charles-Dominique

    Je lis régulièrement votre blog. Oui, il faut que cette machine à broyer s’arrête ; à cet égard il y a peut-être une prise de conscience qui est en train de s’opérer et elle peut jouer un rôle déterminant, je l’espère pour ma part.

    Mais ce n’est pas seulement une poignée de millionnaires hyper-riches – qui a tout à perdre dans une nouvelle société (plutôt que « économie ») – et qui doivent céder la place – mais toute une classe des 10% ? les plus riches qui tient fermement le pouvoir et qui ne le lâchera pas. Les grands remèdes…. me semblent un peu tiédasses…..

  6. Avatar de Nikadémus
    Nikadémus

    Tiédasse ? Si vous lisiez ce qu’ils ont publié à la place ! …

    Quant aux hyper-riches, on surestime en général grandement leur pouvoir, et leur intelligence ! Ce qu’a prouvé d’ailleurs à l’envi l’actualité la plus récente. Hyper-riches, ils ne vont pas le rester longtemps, et seulement à cause de leur propre avidité ! Et quand ils ne sauront plus quoi faire, à qui vont-ils s’en remettre, bon gré mal gré ? C’est fatal, à ceux qui par goût, ou par nécessité, ont déjà commencé à inventer du nouveau…

    Et que n’ont pas réussi, l’histoire le prouve tant de fois, un ramas de guenilleux dont les esprits soi-disants les plus éclairés ne soupçonnaient même pas l’existence : « L’échelle des revenus, en France, ne ressemble pas à l’idée que s’en font souvent les catégories les plus aisées. » Le Monde, 12 Février, p. 3.

    Le foisonnement actuel des idées de haute volée que l’on trouve sur ce blog, et ailleurs, n’indique-t-il pas qu’il ne manque plus qu’une chose pour inaugurer une nouvelle époque : ne plus en avoir peur !

    Mais il est vrai que je suis nécessairement un peu partial, ayant été indûment crédité d’une collaboration à ce texte qui fut en réalité bien légère… C’est plutôt l’excellent niveau des blogs et de ses commentateurs qu’il faut saluer.

  7. Avatar de JLM

    @nikadémus

    Voudriez-vous donner la référence du texte publié à la place du billet de Paul sur Le Monde ? Nous risquons d’en avoir besoin ultérieurement. j’essairai d’en acquérir la version PDF.

    Merci.

  8. Avatar de FIASCHI LUDOVIC
    FIASCHI LUDOVIC

    Je partage toutes les analyses catastrophiques sur les conséquences économiques, sociales puis politiques de cette crise de la finance américaine et internationale. Je suis même extrêmement surpris que cette crise ne soit pas apparue beaucoup plus tôt ; la première guerre du golfe à peut-être permis de régler de nombreuses questions.

    Je suis intéressé par les discussions pour savoir si les banques créent ou non de l’argent ex-nihilo …

    Mais je suis toujours « frappé d’étonnement » de constater la capacité infinie à commenter le monde sans se donner les moyens de la changer quand il va mal, à s’affliger des effets sans surtout remonter aux causes.

    C’est pourquoi je me permets une question pornographique : les palettes remplies de dollars n’ont pas été brûlées à la Saint Jean ! Où est parti tout cet argent ?

  9. Avatar de Alotar
    Alotar

    Constitution pour l’économie ou constitution pour la finance? Si on oppose l’économie à la finance comme le travail au capital, alors une constitution pour l’économie se doit de réformer le monde du travail, les rapports entre les travailleurs eux-mêmes. Cela n’empêche pas une constitution pour la finance qui réforme de fond en comble cette finance. Mais cette réforme du capital n’ira pas sans une réforme également profonde du travail, et du monde des travailleurs. Il y a la fraude et l’injustice sur l’argent, sur le capital. Et il y a tout autant la fraude et l’injustice sur le temps, sur le travail. Comment quantifier et même qualifier le travail?
    Bref en rester au schéma capital mauvais contre travail bon, c’est court. Il y a aussi beaucoup de mauvais dans le travail, pas que dans le capital. On ne peut pas réformer l’un sans l’autre. En clair aussi bien la gauche que la droite ont une mentalité obsolète. Il faut deux constitutions.

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