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Je vous fais confiance : vous n’auriez pas été ébranlé par l’invention de l’imprimerie il y a 570 ans, ni…
https://youtu.be/Wo_FVJhzaG0?si=K4nZ8PKnhL45_ofe » Un rescapé de l’Holocauste parle du déni de la société israélienne sur les massacres de la Palestine «
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3 réponses à “Banalité et immoralité”
[…] Original post by Blog de Paul Jorion […]
@ Paul
Ayant lu et relu votre dernier paragraphe, je n’y trouve rien qui s’écarte de la conviction qui est aussi la mienne – si ce n ‘est tout au plus ( mais c’est on ne peut plus normal ) au niveau de l’expression. Là ou vous évoquez la révolution démocratique pour dire qu’une révolution analogue est nécessaire dans le monde économique, je me réfère parfois à l’abolition de l’esclavage, mais je pense que nous voulons bien dire la même chose, à savoir que l’affaire est considérable. Quand vous réclamez que l’on cesse de feindre l’étonnement, je pense comme vous que la situation actuelle est née de l’histoire humaine et qu’il est parfaitement vain de chercher des coupables ; il nous faut seulement nous activer au processus de “domestication” ( ou de civilisation ) qui est en cours. Votre rapprochement entre cycles économiques et cycles de vie des écosystèmes “proies-prédateurs” n’est pas qu’une comparaison ; il y a, je pense, identité de nature. La prédation entre humains se fit sûrement par la violence pendant des millénaires ; elle semble bien se faire aujourd’hui essentiellement par la ruse dans la finance. C’est un progrès, mais il est insuffisant ; notre auto-domestication n’est point finie et doit se poursuivre.
Vous, Paul, anthropologue ayant multiplié les stages de longue durée dans les locaux du milieu financier et au coeur de ses pratiques, sachez que votre contribution peut être des plus précieuses pour améliorer, conforter ou réajuster les points de vue de ceux qui, comme moi, ne peuvent qu’y regarder par les fenêtres. Mais il nous faut arriver à nous comprendre, ce qui n’est pas gagné tant la complexité, propice à la dissimulation, est devenue congénitale au système monétaire. Ses évolutions historiques – variables d’un pays à l’autre – sont souvent éclairantes. Puis-je vous proposer le livre récent d’un autre belge californien : La monnaie et les banques – de la Mésopotamie à Manhattan, Vincent Lannoye, Editions Le Cri, Bruxelles, mai 2005.
A suivre, n’est-ce pas … Merci pour votre activité. JJ.
cherchant à conforter mes vues sur la situation actuelle de la finance mondiale, j’ arrive par hasard sur vos écrits et m’en félicite. sur celui ci en particulier me vient à l ‘esprit la citation du livre des proverbes » mauvais, mauvais disait l’ acheteur, et à la fin, il achète . »
il est évident que dans tout échange humain fût-il immatériel, une forme de confrontation est latente et susceptible de s’ exprimer. je pense que comme toujours, nous sommes allés trop loin sur une innovation mal maîtrisée de » securitisation ».
il reste maintenant à définir les bons équilibres et les outils capables de les maîtriser et de les faire respecter.
un peu pressé je m’arrête là mais reviendrai sur le sujet.