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11 réponses à “Mauvaise journée pour les banques américaines”
Un grand merci, Paul, pour vos commentaires qui suivent l’actualite « au talon ».
Tres sincèrement…
Oui, merci, Paul. Rarement vu un blog d’une telle qualité.
Mon fils est revenu des Etats-Unis, il y a quelques jours. Il était en Oregon. Ce qu’il m’a raconté me préoccupe. Je lui avais demandé de parler avec sa famille américaine de la crise financière et de me rapporter leur degré d’inquiétude.
A la maison, mon fils entend depuis un an parler de la crise tous les soirs, ça et le réchauffement climatique, la nécessité d’une plus grande efficacité énergétique comme on dit. Eh bien, il est revenu très surpris et enthousiasmé : sa famille ne lui a jamais parlé ni de la crise financière – comme si cela n’existait pas là où il était -, ni du réchauffement climatique. D’ailleurs, pour cette famille de quatre, ils avaient quatre voitures dont deux 4×4 et il n’a jamais fait plus de 50 m à pied sauf peut-être quand ils sont allés jouer au golf.
Ce qui me fait penser à cela c’est qu’en avril dernier, un de mes contacts économiste dans une banque tenait pour acquis la nationalisation de Freddy Mac et Fanny Mae. Or, ensuite, les actionnaires de ces institutions ont semblé ne pas avoir réalisé qu’on se dirigeait tout droit vers cette solution. Les Etats-Unis me donnent l’impression de flotter dans un bain d’optimisme au formol, entretenus par les autorités qui leurs parlent comme à des enfants.
Le discours de Paulson qui a répondu à une question au Congrès quelque chose du genre » L’Amérique ne peut pas ne pas s’en sortir, même si personne ne sait comment » reflète bien cet état d’esprit. Le capitalisme serait-il devenu une sorte de religion…
@ Marie
Tout à fait d’accord, les autorités politiques et financières infantilisent leur auditoire. Les annonces de politique monétaire et financière en sont l’exemple le plus abouti, et par là même le plus risible.
Maintenant, quand Paulson dit que les USA vont s’en sortir, bien que personne ne sache vraiment comment, je ne suis pas sûr qu’il faille s’inquiéter autant que ça. J’en profite pour répondre à Paul concernant la remarque sur les 15% de réserves du FDIC mobilisées pour sauver le 9e organisme de crédit immobilier : dans le pire des cas ce sera la Fed, directement ou en prêtant de l’argent au FDIC, qui va intervenir, si la situation financière devient critique.
De toute façon, ils n’ont pas le choix : l’effondrement avec fracas d’un gros acteur du secteur bancaire entraînera une réaction en chaîne de type 1929. Mieux vaut encore créer de la monnaie pour renflouer des coquilles à moitié vides, que laisser tout couler. Bernanke le sait, la Grande Dépression est son sujet de prédilection.
Je pense que la FED ferait le bon choix en refinançant ces acteurs : c’est équivalent à une création monétaire de monnaie permanente injectée dans l’économie, et c’est tout bénef pour l’économie à condition de ne pas être utilisé pour de nouvelles spéculations mais pour de la création de richesses réelles…
On en revient à l’idée de création monétaire centrale…
Je précise que, dans cette hypothèse, il me semble logique que la collectivité devienne co-propriétaire (actionnaire) à due concurrence du capital apporté par rapport aux fonds propres existants.
@Marie
Effectivement j’ai eu la même expérience tout récemment.
Un de mes amis vit au Tennessee et vient en vacance tout les été, il est là en ce moment.
Je lui ai évidement parlé de la crise plusieurs fois, il a fini par me dire :
« La personne qui me parle le plus de la crise c’est … toi »
Comme je le vois une fois par an c’est vous dire si ils doivent en causer …
@ Marie, Bruno L
J’en avais fait la remarque dans « Vers la crise du capitalisme américain ? » (2007 : 240) : l’immigration opère une sélection positive des optimistes.
il faut être directement touché par la crise pour la concevoir comme une réalité, sinon c’est le karma économique qui opère, et elle semble méritée pour la population frappée de plein fouet. Les questions essentielles sont rarement abordées, on bifurque, on manipule, les pessimistes freinent la dynamique du monde marchand ; toujours plus loin sur la limite acceptable. L’obscurantisme marchand règne en maître. Bon…. j’ai l’impression d’être hors sujet… m’enfin !
@ Karluss, Paul
La sélection positive des optimistes c’est une tentative d’explication qui me plait… ceux qui restent et n’immigrent pas seraient donc par défaut les pessimistes.
Pour cette raison, peut-être, est-on au contraire extrêmement préoccupé par la crise en Europe alors que finalement, hormis sur la Bourse, la crise n’a pour l’instant qu’un effet réel limité sur les économies. Les prévisions économiques ne viennent-elles pas d’être revues à la hausse par le FMI ?
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