Email a copy of 'L’entourloupe. Le prix des matières premières (III) ' to a friend

* Required Field






Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.



Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.


E-Mail Image Verification

Loading ... Loading ...
L’entourloupe. Le prix des matières premières (III) – Blog de Paul Jorion

E-Mail ‘L’entourloupe. Le prix des matières premières (III) ‘ To A Friend


Partager :

13 réponses à “L’entourloupe. Le prix des matières premières (III)”

  1. Avatar de zoupic

    Bonjour, il faudrait un jeu de société type monopoly / hôtel en un peu plus technique avec le principe de création de monnaie en début de partie, où les joueurs devraient payer des intérêts à la banque à chaque tour. Dans une partie plus complexe, on pourrait faire jouer la spéculation des uns sur la production et la famine des autres.

    Ce sont des moyens d’expliquer les systèmes en micro au commun des mortels et comment dans la plupart des cas, ils aboutiront sur une amélioration globale des richesses avec, toujours, une inégalité de répartition de celles-ci.

    Le but du jeu de société n’est-il pas souvent de plumer les autres et de racheter toute la table, alliant généralement l’armée, les tribunaux, les médias et les banques ?

    C’est autour de ces « jeux de sociétés » que j’ai grandi. Quel bon modèle !

    Pour le sujet, que ces gens jouent au poker, à somme nulle ne me dérange pas, tant que ça n’implique qu’eux. Tout étant maintenant inter-dépendant, leur poker déstabilise la planète et empêche ceux qui n’ont rien demandé d’accéder aux ressources alimentaires basiques.

    Ceux qui jouent au loto, au bingo, au poker, aux courses le font dans leur coin, avec les mêmes joueurs, et leur jeu n’influe pas en création monétaire plus que ça, et leurs actions ne portent pas sur le droit de vie des autres. Pour jouer à ce poker, il faut déjà avoir accès à des études pour en comprendre les enjeux et les mécanismes.

    La soif d’argent, la soif de rentabilité des capitaux ne sera jamais étanchée, et tous les moyens sont bons pour contourner toutes les règles, et le plus vite possible. Nous nous battons contre des forces exponentielles de toute part. Les booms de la société de consommation, du crédit, de l’internet de la mondialisation, la télécommunication ont fait décupler les forces de ce système.

    Puisque les pansements ne font que gagner du temps, l’interdiction de spéculer me semble urgente, quant aux liquidités… mouais

  2. Avatar de (autre) bernard
    (autre) bernard

    Excellentes explications comme d’habitude. Mais enfin …. que de complicités aux plus hauts niveaux des états et des soi-disant représentants des peuples. De la création pseudo-officielle de bakchich, de la mafia légalisée ?????????

    Sans cela ces entourloupes à l’échelle planétaire ne pourraient pas exister. A nous petites gens de nous adapter.

    Comment ? Quelle sont les moins mauvaises options pour nous ? Un bunker avec des stocks ??

  3. Avatar de Leduc
    Leduc

    Encore une fois les « banksters » ont encore frappé alors. Banquiers et fonds, de connivence, agissent pour se refaire des pertes subprimes en se rabattant dans un autre domaine. J’imagine que les autorités américaines n’auraient sans doute pas réagi si les tendances inflationnistes ne devenaient pas elles-mêmes un danger pour l’économie américaine et la consommation. Franchement ils mériteraient une sévère correction de leur économie, une récession qui leur rappelleraient 1929, cela leur apprendrait à jouer avec le feu et mettre le feu chez les autres aussi. A quoi vont-ils passer maintenant, que tous les secteurs financiers sont sinistrés, que vont-ils trouver, quelle bulle vont ils créer, qui vont ils pouvoir racketter pour se refaire un meilleur bilan financier ?

  4. Avatar de vince

    Nous nous battons contre des forces exponentielles de toute part. Les booms de la société de consommation, du crédit, de l’internet de la mondialisation, la télécommunication ont fait décupler les forces de ce système.

    doucement zoupic, ne mélange pas tout ! sans internet ce blog n’existerait pas (par exemple), et personnellement c’est en naviguant sur le net que j’ai compris que quelque chose clochait… la mondialisation c’est encore autre chose ! le problème qui est développé ici c’est la spécu financière qui n’est pas si récente que ça ! bravo à ce blog qui permet d’y voir plus clair, de comprendre les enjeux et les solutions possibles, tout ça 🙂

  5. Avatar de Xavier

    Bonjour,

    Un article à verser au dossier.
    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/07/24/une-mauvaise-loi-contre-la-speculation-petroliere_1076742_0.html
    Je suis vraiment curieux de voir qui a raison.

    Je me pose la question de la méthodologie.
    En effet, comment isoler l’impact de la spéculation?

    Pour l’anecdote, un site américain qui propose aux particuliers de spéculer sur l’essence.
    http://www.mygallons.com/

  6. Avatar de Paul Jorion

    @ Xavier

    Dwight Cass est l’ancien rédacteur en chef d’un magazine spécialisé dans le conseil aux détenteurs de grosses fortunes, Worth. Il n’y a pas de sot métier mais pourquoi Le Monde a-t-il pensé qu’il s’agissait là d’une source fiable d’information sur ce sujet, je l’ignore personnellement. Le Monde Economie, en tout cas, est en vacances.

  7. Avatar de TL
    TL

    Très intéressante saga sur les prix des matières premières et la spéculation. J’ai un peu attendu avant d’écrire :

    1) cet article m’a convaincu que la spéculation a un effet important sur les prix ; mais elle n’en pas une condition suffisante, il faut aussi qu’une partie suffisante de la demande soit capable de subir les hausses de prix. Qu’il s’agisse d’autres spéculateurs ou de « vraie » demande.

    2) Comment agir, et vers quoi ? Eliminer la spéculation est une chose, à supposer que ce soit possible, mais fondamentalement n’est-il pas également choquant que de la nourriture soit balancée dans les restaurants et magasins des pays riches, alors que d’une part elle pourrait nourrir, et que d’autre part elle a nécessité des facteurs de production et donc occupé (et un peu épuisé) le sol.

  8. Avatar de zoupic

    Vince > Quand je parle de forces exponentielles je fais référence à un ensemble de variables du monde moderne qui nous entourent et croissent de façon.. exponentielles. L’équation que j’essaye de poser est de savoir si le capitalisme saura lui même être durable, s’adapter aux nouvelles contraintes, aux limites alimentaires, énergétiques etc.. S’il perdurera ou s’il atteindra un point de non retour que je n’ose imaginer. La troisième hypothèse serait l’alternative douce vers un autre chose, qui s’inscrit un peu dans les transformations du capitalisme face à la société moderne : ce qui vous est proposé tout au long de ce blog et sur des milliers d’autres sites. L’équation se trouve ici : http://zoupic.over-blog.com/article-21564091.html

  9. Avatar de Jean-Paul Vignal
    Jean-Paul Vignal

    Merci beaucoup, Paul, pour cette analyse qui met la compréhension de la complexité du fonctionnement des marchés à terme à la portée de tous ceux qui, comme moi, souhaitent simplement comprendre ce qui leur arrive vraiment. Je crois que c’est essentiel, parce que, comme toujours, il est impossible de trouver une solution si l’on se contente d’écouter les experts débiter savamment leur catéchisme dans leur langue de bois méticuleusement ciselée pour être totalement hermétique. La seule issue possible dans ce cas est de se résoudre à les laisser inventer un catéchisme encore plus complexe, et qui leur est comme par hasard encore plus favorable, pour corriger les défauts du catéchisme responsable sur la forme mais pas coupable sur le fond.

    Tant que les marchés a terme de matières premières auront besoin de liquidité pour fonctionner, et tant que les apporteurs de cette liquidité providentielle seront rémunérés sur le nombre de transaction et les écarts de cours, il ne faut pas vraiment être surpris si ces variations se multiplient et si leur ampleur varie au moindre prétexte, de l’age du capitaine du pétrolier ou du minéralier au légendaire battement de l’aile du papillon de la théorie du chaos.

    Il faut pour en sortir changer de mécanisme de garantie de bonne fin des transactions. Je fais partie de ceux qui pensent qu’un mécanisme de type assurance pourrait faire l’affaire. Un assureur, quand il fait son métier, gagne son argent quand l’événement dont il assure les conséquences négatives n’intervient pas. Quand il garantit un prix, il n’a donc aucun intérêt à ce que ce prix augmente. Tout cela suppose bien sur que l’assureur n’évolue pas comme le banquier, – qui ne porte plus depuis longtemps le risque qu’il vend, sauf quand il se fait prendre les doigts dans la porte -, c’est-à-dire qu’il ne passe pas son temps, comme il commence regrettablement à le faire, à inventer lui aussi des mécanismes qui lui permettent de passer la patate chaude du risque en gardant la prime d’assurance en créant des produits, un marché suivant le modèle connu.

    L’enjeu est de taille ; il ne s’agit pas de « punir » une profession qui a eu la faiblesse de croire que tout ce qui rapporte de l’argent légalement est forcement moral et donc désirable et socialement enviable. Il s’agit de dégager les ressources qui sont nécessaires pour passer d’une économie pillarde et pollueuse à une économie un peu plus durable, en donnant aux créateurs de valeur ajoutée « durable », à commencer par les agriculteurs, les moyens financiers qui leurs sont nécessaires pour créer ou rénover les outils de production de matières premières et d’énergie renouvelables et pour recycler les matériaux épuisables. On fait exactement le contraire aujourd’hui en pillant leurs maigres valeur ajoutée pour la transférer au secteur financier dont les happy few l’investissent en partie dans une insolente consommation de luxe. Si ce n’etait pas grave parce que quelques centaines de millions de personnes risquent de voir leur vie basculer dans le cauchemar, ce serait presque drôle.

  10. […] « L’entourloupe. Le prix des matières premières (III) 29 07 2008 […]

  11. […] institutionnels américains sur lesquels Mike Masters a attiré l’attention (voir L’entourloupe. Le prix des matières premières (III)) – et dont le volume sur les marchés à terme est passé de 13 milliards de dollars en 2003 à 260 […]

  12. […] : Le prix des matières premières, Le prix du pétrole. Le prix des matières premières (II), L’entourloupe. Le prix des matières premières (III) et Spéculation et liquidité. Le prix des matières premières (IV). Je consacrais 100 % de ma […]

  13. […] des épisodes précédents : les non-commerciaux sont les acheteurs et les vendeurs de contrats qui sont présents sur les […]

Contact

Contactez Paul Jorion

Les livres de Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Et donc, le scénario possible, c’est une condamnation suffisamment solide pour que Donald soit inéligible, ce qui serait en mesure…

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta