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François Fourquet : 25 thèses sur le capitalisme – Blog de Paul Jorion

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12 réponses à “François Fourquet : 25 thèses sur le capitalisme”

  1. Avatar de Rumbo
    Rumbo

    Je vais mieux fouiller ces 25 thèses de François Fourquet, qui, ici, forment un « couple » avec le billet précédent: « L’Huma, vendredi 12 septembre ». Déjà la thèse N°9 où F. Fourquet dit: « Le pouvoir d’une entité sociale est de nature quasi-subjective » va dans le sens de la conclusion de son livre écrit en 1938 par Charles Rist sur l’histoire de la monnaie (réfléxion toujours valable aujourd’hui 70 ans après) où il concluait sur la subjectivité de la monnaie. C’est cette subjectivité qui doit être erraique.

    J’ai déjà indiqué plusieurs fois sur ce blog ce lien (il est en anglais où je suis mauvais, mais je connais l’essence des expérimentations de Clifford Hugh DOUGLAS par des connaisseurs anglophones et francophones très fiables. Si l’on veut faire un vrai progrès dans le domaine monétaire et financier, donc social il est plus qu’urgent de se référer à C. H. DOUGLAS. Je sais que l’égo des économiste, des banquiers, des fiananciers s’interpose comme quand on « sent » bien qu’on va devoir changer son fusil d’épaule, sinon les « circonstances » s’en chargeront…

    Ce n’est quand même pas pour rien que les associations bancaires britanniques de l’époque dpensèrent 5 millions de livres sterling pour faire taire la presse. Rien que Molotov (pas moins que Molotov!) disait à l’époque en substance: « nous savons des experimentations deC. H. DOUGLAS, c’est la seule chose dont nous craignons l’application en Occident ». L’herbe coupée sous les pieds de Marx et des plus grands milieux bancaires et financier! Pas moins!. Nous stagnons depuis des décennies

    http://douglassocialcredit.com/

    On peut y lire C H. DOUGLAS dans le texte

    Aller! Pour une fois, laissez votre égo au vestiaire, ça soulage! Et ça redonne du sens à la vie.

    1. Avatar de FRISSOU
      FRISSOU

      Concernant la thèse numero 9, je trouve qu’une entité sociale peux etre subjective mais pas entièrement car on peux en aucun cas etre en autarcie avec soi même.
      Je constate ici, que mon ancien professeur, le chercheur François Fourquet soutien le courant de l’ alternative economique; »La mondialisation s’achève » où selon lui le monde est unifié par l ‘économie mais divisé par la religion et la politique.
      Partant de ce fait , il contredit inconscièment sa these n°9 et il confirme bel et bien que le pouvoir en absence de la règlementation est totalement objectif car la société moderne est divisée justement par la religion, la politique et les intérêts notament matériels mais pt etre unifiée par l humanisme et la culture.

  2. Avatar de bob
    bob

    Je suis en total désaccord sur l’inefficacité économique du capitalisme. le capitalisme a réussi en trés peu de temps 150 ans à sortir le monde du moyen age.
    Les capitalistes représentés à la fin du 19eme siécle par l’industrie miniére a imposé des normes sociales aussi bien dans le logement que dans les rémunérations.
    Le capitalisme du 20eme siécle a permis un essor technologique phénoménal et incontournable avec un apport considérable pour les salariés. L’exemple de l’industrie automobile en Europe est un exemple.
    En fait le capitalisme de proximité a toujours su tenir compte de l’environnement humain et du progrés social, certes par la lutte de classe (relativement modeste en Europe et aux USA) mais il en a tenu compte à chaque moment de son histoire.
    Sauf qu’aujourd’hui le capitalisme de proximité n’existe quasiment plus, il a été remplacé par un ultra libéralisme sans toit ni loi. Et le contact d’homme à homme a disparu.
    Une finance mondialisée a pris le pas et elle est sur le point de tuer le capitalisme entreprenant, innovateur et bénéfique pour la société.
    Et l’ensemble des dirigeants du monde capitaliste est en train de s’apercevoir avec effroi l’oeuvre ce monstre incontrolable.
    Les USA tentent de mettre en place une sorte de New Deal, si l’Europe et l’Asie ne les soutiennent pas dans cet effort de progrés alors il faudra s’attendre à de trés dur moment.
    L’heure est a l’éxérése de ce cancer financier, il faut soutenir le gouvernement fédéral américain si son programme de remise en route de l’économie est raisonnable.
    Il serait bon également de punir les escrocs qui ont mené à ce désastre.

    NB: je ne parlerais même pas de l’échec patent du socialisme soviétique comme contre exemple improductif.

  3. Avatar de Bernard
    Bernard

    Hannah Arendt, elle non plus ne croit pas à l’amendement du capitalisme et nous donne la toile de fond de ce qui pourrait se passer.

    1958 « Condition de l’homme moderne » Extraits.

    Ce que nous avons appelé le social coïncida historiquement avec la transformation en intérêt public de ce qui était autrefois une affaire individuelle concernant la propriété privée. La société, en pénétrant dans le domaine public, se travestit en organisation de propriétaires qui, au lieu de demander l’accès au domaine public en raison de leur fortune, exigèrent qu’on les en protégeât afin de grossir cette fortune….
    Lorsque cette richesse commune, résultat d’activités jadis reléguées au fond de l’économie ménagère, eut le droit de s’emparer du domaine public, les possessions privées – qui sont essentiellement beaucoup moins durables, beaucoup plus exposées à la mortalité de leurs possesseurs que le monde commun qui, toujours, vient du passé pour se transmettre aux générations futures – commencèrent à saper la permanence du monde. ….
    C’est seulement lorsque cette richesse devint le capital dont la grande fonction est d’engendrer encore du capital, que la propriété égala ou presque la permanence qui était le propre du monde commun à tous les hommes.
    Toutefois, cette permanence est bien différente : c’est la permanence d’un processus plutôt que d’une structure stable. N’était le processus d’accumulation, la richesse retomberait aussitôt dans le processus inverse de désintégration par usure et consommation.
    La richesse commune ne peut donc pas devenir commune au sens de monde commun : elle resta, ou plutôt on voulut la faire rester strictement privée. Il n’y eut de commun que le gouvernement, nommé pour protéger les uns des autres les propriétaires concurrents dans la lutte pour l’enrichissement.
    L’évidente contradiction de cette conception moderne du gouvernement, dans laquelle les hommes n’ont en commun que leurs intérêts privés, ne nous troublera plus comme elle troublait encore Marx : nous savons que la contradiction entre public et privé, caractéristique des premières étapes de l’époque moderne, fut un phénomène temporaire qui annonçait l’effacement de la différence même entre domaines public et privé, l’un et l’autre résorbés dans la sphère du social. De même nous sommes en bien meilleure position pour apprécier les conséquences qu’entraîne pour l’existence humaine la disparition de ces deux domaines de la vie, le public devenu une fonction du privé, et le privé devenu la seule et unique préoccupation commune.

    La propriété a perdu sa valeur d’usage privé, qui était déterminée par son emplacement, pour prendre une valeur exclusivement sociale déterminée par sa perpétuelle mutabilité, la fluctuation des échanges ne pouvant être fixée temporairement que par rapport à un dénominateur commun, l’argent.
    Etroitement liée à cette évaporation sociale du concret, la contribution moderne la plus révolutionnaire au concept de propriété, fit de cette dernière, non plus une parcelle du monde, fixe, bien délimitée, et acquise d’une façon ou d’une autre par son propriétaire, mais au contraire une production de l’homme lui-même, ayant sa source dans le fait que l’homme a un corps et qu’il possède indiscutablement la force de ce corps, ce que Marx appelait « force de travail ».
    Ainsi la propriété moderne perdant le caractère qui la rattachait au monde vint-elle se localiser dans la personne, autrement dit dans ce qu’un individu ne peut perdre qu’avec la vie. ….

    Pour comprendre le danger que fait courir à l’existence humaine l’élimination du domaine privé, le mieux est sans doute de considérer les caractères non privatifs du privé.
    La différence entre ce que nous avons en commun et ce que nous possédons en privé, c’est d’abord que nos possessions privées que nous utilisons et consommons quotidiennement, sont beaucoup plus nécessaires que tout ce qui relève du monde commun ; sans propriété, comme Locke l’a montré, « le monde commun ne sert à rien ». (Second treatise of civil government sec 27)
    La même nécessité qui, au regard du domaine public, ne révèle que son aspect négatif de privation de liberté, possède une force infiniment supérieure à celle de tous les désirs de l’homme et à ce que l’on nomme ses plus hautes aspirations ; non seulement elle sera toujours au premier rang des besoins et des soucis, elle préviendra aussi l’apathie, la mort de l’initiative qui menace avec tant d’évidence les collectivités trop riches.
    La nécessité et la vie sont si intimement liées que la vie elle-même est en danger lorsqu’on se débarrasse complètement de la nécessité.

    Lorsque la société occidentale (qui a de plus largement obéré la qualité du bien commun écologique, eau, air sols…) ne pourra plus fournir le nécessaire pour un plus grand nombre, comment traitera-telle les initiatives de cette majorité dont cette analyse montre qu’elles sont inéluctables?

  4. Avatar de Bizz
    Bizz

    Le capitalisme a réussi la production et la diffusion de biens à une part très large de la population mais le partage financier des efforts consentis n’a pas été toujours très équitable. Les employés ont du lutter pour acquérir des droits sociaux (vacances, argent,…) qui leur ont permis de toucher une part du gâteau de la production commune.
    Depuis au moins 20 ans, ces droits ont eu tendance à disparaitre notamment en raison de la part grandissante de l’actionnariat dans le gâteau commun.

    D’autre part, les lois anti-monopoles au niveau local (démantèlement des monopoles énergétiques, téléphoniques, …) ont été contournés par la création de multinationales surpuissantes (Microsoft ne préfère t-elle pas payer des amendes plutôt que de se mettre en règle ?) qu’on appelle désormais des « champions » français puis dorénavant européen. Ces multinationales ont maximisées leur profit tout en mettant les employés du monde entier en concurrence, en pressant les droits sociaux. Ensuite ces multinationales en concurrence partout dans le monde ont écrasé et acheté toute la petite concurrence pour engager nombre d’ententes illicites (en France, les exemples sont légions téléphonie, btp, distribution,…).

    Ces entreprises incontrôlables par l’effet de leur puissance (financière, politique) ont donc développés des marges et n’ont que trop peu partagé le gâteau. Un des problèmes du capitalisme est la fausse concurrence qui fait que l’argent des gens s’entasse dans les mêmes mains. Relativement, l’appauvrissement des classes productivistes se généralise et la vie à crédit s’emballe jusqu’à la limite de l’insolvabilité. Et la, ca marche plus le modèle capitaliste dans lequel il faut que beaucoup de consommateurs achètent. La masse des gens appauvrit est devenue tellement grande, la répartition des richesses tellement mauvaises que le système ne fonctionne plus.

    Un partage plus équitable des richesses a existé y compris aux USA mais dans ces 20 dernières années nous sommes revenus à un partage qui date d’une centaine d’années… tout cela en entendant dire partout que c’est normal, que la prise de risque, l’entreprenariat est récompensée…

    Les lobbys financiers qui influencent la politique à leur profit modulent le capitalisme et empêchent d’émerger les critiques. Ces grands lobbys gênent la démocratie en défendant des intérêts privés contre l’intérêt public. Les faire accepter par la démocratie est le symbole même de leur réussite de leur emprise sur la société.

  5. Avatar de cafeducommerce

    Ce n’est pas franchement la découverte de la lune, mais on peut relier en quelque mesure ce qu’écrit F. Fourquet aux thèses de Castoriadis sur le capitalisme : celui-ci s’est nourri de ce qui n’est pas lui pour fonctionner (le sens de l’honneur, le sens du devoir, du travail bien fait, chez les ouvriers, les fonctionnaires, etc.), ce qui expliquerait ou en tout cas alimenterait la dialectique « libéralisme »-« dirigisme » de l’excellente thèse 21. Un des problèmes actuels est que le capitalisme a graduellement affaibli, à tous les niveaux, ces soutiens dont sans doute il n’avait pas assez conscience. Comme disait Castoriadis, les ouvriers, via les syndicats, ont longtemps sauvé le capitalisme de lui-même. Les syndicats détruits ou trop compromis, une digue manque. Vive la crise !

  6. Avatar de Alain A
    Alain A

    @Bob

    Peu de personnes, sur ce blog, contestent l’efficacité économique du capitalisme. Tous les gens de gauche critiquent le fait que cette efficacité profite à certains et pas à tous, avec même des périodes (et des lieux actuels) d’exploitation honteuse des travailleurs. Les culturels et les anthropologues critiquent le fait que la capitalisme détruit les valeurs qui ont toujours fait la grandeur des Hommes pour en faire des « homo oeconomicus », pauvres égoïstes calculateurs à la raison déraisonnable. Les décroissants et les écologistes l’accusent d’être incapable de freiner sa croissance matérielle qui est en train de détruire les conditions d’une vie digne sur la Planète. C’est assez pour faire un front anticapitaliste large (mais sans contre-projet bien défini…).

    Par ailleurs, si les prémisses du capitalisme sont apparue à la fin du Moyen-âge à Venise, Bruges ou Gènes (au XIIème et XIIIème siècle), ce n’est qu’à partir de 1750 en Angleterre que la capital a pris les commandes de quelques sociétés. S’il s’est étendu grâce à la révolution industrielle, sa globalisation à l’ensemble du monde n’est pas encore acquise.

    Enfin, et surtout, le capitalisme de proximité n’existe pas. Des entrepreneurs s’appuyant sur le capital furent proches de leur environnement naturel ou social au XIXème siècle mais aujourd’hui le capitalisme se veut un marché mondial unique. Et c’est ce qui fait qu’en plus de tous les défauts précédemment cités qui s’accroissent, il devient incontrôlable et inefficace. Vous semblez croire que la maladie (cancer selon vos termes) est limitée au monde de la finance. C’est évidemment impossible : relisez les items 20 à 25 des « 25 thèses sur le capitalisme » de François Fourquet, ici au-dessus et convenez que nous sommes dans une SOCIETE capitaliste, DE marché. Certains sur ce blog rêvent sans doute, eux, de mettre en place une société AVEC marché.

    C’est bien que vous interveniez sur ce blog car cela permet de voir comment quelqu’un qui semble encore « croyant » dans le bien-fondé du capitalisme réagit à des critiques de fond.

    Bonne journée.

  7. Avatar de Bernard
    Bernard

    La critique la plus globale, en même temps que la plus radicale est indiquée par H Arendt (lire la démonstration dans mon intervention plus haut) que le capitalisme sape la permanence du monde, en substituant, comme élément permanent de celui-ci, la propriété capitalistique (processus d’accumulation qui survit forcément aux générations), à la propriété privée remise en cause par le comportement de ses détenteurs à chaque génération.

    Les capitalistes étant en concurrence, le nombre de ces propriétaires se réduit inéluctablement (l’afflux d’actionnaires petits porteurs n’exerçant pas d’influence réelle, et présents à titre provisoire ne comptent pas, et n’est favorisé par le système, que dans l’intérêt de le rendre attractif et désirable et donc de favoriser son extension).

    Ainsi, paradoxalement, le capitalisme, à l’instar du collectivisme, détruit la propriété privée, et l’affrontement majeur du XXème siècle était celui de deux totalitarismes objectivement comparables, expropriateurs à l’intérieur et colonialistes à l’extérieur, qui a vu le triomphe du premier grâce à sa plus grande efficacité économique.

    Mais cette victoire n’a fait qu’exacerber son caractère expropriateur, (notamment eu Europe où la tradition humaniste adoucissait ses caractères les plus brutaux), et que la prospérité occidentale rendait surtout visible dans les pays colonisés (cf l’Afrique et l’Amérique latine) mais désormais aussi largement visible à l’intérieur, les capitalistes se partageant désormais entre les « nomades triomphants », partout chez eux, les « nomades serviles » (au moins ceux que l’on dédommage plus ou moins grassement, tant qu’ils rendent des services requis pour « gagner », et la multiplication des « nomades perdants », chez nous ceux du canal St Martin par exemple.

    J’ajouterai que ce système d’actionnariat mondialisé met les systèmes politiques d’état « hors jeu » car ces pouvoirs n’agissant que sur des bases territoriales devraient défendre à la fois les intérêts (pour le moins) divergents de leurs électeurs (et donc majoritairement les travailleurs), contre celui des décideurs mondialisés de leur propre entreprise ou de celles du secteur, ainsi que les intérêts des actionnaires nationaux, ce qui est parfaitement impossible.

    H Arendt a publié en 1958, bien avant que les mécanismes financiers les plus fous créant des effets de levier suicidaires qui ont conduit à la crise actuelle, qui est simplement une revanche de la réalité sur la folie néolibérale.

  8. Avatar de cafeducommerce

    Bonjour, je continue à faire ma pub chez vous : j’ai essayé d’interpréter la thèse 3 de M. Fourquet et ses conséquences sur la façon dont on peut voir la crise actuelle.

    peut-être cela vous intéressera-t-il, vous et/ou vos lecteurs.

    Cordialement,

    AMG.

  9. Avatar de Paul Jorion

    Je prépare une réponse à Fourquet. Vous serez tenus au courant !

  10. Avatar de GAILLOT
    GAILLOT

    « Le capitalisme touche à sa fin »

    Le journal Le Monde pose cette question « Comment replacez-vous la crise économique et financière actuelle dans le « temps long » de l’histoire du capitalisme ? » à Immanuel Wallerstein, chercheur au département de sociologie de l’université de Yale, ex-président de l’Association internationale de sociologie.

    En voici deux courts extraits :

    Fernand Braudel (1902-1985) distinguait le temps de la « longue durée », qui voit se succéder dans l’histoire humaine des systèmes régissant les rapports de l’homme à son environnement matériel et, à l’intérieur de ces phases, le temps des cycles longs conjoncturels, décrits par des économistes comme Nicolas Kondratieff (1982-1930) ou Joseph Schumpeter (1883-1950). Nous sommes aujourd’hui clairement dans une phase B d’un cycle de Kondratieff qui a commencé il y a trente à trente-cinq ans, après une phase A qui a été la plus longue (de 1945 à 1975) des cinq cents ans d’histoire du système capitaliste.

    La période de destruction de valeur qui clôt la phase B d’un cycle Kondratieff dure généralement de deux à cinq ans avant que les conditions d’entrée dans une phase A, lorsqu’un profit réel peut de nouveau être tiré de nouvelles productions matérielles décrites par Schumpeter, sont réunies. Mais le fait que cette phase corresponde actuellement à une crise de système nous a fait entrer dans une période de chaos politique durant laquelle les acteurs dominants, à la tête des entreprises et des Etats occidentaux, vont faire tout ce qu’il est techniquement possible pour retrouver l’équilibre, mais il est fort probable qu’ils n’y parviendront pas.

    @ Paul,
    Que pensez-vous de ces cycles et systèmes ? Peut être, sans doute même, en avez-vous parlé, mais je serais intéressé d’avoir votre opinion sur ces hypothèses.
    Merci d’avance

  11. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    Je maintiens que le capitalisme ne disparaîtra pas, mais sa forme actuelle se modifiera.
    Tout dépend comment on pratique le capitalisme. Il peut être bénéfique, comme il peut avoir des effets désastreux s’il devient l’outil d’un capitalisme dèshumanisé voire gangstérisé, ce qui est le cas aujourd’hui; il s’agirait dans ce cas d’un capitalisme du type « âge de pierre ».
    L’envie de posséder des objets ou une monnaie et d’en faire quelque chose est, à mon avis, inné chez l’homme. Le problème réside dans l’accumulation du capital et de la concentration de cette accumulation sur quelques groupes, individus….Il devient alors facilement un outil au service d’une domination, d’un pouvoir sur autrui.
    Un autre problème réside dans le fait que les gouvernements occidentaux ont contribué au développement d’une économie sauvage, gangstérisée par endroits, ils l’ont fait par ignorance, par bêtise, mais aussi par calcul et ambition personnelle.

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