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« Je cherche un homme ! » – Blog de Paul Jorion

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60 réponses à “« Je cherche un homme ! »”

  1. Avatar de Ybabel
    Ybabel

    PS : et je pense ne pas être le seul dans mon cas !!!! En dehors du fait que les banques spéculent a notre place, je ne pense pas que grand monde soit un spéculateur dans l’âme, désireux de grapiller quelques dollars/euros de plus pour se sentir heureux, confortable et sécurisé.

  2. Avatar de Gérard de Pyrénées
    Gérard de Pyrénées

    Spéculation ou protection de son épargne ou patrimoine ?

    Quel est le déroulement type de la vie d’un ‘français moyen » ?

    – Une espérance de vie de 80 ans hommes et femmes confondus.
    – L’entrée sur le marché du travail se fait vers 21 ans.
    – La durée de l’activité professionnelle afin de percevoir une retraite complète et en n’ayant pas subie de période de
    chômage est de 41 ans environ.
    – une durée de retraite qui doit être de 80-21-41 , soit 18 années

    Durant la période d’activité chaque français moyen s’endette pour une période de 20 à 25 ans au cours de laquelle il achète son logement , élève ses enfants,..
    Durant la deuxième phase d’activité , il épargne afin de préparer le passage vers la retraite dont les conditions sont de plus en plus réduites , ratio actif/retraité oblige.

    Il est bien évident que ceci est un schéma simpliste et que les disparités peuvent être grandes.
    Heureusement , en France nous avons un système de prélèvement et de redistribution qui permet de réduire encore ces disparités.

    Lorsque vous affirmez que Loîc Abadie dit : »tout le monde spécule, tout le monde préfère faire travailler quelqu’un d’autre à sa place » vous faites une caricature avec laquelle je ne suis pas d’accord .
    Je pense que sa démarche est avant tout une démarche de protection du patrimoine de chacun.
    Je suis persuadé que la plupart des lecteurs de votre site le sont aussi sur celui de Loïc Abadie.
    J’ai lu son livre et je n’ai pas trouvé l’image du petit spéculateur.
    J’y ai trouvé une explication claire de la crise qui vient en complément de la votre.

    Je pense qu’il est honnête , aime le travail et que son site et son livre sont faits pour nous aider.
    Les investissements boursiers qu’il a pu réaliser ont la plupart du temps été faits sur plusieurs années et non à la petite semaine.
    La plupart de ses lecteurs de 2007 et début 2008 ont pu éviter de s’endetter dans l’immobilier et sortir à temps les produits qu’ils avaient dans leur PEA , à l’opposé des conseils erronés de leur banquier.

    Chacun d’entre nous , lorsqu’il fait un acte d’achat ou de vente essaie toujours d’en tirer le meilleur prix.Alors où est la limite par rapport à la spéculation?

    Par contre vous posez un problème bien plus grave concernant l’honnêteté et le comportement juste et équitable de nos dirigeants en général.
    Cette dérive s’est malheureusement propagée dans l’ensemble de la société.
    L’exemplarité que devrait incarner toute personne ayant en charge de grosses responsabilités a presque entièrement disparu.
    La population ne se reconnait plus dans ses dirigeants.
    La refondation de notre société devra certainement passer par des personnes irréprochables qui sauront faire accepter des mesures justes et remettre comme prioritaire l’économie réelle qui est le moteur de l’amélioration de notre qualité de vie à tous.
    Espérons qu’Obama est ce genre d’homme et que ceux qui ne veulent que ça change ne lui trouveront pas quelques
     » casseroles » .

  3. Avatar de Alain A
    Alain A

    Je suis d’accord avec François78 et Robert : appeler spéculateurs tous ceux qui, prudents, ne souhaitent pas dépenser à des gadgets inutiles les avoirs obtenus par leur travail ne sont pas des spéculateurs. Bien sur, ils mettent de l’argent de côté et espèrent que l’intérêt qu’ils percevront leur permettra de garder leur avoir sans dépréciation due à l’inflation. Mais les assimiler aux rapaces (auxquels ils ont parfois eu le tort de confier leur bel argent) est une erreur qui, plutôt que d’en faire des alliés de la réflexion sur un avenir meilleur, les jetterait dans les bras des margoulins de la finance.
    Ecologiste depuis 35 ans, je n’ai jamais réussi à dépenser ce que mon travail m’a apporté. Heureusement, j’ai trouvé la banque Triodos pour mettre de côté mon épargne, la faire fructifier modérément (je suis un peu gêné aujourd’hui car cela continue à monter… 🙂 ) et surtout, surtout, l’investir dans des crédits profitables à l’ensemble de la société : prêts seulement dans l’environnemental (éoliennes, cultures bio…), le culturel (associations de culture non élitaire mais participative…) et le social (écoles Freinet, homes pour personnes âgées, aide aux personnes handicapées…).
    Les vraies richesses que j’essaie (souvent avec difficulté, cela entretient le désir…) d’amasser sont d’ordre relationnel. J’ai arrêté de « travailler » (pour un système que je n’approuve guère) à 55 ans et depuis lors je m’active 60 heures par semaine dans des tas de projets où je suis avec les autres et pas contre les autres. Je constate que de plus en plus de monde abandonne le navire du consumérisme borné. Santé = sobriété est vrai plus largement que pour l’alcool…

  4. Avatar de Eugène
    Eugène

    @ Quasimito,

    Ds le modèle « axiologie », 7ème §: « la liaison du prix au bien constitue la valeur »; personnellement je préfère l’idée de fonction de valorisation naturelle. La question ensuite étant ‘qu’est-ce qui l’humanise, en nous d’abord, cette putain de fonction naturelle tendant spontanément vers le tjs +?’, et c’est le reste de la dialectique axiologique, ‘ensemble ensuite?’ et c’est l’interférence avec l’autre dialectique sociologique; le but du jeu restant de construire des lois et codes vérifiant qu’ils légalisent du légitime……. au point de mettre en évidence ceux qui ont des troubles d’autocontrôle. Après çà dites dites moi qu’il est pas beau ce programme permettant de construire un vivre ensemble d’où les malades seraient, disons, simplement écartés d’un pouvoir qu’ils n’ont pas sur eux-mêmes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  5. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Alain A.

    Je suis d’accord avec votre analyse. Il ne s’agit pas de jeter la pierre à ceux qui s’interrogent comme François 78.
    Mais ce dernier se réserve tout de même la possibilité de devenir un « spéculateur », selon ses propres mots :

     » … J’espère être prêt et formé le moment venu, tout en regrettant d’avoir à en arriver à devenir … un spéculateur. »

    Vous faites bien de rappeler qu’il existe d’autres moyens, plus éthiques, et finalement plus rationnels — car basés sur l’hypothèse d’une économie non guerrière — pour préserver l’avenir de tous et donc de chacun.

  6. Avatar de Moi
    Moi

    Spéculation: Opération financière ou commerciale qui a pour objectif de réaliser un gain d’argent en pariant sur la fluctuation des cours du marché.

    Mettre son argent sur un livret A n’est pas de la spéculation (c’est la banque qui utilise l’argent déposé sur le livret A qui en fait). Par contre si un petit épargnant utilise ses économies pour acheter des actions dans l’espoir de voir leurs cours monter, il fait bien de la spéculation.

  7. Avatar de BDphile
    BDphile

    Je reviens à la charge comme la fronde continue:

    A quoi bon fustiger les uns, féliciter les autres..ils ne font qu’oeuvrer dans les limites permises par le système.

    La faute n’est pas sur l’homme qui spécule mais sur les moyens de la spéculation.

    Par quelle magie, lorsque cela concerne l’argent, faut il que tout le monde pense à l’envers ?

  8. Avatar de Gérard de Pyrénées
    Gérard de Pyrénées

    @moi

    Je souhaite investir dans une résidence principale.
    Je pense que les prix sont surévalués , donc je n’investis pas aujourd’hui .
    Je fais le pari que les prix vont baisser dans les 2 ans à venir.
    La maison de 250000€ que j’aurais pu acheter aujourd’hui ne me coutera que 175000 € dans 2 ans, prix qui serait dans ce que l’on connait depuis plusieurs dizaines d’années.

    En reprenant stricto sensu votre définition , j’aurais donc spéculer.
    Je ne pense pense pas qu’en agissant ainsi j’aurai gagner de l’argent sans travailler.
    J’aurai seulement payer le juste prix d’un bien qui était surévalué suite à une bulle immobilière.
    Trouver vous cela anormal ?

    Toute la problématique est la: Quel est le prix normal que l’on doit payer pour un bien ?

  9. Avatar de Moi
    Moi

    @Gérard de Pyrénées: votre exemple est un sophisme. En n’achetant pas votre maison, vous ne gagnez rien et vous ne risquez rien, vous ne faites aucune opération commerciale, donc il n’y a pas spéculation. Par contre, si vous achetez une maison à 100 en espérant la revendre 120 dans un an, c’est de la spéculation: vous gagnez 20 et vous avez risqué votre capital de 100 dans l’opération commerciale d’achat immobilier.

  10. Avatar de quasimito
    quasimito

    @ Eugène

    Eh bé… Merci! Là je vais avoir du boulot pour arriver à comprendre quelque chose… J’adore ça…

  11. Avatar de quasimito

    @ Eugène

    « Après çà dites dites moi qu’il est pas beau ce programme permettant de construire un vivre ensemble d’où les malades seraient, disons, simplement écartés d’un pouvoir qu’ils n’ont pas sur eux-mêmes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

    Je suis sur un chemin… Je cherche à mieux comprendre le contrôle que je peux avoir sur moi-même… Je m’autonomise comme on pourrait dire… 🙂 Sans pour autant croire que je saurais vivre tout seul, la preuve… Légaliser le légitime, ça semble un énorme rêve, qui m’intéresse!

    Bon, au boulot quasimito!

  12. Avatar de Eugène
    Eugène

    Quasimito,

    La première pierre: « Les fondements des sciences humaines » J Cl Quentel Erès (dispo), soit une remise en perspective des précurseurs Marx (dialectique) de Saussure (structure) Freud (inconscient), et qqes autres, en évitant de faire des approches de chacun la tentative d’explication unidimensionnelle du tout, mais au contraire des approches complémentaires de notre complexité permettant de mieux saisir les interférences de leurs champs.

    la seconde: « leçons d’introduction à la théorie de la médiation » (épuisé…. dommage… qqes pages sur le web)

    la troisième: bien piger le modèle glossologique car les 3 autres fonctionnent sur le même principe aux concepts près

    la 4ème: piger l’interférence de la glossologie et de l’ergologie…

    ensuite si le coeur et l’obstination sont tjs là… tu pourras t’attaquer à l’interférence de la sociologie et de l’axiologie car elle sera analogique, mais à partir des concepts spécifiques de ces deux derniers modèles. tout ou presque reste à faire, l’avantage est d’avoir un plan de travail pour le siècle qui vient de commencer, si on en voit le bout sans se prendre +5°C comme les grenouilles.

    Bon courage

  13. Avatar de Armand Edmeon de bertholait

    Et si la spéculation relevait de la problématique du caca ?

    Chacun dans son coin pensant agir naturellement et éfficacement pour son intérêt personnel , ou comment une somme d’intérêts personnels ( tout à fait compréhensibles, on ne le dira jamais assez) finie par donner une panne globale pour la société.

    Notre société sera éco-lo-gi- que économiquement parlant aussi ,c’est à dire consciente de l’interdépendance de tous, ou elle ne sera pas.

    Même s’il en faut probablement pour tous les égouts et toutes les couleurs….

  14. Avatar de pariste
    pariste

    Merci Paul pour cette citation de Loïc Abadie !
    J’apprécie certaines de ces idées, mais ce que tu rapportes de lui ne m’étonnes pas.
    Une chose m’exaspère : ceux qui pensent que tout le monde est comme eux, comme pour se dédouaner de ses travers.
    Je ne parle pas seulement de travers moraux (être fonctionnaire payé double en DOM et passer son temps à cra

  15. Avatar de pariste
    pariste

    oups, il s’est passé quelque chose…
    Bon je referme la parenthèse et calme ma colère.
    Je n’aime pas ceux qui n’imaginent pas que les autres puissent être différents qu’eux.

    Pas seulement travers moral donc, mais aussi travers économique. Comme le dit Paul, les « faucons » qui veulent s’enrichir sur le dos des autres affaiblissent les sociétés et les groupes.
    Pour finir, si, il y a des gens qui privilégient le partage et la coopération à l’exploitation des autres.
    Il faudrait que des gens « libéraux » se rendent compte que non, tout le monde n’est pas cupide. La morale existe, ce n’est pas une hypocrisie comme ils prétendent (ça les arrange beaucoup de le croire, ça les dédouane).

    D’ailleurs, Paul, je ne serais pas surpris que tu fasses partie du petit nombre de gens vertueux, porté sur le partage et la coopération. Ton blog, ta rigueur morale et ton humour en témoigne…

  16. Avatar de Patrice
    Patrice

    Les infos du jour concernant ses décisions (Obama) du 1er jour: gel des traitements de ses collaborateurs, coup de fil à Mahmoud Abbas, moratoire Guantanamo. Des postures symboliques ?? Nous récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle augmentation de notre président… Je suis enclin à croire que ça n’est tout simplement pas le même esprit -quelle que soit la fortune personnelle des Obama, d’ailleurs : Madame est très riche.

    En tant que fils métis d’un blanc et d’une noire ayant du sang asiatique et impliqué dans les trois religions monothéistes (chrétien, Barack Hussein Obama a dans sa famille un allié rabbin…), Obama d’une certaine façon nous représente ~tous~ ! Selon les représentations de tel ou tel, l’idée peut amuser, chagriner ou franchement exaspérer, mais j’invite là à considérer des FAITS -les liens familiaux-, massifs, évidents, aussi incontournables que peut l’être le sens -anecdotique, cela va de soi…- de son prénom (« le Béni » : « Lou Ravi », quoi 🙂 !

    J’aime à croire qu’Obama est tout simplement un homme de VISION, et animé par un ESPRIT (Paul Jorion a très bien dit « souffle », du latin spiritus). Aussi passionnantes que soient les analyses et supputations permises par l’excellent lieu de rdv qu’est ce blog, il n’en reste pas moins que DEMAIN N’EST PAS ECRIT, et que l’homme le plus puissant du monde peut surprendre, ce malgré les conjectures de bon aloi que nombreux pourront faire sur, entre autres :
    ** la nécessité d’une « masse critique » au sein des nations (au-delà de « Je cherche un homme » :-), ne pas être seul contre tous pour pouvoir espérer faire changer globalement les règles du jeu),
    ** l’influence occulte -ou pas- des « puissances d’argent » (vous avez dit « complot » ?),
    ** l’éthique individuelle du personnage (« Est-il corruptible ? »),
    etc : Obama peut surprendre par la cohérence de ses propositions, par leur pertinence. Tout « simplement ».

    Bien sûr il composera, et par élémentaire prudence ne prétendra pas à l’emporte-pièce « refonder le capitalisme mondial », mais peut-être proposera-t-il un cap profondément convaincant pour une majorité de gens, car étayé par des arguments de ~bon sens~ qui « sonneront vrais » et pourront convaincre, y compris au-delà des frontières étatsuniennes.

    Bien sûr, il jouera le jeu des USA, mais lequel, et comment ? Et qui sait, augmenter l’abondement US à l’ONU ? 😉

    Bien sûr, il peut être assassiné, mais on peut/doit alors se demander quels seraient les effets interieurs et extérieurs d’un tel évènement.

    Ne serait-ce qu’en raison des « futurs » bouleversements énergétique et environnemental, notre monde va radicalement changer : la dite société post-industrielle pourrait très bien ne pas ressembler du tout à celle qui a pu être « prévue » ici ou là. Et la mondialisation ne nous réserve même pas forcément -bien que ce soit malheureusement si plausible- les « hyper-époques » froidement décrites par Attali (« Brève histoire de l’avenir »).

    Le sachant, le redoutant, Obama se positionnera : le principe de la -vraie- surprise, c’est d’être… vraiment surprenante, càd imprévue (« Ah, on n’avait pas pensé à ça » ou « Ah, on n’aurait pas cru qu’ils iraient jusque là »…) !

    Oui, j’aime à croire qu’Obama fait partie des hommes qui préparent et prépareront la TRANSITION, car il en faudra une.
    Et je ne crie pas à l’homme providentiel, je vous en prie : je constate, c’est tout, comme tout un chacun et dans tous les domaines (nous autres lecteurs de Jorion, par exemple). Oui Laurent, tu as peut-être tort.

    En effet, le monde n’est pas essentiellement matérialiste, mais PILOTé PAR L’ESPRIT : malgré les contraintes limitant la marge de manœuvre de tout homme politique (« lobby militaro-industriel » derrière Bush, etc), évoquées plus haut (« Quelle est la marge de manœuvre d’un président américain pour agir aujourd’hui ? »), Barack Obama va orienter l’action américaine de telle sorte qu’au plan mondial et à long terme, les choses bougent dans une direction donnée.
    Sinon, on continuerait à « aller dans le mur », jusqu’à l’issue connue de tout automobiliste.

    C’est une profession de foi qui en vaut d’autres, comme on voit en science entre « matérialistes » et « spiritualistes » (cf. physique quantique, où il n’y a pas encore de preuve en faveur d’un camp ou de l’autre). La complexité conceptuelle inhérente à la question de la monnaie, sang et lymphe du monde, convention éminemment politique, me semble impliquer profondément les représentations humaines, et donc nous renvoyer à des questions qui ne sont ~PAS~ réglées : mémoire(s), conscience, esprit, etc.

  17. Avatar de Moi
    Moi

    @Patrice: « la fortune personnelle des Obama, d’ailleurs : Madame est très riche. En tant que fils métis d’un blanc et d’une noire ayant du sang asiatique et impliqué dans les trois religions monothéistes (chrétien, Barack Hussein Obama a dans sa famille un allié rabbin…) »

    Obama n’a pas de sang asiatique (c’est le second mari de sa mère qui était asiatique), c’est son père qui était africain, sa mère était blanche.
    Et concernant Madame, elle n’est pas du tout « très riche », elle vient d’une famille modeste (son père était pompier). Elle a certes travaillé dans un bureau d’avocat, mais pas très longtemps. Elle est même d’origine plus prolo que Obama dont la mère était anthropologue et le père économiste.

  18. Avatar de Patrice
    Patrice

    @Moi: Merci pour ces précisions biographiques, j’espère que mes propres erreurs (effectivement, c’est le père qui est noir…) et approximations (la fortune, c’est très relatif) n’enlèveront pas trop à la vue que je soumettais. Je ferais plus, promis !

  19. Avatar de Moi
    Moi

    @Patrice: vous êtes du genre à penser positif. J’aime bien. 🙂

  20. Avatar de François78

    Merci pour vos interventions que jke ressens positivement (même si certianes apparaîsent de prime abord critiques).

    Il est clair qu’à un moment donné, des situations doivent de dénouer. nous ne pourrons pas faire supporter à nos enfants le prix de nos erreurs et de nos avantages « acquis » ; les dettes et les engagements sont trop importantes .

  21. Avatar de François78
    François78

    Bonjour à tous,

    Il est clair qu’à un moment donné, des situations (financières, économiques …) devront se dénouer. Nous ne pourrons pas faire supporter à nos enfants le prix de « nos » erreurs et de nos avantages « acquis » ; les dettes et les engagements risquent de leur être insupportables, voire sont injustifiables.

    Il est presque évident qu’il faudra agir et gérer son épargne, ne serait-ce que pour lui conserver sa valeur. Il faut donc dynamiser cette épargne, c’est à dire choisir entre différentes formes de placement et arbitrer régulièrement en fonction des résulats. C’est mécaniquement de la spéculation.

    En me classant comme (futur) spéculateur (à mon corps défendant : j’aurais préféré être bêtement tranquille), je suis volontairement provocateur et j’aurais pu me me contenter de parler de règles de bonne gestion. Je ne recherche ainsi aucune dérogation morale, je ferai ce que je dois faire ; les aspects éthiques ne sont pas exclus, mais ne sont pas nécessairement prioritaires.

    On pourrait, à l’instar des trois lois de le robotique, instaurer des lois de la spéculation
    (ou de la bonne gestion)

    1) Tu géreras ton épargne, avec un rendement au minimum équilibré;
    2) Tu pourras prendre en compte les aspects éthiques, à condition de respecter la première loi
    3) …

    Il me semble que Paul Jaurion nous propose les prémisses de telles lois …

    Bien cordialement,

    François.

  22. Avatar de Moi
    Moi

    @François78: « à mon corps défendant : j’aurais préféré être bêtement tranquille »

    Je comprends pas là. J’ai moi-même de l’épargne mais je ne spécule pas et je n’envisage pas de faire des « placements » (alors même que ces dernières années le taux était plus faible que l’inflation). Donc qu’est-ce qui vous y oblige? Mis à part le désir de vouloir le meilleur rendement possible, je vois pas.

  23. Avatar de François78
    François78

    @Moi
    Je me réfère aux écrits de Jean Claude Werrebrouck sur contrefinfo.info (cf. mon premier post) qui voit à terme une période d’hyper-inflation, à priori déjà planifiée depuis fin 2008 par les banques centrales. Cette hyper-inflation aurait pour effet d’éroder (« rincer ») les dettes (notamment des états) ET les épargnes liquides ainsi que les rentes (retraites). Les mécanismes de l’hyper-inflation ont été mis en lumière par Keynes et correspondent aux solutions « non-conventionnelles » envisagées par les états et les autorités financières pour mettre fin à la crise actuelle. Il s’agit d’un point de vue de Jean Claude Werrebrouck qui est de plus en plus évoqué sur le Web.

    Si l’on suit Jean Claude Werrebrouck, ce serait à mon avis un non sens de conserver une épargne sans tenter de trouver un système pour au minimum l’indexer sur l’inflation.

    Cordialement,

    François
    PS : on peut aussi me classer comme un « pessimiste ».

  24. Avatar de Moi
    Moi

    @François78: oui, dans cette hypothèse, évidemment. Mais l’hyper-inflation n’est pas pour demain. Sur cette question, je ferais confiance à Loïc Abadie, on est plutôt en phase de déflation alors que la machine à billets tourne déjà à plein (les prix ont été tellement sur-évalués ces dernières décennies).

  25. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ François78

    Vos explications m’inspirent finalement quelques doutes, j’y vois même quelques contradictions.

    Premier point : Si l’éthique passe après le reste, vous rejoignez clairement la position « Abadie » : défendre son épargne coûte que coûte pour défendre un périmètre individuel et familial.
    Quant aux « lois de la robotique » appliquées à la spéculation, je ne suis pas certain que Paul Jorion vous approuverait ! Ces lois de la robotique sont tellement dérogatoires, qu’elles permettent à peu près tout. Les lois de la robotique rendent possible le meurtre venant des robots tout comme les prétendues lois de l’économie permettent de « spéculer » chez les humains. J’y retrouve le principe de l’économie libérale, laquelle avec son principe abstrait de maximisation des intérêts individuels devant conduire au bien de tous, dégage chaque individu de toute responsabilité individuelle quant aux conséquences sociales et éthiques de ses actions dans l’économie. La robotique asimovienne est une métaphore (critique ?) de l’utilitarisme. Les lois de la robotique dans Les Robots (d’Asimov) facilitent surtout la bonne gestion des robots pris comme un tout formaté, c’est à dire destiné à la colonisation des planètes. Tout comme les libéraux disent que la spéculation fournit au marché des liquidités, les lois de la robotique donnent au monde des robots la souplesse adaptative nécessaire à leur emploi contestable . Bref, on croit défendre sa survie individuelle, alors qu’en réalité on se fond dans un moule, qui fige la société dans son ensemble. Le moule des lois exogènes enlève toute âme, l’individu se voyant réduit à la reproduction du même, au lieu de se définir dans un avenir collectif et créateur. Les lois de la robotique comme leur nom l’indique concernent les robots. Mais sommes-nous des robots, même métaphoriquement ?

    Deuxlème point : je vois poindre une certaine contradiction lorsque vous parlez de situations économiques, financières qui doivent se dénouer, de « dettes et engagements qui risquent d’être insupportables et injustifiables » quand dans le même temps vous misez encore sur la gestion, y compris spéculative, d’un patrimoine. Ici encore le terme « gestion » renvoie à ces lois exogènes au dessus des évolutions politiques et sociales.

    La spéculation, sans en être bien entendu la cause première de la crise actuelle — qui est d’abord une crise de solvabilité due à l’inégal partage des richesses — n’est-elle pas intrinsèquement liée au développement inconsidéré du crédit dont les contreparties en termes d’économie réelle étaient nulles. Si autant de crédits (pourris) furent accordés n’est-ce donc pas parce notamment parce que les spéculateurs pouvaient en quelque sorte s’assurer de leurs pertes éventuelles (et même les anticiper sciemment dans le cas des prêts hypothécaires), en pariant sur les prix ? (je n’invente rien, relisez tous les billets de Paul Jorion sur le thème.).

    Votre propos n’est pas très clair, êtes-vous oui ou non p contre les paris sur les prix, ce est précisément la définition jorionienne de la spéculation. Ces paris sur les prix, donc sur des baisses ou des hausses liées à des titres pour lesquels vous n’êtes engagé en rien en termes d’échange de biens physiques, ont-ils une place dans votre approche de la bonne gestion de patrimoine ?

    IL me semble que vous souhaiter défendre, préserver votre bien personnel, en misant sur la perpétuation des mécanismes qui ont conduit à la menace que vous sentez peser sur vous et votre famille.

    D’autre part, vous avez bien un jugement moral lorsque vous qualifiez d’insupportables et injustifiables les dettes et engagements. Pourquoi alors votre indignation morale ne va-t-elle pas jusqu’à réprouver une spéculation non sans rapport avec la situation que vous dénoncez ? Ne vaudrait-il pas mieux encore dans ce cas assumer une immoralité, ou amoralité ?

    Troisième point : Vous mentionnez des « d’avantages acquis », pourriez-vous préciser de quels avantages il s’agit ?

  26. Avatar de François78
    François78

    @Pierre-Yves D

    L’exégèse a ses limites et il ne faut pas trop chercher à sur-interpréter les mots des autres, à travers ses propres filtres. Nous sommes tous confrontés à une réalité sur laquelle nous pesons très peu et je me demande encore comment m’adapter. En dehors des utopies, je crains que les réponses adaptatives soient très imparfaites et essentiellement individuelles. Les réponses individuelles n’excluent d’ailleurs en aucun cas les participations collectives, ni les comportements éthiques.

    Quant aux lois de la « robotique » (ou de la finan ???tique), le sais que personne ne les achèterait en l’état et sûrement pas Paul Jorion ; ce n’était que l’esquisse d’un jeu, libre à vous de les reformuler, c’est un exercice intéressant …

    Concernant Loïc Abadie, je ne le compare pas à Paul Jorion, mais je reste convaincu que l’on ne partage pas avec les autres (en entretenant un blog de qualité) sans posséder une forme de générosité (qui peut apparaître simplificatrice, voire provocatrice).

    Concernant les racines de la crise, sans revenir à Marx (ou à Keynes, je connais très mal leurs écrits), je les place dans la propriété (privée) des moyens de production, qui a permis une désindustrialisation massive de nos contrées, dont il a bien fallu compenser (anesthésier) les effets néfastes et les excès, par des créations de richesses artificielles. Mais ceci reste à développer …

    Par avantage acquis je fais référence à mes « droits » à la retraite (je suis retraité depuis lundi dernier).

    Cordialement,

    François

  27. Avatar de Paul Jorion

    @ François78

    Les réponses individuelles n’excluent d’ailleurs en aucun cas les participations collectives, ni les comportements éthiques.

    Les comportements éthiques et les participations collectives excluent d’ailleurs en tout cas les réponses individuelles.

  28. Avatar de ZERROUK
    ZERROUK

    Bonjour;

    jusqu’à ce jour et faute de moyens ; je n’ai pas fait
    de brevet pour protéger mon invention .
    J’ai compenser par un raccourci en faisant un contrat de
    confidentialité avec un organisme nommé Scientific – Facilitors .
    Après quinze ( 15 ) jours d’analyse je reçois un e-mail qui
    reconnait l’importance de cette innovation ; mais !!!.
    Pour des raisons de budget , de programmation et autres
    futilités , mon projet ne peut pas être pris en charge ?.
    J’ai réflechi longuement à cette énigme ; et j’ai conclu que
    les investisseurs préfèrent la difficulté technologique pour
    assurer des profits durables .
    Concernant les détails de la machine :
    C’est un generateur qu’on charge avec de la pression hydraulique
    une fois chargé on libère le mouvement qui fonctionnera à
    perpétuité avec la charge initiale.
    C’est une energie propre et constante ( indépendante de la
    vitesse du vent ou du rayonnement solaire )
    Elle est moins encombrante et sans nuisance sonore .
    On peut utiliser cet appareil pour charger les batteries
    des véhicules électriques ou alors on pourra produire de
    l’hydrogène pour faire rouler des véhicules non polluants .
    J’espère avoir répondu à vos questions

    Mes Sincères Salutations

  29. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Zerrouck

    Merci pour votre message, très intéressant car révélateur du rapport désastreux qui s’établit depuis déjà quelques lustres entre économie et technique, thème qui m’est cher, même si je
    ne suis moi-même ni ingénieur ni technicien.

    Plutôt que chercher à faire breveter votre invention, manifestement peu profitable pour les grandes firmes, peut-être
    devriez-vous orienter votre réflexion en amont, là où précisément cela coince. Si en effet des inventions telles que la votre ne sont pas recevables par le système économique actuel, c’est que c’est ce dernier qui pose problème. Il vous faut donc essayer d’imaginer quel serait le type d’économie qui pourrait accepter et surtout tirer avantage d’une telle invention.

    Il me semble que votre invention pourrait tout à fait entrer dans le cadre de ce que Simondon appelle les système techniques associés. La réflexion économique ne peut faire l’économie de son rapport à la technique. Aucune technique n’est neutre, elle est toujours relative à un milieu technique dans lequel elle s’insère. Manifestement, la mutation économico-sociale que nous espérons à la faveur de cette crise inédite passera par une recomposition du système technique actuel.

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