Email a copy of 'L'entretien du Président de la République française' to a friend

* Required Field






Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.



Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.


E-Mail Image Verification

Loading ... Loading ...
L’entretien du Président de la République française – Blog de Paul Jorion

E-Mail ‘L’entretien du Président de la République française’ To A Friend


Partager :

40 réponses à “L’entretien du Président de la République française”

  1. Avatar de béber
    béber

    Vu la teneur de son intervention , sarko ou plutôt ses conseillers on dû lire le dernier livre de Peyrelevade où celui ci évoque les « voies du redressement » :
     » l’amélioration de l’offre productive est plus importante pour le redressement de nos comptes qu’une illusoire relance par la demande ».

    Le titre du livre? « Sarkozy , l’erreur historique  » .Livre qui aurait pu tout aussi bien s’appeller  » de la disparition programmées des derniers dinosaures ultra libéraux ».

    PS : pourquoi pas une régle des trois tiers ?
    Cà donnerait au moins une limite à l’avidité des actionnaires.
    Je parie ( spéculation ….) que cette promesse là aura bien des difficultés à seulement être évoquée avec les chers amis millardaires de notre président chéri….

    Merci à mr Jorion de nous inviter à ne pas sombrer dans les troubles classiques du raisonnement qu’entraine toute haine , histoire de voir encore l’éventuel positif dans une montagne de négatif.
    Mais en france, sachez que lassitude monte tout aussi vite que la surprésence médiatique du sarko de tous les français.

  2. Avatar de Stilgar
    Stilgar

    @Quoi

    Premier point: Non, l’Etat n’est pas en faillite : http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Non+Monsieur+Fillon

    Mais au dela de ce détail , le « bilan » de la France en fin d’année ( le solde recette/dépenses) est équilibré par des emprunts sur divers marchés financiers, d’ environ 40 milliards chaque année.

    Sachant que ce sont les banques commerciales qui créent plus de 90% de la monnaie en circulation c’est toujours ‘in fine’ les banques qui prêtent à l’Etat (même si directement elles ne détiennent « que » 12% des OAT).

    Pour refinancer ces banques commerciales, il a fallu (puisque le solde recettes – dépenses est négatif) , ou il faudra à un moment selon les flux des recettes et dépenses, emprunter ce montant (sauf si les banques remboursent très rapidement le capital que l’Etat leur prête avec un intérêt suffisant pour couvrir celui que la collectivité aura payé sur le montant supplémentaire emprunté par l’Etat).

    Seulement, ce refinancement avancé par l’Etat va leur permettre de créer de la nouvelle monnaie ( jusqu’à 6 fois en théorie le montant de ce refinancement ) dont une partie arrivera dans le budget de l’Etat sous forme d’emprunt.

    Suis-je assez clair ? Si vous avez des doutes, vous pourrez lire  » la dette publique, une affaire rentable »

  3. Avatar de Jean-Baptiste

    Le troisième larron…

    Là où le sous-entendu précédent séparait l’entreprise et l’employé est remplacé par l’actionnaire/l’investisseur/l’employé !
    Mais là où il y a un problème c’est bien que l’actionnaire et l’investisseur ont certes un rôle différent en apparence mais en fait joue le même rôle à deux moment de l’entreprise différent ! L’un au départ l’investisseur relayé ensuite par l’actionnaire le premier vendant sa part à l’autre ! Il est donc difficile de justifier que les bénéfices à un moment donné soit coupé en trois là où à un moment donné il n’y a que deux parti ! Au départ : investisseur/employé puis seulement s’y substituant actionnaire/employé. Certes dans la vie de l’entreprise les deux peuvent cohabiter à un moment donné mais cela toujours dans un même rôle dont l’un se substituera à l’autre dans le temps. Dans ce cas là on n’a plus une répartition 1/3 1/3 1/3 mais bien en fait 2/3 capital 1/3 travail alors qu’auparavant l’à priori (non effectif) était moitié moitié.

  4. Avatar de Moi
    Moi

    @Jean-Baptiste: c’est comme sous l’ancien régime, on différenciait l’Eglise et la noblesse, pourtant dans les faits c’était pareil. Le tiers-état payait pour la noblesse, pour la noblesse du haut-clergé, et pour les serviteurs de la noblesse (le bas-clergé).

  5. Avatar de béber
    béber

    Une chôse est sure.
    Le président a un énorme problème d’expertise !

    « De ses échanges avec le président des Etats-Unis, il ressort convaincu que la sphère financière va connaître une nouvelle secousse. Comme il l’a reconnu devant les troupes de l’UMP le 24 janvier : «Personne ne sait jusqu’où ira la crise bancaire mondiale, personne ne sait combien de temps durera la crise économique mondiale. Quels sont les responsables qui pourront dire un jour « on s’est trouvés en situation de responsabilité à un moment où personne, parmi les experts, ne fixait la route, parce que aucun expert n’avait connu une crise de cette nature »?»

    Après son discours, entouré dans sa loge de quelques ministres et de dirigeants de l’UMP, Nicolas Sarkozy a enfoncé le clou : «Quand je fais venir des économistes, un seul me dit que ça va être beaucoup plus grave: c’est Henri Guaino.» Ses réunions régulières avec les plus éminents spécialistes de l’économie et de la finance le laissent visiblement perplexe. Le même, «un des meilleurs», qui assurait il y a quelques mois que la crise ne durerait que quelques semaines est à présent le plus pessimiste du lot ! »

    source :
    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/02/07/01006-20090207ARTFIG00059–la-crise-s-impose-sarkoz-y-s-expose-.php

  6. Avatar de wobebli

    Il me semble que l’investissement et les actionnaires, c’est la même chose. Si une entreprise a besoin de capital pour ne pas faire faillite, il ne reste plus qu’a emettre de nouvelles actions et à supprimer provisoirement le dividende. Donc, les trois tiers c’est un tiers-état et deux tiers actionnaires.

  7. Avatar de pitalugue
    pitalugue

    après le « yes,we can » nous avons assisté hier soir au ; « yes, i can’t » , au « je du solitaire ».

    le président est unique, il décide de tout , il voit tout, il sait tout.

    extraordinaire de ne pas entendre une fois « nous » ou « la france » ou quelque mot se rapportant au collectif, mais des moi, des je, des je et des je.

    on peut remarquer toutefois que s’il ne se mèle pas des salaires des dirigeants qui savent s’autogérer, il doit discuter avec les syndicats qui eux ne savent à l’évidence pas.

    quelles sont les mesures pour lutter contre la hausse du chômage ?
    une meilleure indemnisation.

    est ce suffisant ?

    ne peut on plutôt essayer de créer des emplois  » de crise » ( certes moins qualifiés et plus temporaires) qui permettraient de ne pas rester à la maison à désespérer ?

    le partage de la richesse est il vraiment, dans la période actuelle, un problème limité aux salariés et aux actionnaires ?

    et si les les benefs allaient vers la création d’emplois en priorité dans cette période ?

  8. Avatar de Nico
    Nico

    Apres avoir lu ce billet je m’ apprétais à faire remarquer que 1/3 travail, 1/3 actionnaires, 1/3 investissement, ça faisait bien 2/3 pour moi qui suis actionnaire ; 1/3 directement et j’espère bien tout de suite, et 1/3 en augmentation de valeur de mon entreprise – il me faudra attendre un peu pour encaisser mais tant pis-. D ‘autres l’on fait remarquer avant moi donc je n’insiste pas.

    J’ ai beaucoup apprécié aussi la baisse de la taxe professionnelle. Toutes choses égales par ailleurs, ça augmentera les bénéfices d’autant, et les 2/3 me reviendront. Et si la perte de recette fiscale n’est pas compensée par une baisse de quelques couteuses prestations sociales ou du nombre de fonctionnaires, l’ état m’empruntera la différence. Je préfère préter à l’état, qui me paye ainsi des intêréts et me rend ensuite mon capital, plutôt que de lui payer des impôts.

    Enfin je compte beaucoup sur l’aggravation du chomage pour améliorer ma situation.
    Si ceux qui travaillent plus gagnent plus, il me parait légitime d’espérer que ceux qui travailleront moins gagneront moins, et que ceux qui ne travailleront plus ne vivront pas à mes crochets sous prétexte de cotisations passées diverses.
    Aprés tout ce sont des cotisations sur les salaires, pas sur les bénéfices et elles sont incluses dans le 1/3 qui revient déjà aux salaires. Les bénéfices n’ ont pas à être ponctionnés sous des prétextes qui n’ ont rien à voir avec l’ activité et la performance de mon entreprise.

    Pour ceux qui n’auront pas perdu leur emploi, il sera utile de bien leur rappeler, s’ils l’avaient oublié, qu’ils ont beaucoup de chance et que ceux qui n’ ont plus d’emploi sont préts à les remplacer, pour moins cher et sans discuter ; en particulier, s’ils comptent sur des augmentations de salaire sous prétexte d’inflation, je me permets de leur rappeler que mes revenus aussi subissent l’inflation, et que je ne peux les négocier avec personne. D’ailleurs il est entendu que la masse salariale (ou son augmentation ? ) ne doit pas dépasser 1/3 des résultats de l’entreprise.
    Grace à cette règle claire et équitable 1/3 pour les salaires, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l’entreprise on va enfin voir la fin de ces grèves et de ces manifestations qui perturbent la vie quotidienne des entreprises sans bénéfices pour personne.

    Bravo Monsieur le Président.

  9. Avatar de lacrise
    lacrise

    Petite question : si on ampute la rémunération d’un actionnaire, qui l’empêchera de vendre ses parts, même à perte, et d’aller investir dans un pays où cela ne se fait pas (le seul obstacle restant de trouver le pigeon pour les acheter)? Ces mesures, comme celles concernant les paradis fiscaux sont des voeux pieux , des effets d’annonce populistes. Les paradis fiscaux servent en partie aux Etats à cacher de l’argent clandestin pour des opérations plus ou moins avouables. J’ai l’impression que vous tombez facilement dans le panneau du monde de bisounours que Sarkozy nous a présenté. Qui va aller dicter sa politique à la Suisse ou à la Chine…L’OMC règlemente les échanges mais ne dicte pas sa loi aux Etats quant à leur fiscalité qui est du domaine du politique. Tout cela me semble très fortement éxagérer l’impact de la volonté de la France au plan mondial. Jusque là Sarkozy a accompagné la course effrenée vers le sauvetage des banques (qui, éhontées disent même ne pas avoir besoin de son argent, du moins en France),sans même qu’elles aient eu à se séparer du moindre de leurs actifs (immeubles luxueux à foison etc.) alors qu’elles sont au moins complices du désastre qui nous arrive.
    Sarkozy leur a signé un chèque en blanc et n’a aucun pouvoir concret pour savoir ce qu’elles vont faire de cet argent, il ne fait que promettre des sanctions dans ce domaine. Bref , beaucoup de bla bla, une vision plus qu’angélique du monde, une hypocrisie certaine (il n’y a qu’à voir l’Angolagate pour voir de quoi les dirigeants français sont capables, avec de l’argent sale à la clé).
    Je n’ai trouvé aucun intérêt à cet entretien où la question de son soutien originel aux subprimes ne lui a pas été posée, ni celle du paquet fiscal…

  10. Avatar de Jean-Baptiste

    Finalement mon billet portant sur investissement/investisseur pose bien le problème de ce troisième tiers. En effet les revenus distribués font 1/3 et les revenus accumulés (investissement) font 1/3 mais reviennent et appartiennent aux mêmes ! Ils seraient donc rétribués deux fois pour le placement de leur argent : 1 fois sous forme de loyer et en plus leur placement augmente.
    Conclusion :
    signer un chèque (1 minute) vous rapporte 2x plus que de travailler (pendant des années).
    Si vous avez de l’argent vous avez le DROIT d’en gagner plus ! sinon vous pouvez bêtement travailler et survivre mais vous n’avez PAS LE DROIT de vous enrichir cela vous évitera peut être de PENSER à votre sort et sinon enfin dernière solution ne pas être riche et ne pas travailler et vous serez exclu socialement…
    Ici il y a bien ceux qui SONT et ceux qui FONT…

Contact

Contactez Paul Jorion

Les livres de Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta