Pourquoi vouloir interdire les stocks-options ? Ne suffirait il pas de les assujetir (pour la plus value lors de l’exercice)…
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20 réponses à “L’actualité de la crise : Diplomaties de la crise, par François Leclerc”
La monnaie qui était censée être un outil est devenue un maître.
Il sera intéressant de voir si l’UE acceptera aussi de se réformer pour autoriser la BCE à injecter de la monnaie centrale au bénéfice des gouvernements (achats de bons du trésor). C’est aujourd’hui en effet interdit par le traîté de Maastricht. Se priver de ce levier de la monnaie centrale dans cette période pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la zone euro.
Les injections de monnaie centrale que la FED et la BoE s’apprêtent à faire auront certainement un effet inflationniste. Mais l’inflation ne serait-elle pas le seul moyen de remettre les pendules à l’heure, de redistribuer les cartes ?
@ François Leclerc : il y a 2 jours j’écrivais ceci à Paul, en réponse à une question sur la manipulation du Yuan par la Chine et en écho au risque systémique évoqué en off par les analystes « d’implosion » de la Chine et de renversement de ses autorités qui pourrait forcer le gouvernement chinois à une dévaluation massive comme en 1993, synonyme de guerre commerciale :
Ce qui me semble en jeu aujourd’hui, c’est la constitution d’un front uni des économies européennes et américaine pour parer aux velléités chinoises dans l’éventualité où le gouvernement serait forcé, sous la pression sociale, de prendre la mesure explosive de la dévaluation massive.
@ Jean-François
Ouvrir la boîte de Pandore d’une modification du traîté de Maastricht ne me semble pas une décision politiquement envisageable par les temps qui courent. Il faudra trouver une autre formule, via une institution financière européenne ad hoc ?
Excusez-moi, mais je ne vois absolument pas l’intérêt de l’inflation pour les rentiers que l’on appelle chômeurs qui perçoivent une rente appelée allocation chômage, pour les rentiers appelés petits retraités qui touchent une rente appelée allocation retraite, pour les rentiers appelés invalides qui touchent une rente appelée pension d’invalidité, et d’un point de vue général, pour tous les salariés travaillant dans des TPE et n’ayant aucun moyen de pression pour augmenter leurs salaires. La seule périodes d’inflation que j’ai connue c’était 1970-80 où il y avait un truc qui s’appelait « échelle mobile des salaires » et où surtout il existait le plein emploi, cad une période extrêmement favorable pour les salariés… Fabriquer de la monnaie de singe pour effacer ses dettes, moi j’appelle ça du faux-monnayage.
@ Julien Alexandre
Chinois et américains se tenaient par la barbichette, en effet, au nom de leurs intérêts réciproques bien compris. La logique voudraient qu’ils soient condamnés à s’entendre, mais quand et comment ?
La reprise de la coopération militaire, puis les déclarations chinoises à propos du réchaufement climatique (« Nous aimerions travailler avec les Etats-Unis pour réaliser des progrès concrets sur cette question », a déclaré aujourd’hui un porte-parole des affaires étrangères chinois), en témoignent.
Mais la situation est si évolutive, qu’il va être difficile de trouver un arrangement. Les bords de la plaie tendent à être de plus en plus éloignés au fur et à mesure que la crise s’approfondit, et que ses conséquences sociales et politiques s’accentuent. Tout le monde est un peu le dos au mur.
Les chinois ont dans les mains, et eux seuls, les moyens d’infléchir la politique américaine et d’obtenir que des mesures financières conséquentes soient prises, ce que le dernier plan Geithner a éludé. Alors, la voie sera ouverte à des acommodements. Faut-il qu’ils y parviennent, ce n’est pas gagné.
@ Julien Alexandre
Pour vous répondre complétement, excusez-moi, je ne pense pas qu’un front américano-européen ait un sens. Parce que les européens ne peuvent pas prendre la succession des chinois en achetant les bons du Trésor US qui financent le déficit et les plans de relance américains. Les destins de la Chine et des USA restent liés. Les européens sont, par ailleurs, actuellement incapables de définir ne serait-ce qu’une réponse commune à la crise.
@ François Leclerc : oui, ce n’était pas dans la perspective de financement de la dette US que j’envisageais le front européo-américain, mais bien dans la définition d’un nouveau paradigme financier. Une solution plutôt de type C, selon le référentiel de Jean Maxence Granier, qui laisserait la Chine sur le carreau en désengageant les Etats-Unis de l’équation du statu quo évoluant à petits pas.
Comme vous, je pense que l’écart est déjà trop grand et que la préservation de l’équilibre relève désormais du wishfull thinking. Le risque de rupture unilatéral va grandissant, et l’avantage (ou le désavantage) de l’arme de destruction économique massive, c’est que bien qu’elle ne fasse pas d’omelette sans casser des oeufs, elle ne s’accompagne pas de « champignon » (atomique)! Condamnés à s’entendre?
J’en profite pour vous remercier pour vos excellents billets, toujours stimulants!
Bonjour !
BNP envisage de fermer 100 agences en UKRAINE …. sans pour autant se désengager de ce pays …..
@François Leclerc
Les Chinois contrôlent efficacement la parité externe du yuan, sans avoir besoin de la manipuler : la demande extérieure de cette devise est faible, comparativement aux flux commerciaux du pays, et les investissements étrangers sont strictement réglementés. Quant à la parité du yuan, je m’obstine depuis des années à prétendre qu’elle est surévaluée, pour résulter essentiellement du magot en USD de la banque centrale chinoise. C’est du reste pourquoi Pékin maintient le principe du peg entre le yuan et le dollar. Ce n’est pas parce que le pays concentre une bonne part de l’industrie de base mondiale que sa monnaie doit être forte. Pour amener les infrastructures publiques chinoises, et le pouvoir d’achat moyen de ses habitants, au niveau que connaissait, disons, la France dans les années cinquante, c’est beaucoup beaucoup plus que son stock actuel de dollars que la Chine devra mobiliser. La Chine est toujours un pays pauvre dont l’Empereur (le Parti) est assis sur un gros coffre-fort.
En revanche, je partage votre appréciation du déplacement des conflits sur le terrain de la guerre monétaire, qui à mon sens a débuté dans la deucième moitié du règne (calamiteux) de Greenspan sur la FED. Et qui va (probablement) se terminer par une Berezina de toutes les monnaies…
@François Leclerc : « Investisseurs » volatils…
Lorsque dans la moindre industrie on connaît les difficultés dans les plans de préparation d’investissements , dans leurs concrétisations et dans leurs amortissements dans les durées comptables convenues , l’usage du terme « investisseur « pour les parieurs-spéculateurs boursiers a-t-il encore un sens ? Doit’on les
@François Leclerc : « Investisseurs » volatils…
Lorsque sont connues les difficultés des préparations du moindre plan d’investissement , les ténacités nécessaires dans les phases de réalisation , les durées d’amortissement convenues , l’usage du terme « investisseurs » pour une part importante de parieurs/joueurs/spéculateurs « volatils » devient assez déplacé . La crise très « critique » permet de remettre aussi les bons mots à leur juste place , ou d’appeler un nouveau phénomène différemment . « Volatils » oui , actionnaires volatils , certainement …enfin tout sauf investisseurs aux « longs cours » .
@ dag
Je reconnais volontiers que la neutralité du terme générique d’investisseur ne rend pas compte du véritable casino qu’est largement devenu le monde financier. Sensible moi-même aux mots, aux expressions, aux métaphores qui font sens et qui aussi cachent les sens. Evitant les qualificatifs, je m’en tiens toutefois aux substantifs communément en usage, mais n’en dit pas moins pour autant.
@ JJJ
Tout cela renvoie au modèle de développement économique reposant sur l’exportation, que l’on ne trouve pas seulement en Chine mais dans tous les pays émergents. L’un des enjeux de cette crise est incontestablement, tout du moins je le crois, que le moteur de la croissance de ces pays puisse s’appuyer beaucoup plus sur la consommation intérieure. Mais il s’agit, aussi, d’un autre modèle de globalisation de l’économie que celui que nous connaissons.
Si les Polytechniciens et les Enarques ne s’en sortent pas pour régler cette petite crise; il faudra s’en occuper tous ensemble.
C’est pas compliqué.
Au moins cette crise aura permis d’évaluer les capacités exactes de cette élite qui nous dirige depuis 30 ans.
Mais ils semblent assez faiblard pour trouver des solutions efficaces et convaincantes.
Ce qui m’étonne le plus c’est que dernière cette façade de politicards professionnels, un vide sidéral et inattendu apparait aux yeux de toute une population. Personnellement je pensait que dernière ces marionnettes professionnelles, il y avait des individus solides formés dans les plus grandes écoles de la Républiques.
Comme quoi, le camouflage était assez efficace!
@tous
C’est justement en évitant « à tous prix » d’éviter D que l’on aura C…
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-27550184.html
vraiment très interessant
à lire
@ DTX
C’est à mon sens une vision prophétique fermée, trop inéluctable, même si elle est charpentée. Elle a le mérite de décrire une logique dans son déroulement et l’inconvénient de ne s’en tenir qu’à une seule hypothèse.
Mirages et realité: Qui a lu les 1100 pages du Plan Obama ?
Les USA préparent un immense plan pour relancer la titrisation (presse)
Washington – Les autorités américaines préparent un immense plan pour relancer le marché de la titrisation financière, dont la chute handicape les banques américaines, affirme jeudi soir le New York Times sur son site internet.
La titrisation est une technique qui consiste à transformer des créances en actifs financiers revendus à des investisseurs, permettant de répartir les risques du crédit sur le marché.
Ses excès et son rôle dans la crise financière ont été de nombreuses fois dénoncés. Mais son net recul depuis l’été 2007 a compliqué la tâche des banques, obligées de revenir à des pratiques de gestion traditionnelles.
« L’administration Obama espère relancer ce mécanisme crucial en subventionnant de fait l’apport des grands fonds d’investissement sur les marchés de la dette », indique le quotidien américain.
« Le département du Trésor et la Réserve fédérale projettent de dépenser pas moins de 1.000 milliards de dollars pour apporter des prêts à taux faible et des garanties aux fonds spéculatifs et aux sociétés de capital-risque qui achètent des titres adossés à des prêts aux particuliers et aux entreprises », poursuit-il……
20 février 2009 06h35
http://www.romandie.com/infos/News2/200902200635030AWP.asp
@François Leclerc
c’est sûr elle a l’inconvénient de ne s’en tenir qu’à une seule hypothèse…
mais une question me taraude quand même :
et si c’était la bonne ?…