Et donc, le scénario possible, c’est une condamnation suffisamment solide pour que Donald soit inéligible, ce qui serait en mesure…
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Et donc, le scénario possible, c’est une condamnation suffisamment solide pour que Donald soit inéligible, ce qui serait en mesure…
Régis Pasquet, La glace, en Thaïlande, on ne la bouffe plus, on la met dans la piscine, et il y…
Stéphanie et Paul Vous êtes adorables ! Quel bienêtre vous nous apportez !! merci à vous deux .
Pour info les fluctuations des prix des différents marchés pétroliers: https://en.wikipedia.org/wiki/Urals_oil#/media/File:Oil_price_benchmarks.webp où on retrouve : * WTI * Brent *…
Merci pour vos réponses qui répondent à ma curiosité pour le fixing à la bourse de St Petersbourg, mais je…
@tttt Copilot: L’huile d’Urals est la marque de référence utilisée comme benchmark pour les exportations de pétrole russe. Elle est…
Aaah… Désolée, Régis, de vous avoir blessé, en ignorant que c’est « Dans le cas de la mise en place de…
S’il vous plaît, sauriez-vous quel organisme fixe les montants et cotations de L’Ural Crude oil ? https://tradingeconomics.com/commodity/urals-oil
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@Pascal Merci de nous fournir le lien vers cet exemple d’expérience humaine, courageuse et généreuse, de « vivre ensemble », en groupe…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
109 réponses à “Pour une approche apocalyptique de la crise, par Christophe Perrin”
Cécile,
Non, non, faire avec 4 est bien suffisant.
Paranoïa et schizophrènie ne sont que deux troubles affectant la rationalité sociologique, à l’envers l’une de l’autre, ds le rapport à autrui. Les paronoîaques ne savent plus distinguer autrui d’eux mêmes au contraire des schizophrènes s’enfermant dans une bulle coupée d’une extériorité quelconque. Ceci dit çà ne me parait pas le ressort essentiel de la crise trouvant plutôt son origine dans l’aculturation de la fonction de valorisation, bien qu’instituée;
Nous ne vivons pas le temps de la rationalité, mais de la rationalisation.
La Loi s’avance masquée, parée de bonnes raisons.
Il n’y a pas d’alternative, ni de plan B
Toute opposition n’est que postures, et grincements de dents.
Nous sommes prisonniers de nos propres créations
Nous sommes des robots
Qui se rêvent en humains
@Christophe Perrin
Vous avez levé un lièvre qui s’avère être en pleine forme! Il pourra nous faire courir longtemps…
J’ai relu attentivement votre billet, et votre complément dans la discussion. De fait, il n’y a pas tout à fait la même teneur, ni le même style. Il m’est venu l’idée que la question de la rationalité, que vous malmenez un peu dans le billet, est peut-être entre nous un leurre, qui nous sépare artificiellement?
En employant les mots « rationalité », puis « vision mécaniste des choses », est-ce que vous ne nous parlez pas en fait d’un réductionnisme un peu automatique, implicite à nos modes de pensée, alors que le holisme est souvent plus pertinent? Ce sont vos références à la physique qui me le font penser.
J’abonderais alors dans votre sens. La perception simultanée du tout (holos) -pas loin de ce que vous appelez le lien- devrait désormais accompagner toute forme de réflexion, et c’est vrai, ça n’est pas comme cela que s’est construite la pensée, au moins occidentale, dont l’outil principal a longtemps été le réductionnisme, surtout en sciences, évidemment.
La raison n’est pas en cause en elle-même.
Je regrette de ne pas pouvoir insérer ici un très beau dessin de D. Hofstadter, où les lettres du mot « réductionnisme » sont grisées avec de multiples petit mots « holisme », dont chaque lettre est elle-même grisée avec des mots « réductionnisme », etc… Une mise en abîme des deux concepts, qui trouve le moyen de créer entre eux un lien nouveau…
« notre perception du réel » … tout à fait d’accord pour dire que ceci est à la base de ce nième délire collectif entre possédants et possédés. Depuis le temps qu’on sait que ces jeux sont le fruit de la peur de l’intime, devant la nécessité d’humaniser le désert pour y vivre sans souffrir de tout.
Il faut déjà un manque de simplicité étonnant pour se sentir propriétaire de quelquechose – d’une terre, d’un moyen de production ou n’importe quel autre outil pour une jouissance personnelle tristement privée de l’humanité des autres, ou pire encore d’autre être humains (si, si! il y a des gens qui croient qu’ils peuvent posséder des gens) – mais s’imaginer propriétaire d’un écrit sur un support quelconque, d’une « invention », d’une musique, ou encore plus délirant d’une IDEE, il fallait le faire!
La « propriété » intellectuelle est la plus incroyable des élucubrations humaines, sur laquelle tout repose désormais.
Jusqu’où l’homme sera allé pour se sentir puissant, alors qu’il l’est tellement dans le simple fait d’exister? Quand cessera-t’il de croire qu’il n’est pas reliés aux autres et à la nature sans avoir besoin d’en rajouter? D’où vient la prétention de pouvoir intervenir à titre individuel dans tout autre processus que sa propre vie? Quelle solitude! Quelle terrible démission devant la simple tâche de regarder autour de soi pour comprendre le monde dans lequel on vit!
Tout ce qui est fait peut se défaire, certainement , mais il n’est pas forcément utile de regarder encore et toujours ce qui a été fait pour savoir comment sortir. Il suffit de regarder ce qui est simplement là, au présent et à portée de main, pour être DEJA dehors.
La solution à cette cascade de chiffres et à vos angoisses associées, c’est la souveraineté alimentaire dans le respect de la nature, jusqu’au plus petit de ses organismes vivants.
Au même titre qu’on finit par oublier que l’argent ne se mange pas, le reste n’est qu’une perception délirante du réel.
Début de définition de Rationalité sur Wikipedia :
Quelque chose dans cette définition me fais penser à la fameuse Loi Zéro de la robotique (cf Asimov) : alors que les 3 ‘premières’ lois concernent les relations entre un robot et un être humain (= un individu), la loi zéro place l’humanité fondamentalement au dessus de l’individu. L’égoïsme patent dont tout bon représentent d’homo sapiens sapiens fait généralement montre rend cette loi zéro difficilement appliquable à notre espèce en l’état.
Une autre caractéristique d’homo sapiens sapiens est de ne pas toujours avoir une conduite optimale (surtout quand homo sapiens sapiens est au volant d’un véhicule à moteur après l’heure de l’apéritif). D’où mon interrogation soudaine : l’humanité dans son ensemble peut-elle être rationelle ?
Si le but de l’humanité est la survie, pardonnez-moi l’expression, mais on a pas le cul sorti des ronces…
(dans le dernier bloc de citation le terme l’individu est sensé être barré, mais le style barré ne semble pas marcher dans les citations)
@ Marc Peltier
En effet Marc, si je malmène la rationalité, je ne la récuse pas ; d’où quelle nous vienne, quel cadeau ! La question relève bien, et de sa construction en occident comme référence de perception et d’action hégémonique, et de sa dynamique réductionniste qui conduit à tout savoir sur des « riens » (des segments de réalité de plus en plus réduits) que l’on est incapable d’articuler, de relier entre eux. C’est en autre des effets de cette dynamique réductionniste inscrite dès la genèse de notre rationalité occidentale dont je parle. la dégradation des pratiques rationnelles conduit à la production de savoirs, certes spécialisé et cohérents, mais perdant au fil du temps tout caractère concret. J’entends par concret non pas le côté matériel ou pragmatique d’une chose, d’une pensée ou d’un acte, mais en référence à son étymologie (concrescerce : grandir ensemble), sa capacité à être en prise avec l’ensemble du milieu auquel la chose, l’acte, la pensée sont reliés.
Pour le style, en effet j’écris différemment selon la nature du texte, post ou texte plus long.
@ChristophePerrin,
je trouve insupportable que l’on déclare si facilement toujours que notre économie capitaliste serait « rationnelle »!
Elle ne l’est pas et ne l’a jamais été!
Ce sont plutôt des éléments de rationalité et du marché libre qui tentent de résisterassez désespérément à la logique folle du capitalisme!
Car le capitalisme s’est développé avec la monnaie irrationnelle que nous avons, caractérisée d’être « réserve de valeur » et objet d’échange en même temps -ce qui est un nons-sens totalement IRRATIONNEL-, et il périra avec elle.
Faisons advenir une monnaie rationnelle, à savoir une monnaie débarassée de sa dimension réserve de valeur, et beaucoup de choses rentreront dans l’ordre, et le monde économique fonctionnera enfin selon de critères rationnels, écologiques, durables et sans croissance tout en diffusant une prospérité convenable!
Parler de crise de civilisation simplement parce que les milliardaires nous ont ruinés me semble leur faire la vie bien trop facile!
jf
@Christophe Perrin,
Le 09 avril je vous ai demandé quelques précisions quant à votre critique de la pensée Queer, ultime erzatz selon vous d’une rationnalité destructrice de liens…
Vous n’avez pas pris la peine de me répondre…
Est-ce trop vous demander d’expliciter un peu plus cette partie de votre exposé ?
@ ghost dog
Je n’ai pas répondu à votre question outragée, c’est vrai. Polémiquer sur le queer présente peu d’intérêt à mes yeux. Mais puisque vous insistez, je vais essayer de répondre rapidement. Je lirai votre réponse certaine avec attention mais n’y répondrai pas, il est des questions qui génèrent des polémiques sans fin, et je n’ai pour cette matière que peu de goût.
Les promoteur du queer le présente comme une libération individualiste de toute forme d’identité contraignante et limitative. vous aurez compris tout l’intérêt que je porte aux liens qui par nature construisent de l’identité et fixent des limites. La proximité, pour ne pas dire la fusion du queer avec la pensée de marché est frappante, dans l’enfermement individualiste et le refus de toutes limites. La question du pouvoir est tout aussi frappante dans cette proximité avec l’ordre économique actuel. Le queer en fait l’apologie, les rapports de pouvoir et de violence seraient à la base du plaisir. Plus les rapports sadomasochistes sont poussés, plus le plaisir est grand. Le viol s’en trouve ainsi justifier. Le mépris des adeptes du queer à l’intention des lesbiennes féministes qui problématisent le patriarcat est à l’avenant. Ces dames seraient « puritaines » voire « anti-sexe » puisque d’après le queer seul le sexe masculin présente de l’intérêt.
Le queer est aujourd’hui devenu une immense industrie lucrative, ses membres étant ciblés par le marché de la chirurgie transsexuelle, du piercing, des mutilations corporelles et de la pornographie. J’avoue que ce genre de « libération » ne me tente guère.
@Christophe Perrin,
Je n’apprécie pas plus que vous la polémik pour la polémik, cependant votre argumentation ne me paraît suffisamment étayée pour répondre aux critères d’un véritable débat philosophique.
à quel auteurs vous référez vous et à quels ouvrages ? Votre phrase : « Les promoteur du queer » ? A qui faites référence ?
Teresa de Laurentis ? Judith Butler ? Marie-Hélène Bourcier ? (Stevie ? nan, je déconne)
« Le queer est aujourd’hui devenu une immense industrie lucrative, ses membres étant ciblés par le marché de la chirurgie transsexuelle, du piercing, des mutilations corporelles et de la pornographie. J’avoue que ce genre de “libération” ne me tente guère. »
Votre ultime argument concernant des pratiques qui visiblement ne vous tente guère ne me semble pas des plus pertinent…vous êtes blanc , hétérosexuel et vous ne regardez pas de pornographie…so what ?
Si c’est la façon dont ce mouvement culturel et philosophique a été « récupéré, digéré et monnayer par le système » qui vous pose problème alors vous faites preuve d’une naïveté qui en aucun ne peut être assimilée à un argument sérieux pour appuyer votre thèse sur l’aspect ultra-libéral de la pensée Queer.
Votre démonstration ne me convainc absolument pas parce qu’elle n’est (à vous lire) qu’un assemblage maladroit de concepts mal maîtrisés (vous parlez d’apologie du pouvoir quand il s’agit en premier lieu d’identifier la sexualité comme « pratique du pouvoir » et de sa « REAPPROPRIATION »).
Il n’y a aucun mépris de la part du mouvement queer pour les lesbiennes féministes, il est simplement fait état de certains aspects ignorés, la couleur de peau, la classe sociale etc.
Quant à cette affirmation sur la justification du viol : il me semble que ce genre d’argument mérite de citer un texte précis, car pour ma part, je ne l’ai jamais lu nul part…
Vous posez cependant une question intéressante, celle de l’identité blanche, hétérosexuel (option position du missionnaire) normative dans laquelle sans vouloir vous décevoir…la majorité des habitants de cette planète auront beaucoup de mal à se reconnaître (pour des raisons multiples).
Vous ne pouvez reprocher à des individus stigmatisés par leur orientation sexuelle, ou leur volonté de vivre leur humanité de façon différente ( drag-king, transexuel) d’élaborer des espaces de liberté mentale ou sociale que votre « polarités des sexes » leur interdit.
J’ai le sentiment que vous vous trompez de cible…Vous parlez d’échec de la raison dans votre texte, le mouvement queer, c’est surtout l’échec de « votre identité blanche hétérosexuel, patriacal, homophobe » à faire sens et à générer autre chose qu’une violence et une oppression sociale…
Si je suis fondamentalement en désaccord avec vous c’est parce que je ne considère pas que la pensée queer accompagne le rouleau compresseur idéologique néo-libéral.
Capitalisme et démocratie marche main dans la main et « l’universalisme des lumières » s’est arrêté aux frontières européennes justifiant au passage la supériorité de celle-ci sur les sauvages colonisés, laissant s’exprimer dans le même temps une violence qui font paraître les pratiques sado/masochistes bien mièvres… (sans parler du fait qu’elles se pratiquent entre adultes consentants).
(La laïcité orne aujourd’hui le fronton de la mairie du 14ème mais une fois dépassée la porte d’Orléans, Paris n’est plus qu’un musée entouré de favellas)
Pour finir quelques détails techniques :
« La proximité, pour ne pas dire la fusion du queer avec la pensée de marché est frappante, dans l’enfermement individualiste et le refus de toutes limites ».
L’enfermement individualiste me semble un argument bien redondant lorsqu’il s’agit de décrire la construction subjective, il faudra que vous m’expliquer comment la construction subjective peut échapper à l’individualité…
quant au refus de toutes limites
Je crois que vous entretenez une confusion dangereuse en proposant une nature commune à l’imaginaire illimité sur lequel repose l’interrogation de l’identité sexuelle et de genre, ses transgressions, ou subversion et le no-limits de l’idéologie néo-libérale. Désolé mais cela n’a rien à voir…
Vous m’avez déjà prévenu que vous ne répondrez pas à mon commentaire, c’est bien dommage. Paul, vous a ouvert ses colonnes et le principe de ce blog étant la confrontation (intellectuelle), vous ne jouez pas le jeu…
bonsoir Mr PERRIN !
Très bon article …et bonnes précisions de vos commentaires ( notamment le 1 er) .
2 questions :
La liste des personnes ci – dessous vous serait elle connue?
Eugène ODUM, Ion GRESSER, Ludwig Von Bertalanffy, Armand PETITJEAN, Rupert SHELDRAKE
Si oui, Que pensez vous de leurs » travaux » ?
Bonne soirée .
@ tomate
Désolé, je ne connais pas plus ces personnes que leurs travaux. Je vais essayer de combler cette lacune, mais avant je vais prendre soins de mes plants de fraises et de tomates qui ont soif.
@ tomate
J’ai l’intime conviction que nous n’avons pas d’idées, mais que celles-ci nous viennent, qu’elles sont en partage. Encore faut-il entretenir une forme de vide afin qu’elles trouvent une voie et un espace pour s’offrir à nous. De ce point de vue le concept de propriété intellectuelle apparaît absurde et celui de découverte bien relatif.
@ Perrin
Bonsoir !
Reçu !
Pourtant, le contenu de votre billet, reprend nombre de leurs réflexions, « travaux », etc….
Bravo encore !
Bon jardinage ….
Bonne soirée.
à ghost dog
sur les « limites », écoute aussi Paul Aries
dans
http://www.lacausedupeuple.com/documentaires/2009/04/02/simplicite-volontaire-decroissance-reapproprions-nous-politique
après donne nous le mot
@ bernard
« Tout à fait d’accord avec la nécessité de revenir au politique. »
Pas tout à fait d’accord d’appartenir intégralement au politique, les prétentions idéologiques nous plombent si souvent l’existence, plus guère d’esprit dans ce monde, surtout avec des gens à moitié courageux, endormis, si bien installés.
« Pierre-Yves D. a saisi en tout cas, l’amour chez moi de l’antithèse, quand je défends la thèse, et l’amour de la thèse quand je défends (beaucoup plus souvent, il est vrai), l’antithèse »
Avertissement: Je subodore que ce texte en Anglais pourrait parfaitement convenir aux libertariens avec ses appels à sédition et accents individualistes.
Néamoins, il y a des résonances frappantes : « History Rhymes ».
Jiddu Krishnamurti, Choiceless Awareness, New Delhi Radio Talk 6th November, 1948