Copilot: Le projet de l’EPR de Flamanville a rencontré plusieurs problèmes majeurs au cours de sa construction: 1. **Fissures dans…
Email a copy of 'L’actualité de la crise : Réalités accablantes et postures dérisoires, par François Leclerc ' to a friend
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Copilot: Le projet de l’EPR de Flamanville a rencontré plusieurs problèmes majeurs au cours de sa construction: 1. **Fissures dans…
Ils sont de qui, Pad, ces « poêmes »?
C’est le problème lorsqu’on a trop de pognon sur son assurance-vie et qu’on a peur de le perdre: on fini…
Dall-E réinvente la pochette intérieure de l’album de Queen « News of the world » http://www.queenvault.com/linernotes/notwinner1.jpg
Depuis un an au moins, des vents qui se poussent du col et tempêtent furieusement , des pluies qui inondent…
@Tom Ce qui entraîne la motivation c’est le caractère variable du montant, peu importe que ce soit un salaire ou…
Non, ce n’est pas la même chose, Paul l’explique très bien, relisez. Les stocks options motivent les dirigent sur des…
Avec Ruiz, on n’est jamais déçu, il adore le capitalisme, les bulles financières, la ploutocratie. Longue vie aux milliardaires et…
Vous posez la question de l’impuissance écologique du capitalisme, je suis entièrement d’accord avec vous : Exemple, COCA COLA :…
« Du temps et de l’énergie pour faire quoi ? » Je suis entièrement d’accord, mais ce n’est pas le chemin qu’on…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
14 réponses à “L’actualité de la crise : Réalités accablantes et postures dérisoires, par François Leclerc”
ACTUALISATION
L’enquête mensuelle de conjonture du Wall Street Journal, publiée aujourd’hui, a été réalisée avant que ne soient connus les derniers mauvais chiffres du chômage et de la vente au détail. Il en ressort néanmoins que la majorité des 52 économistes interrogés estiment à trois ou quatre ans le temps nécessaire au rétablissement de l’économie américaine, afin qu’elle retrouve son niveau d’activité d’avant décembre 2007. Ce que l’on peut traduire, en réalité, par : « ce ne sera pas demain, ni après-demain ». Un quart d’entre eux est encore moins optimiste et considère que cinq à six ans seront nécessaires.
Ces mêmes économistes estiment toutefois que la récession devrait s’achever en août prochain, confirmant les récentes déclarations de Ben Bernanke, président de la Fed, qui avait pour sa part parlé de la fin de l’année, mais ajoutant également que la reprise serait lente. Tout comme Ben Bernanke, les économistes interrogés estiment que le chômage va continuer de monter, en dépit du retour d’une faible croissance. le taux de chômage devrait atteindre 9,7% à la fin de l’année.
40% d’entre eux estiment que le gouvernement et la Fed ne pourront pas abandonner leur stratégie de soutien à l’économie sans « affecter fondamentalement » la compétitivité du secteur privé. Si 44% pensent qu’un désengagement des pouvoirs publics est possible, il ne pourra pas intervenir avant « des années ». En d’autres termes, l’économie américaine va devoir rester pendant toute une période sous la tente à oxygène.
Tout ça est complètement surréaliste. Parce que, si on résume brutalement ce que ces « économistes » disent, c’est que l’économie US ne peut fonctionner normalement QUE sous la tente à oxygène d’un crédit massif.
Que ce crédit soit fourni par un secteur financier hypertrophié (avant la crise) pour être, ensuite, fourni tout aussi massivement par un Etat & une FED US massivement endettés, ne change pas grand-chose au constat. On a juste rajouté un intermédiaire dans le cycle et réduit un peu celui du secteur financier.
A la limite, l’obstination des américains à se fourrer la tête dans le sable et à repousser les échéances de crise en crise ne me dérangerait pas plus que ça. Si le suicide collectif les tente, ça les regarde. Je les y encourage, même.
Mais, l’ennui, c’est que leur influence sur le système économique & financier mondial est toujours telle, qu’ils bloquent toute recherche d’autres solutions partout ailleurs. Nous obligeant à les suivre dans le gouffre. Ça, c’est vraiment insupportable.
Tiens, ça me rappelle la fin d’un de mes classiques de SF. On y voit un vieil homme et son fils, parcourant les falaises de l’extrémité atlantique de l’Irlande. Tout à coup, le fils demande à son père « papa, c’est quoi, cette odeur étrange? ». Le père de répondre « ah? Ca? Ce n’est rien, mon fils, c’est l’Amérique qui brûle ».
Après le chômage,
(en France,
le décompte des chômeurs est ce qu’il est
l’indemnisation est et proportionnelle et au temps de la dernière embauche,
-un problème pour les jeunes , ultrasaisonniers, hyperintermittants,… autre droit à quasi rien sinon rien…-
sur un maximum de 2 ans ?,
et calculé en paramètre du salaire
-un problème pour …., …-
ailleurs qu’en France, ??? )
le retour à prévoir en décalé sur les fonds de pensions
(en France
la sécu agonise à petit feu sous les réformes, -les jeunes en majorité n’auront pas de retraite, déjà …. –
mais en attendant, au jour le jour, avant de vaciller, la retraite par répartition : ça marche encore ….
ailleurs qu’en France ??? )
L’inertie de la France (son retard, ses tares, ou peut-être celles même de l’Europe, puisque ne dit-on point la vieille Europe) me semblerait favorable qu’en à l’amortissement de la chutte
finalement, ce n’est plus une démocratie.
Nous sommes dans un gouvernement du peuple par l’oligarchie pour l’oligarchie.
Hum, hum….on n’a déjà connu çà non?
va-t-il falloir affuter les faux …… s’en servir….pour connaître le vrai?
@Champignac
Je doute que vous puissiez séparer « eux » et « nous » en matière de finances. Ou alors vous faites ceci pour vous rassurer. La ligne de clivage n’est pas forcement là. La finances à ses raisons que la raison ignore, et il faudrait plutôt parler de déraisons, et là… vous avez raison.
Le monde a une limite. « Relancer pas la croissance », causez, jacassez toujours des deux côtés de l’atlantique, mais en réalité, si vous voulez améliorer quoique ce soit, on doit redistribuer les richesses, ce qui permettrait à certains de vivre alors qu’ils ont de plus en plus de mal ( je ne parle pas des morts en sursis du Sud ), et permettrait aux autres qui ont tant de fortune, de s’arrêter de faire n’importe quoi quand ils l’ont dans les pattes.
Bien sûr, si on rêgle le problème d’apport d’énergie, avec une diffusion quasi infinie d’ici demain matin, le problème devient autre chose, et tout le monde, absolument tout le monde peut devenir plus riches, bien qu’on en trouvera toujours certains persuadés qu’ils méritent de le devenir plus que les autres … et en particulier des 2 côtés qui se font face sur l’atlantique …
Juste une remarque en passant : dans ce contexte on doit écrire « Quoi qu’il advienne » et non « Quoiqu’il advienne ».
Le premier traduit l’indépendance par rapport à ce qui adviendra, le second – synonyme de « Bien qu’il advienne » – traduit une opposition (avec rien dans le cas précis).
Rien de personnel, François. J’apprécie à 2000 % vos analyses et votre style… 🙂
@ Candide
Et dire que Paul Jorion pêche déjà ce qu’il appelle « mes gros poissons »! Je ne parviens pas à me corriger sur écran. Merci.
Tristement vrai. L’histoire a tendance à se répéter, même dans ses bafouillages et ses hoquets les plus pathétiques.
Je sais à quel point c’est difficile, François. Surtout sous la pression des événements et du désir d’informer rapidement. Mais de toute façon c’est le fond qui est le plus important, et l’apport de vos synthèses, comme celles de Paul, est pour nous tous d’une valeur inestimable.
Merci, un million de fois merci. (Et c’est encore bien peu.)
Cette crise qu’est-ce, sinon une invitation, à revoir nos valeurs sociétales ?
Pendant quelques années on a cru qu’il était possible de vivre avec deux rois pour gouverner : le politique et l’économique.
Pendant des années il fut commode d’acheter les politiques car le si le Roi règne il ne gouverne pas.
Le modèle ayant trouvé ses limites on en arrive à un retour du politique.
Désormais, à nouveau le politique va pleinement sortir ses effets.
Qu’on applaudisse ou que l’on déplore, là n’est pas le question.
@ EOMENOS
Dans 15 ans, vouliez-vous ajouter?
Je ne sens pas bien le renaissance du politique. Nos économies s’effondrent, les dettes explosent et nos chers peuples européens vont réélire les mêmes faiseurs de prospérité (UMP, CDU…). Plus belle la vie?
Bonne journée.
@ François Leclerc
des news peut-être un peu trop positives – comparées au reste – mais en provenance de l’économie réelle
BALTIC DRY INDEX (index non soumis à spéculation qui calcule le coût – et donc le volume – du freight maritime des matières premières et denrées non transformées)
mai 08 14000
décembre 663
mars 2298
avril 1463
aujourd’hui 2432
le BDI a donc quadruplé depuis son plus bas de décembre 2008.
il rejoint son niveau moyen des années 1986-2003 et 2005-2006.
le pic de 14000 est donc très largement exceptionnel: seules 2004, 2007 et 2008 se sont entièrement situées au-dessus du niveau d’aujourd’hui
si cet index ne triche pas… (il paraît que non) alors cela bouge mieux sur les mers
par ailleurs, l’indice BDI dessine le futur (proche), contrairement aux autres stats qui photographient le passé, même récent
http://www.wikinvest.com/stock/Baltic_Dry_Index_-_BDI_(BALDRY)
@ Phil
Merci de ces données. Parmi tous les indices disponibles, le BDI est en effet reconnu de manière générale comme significatif de l’évolution de l’activité économique, l’accroissement du transport des matières premières (séches, d’où son nom « dry ») est considéré comme annonciateur d’une reprise de la production. Et vice versa.
Toutefois, comment interpréter vos données ? Cette reprise du trafic maritime est-elle le signe du redémarrage du commerce mondial, ou un simple rebond technique dû à la baisse des stocks découlant de la contraction des échanges mondiaux ? Les spécialistes, dont je ne suis pas, s’interrogent semble-t-til à ce propos. Les données relatifs à cette contraction sont par ailleurs indéniables, même si, je vous l’accorde, elles ne font que constater l’existant et ne permettent pas en soi de prévoir l’avenir.
J’ai lu quelque part,(mais où ?) que la reprise du fret était directement lié à l’achat massif par la Chine de biens réels – minerais, ferrailles, etc..- . Si cela est exact alors ils sont en train de se débarrasser discrètement de leurs dollars. Il semblerait qu’ils n’achètent plus de bons US, sauf à renouveler les bons à échéances.
Pour le chômage aux USA, U3 est bien à =9% mais U6 est à =16%, et shadowstats donne son propre indice à =20%.. Les 3 vont dans le mème sens, mais les conséquences politiques, sociales et sur la consommation ne sont pas les mèmes. A 20% ceux qui ne sont pas encore chômeurs ou rentiers de fait ne peuvent plus avoir qu’une seule priorité: acheter de la sécurité, donc épargner.
http://www.shadowstats.com/alternate_data – l’aspect des courbes, y compris U3 vaut d’être vu.
3 liens qui peuvent vous intéresser:
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/02/fiat-world-mathematical-model.html – sur la monnaie
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/05/wholesale-prices-post-largest-12-month.html – sur the Producer Price Indexes For April 2009.
http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2009/05/nonexistent-pre-recovery-in.html – sur la « Pré-reprise aux USA »