@Mango manifestement vous n’avez pas suivi le flot de mes commentaires depuis l’avènement des LLM. Je suis et demeurerai un…
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*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
@Mango manifestement vous n’avez pas suivi le flot de mes commentaires depuis l’avènement des LLM. Je suis et demeurerai un…
@Benjamin Académique ou pas un savoir est il un savoir s’il n’est pas partagé ? est-il un savoir de l’Humanité…
@gaston Déjà que de nombreuses émissions TV récurrentes quoique à la marge du flot informationnel majoritaire, rapellent les faits avérés…
@Khanard Vous pouvez parler d’atteinte à la vie privée lorsque vous ne savez même pas si vos informations sont collectées,…
@timiota La technologie est nécessaire mais pas suffisante si elle n’est pas accompagnée d’une action sociale et politique. Seul un…
Jorion -> Georges -> Georgios -> laboureur https://www.jorion.org/index.php https://www.filae.com/nom-de-famille/JORION.html
C’est bien tout cet optimisme…. Pourvu que on se dirige dans cette direction. Il y aura des problèmes de fond,…
Dure journée mais pleine d’enseignements ! Pour moi aussi d’ailleurs: je me suis éveillé dans un monde chaque chose était…
noir et blanc https://www.jr-art.net/projects/israel-palestine
@ Ruiz, Ce n’est pas parce que quelqu’un capte une photo ou une vidéo (de 30 secondes) du fin fond…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
67 réponses à “Le tournant où l’on nous attend déjà, par Jean-Luce Morlie”
Les hommes du soi-disant pouvoir l’obtiennent du souverain , ils ne l’ont pas. Le « souverain » est le peuple . Les constitutions politiques organisent les modes et circuits de délégations périodiques du pouvoir au profit de ceux qui le sollicitent pour le légitimer.
De la même façon , le » capitaliste » n’a pas de capital , il l’emprunte au « souverain » . La constitution économique doit organiser les modes et circuits de « prêts » provenant du « souverain ».
Le paradigme à renverser se joue dans cette équivalence à développer puisque c’est de ce principe que sont nées les constitutions « politiques ». Une constitution économique doit partir de ce renversement simple : de qui procède le capital ?
Paul Jorion l’articulait clairement ces derniers temps.
(Agora)
Altruisme:
«Le XX° siècle nous l’a rappelé avec toute la violence possible: l’altérité ne saurait être une donnée immédiate de notre conscience éthico-politique. À l’heure de l’interculturalité, […], il est grand temps de construire une nouvelle façon de penser l’altérité. Deux équipes interdisciplinaires de chercheurs, l’une française et l’autre polonaise, ont essayé de traiter de cette délicate question, chacun selon sa discipline.» Elles ont publié un livre sous la direction de Joanna Nowicki et Czeslaw Porebski, L’Invention de l’Autre, Paris, Sandre, 2008. Cherchant à fonder le concept d’altérité, Barbara Skarga écrit: «Comme l’a dit, il y a longtemps, Leibniz, le moi est une monade qui s’ouvre et se referme. La monade a un caractère dialectique, elle nie son enfermement et l’abandonne pour diriger son regard vers les autres, mais, une fois parmi les autres, elle nie le sens de son être dans le monde qui lui est étranger et désire revenir à elle-même. Tant le premier que le second pas peuvent être difficiles. L’un comme l’autre exigent des décisions souvent malaisées. Mais il est possible aussi que ces pas soient indépendants des décisions individuelles, puisque ce sont les circonstances, les événements, l’histoire qui, parfois, condamnent la monade à l’isolement ou à l’être entre les autres» («Fondements», op. cit., p. 16)
N’est-il pas venu à l’esprit de l’auteur de ces lignes:
« La bourgeoisie à l’occidentale n’est pas nécessairement un mal (n’en déplaise au Tao : la raison et les lumières pour tous, c’est bien!). »
Que si bourgeoisie il y avait, sa classe antagoniste lui coexiste? et le système économique capitaliste sous-jacent aussi.
La lumière ( ou les, j’aimerai comprendre ce pluriel) venue de l’Oxydent semble crépusculaire. A la vitesse de décomposition de l’hégémonie étasuno-européenne, Il ne sera plus loisible à l’intelligence oxydentale de faire émerger ses paradigmes pour régenter le monde qui naît de ses décombres.
BHO va renoncer à envoyer les 40 000 nouveaux soldats en Afghanistan, coût annuel d’un soldat supplémentaire : 500 000 dollars, et le Japon prie les USA de ne plus le considérer comme une simple base navale de contrôle du Pacifique et les prie d’évacuer l’île d’Okinawa.
De plus en plus de transactions commerciales BRIC-Turquie- Iran se feront sans passer par le dollar.
Le séisme est financier certes, et il recristallise la géopolitique selon de nouvelles lignes de forces.
Pour l’heure, nous avons des généraux syriens empereurs à Rome, pas encore Augustin fils de Monique de Taghaste, pas encore la Cité de Dieu…
Le Mouvement politique des objecteurs de croissance a été fondé le 18 octobre 2009 à Bruxelles.
Manifeste pour l’objection de croissance
NB: Comme son nom l’indique, le Mouvement politique des objecteurs de croissance est un mouvement, pas un parti. Les partis politiques focalisent leur énergie et leurs activités sur le combat électoral. Notre Mouvement envisage la politique au sens premier du terme : il s’agit d’initier et de bâtir collectivement un projet de société qui nous convienne et qui soit viable, et de contribuer activement à le mettre en œuvre. Pour ce faire, notre mouvement développe des actions diverses (information à venir). La participation au scrutin n’est qu’une modalité d’action parmi d’autres, qui peut être envisagée avec prudence et éventuellement empruntée si certaines conditions déterminées par l’Assemblée générale du mouvement sont rencontrée et si l’assemblée générale le décide.
Veuillez lire mon post-scriptum dans le message adressé ci-dessous à JLM. Rien qu’à cause du terme « décroissance » employé mal à propos (on pourrait avantageusement parler de « croissance qualitative »), le mouvement dont vous faites état se tire une balle dans le pied d’emblée. Commencez par vous entretenir avec des ouvriers à la sortie des quelques usines qui vous restent en Belgique, et vous m’en direz des nouvelles!
La certitude est le panache de l’idiotie!
Exemple: le marché libre et non faussé.
L’intelligence est doute!
Exemple: le marché libre et non faussé!?
Libre reste à le démontrer, non faussé… Heu! comment dire, tout simplement faux.
Autrement dit, le problème n’est pas « le marché libre et non faussé », mais l’esprit même de l’intelligence humaine qui à confondu la lois de la sélection naturelle avec la lois de je possède.
Et donc d’un esprit, je pense donc je suis à je possède donc je suis.
Voili, voila, voilou. ;°(
Bien à vous
@ Jean-Luce Morlie
Si j’ai bien compris, la bourgeoisie serait au moins potentiellement la classe « révolutionnaire » d’aujourd’hui… parce qu’il n’y en a plus d’autre suffisamment « consciente de soi » : le prolétariat s’est dissous dans une sorte de bouillon d’inculture d’individus aliénés, intoxiqués et bernés, nourris d’images plus que de pain – comme si son avilissement n’était pas déjà nourri d’images et de fantasmes dans le passé ! Rappelez-vous les superstitions d’antan –, les bureaucrates qui le dirigeaient jadis ont trahi en le plongeant dans des bains de sang, et ainsi de suite. Comme les appareils sociaux-démocrates sont tout aussi dépréciés, dites-vous, du fait de leur complicité productiviste avec les capitalistes rapaces, alors qu’ils auraient dû percevoir au moment opportun l’inévitabilité du changement climatique et de la décroissance, il ne nous reste effectivement plus rien à espérer, sinon en un très hypothétique rétablissement pragmatique de la bourgeoisie dans une sorte de sagesse induite par l’évidence inexorable du fait environnemental. C’est donc d’elle, grâce à ce que je suis bien forcé d’appeler l’onction d’un quelconque Saint Esprit et à l’aide d’entrepreneurs verdissants ambitieux, que viendrait à nouveau la lumière pouvant nous sauver du cataclysme qui s’annonce!
Votre constat est encombré de présupposés qui me semblent limiter singulièrement sa portée : vous identifiez l’appareil des partis sociaux-démocrates à leur base au moment précis où celle-ci leur fait de plus en plus cruellement défaut, allant exprimer dans les urnes son désaccord avec ses soi-disant leaders et son profond désarroi, en France comme en Allemagne et dans quelques autres pays ; vous posez comme alternatives Yann Arthus Bertrand et Claude Allègre comme si tous deux étaient les porte-parole de visions du monde contradictoires alors qu’ils ne sont représentatifs ni de l’environnementalisme ni de la bourgeoisie productiviste (à tout prendre, je soupçonne fort le premier d’être plus proche des hommes prédateurs que le second : qui a financé ses « œuvres » ?).
S’il est PEUT-ÊTRE vrai que l’avenir réservé à nos enfants ne sera ni de droite ni de gauche, le salut ne pourra en tout cas venir que d’individus raisonnables en rupture de ban avec les pratiques de leur classe ou de leur pays d’origine. Ce sont les leaders de demain, s’ils ont la chance de pouvoir s’exprimer (ce qui n’est pas le cas partout dans le monde). Dans ce contexte, fasse le ciel que les politiques d’éducation démocratiques menées jusqu’ici parmi nous aient les résultats escomptés ! Je parie pour ma part que les Lumières ne sont pas éteintes. L’alternative serait la dictature de quelques-uns, avec les conséquences sanglantes que l’ont peut imaginer au regard de ce que nous avons déjà connu – au siècle dernier, notamment.
P.S. Et qu’on cesse de parler de décroissance ! Allez sur une tribune exprimer votre point de vue devant des ouvriers au chômage et des agriculteurs chassés de leur terre, et vous verrez comment ils vous accueillent. Un commentateur a parlé d’altercroissance. Ce me paraît être le terme qui convient, à condition qu’on lui donne la substance qu’il mérite, et qui doit être savamment explicitée.
Au sujet de la « révolution », une remarque que j’ai déjà faite, mais que je peux développer un peu plus:
Un mathématicien vous expliquera qu’il s’agit d’une transformation dans laquelle le point initial et le point final sont confondus.
Ramené au champs politique, la révolution ne produit que le transfert des privilèges d’une caste vers une autre, mais elle ne les abolit pas. La bourgeoisie, et plus récemment l’oligarchie, ont ainsi succédé à l’aristocratie tandis que la plèbe continuait de se partager les miettes de leur festin.
Évidemment, les maîtres de ce jeu de dupes ont tôt fait d’expliquer que depuis 1789 (pour le cas français), les miettes ont grossi dans des proportions sans précédent… Certes, c’est totalement exact, mais pendant ce temps, le cœur du banquet prenait pour sa part des proportions gargantuesques.
N.B. (sans grand rapport, quoi que…): Avez-vous remarqué que la définition du mot hiérarchie et celle du mot démocratie s’accordent très, mais alors très mal entre elles? Pour être tout à fait exact, elles sont rigoureusement antagonistes. Dès lors, il n’est pas surprenant qu’il y ait un tel fossé entre le monde économique (fondamentalement hiérarchique) et le monde social (d’inspiration démocratique au moins en occident).
Ainsi, cela ne semble choquer personne que dans l’entreprise, Mr A, le chef de Mr B (niveau n + p dans la hiérarchie), ait (quasiment) tout pouvoir sur lui – dans les limites légales, encore que… – , mais que par ailleurs, d’un point de vue politique (au sens premier), ces deux personnes soient réputées rigoureusement égales en droits… L’entreprise serait-elle finalement la principale niche anti-démocratique?
oui, la démocratie s’arrête tout net à la porte des entreprises.
Avec l’industrie de la finance — l’argent –, les titres de propriété qui lui sont associés, le système hiérarchique est un des ressorts fondamentaux du capitalisme.
Cela saute aux yeux quand on analyse froidement la nature du capitalisme mais cette donnée est tellement bien intégrée par tous les esprits que personne ne songe, ou presque à y voir un scandale permanent ! Après tout chacun contribue à la création des richesses, y compris les chômeurs qui lorsqu’ils ne travaillent pas réfléchissent peut-être à l’état d’une société, de l’économie ou font du bénévolat, ou même encore par leur « oisiveté » ne produisent pas d’externalités négatives.
Il serait donc logique que chaque travailleur, et au delà chaque être humain, ait son mot à dire, un pouvoir de décision quant à ce qui est produit, comment on le produit et dans quel but. En économie aussi il faut : un homme, une voix ! Cela changerait des assemblées des actionnaires qui décident du sort des travailleurs et les comptent pour quantité négligeable, ouvrent et ferment les usines, les bureaux au gré des mauvais coups du capitalisme-casino.