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L’actualité de la crise: atteint en plein coeur, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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61 réponses à “L’actualité de la crise: atteint en plein coeur, par François Leclerc”

  1. Avatar de Bourdon
    Bourdon

    Monsieur Finckh, curieuse pensée que la votre, si j’ai bien compris la crise est produite car les gens thésaurisent la monnaie, ils l’épargnent dites vous.

    Juste prendre deux exemples, les chinois épargnent car pas de retraite et un seul enfant, il leur faut donc mettre de côté pour leur vieux jours…..la peur de l’avenir.
    En Afrique, la natalité est importante, la raison inconsciente, lorsque les parents seront vieux, ce sont les enfants qui les nourriront, il faut donc avec la forte mortalité faire beaucoup d’enfants…
    On retrouve ce phénomène en france, la dénatalité des immigrés est importante la 2ème génération, Retraite et qualité des soins, on a moins besoin de faire des enfants…

    Ce faisant, puisque l’on parle de retraite, on oublie que les fonds de pensions US ont débuté pour permettre aux américains de préparer leur retraite devant le déficit du système américain, vous me direz notre système Boule de Neige des retraites par répartition nous prépare de beaux jours, surtout si le chômage important devient récurrent…

    Comme les américains se sont rendus compte tard de l’impréparation de leur retraite, ils ont demandé de fort taux de rentabilité pour en quelques années se construire une retraite correcte, on semble oublier que ces fameux capitalistes US sont en fait de simples salariés, ironie de l’économie ou le travailleur devient capitaliste…

    Deuxième élément, quid des pays émergents qui compte tenu de leur balance des paiements exédentaires conservent les devises dans leur coffre, allez vous aussi leur faire disparaitre ces sommes avec votre monnaie fondante….que peuvent ils faire, même si ils se mettent à consommer, ils consommeront ce qu’ils produisent car c’est moins cher et parce qu’ils sont les derniers à avoir les usines, leurs balances exédentaires le sont pour longtemps, votre monnaie fondante est une idée bien curieuse pour le moins, mais je reconnais que c’est la seule solution, annuler les dettes des états, à l’évidence nous nous retrouverons immédiatement avec l’argent qui sert à régler l’intérêt de la dette, pour le coup et ne vous en déplaise, à ce moment, à ce moment précis plus personne ne se prêtera d’argent, plus personne….

    En fait si quelqu’un a peur, si quelqu’un a tout ce qu’il faut, pourquoi voulez vous qu’il surconsomme, c’est vrai que ce grand écran plat prend moins de place que le bon vieux tube cathodique d’avant, c’est vrai que ce nouveau portable prend de bien belles photos, c’est vrai que c’est beau et dépaysant d’aller de l’autre côté de la terre voir en direct live le vrai paysage….tout est vrai, mais est ce cela vivre, est ce cela

    1. Avatar de johannes finckh

      Pour répondre à Bourdon, voilà comment il faut distinguer thésaurisation et épargne!

      1)Je crois que je n’ai pas été assez clair! J’appelle « thésaurisation » précisément les sommes de monnaie liquide en caisse et en poche, voire en coffre fort! Ce sont des sommes éminemment variables selon des critères largement de ce que les individus préfèrent et selon leur confiance dans le système bancaire! Il s’agit, pour moi, de sommes qui ne retournent pas à la banque pendant des moments parfois longs!
      Ces sommes sont ainsi soustraites à la circulation monétaire; elles diminuent donc M0 circulante, et ce en dehors des décisisions de la BC.
      Si la thésaurisation était stable dans le temps, même importante, elle n’aurait guère d’impact sur l’économie. Mais elle n’est absolument pas stable!
      Elle constitue une menace pour le système, et cette menace est bien à la racine de l’intérêt d’épargne que proposent les banques!
      La thésaurisation en elle-même ne rapporte aucun intérêt. Son efficacité est ailleurs, notamment celle d’être une menace déflationniste et systémique.
      Un climat de baisse des prix revient à une valorisation de la monnaie, et les « thésauriseurs » sont gagnants en spéculant à la baisse des prix. J’avoue que c’est un peu « théorique », car la BC, depuis l’abandon de l’étalon or, a les moyens de remettre autant de monnaie qu’il faut par en haut.

      2)J’appelle « épargne » ce que les particuliers ramènent à la banque, et là, je dis que les particuliers ramènent leur monnaie à la banque parce que les banques les rémunèrent et parce qu’il ont confiance en la sécurité du sytème bancaire. Si l’intérêt, avec la monnaie anticrise, devait sensiblement baisser, l’incitation d’épargner se déplacerait, car en régime de monnaie anticrise, les thésaurisations (cf1)) deviendraient vite coûteuses, ce qui est la raison même de de l’introduction de la monnaie anticrise que je souhaite! Rendre la monnaie pleinement disponible et efficace via un retour impeccable vers les banques, sans delai inutile!
      Actuellement, c’est bien à cause de la rémunération que les particuliers ne thésaurisent PAS davantage! Par contre, ils épargnent (en banque) ce qui est différent, totalement différent dans les effets!

      3) la justification et la « philosophie » de l’intérêt sont sans doutes vieilles comme le capitalisme lui-même!
      Vous ne serez pas surpris que je vous dise à quel point il est, pour moi, fondamentalement ILLEGITIME, car il est bien la rente capitaliste pour l’essentiel!
      Pour expliquer cela, il faut que je revienne sur la théorie de la monnaie à partir du moment où l’on distingue la monnaie comme échangeur universel de la fonction RESERVE DE VALEUR que la monnaie traditionnelle a aussi! Abusivement, à mon sens!
      En effet, en travaillant en échange de monnaie, j’obtiens donc le droit d’acheter en valeur autant que j’ai avancé de par mon travail.
      Or, mon travail a une valeur qui a tendance à diminuer avac le temps qui passe. Par exemple, je produis des fraises, si je ne les vends pas au prix de ma production dans un delai rapide, mon travail subit des pertes importantes! Même chose en produisant des automobiles. On peut étendre ces considérations à tous les biens et services.
      Par contre, en recevant de l’argent, je deviens, avec la monnaie actuelle, pas avec la monnaie anticrise, le MAITRE DU TEMPS! Car le fait d’avoir de la monnaie en poche, ou même en banque, me permet d’attendre, de choisir et différer l’achat assez librement!
      Etant maître du temps (time is money!), je perçois alors, en toute rigueur, un « dédommagement » quand j’utilise ou prête la monnaie, et ce dédommagement s’appelle « intérêt », la rente du temps, une fonction stricte du temps! C’est comme si mon travail éphémère était devenu, par le passage par la monnaie, une valeur éternelle!
      Une monnaie qui permet ce tour de passe-passe, notre monnaie actuelle, est bien la racine du capitalisme! Au nom de quoi est-il justifiable qu’un avantage acquis une fois (j’ai bien travaillé et bien vendu!) devienne un avantage structurel et définitif?
      Il me semble que Proudhon, un des inspirateurs de Gesell, était très opposé au système à intérêts, tout comme l’église, avant…
      Si Proudhon avait pu proposer et expérimenter les banques d’échange, c’est qu’il voulait justement « élever la marchandise au rang de la monnaie », ce qui était, évidemment un échec! Gesell, au contraire, en gardait l’idée, mais proposait le contraire: parce que l’on ne peut élever la marchandise au rang de la monnaie, il faut proposer le contraire: « ravaler la monnaie au rang des marchandises! »
      Tout ce qu’il proposait comme monnaie (franche =Freigeld en allemand) et que j’appelle monnaie anticrise, ne veut que ça! Rendre l’échange enfin équitable sur un plan formel!
      Dans le détail, cela n’implique pas un changement des rapports de prix, car ceux-là, au contraire, deviendront très stables avec la monnaie anticrise, mais cela implique une circulation constante et impeccable de la monnaie.
      Je rappelle que la monnaie n’est monnaie que circulante!
      Dès que la monnaie quitte la circulation (thésaurisations), elle n’est plus, en toute rigueur (gesellienne), « monnaie », mais devient une chose!

  2. Avatar de johannes finckh

    A NINGUNOTRO
    relisez le texte que j’ai traduit d’Helmut Creutz, il vous l’explique!
    Que l’on cesse de vouloir nier les faits qu’Helmut et moi-même ne cessons de rappeler!
    François Leclerc et Paul Jorion les énumèrent tout aussi bien , mais ils ne sont pas (encore) tombés suffisamment dans le « bain gesellien », mais ça viendra nécessairement!

    1. Avatar de juan nessy
      juan nessy

      S’il ne s’agit que de baignoire ….

    2. Avatar de NingúnOtro

      Vous n’arrivez pas à me convaincre, Johannes. Il est inutile de savoir ce qu’est l’argent si on ne le relationne pas avec la connaissance de ce que sont les hommes. L’argent est un instrument, et c’est la volonté des hommes qui en define l’usage. Il n’est point utile de changer d’instrument tant qu’il ne change pas de volonté, il utilisera n’importe quel substitut pour vouloir arriver au même but.

  3. Avatar de charles
    charles

    Après ma question sur le point de vue de JC Werrebrouck, et comprenant l’origine de sa remarque comme de celle
    de Francois Leclerc,i.e la prise en garanties d’obligations d’Etat japonaises, rappeler que la dette japonaise est détenue seulement à hauteur de 10% par des non-Japonais, 50% est détenue par des entités du secteur public, le reste par les banques et les particuliers.Par contre,plus inquiétant, le montant d’obligations émises en 2009 selon les intentions du nouveau gouvernement, sera supérieur au montant des recettes fiscales 2009…
    Par ailleurs on apprend aujourd’hui que des 517 mds d’euros mis à disposition des banques par la BCE à ce jour en 2009, en parralèle du ‘garage’ dans les coffres de la BCE à Francfort d’une partie des fonds empruntées, selon un analyste de Fortis, les sommes empruntées par les banques par ce biais et ‘utilisées’ auraient été pour l’essentiel consacrées à l’acquisition d’obligations d’Etat-sic. Répudiation ?

  4. Avatar de BA
    BA

    Lisez cet article hilarant :

     » Contre toute attente, l’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis s’est contractée en novembre, d’après l’Institute for Supply Management (ISM).

    Celui-ci a dévoilé un indice ISM non manufacturier de 48,7, contre 50,6 en octobre, alors que les analystes anticipaient plutôt une légère progression de l’indice.

    Un indicateur ISM à moins de 50 indique une contraction du secteur tertiaire : plus il est bas en dessous de ce seuil, plus cette baisse est forte.

    Par composante, celles de la production a chuté de 5,6 points à 49,6 et celle des nouvelles commandes, de 0,5 point à 55,1, alors que celle de l’emploi s’est améliorée de 0,5 point à 41,6.  »

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=5516cdaad3fbc5adf67bf2551de15d10

    Contre toute attente, voici encore un mauvais chiffre pour les Etats-Unis.

    Contre toute attente, les analystes ont encore tout faux.

    Contre toute attente, la crise n’est pas finie.

    Contre toute attente, etc.

  5. Avatar de liervol
    liervol

    Une seule image me vient à l’esprit, celle du vélo, voilà à quoi se résume notre système actuel, si le vélo s’arrête, il tombe. Et on peut nommer la personne qui pédale : cavalerie car ce n’est pas l’économie réelle qui fait rouler le vélo mais bien l’imagination financière qui déplace de A à Z en passant par M en revenant à A pour repartir à S les mêmes sommes qui chaque fois augmentent sans que la valeur des biens réels ou les revenus d’activités réelles ne soient pour autant en rapport…

    Aligner la finance sur l’économie réelle c’est détruire la valeur virtuelle que celle ci a délibérément fabriqué, qui aura le courage de le faire pour repartir sur des bases saines et sortir de cette impasse de trilliards et misère ?

  6. Avatar de johannes finckh

    ningunotro écrit ceci:
    « Vous n’arrivez pas à me convaincre, Johannes. Il est inutile de savoir ce qu’est l’argent si on ne le relationne pas avec la connaissance de ce que sont les hommes. L’argent est un instrument, et c’est la volonté des hommes qui en define l’usage. Il n’est point utile de changer d’instrument tant qu’il ne change pas de volonté, il utilisera n’importe quel substitut pour vouloir arriver au même but. »

    Réponse jf:
    Que peut la « volonté » face la volonté de ne rien vouloir savoir ni comprendre qui semble être la vôtre?
    Justement, penser la monnaie comme une création et une conception humaine permet de la concevoir autrement, de telle façon que’elle puisse réellement fonctionner!
    Car, quelle que soit la « volonté » des hommes, la monnaie actuelle que la BC « veut » voir circuler sans problèmes circule très mal!
    Mais pour en convenir, il faut avoir sans doute un peu plus d’imagination que votre moralisme!

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