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L’actualité de la crise : l’Etat, moteur de secours permanent du capitalisme financier, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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60 réponses à “L’actualité de la crise : l’Etat, moteur de secours permanent du capitalisme financier, par François Leclerc”

  1. Avatar de johannes finckh

    à Michel Martin:
    Votre question est intéressante, et je ne m’y déroberai pas, même si un côté « utopique » est présent, vu le peu de débat public autour de ces questions, évidemment et malheureusement!
    Ceci dit, on pourrait dire que l’urgence de la crise impose l’action, alors, soyons fous!
    Il suffit dès lors que les différentes banques centrales n’émettent dès à présent plus que des billets datés et pucés!
    Ces billets devront dès lors être réactualisés par leurs porteurs à date fixe dans les banques ou les commerces, et cela coûterait, en moyenne, 5% de la valeur faciale par an (ou 5/12ème % mensuels) du billet.Les banques centrales réstituent nécessairement le même volume via les gouvernements par exemple, afin de conserver ainsi la quantité progressivement émise de nouvelle monnaie.
    Pour faire simple, on va dire que l’ancienne monnaie garderait sa validité, mais, à chaque retour en banque centrale, le billet sera détruit pour être remplacé uniquement par des billets nouveaux en fonction de la demande des banques.
    Dois-je vous rappeler tous les enchainements qui suivraient une telle mesure?
    1) pour les particuliers, pas grand chose a priori s’agissant de monnaie utilisée dans les jours qui suivent pour faire des achats courants.
    2)Les commerces, équipés de machines lisant les puces, pas grand changement non plus: ils pourront, au moment de la date de la « fonte », appliquer aux clients la dite fonte sur les billets.
    3)Les banques, elles, s’emploiront à émettre préférentiellement cette nouvelle monnaie, car, en la gardant en caisse, cela leur coûterait éventuellement cher. je précise que la banque centrale ne reprendrait ces billets nouveaux seulement en appliquant ce même taux de fonte périodique à date fixe.
    4)Rendre possible et souhaitable l’extension de cette mesure aux comptes courants que les particuliers utilisent comme de la monnaie liquide dans la mesure où il s’agit de leurs revenus reçus par virement mensuel notamment et dont une bonne partie diffuse via les virements bancaires sans passer nécessairement par la phase liquide:
    Les banques expliqueront aux déposants qu’elles devront leur appliquer sur les comptes courants un taux de « fonte » équivalent à la fonte du numéraire, car en gérant les dépôts à vue, ce sont bien les banques qui reçoivent du numéraire qu’elles doivent refairecirculer!
    De plus, les comptes courants s’inclueraient logiquement d’elles-mêmes dans le dispositif pour éviter là des difficultés entre ces deux modes de paiement.
    5)Cela incitera au glissement des dépôts à vue vers des dépôts d’épargne, et la banque, toujours en raison du risque nouveau (la fonte), ne pourra faire autrement que baisser l’intérêt de l’épargne.
    6)La banque pourra et devra dès lors également baisser de la même façon les taux des prêts, car la banque veut et doit proposer des crédits à la même hauteur que l’épargne reçue (ce qu’elle fait déjà actuellement!), car, sinon, il y aurait des biens et services invendus! Je rappelle que l’épargnant, en n’achetant pas mais en épargnant, laisse bien des biens et services sur le marché que l’emprunteur, en empruntant, achète nécessairement. Et ce circuit ne se boucle que si les taux d’épargne et les taux de crédit sont proches (la différence, de l’ordre d’1%, est la marge bancaire).
    7) La baisse général des taux d’intérêt dans l’économie favorisera un désendettement général tout en réduisant les revenus rentiers. Cela augmentera ipso facto les revenus des surendettés qui consommeront dès lors davantage.
    8)La monnaie nouvelle ne sera certainement pas thésaurisée et sortie du circuit, car tout le monde préfèrera garder les anciens billets en stock qui gardent mieux la valeur faciale! En tout cas, tant qu’ils ne reviennent pas à la banque qui, elle, ne va plus guère les rendre aux clients, car elle reçoit beaucoup de billets nouveaux dont elle souhaite se débarasser prioritairement!
    9)L’effet obtenu sera ainsi une circulation monétaire complètement stabilisée et rapidement constituée exclusivement de billets nouveaux. L’éconmie cessera immédiatement de perdre des emplois dès lors. L’augmentation des revenus des plus modestes, tout aussi rapide, stimulera suffisamment la demande pour organiser même un sensible recul du chômage!
    10)Ce sont bien ces différents éléments:
    *cette meilleure circulation monétaire,
    *la dynamique du désendettement et
    *la perspective d’un recul sensible et rapide du chômage
    qui pourraient se révéler décisifs en faveur de la monnaie fondante dans un contexte où même les états les plus riches ne sont plus du tout à l’abri du risque d’une cessation de paiement prochaine du fait de leur endettement toujours croissant et hors contrôle.
    Sera-ce sufisant pour faire « décider le G20 » une telle mesure?
    Il me semble évident que tous les experts devraient déjà, ou en tout cas un grand nombre de ces experts, être convaincus de la pertinence de la chose, je m’y emplois, mais est-ce suffisant?

  2. Avatar de johannes finckh

    anticipation d’une objection:
    L’émission de monnaie nouvelle dans les conditions exposées dans le précédent envoi aurait l’autre grand avantage de parer à tout dérapage inflationniste possible car au cas où davantage de monnaie thésaurisée devait revenir dans la circulation du fait par exemple que la conjoncture se stabilise à cause justement de la monnaie dite fondante!, cela aurait comme seule conséquence que les banques centrales devront différer le temps qu’il faudra l’émission de la nouvelle monnaie.
    En faisant revenir l’ancienne monnaie à rendre le service attendu d’elle, de toute façon, l’objctif serait bien atteint!
    Le but n’est pas la « nouvelle monnaie » pour elle-même, mais l’obtention d’une circulation monétaire stable sans inflation!

  3. Avatar de johannes finckh

    à Michel Martin: avez vous lu ma réponse?

    1. Avatar de Michel MARTIN

      @Johannes Finckh,
      Je la découvre. Je vais passer un peu de temps dessus avant de réagir, je ne suis pas du tout spécialiste et il me faut beaucoup de temps pour me faire une idée. Je vous ai laissé un petit message sur votre blog à propos de la différence entre épargne et thésaurisation.

  4. Avatar de johannes finckh

    Merci beaucoup, je l’ai lu, merci aussi de réactiver mon blog que j’ai un peu délaissé, je pioche depans et ramène les réflexions sur ce blog ici qui est davantage lu.

    Mon mail : johannes.finckh@wanadoo.fr

    Je vuis enverrai aussitôt un exemplaire du livre de Gesell, vous verrez, c’est passionnant!

    D’autre part, je me permets de reproduire votre remarque et ma réponse ici, afin de maintenir le débat plus large!

    Michel Martin écrit:

    Le blé dans le grenier

    En lisant vos réflexions sur la monnaie thésaurisable et le rapprochement avec les marchandises, je repensais aux précurseurs de la monnaie et en particulier à celui qui lui est encore synonyme : le blé. Thésauriser le blé peut être utile, à la fois pour celui qui le thésaurise qui pourra en tirer une valeur d’échange plus élevée quand celui-ci se fera un peu plus rare, et aux fourmis qui seront heureuses de pouvoir disposer de cette réserve bienvenue. Je ne sais encore bien quelle leçon tirer de ce parallèle avec la monnaie qui ne comporte pas de caractère saisonnier comme le blé, mais toujours est-il qu’il s’agit bien d’un cas de marchandise pour laquelle la thésaurisation est sensée.

    réponse à Michel Martin

    Vous avez tout à fait raison de rappeler cette histoire de blé tout à fait biblique !

    Voir Joseph comme administrateur du Paharaon en Egypte, les vaches grasses et les vaches maigres !

    Il y a des historiens qui ont développé des théories sur l’économie du blé en Egypte – vous trouverez des remarques dans les livres de Liétar. L’Egypte ancienne aurait eu, pendant des millénaires, une économie fonctionnnat avec les mesures de blé comme unités d’échange consommables ! Les ouvriers des chantiers pharaoniques étaient payés en mesures de blé qu’ils consommaient en partie et qu’ils échangeaient pour une partie sur le marché comme de la monnaie contre d’autres biens et services.

    La stabilité de l’Egypte ancienne plaide en faveur de l’usage de cette monnaie-blé, tout à fait « fondante » et reproduite via les crues du Nil et les récoltes !

    On n’a plus jamais connu aucun autre empire ayant connu, après, une stabilité comparable à travers les millénaires. Mais je n’y étais pas, et mes connaissances ne vont pas dans le détail.

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