@Khanard La NSA espionnait déjà tout le monde depuis bien plus longtemps, la libéralisation d’Internet et sa commercialisation bien antérieur…
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@Khanard La NSA espionnait déjà tout le monde depuis bien plus longtemps, la libéralisation d’Internet et sa commercialisation bien antérieur…
Je viens de tomber sur le billet de Lordon daté du 28 mars. Je vous invite à aller le lire.…
si certains d’entre vous souhaitent aller aux fondements de la captation de nos comportements je ne saurai vous conseiller de…
@Grand-Mère Michelle au travers de votre commentaire j’ai l’intuition que vous n’avez pas conscience de l’ampleur de la captation systématique…
@Paul Jorion vous m’avez coupé l’herbe sous les pieds . Ce que je peux faire par contre c’est de le…
Je n’ai pas pu m’empêcher de relever que la question est posée à l‘IA dans une perspective surplombante : si…
« Je m’efforcerais d’avoir un dialogue honnête et de rester fidèle à mes principes. » kr kr kr
L’ambigüité des intellos, ravis ou pas de faire sécession d’avec la pâte humaine mafflue et charnue … ?
Quelqu’un.e a-t-il lu le récent livre d’Enthoven ?
MARGARET ATWOOD (réfléchissant) C’est une vision charmante. Mais sa réalisation nécessitera une extrême prudence et prévoyance. Nous devons être des…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
55 réponses à “L’actualité de la crise: une belle ballade dans la neige d’Iqaluit, par François Leclerc”
Sur la délocalisation industrielle (en partant du cas de la raffinerie de Dunkerque) et ses éventuels remèdes.
On vient de me signaler un article d’obédience fort libérale. Les faits sont exacts, la conclusion me semble discutable.
L’auteur du billet en appelle à une liberté plus grande des entrepreneurs, sous prétexte que le code du travail es trop coercitif. Il est vrai qu’il est très complexe, et peut être incompréhensible, mais pour moi, l’essentiel n’est pas là.
C’est le système des crédits aux entreprises qu’il faut revoir entièrement, quitte à aller vers une nationalisation plus ou moins avouée, sinon des banques, au moins de la monnaie, tout en établissant une protection sociale à nos frontières, du type TVA sociale.
Tout cela pour dire qu’avec différentes grilles de lecture, on peut arriver à des décisions fort différentes, à partir des mêmes faits.
Je me crois pourtant libéral, mais un libéralisme sans contraintes, sans transparences, sans règles claires et nettes pour tous, sans sanctions impitoyables pour ceux qui bravent ces interdictions – les plus riches devant montrer l’exemple – n’a pas de sens, ni éthique, ni social, ni même économique.
Bonne lecture critique, B.L.
Je cite quand même le début de l’article:
TOCQUEVILLE MAGAZINE
LE FLASH
(A diffuser largement)
LUNDI 8 FEVRIER 2010
LA RAFFINERIE DE DUNKERQUE
L’histoire désolante de la fermeture de la raffinerie de Dunkerque
appartenant au groupe Total illustre bien comment les pouvoirs publics depuis
des décennies chassent véritablement en meute les industries du territoire
national. Certes le groupe Total diffère la date de la fermeture mais
personne n’est dupe sur la signification provisoire de ce décalage.
Rappelons d’abord qu’il est pas question simplement de supprimer la raffinerie
de Dunkerque mais que la plupart des analystes prévoient que les raffineries
vont toutes plus ou moins disparaître. Cela se produit dans un contexte de
sous-emploi des raffineries dans le monde entier ; en Europe il est prévu
l’arrêt de 15 d’entre elles. L’industrie du raffinage n’est pas différente
des autres industries, comme l’automobile par exemple qui également souffre
d’un sous-emploi général dans tous les pays sauf exception.
La fermeture éventuelle des raffineries en France n’est qu’un aspect du
désastre industriel que nous connaissons depuis des années. Il n’est pas
possible de compter le nombre des industries qui ont disparu plus ou moins:
textile, sidérurgie, informatique et bien d’autres encore dont nous n’avons
même plus la mémoire.
Si la France est devenue un cimetière industriel ce n’est pas du tout par
hasard mais par suite de la politique des gouvernements successifs de toutes
couleurs apparentes qui ont réellement chassé les industries comme si
c’était des ennemies.
Cette opération destructrice est particulièrement grave à cause de la
nature particulière des activités industrielles. Celles-ci offrent
l’avantage d’une très grande diversité des métiers, à la différence des
autres activités comme les activités de services. Elles ouvrent en
conséquence beaucoup de perspectives à une foule de créateurs ou de
salariés et aussi à des sous-traitants eux-mêmes porteurs de divers
métiers.
Il n’est pas possible que quelqu’un de raisonnable se satisfasse de la
perspective de voir la Chine ou d’autres pays devenir fabricants de la
plupart des objets de nos de notre vie quotidienne.
« Il n’est pas possible que quelqu’un de raisonnable se satisfasse de la
perspective de voir la Chine ou d’autres pays devenir fabricants de la
plupart des objets de nos de notre vie quotidienne. »
Et après ce sont les formations à ces métiers qui vont disparaître et comme l’orthographe aujourd’hui, après ne plus savoir écrire, les générations qui viennent ne seront plus rien faire : ni avoir les bases, ni avoir l’idée créatrice par absence de base.
En fait dans la science fiction, ils se sont trompés, pas besoin d’une explosion atomique pour avoir un no man’s land.
déjà moi je commence : je voulais écrire sauront à la place de seront, à moins que ce soit un lapsus, ne seront plus rien, les générations qui viennent ne seront plus que l’ombre des précédentes.