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« Ce n’est pas comme ça que ça se passe », par Jean-Pierre Voyer – Blog de Paul Jorion

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302 réponses à “« Ce n’est pas comme ça que ça se passe », par Jean-Pierre Voyer”

  1. Avatar de johannes finckh

    Il reste que la banque ne paye les deux télévieseurs livrés aux clients du magasin que si elle obtient en rtour des dépôts éuivalents. Sinon, le marchand de tv ne sera pas crédité, et un des clients ou les deux resten dépiteurs au marchands de la somme. La banque ne paye évidemment pas les tv des particuier en aucune façon.
    Il arrêter de délirer, avec ou sans « compensation » sur des « propriétés quantiques » de la monnaie scripturale, cela n’a vraiement plus de sens! Un avoir bancaire est à un endroit avant de passer ailleurs sur ordre du titulaire du compte, et toutes les inscriptions sont rigoureusement successives. Quand, sur un compte, il y a la somme pour un téléviseur, on peut en acheter un, et si le client en « achète » deux, cela veut dire qu’un des deux tv n’est pas payé, donc volé, emprunté et dû … au marchant, car il est certain que la banque refusera de payer!

  2. Avatar de Paul Jorion

    Il y a une question que j’ai posée tout au début du débat sur la monnaie ici sur le blog à ceux qui imaginent qu’une banque commerciale peut inventer de l’argent. Ma question n’a pas reçu de réponse.

    Mr. X demande un prêt à la banque. Celle-ci le lui accorde : elle crée la somme « par un jeu d’écritures » (quand il remboursera la somme on annulera l’opération par un autre « jeu d’écritures »). Le jour convenu pour le remboursement, X se présente avec deux seaux remplis de pièces d’or, d’un montant égal à la somme qui lui avait été prêtée.

    Que fait la banque avec les pièces d’or ?

    1. Avatar de Moi
      Moi

      Elle les met dans ses coffres forts qui sont déjà plein à craquer, façon Picsou, et elle va pouvoir recréer un gros tas de jeux d’écritures.
      Je rigole, évidemment.

    2. Avatar de Ken Avo
      Ken Avo

      « Que fait la banque avec les pièces d’or ? »

      Elle en fait cadeau à un trader.
      J’ai bon ? 🙂

  3. Avatar de johannes finckh

    Faute de mieux, et c’est ce que la banque fera si l’emprunteur n’a pas pu rembourser autrement ou n’a pas pu vendre ces pièces lui-même. La banque peut toujours prendre les deux seaux, mais elle doit annuler la dette seulement quand elle aura vendu elle-même les pièces comme une vente d’un bien saisi. A partir de là, de deux choses l’une, soit elle peut, comme le problème posé l’indique, REVENDRE l’or et obtenir en échange un virement ou des billets d’un autre ou d’une autre banque, voire de la BC, soit, elle ne trouve pas PRENEUR pour une valeur qui n’est plus monétisée donc, et elle reste avec les deux seaux d’or sur les bras, et elle n’a peut-être même ^pas encore à annuler la dette. En tout cas si elle n’arrive pas à se débarasser ensuite de ces pièces, la banque peut bien avoir une perte de son avoir qu’elle doit chercher à combler autrement : par d’autres dépôts, et ainsi de suite.

    Il reste, en tout cas, que, chaque fois qu’il ne s’agit pas de monnaie à cours légal, il y a nécessité de « réaliser », c’est-à-dire vendre. Votre exemple est vraiement sensationnel!
    Car, du coup, on peut aussi faire un sort sur les délires de la « monétisation » par laquelle on veut croire qu’une maison se transformerait ainsi en billets de banque! Voire en ligne créditée! Voire les actifs dits toxiques invendables! Pour un tel « miracle », il faut solliciter le papier spécial et l’encre spécial pour imprimer des billets supplémentaires, privilège exclusif de la banque centrale. Vraiment, c’est clair, entre ce qui est monnaie et ce qui ne l’est pas, il y a toujours un ECHANGE.
    J’y ajoute un exemple encore plus lumineux qu’un patient me pose.
    Ce patient ce peut pas (c’est son symptôme), avancer un gros billet à la caisse d’un supermarché, car il redoute, dans la hâte de la transaction, que l’on pourrait lui rendre une somme de monnaie de retour inexacte, ce qui l’angoisse beaucoup.
    Du coup, il m’ »achète » toujours de la monnaie en pièces de un ou de deux euros en échange d’un billet de dix ou vingt euros.
    Du coup, on peut dire que j’achète le billet et vends les pièces…
    Ceci simplement pour dire qu’il n’y a pas de « transformation » de quoi que ce soit dans les banques ou ailleurs, mais simplement des échanges. Tranformer le lait en fromage est déjà davantage une transformation, même s’il y a en réalité aussi, évidemment, seulement des échanges matériels successifs.
    Je pense que le délire des créationnistes est nourri par l’imprécision du langage qui est le leur. S’ils avaient un tant soit un esprit scientifique, ils devraient abandonner évidemment leur position. Il fallait même que l’église en convienne que la terre, depuis Copernic et Galmilée, est ronde et non un disque.

  4. Avatar de liervol
    liervol

    En premier lieu, Monsieur Jorion qu’entendez vous par inventer de l’argent ?

    Parce que pour moi, permettre que les crédits passent de 15 ans à 30 ans par exemple pour solvabiliser le client, et permettre ainsi aux vendeurs d’un appartement de demander toujours plus sur un appartement sous prétexte de pénurie d’emplacement ou je ne sais quoi, ça n’est possible uniquement que parce que la banque a allongé la durée du financement car à part une minorité, il n’y aurait aucun client possible à ces mêmes prix sur 15 ans.
    C’est donc bien en grosse partie des établissements bancaires d’où provient la hausse des prix sur l’immobilier, si ils s’en étaient tenu aux 15 ans les prix se seraient stabiliser d’eux mêmes au niveau des possibilités des revenus des changes à 15 ans.
    Si les vendeurs sont responsables de cette hausse des prix sans les banquiers en face pour concrétiser leurs exigences elle aurait été impossible à matérialiser.

    Alors si on prend un appartement qui valait 100 000 euros en 1998 et qui en vaut 300 000 euros en 2007, alors que les revenus des gens sont pratiquement les mêmes entre 1998 et 2007,
    pour moi les banques ont inventé de l’argent : ils ont inventé 200 000 euros sans commune réalité avec l’économie réelle.
    Alors oui ces 200 000 euros sont à la fois en crédit et en dépôt selon qu’on soit le client ou le vendeur, il n’empêche qu’il y a 200 000 euros de plus en circulation dans la masse monétaire totale alors que les revenus des gens je le répète, les revenus du travail n’ont pas bougé pour la plupart d’entre eux.
    Et si demain, on passait le financement à 50 ans alors combien pourrait atteindre ces mêmes biens ?
    Et tout ça pour le plus grand bénéfice des banques à travers les intérêts et à travers la distribution de résultat puisqu’elle est immédiate qu’importe la durée du crédit, pour le plus grand bénéfice des taxes diverses comme les droits de mutation mais qu’en est il des gens dans tout ça ???

    Quelle est la part du revenu immobilisé à se loger par ces pratiques là ?

  5. Avatar de CHR
    CHR

    Paul Jorion

    Pour un crédit de 1000 à X que fait la banque avec les pièces d’or ?

    Bilan simplifié des operations

    1)Accord du crédit de 1000

    ACTIF
    Créance de X= 1000
    PASSIF
    DavX=1000
    DavY=0
    ************************************

    2) X dépense son crédit chez Y qui est à la même banque (mais la démonstration serait la même pour une banque différente )

    ACTIF
    Créance de X= 1000
    PASSIF
    DavX=0
    DavY=1000

    ************************************
    3) Remboursement du crédit en pièce d’or
    ACTIF
    Créance de X=0
    Caisse=1000 en or
    PASSIF
    DavX=0
    DavY=1000
    ********************************

    Si X rembourse avec le dépôt de Y qu’il a gagné.

    ACTIF
    Créance de X=0
    PASSIF
    DavX=0
    DavY=0

    Je vous laisse la conclusion.

  6. Avatar de Paul Jorion

    J’ai tenté hier de réinjecter un peu d’humour dans ce débat mais rien n’y fait apparemment. Les messages récents n’apportent plus rien de neuf sinon des invectives. Ceci me convainc qu’il a atteint ses limites, aussi j’y mets fin.

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