Email a copy of 'L'actualité de la crise: ils tournent autour du pot, par François Leclerc' to a friend

* Required Field






Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.



Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.


E-Mail Image Verification

Loading ... Loading ...
L’actualité de la crise: ils tournent autour du pot, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

E-Mail ‘L’actualité de la crise: ils tournent autour du pot, par François Leclerc’ To A Friend


Partager :

79 réponses à “L’actualité de la crise: ils tournent autour du pot, par François Leclerc”

  1. Avatar de François Le Sombre
    François Le Sombre

    Au pays des taxeurs d’olives

    Ainsi, donc M Woerth et Mme Merkel sont très clairs : il n’y aura pas de plan Franco-Allemand pour aider la Grèce, mais un soutien politique. Ce concept ingénieux devrait être généralisé, et conseillé au Medef : quand les salariés demandent des hausses de salaire, il suffira désormais de leur accorder un soutien politique sans faille.

    A la place, il y aura une solidarité européenne (en gros, je suppose qu’on imagine répartir la charge sur un plus grand nombre?). De fait, « le président stable de l’Union » (superbe trouvaille sémantique qu’il faudrait aussi généraliser) se tait stablement. Sans doute réfléchit-il…

    Cela confirme que le déplacement du responsable de la Deutsche Bank à Athènes était à titre privé (un essai de relance par le tourisme). M Papaandreou revient demain à Berlin puis Paris (et non à Bruxelles), tourisme toujours. Ensuite, il va aux USA, où il pourrait rencontrer le FMI.

    Cela fâche très fort M. Sarkozy (le Figaro de ce matin), car le FMI n’a rien à faire dans des pays qui cotisent pour lui. Non seulement, ces gens (qui ont besoin d’argent) refusent de ne pas être aidés, mais ils vont demander de l’argent à ceux qui leur proposent. Politiquement inacceptable!

    Ce matin, la Grèce se risque à un nouvel emprunt (5 milliards d’euros). Les marchés vont-ils répondre, rassurés par la relance du tourisme? Au contraire, y aura-t-il besoin d’un nouveau non-plan, d’un soutien politique sans faille pour ce comportement politiquement inacceptable?

    @Thomas : pouvez-vous attester qu’il s’agisse d’un Desproges authentique? De nos jours, mondialisation oblige, trop de faux Desproges circulent. J’aimerais, dans ce monde qui se dérobe, conserver quelques points de repère « stables ».

    1. Avatar de Thomas

      C’était de mémoire mais en cherchant sur le web, j’en ai la confirmation dans une réaction de lecteur sur rue boursier .com

      http://www.boursier.com/vals/all/papandreou-assure-qu-athenes-fera-tout-pour-reduire-son-deficit-feed-60558.htm

      Je doute que ce posteur et moi nous ayons tous les deux la mémoire qui flanche de la même façon. Cette phrase n’est pas dans « les étrangers sont nuls » mais on sent qu’elle n’est pas loin dans le texte, il a du la commettre ailleurs.

      Bien d’accord avec vous, c’est un nom à ne pas gaspiller.

  2. Avatar de Emmanuel Haydont

    La dette structurelle, une réinvention du pêché originel ! Avec les mêmes effets: La peur et le moyen de prélever des richesses sans fin sur le dos des travailleurs.

  3. Avatar de zébu
    zébu

    On y va et on y va tout droit en klaxonnant :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/04/01011-20100304FILWWW00579-icesave-le-referendum-aura-bien-lieu.php

    Sachant l’humeur islandaise, on y va donc en connaissance de cause. En clair, ‘on’ fait le pari que l’Islande viendra supplier le FMI pour obtenir des prêts.
    Mais ‘on’, le RU et la Hollande (et plus largement, quand même, l’UE qui a laissé faire), ne sait pas ce que l’on fait en ouvrant ce type de porte.

    Ce sera un ‘non’. Et un autre pour l’entrée en UE. Puis un autre ‘non’ au FMI. Suivant d’un autre ‘non’ aux autres créditeurs. Défaut total.
    Et un très mauvais exemple pour tous les peuples qui commencent à s’échauffer.

    Il me semble que l’on atteint là un point ‘de nervure’ dont parlait P. Jorion. On verra vers où cela mènera.
    En tout cas, le gouvernement islandais n’a pas été assez bête pour tenter le ‘forcing’ et imposer un mauvais accord plutôt que pas d’accord. Cela indique bien la suite des évènements, politiquement.
    Car le gouvernement islandais, une fois engagé dans cette voie, pourra difficilement faire machine arrière.

    Mais de cela, il est vrai qu’un (futur-ex ?) gouvernement anglais en campagne électorale et un futur-ex gouvernement hollandais s’en contre-foutent.
    C’est là toute l’ironie de l’histoire : on récoltera ce que d’autres déjà partis auront semé.

    Tant il est vrai que la responsabilité quant au futur n’est pas la principale qualité des gouvernements politiquement faible et en partance. C’est une leçon à méditer. D’autant qu’elle ne concerne pas que ces deux pays mais bien l’UE, à minima, dans sa globalité.

  4. Avatar de Drachme O'Clefs
    Drachme O’Clefs

    dette d’état ou fond souverain ?

    l’état est à la tête d’une dette sans fonds puisqu’il s’agit d’organiser la vie en société !

  5. Avatar de charles
    charles

    La situation ne semble pas réglée du tout, avant la visite de Papandréou à Mme Merkel demain

    « While Papandreou is risking a backlash at home to meet European Union demands for more cuts, Merkel is facing domestic opposition to tapping taxpayers to extend a financial lifeline to Greece.

    “There would be no understanding in Germany for bailing out Greece,” Henrik Enderlein, a political economist at the Hertie School of Governance in Berlin, said by phone. “It’s a bit of catch-22 situation: if you give in to Greece and you put 5 billion or perhaps even 10 billion into some kind of rescue package or into some guarantees, then the German government would look irresponsible. However, if it doesn’t, then European Union leaders might put a lot of pressure on Merkel and say, look, we have to bail out Greece.” The EU is devising a plan to grant Greece about 25 billion euros in emergency aid should the need arise, German lawmakers have said, enough to cover the maturing debt. One option could involve using state-owned lenders such as Germany’s KfW Group to buy its bonds.’
    Greece sells bonds as deficit cuts fuels protest

  6. Avatar de liervol
    liervol

    Je suis fatiguée des dettes des états, les états n’ont de dettes que parce qu’ils apportent la paix sociale aux entreprises capitalistes libérales à mort. Supprimer donc toutes les aides ici en France et voyons si le peuple ne descend pas dans la rue pour demander en autre des hausses de salaires.
    Ce n’est pas à l’état de subvenir aux besoins des entreprises de payer de toujours moins pour gagner toujours plus, mais c’est à l’état de dire stop à trop de profits pour les uns et trop de misères pour les autres.
    Une grosse partie de la dette des états, n’est rien d’autre que le profit qui s’accroit du capital au détriment du travail.

    1. Avatar de Gisèle
      Gisèle

      Ce ne devrait pas non plus être à l’entreprise de financer la protection sociale.
      A votre avis, pourquoi avons nous perdu toute notre compétitivité !

  7. Avatar de BA
    BA

    Jeudi 4 mars 2010 :

    Grèce : la grogne sociale monte, le gouvernement évoque un recours au FMI.

    La mobilisation s’est amplifiée jeudi en Grèce contre les mesures d’austérité annoncées la veille par le gouvernement, qui n’a pas exclu un « recours au Fonds monétaire international » pour éviter la faillite.

    Au fil de la journée, les annonces de grève de 24H ou arrêts de travail pour vendredi 5 mars n’ont cessé de tomber : le trafic des aéroports grecs sera ainsi paralysé de 12h à 16H locales (10H-14H GMT), les transports terrestres perturbés, et les écoles primaires et secondaires fermées.

    La chancelière allemande Angela Merkel, qui doit recevoir vendredi M. Papandréou va lui dire « très clairement » que la Grèce doit résoudre elle-même ses problèmes budgétaires, a de son côté affirmé le ministre allemand de l’Economie Rainer Brüderle.

    « Nous devons être fidèles au principe selon lequel chaque pays doit résoudre ses propres problèmes », a-t-il ajouté.

    Boursorama

  8. Avatar de laurence
    laurence

    @ zebu,

    ce ‘NON’ islandais me fait chaud au coeur.

    Il est simple, dinge et déterminé. ‘Nous péférons gérer les conséquences de votre inconséquense plutôt que de nous soumettre davantage.’

    Quelle leçon !

    Et les grecs râlent et paralysent le pays !!,!

    Que des bonnes nouvelles !!!

    1. Avatar de liervol
      liervol

      Nous sommes tous des islandais : nous subissons les effets d’une bulle du crédit qui ne vient pas de chez nous (peuple) et qu’on nous demande de payer.
      Nous sommes tous des grecs : nous n’avons pas à nous saigner pour qu’ils gagnent toujours plus de fric. Nous n’avons pas à constater la bouche ouverte qu’ils ont alimenté les banques et que celles ci au lieu de régler pas à pas la facture préfèrent distribuer aux actionnaires et aux gros salaires. Nous n’avons pas à constater l’argent gratuit pour les uns, la misère pour les autres.

  9. Avatar de charles
    charles

    Sur votre notion de dette éternelle, un commentaire d’un observateur averti, David Rosenberg:

    « Greece here, Portugal there. Did you know that the structural deficit-to-GDP ratio is actually higher in the U.S. (7.8%) and the U.K. (7.6%) than it is in Greece (6.1%) and Spain (5.8%)?  »

    Fiscal Follies

  10. Avatar de BA
    BA

    Berlin « ne donnera pas un cent » à la Grèce.

    Le Premier ministre grec Georges Papandréou, attendu à Berlin ce vendredi, a assuré dans la presse allemande qu’il venait chercher « le soutien » de son homologue Angela Merkel, pas de l’argent, et affirmé que les Grecs n’étaient pas plus corrompus que les Allemands nazis.

    Le ministre allemand de l’Economie Rainer Bruderle a affirmé pour sa part vendredi que « le gouvernement (…) ne donnera pas un cent » à la Grèce, à quelques heures d’une rencontre entre la chancelière Angela Merkel et le Premier ministre Georges Papandréou à Berlin.

    Le chef du gouvernement grec s’est insurgé contre l’image renvoyée par la presse allemande, qui suggère que les Grecs attendent une aide financière de l’Allemagne. Le quotidien le plus lu d’Allemagne Bild est en outre parti en campagne contre le gaspillage et la corruption en Grèce.

    « Nous n’avons pas demandé au contribuable allemand de nous payer nos vacances et nos retraites, affirmer cela est injuste », s’emporte M. Papandréou. « Et les Grecs n’ont pas la corruption dans les gènes, tout comme les Allemands n’ont pas le nazisme dans les leurs », ajoute-t-il.

    Certaines personnalités grecques avaient mis en rapport la misère économique grecque actuelle et les dégâts causés par la deuxième guerre mondiale dans le pays, renvoyant la responsabilité à l’Allemagne. Pour M. Papandréou, mettre les deux choses en rapport n’est « pas à l’ordre du jour.
    Il estime toutefois que la question des réparations de l’Allemagne est « une question en suspens », alors que Berlin a indiqué la semaine dernière que le sujet était clos depuis des années.

    Boursorama

  11. Avatar de liervol
    liervol

    Gisèle dit :
    4 mars 2010 à 22:12

    Ce ne devrait pas non plus être à l’entreprise de financer la protection sociale.
    A votre avis, pourquoi avons nous perdu toute notre compétitivité !

    Compétitivité, concurrence et j’en passe mais vous n’en avez pas marre de ces stupidités, l’homme n’est pas une chose dont on doit disposer dans le seul but du règne économique qui instaure uniquement l’enrichissement comme devenir de l’homme.

    Gisèle mais réveillez vous, jetez donc ces concepts que vous avez dans votre tête comme étant la vérité et le seul moyen de vivre ensemble

    C’est l’économie qui doit être au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie.

    La concurrence la compétitivité, tout cela c’est le contraire de ce qui est à faire :
    il faudrait agir tous ensemble à construire de belles choses à soigner notre belle planète à donner des rires autant que le gite et le couvert à tous, l’inverse du capitalisme

    Comment voulez vous changer le monde si la majorité comme vous Gisèle parle encore de compétitivité et de concurrence reprenant les propos de ceux justement qui oppressent et pressent les peuples que pourtant ils subissent chaque jour mais qu’ils légitiment comme étant la seule société possible ici bas…

  12. Avatar de liervol
    liervol

    Je ne suis pas communiste mais je vais voter communiste aux régionales et dorénavant à toutes les élections. En définitive quand existait encore le rideau de fer, à l’ouest les gros capitalistes n’abusaient pas comme aujourd’hui de peur de voir s’étendre ce fléau…
    C’est ce qui manque aujourd’hui un contre pouvoir puissant.

  13. Avatar de Jeebee
    Jeebee

    On marche sur la tête.

    La france et l’Allemagne sont des pays endettés.

    La KfW/Caisse des depots achète des actifs « pourris » grecs invendables, disons « BBB ». Avec quel argent ils vont acheter ces titres? Au final ce sera fait en contractant une dette souveraine francaise ou allemande « AAA ».

    Quelle différence avec du Subprime?

  14. Avatar de laurence
    laurence

    @ Liervol,

    hum, le contre-pouvoir, ce ne serait pas nous ?? 😀

    1. Avatar de liervol
      liervol

      Nous, je ne crois pas, l’image qu’on peut donner de nous certainement.

Contact

Contactez Paul Jorion

Les livres de Paul Jorion

Commentaires récents

  1. Le scandale des russes qui passent leurs vacances en Europe, pendant que leurs maris envahissent l’Ukraine https://www.lalibre.be/international/europe/guerre-ukraine-russie/2023/04/20/guerre-en-ukraine-comment-lepouse-dun-haut-responsable-russe-continue-de-mener-la-grande-vie-en-europe-echappant-a-toutes-sanctions-europeennes-VSO7HT66DNARLCWSOV6KHA6ACA/ https://www.instagram.com/p/Cq8M4zUAZ5P/

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta