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L’actualité de la crise: première carte forcée, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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78 réponses à “L’actualité de la crise: première carte forcée, par François Leclerc”

  1. Avatar de Alain M-B
    Alain M-B

    A quel taux la BCE prêtera-t-elle aux États ? Théoriquement un taux représente le prix que l’emprunteur demande pour se priver temporairement de son argent + une prime de risque. Dans le cas d’un prêt de la BCE à un État de la zone euro cela ne veut plus rien dire : la BCE crée l’argent qu’elle prête (elle ne s’en « prive » pas) et elle ne peut pas avouer qu’elle court un risque.

    Il est question de choisir EONIA, le taux auquel les banques se prêtent entre elles à 24h. Cela n’a pas grand sens : que signifie EONIA dans la tempête actuelle ?

    Cependant le taux a un autre intérêt (sans jeu de mots). Il incite l’emprunteur à limiter le montant de sa dette. On peut donc réguler autrement ce flux de prêts : leur taux sera de 0% et la négociation portera directement sur leurs montants.

  2. Avatar de BA
    BA

    François Leclerc rappelle l’article 122-2 du traité de Lisbonne :

    « Lorsqu’un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d’événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l’Union à l’État membre concerné. Le président du Conseil informe le Parlement européen de la décision prise. »

    Et alors ?

    Quel rapport avec la Grèce ?

    Aujourd’hui, le problème de la Grèce n’est pas une catastrophe naturelle.

    Aujourd’hui, le problème de la Grèce n’est pas un événement exceptionnel échappant au contrôle de la Grèce.

    Mais en revanche, le problème de la Grèce est la dérive de ses finances publiques (déficit budgétaire de 13,6 % du PIB, dette publique de 125 % du PIB), sanctionnée par une hausse des taux d’intérêt pour les emprunts de l’Etat grec.

    Le problème de la Grèce n’a donc aucun rapport avec l’article 122-2 du traité de Lisbonne.

    1. Avatar de Julien Alexandre
      Julien Alexandre

      A mon avis, les politiques n’auront même pas besoin de faire appel à de brillants juristes pour qualifier ce qui arrive à la Grèce « d’événement exceptionnel échappant à son contrôle ».

    2. Avatar de François Leclerc
      François Leclerc

      Je crains fort que ce ne soit ni vous ni moi qui en décidions !

    3. Avatar de TARTAR
      TARTAR

      Là est le problème.
      Nous aurons beau envisager de multiples solutions logiques, la décision prise par les responsables (et coupables) en dernier ressort est susceptible de nous prendre à contrepied.
      En effet leur logique est aussi très « politique » en raison de leurs situations respectives à l’intérieur des pays.
      Le communiqué final de la réunon de ce dimanche sera donc un compromis dans lequel l’économie et l’intérêt des Peuples seront probablement discrètement relativisés.
      Les dirigeants principaux sont sur des sièges éjectables, vont-ils raisonner sainement?

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