Waow comment dans ton cerveau tu as pu faire ce genre de parallèle avec le handicap mental et le comas…
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Waow comment dans ton cerveau tu as pu faire ce genre de parallèle avec le handicap mental et le comas…
@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
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224 réponses à “L’actualité de la crise : tourner la page ! par François Leclerc”
Je vais quelque fois sur ce blog et je ne vois rien de bien différent dans le traitement réel et caché de l’information.
Cela fait 20 ans que j’habite l’Espagne et je ne comprends absolument rien aux statistiques et divinations que prévisionnistes, presse financière et bloggeurs en tout genre diffusent sur l’Espagne.
1- Il est de notoriété publique que l’économie souterraine espagnole est importante. Le ministère de l’économie reconnaît officiellement 23 %. En réalité elle est beaucoup plus proche de 30 % voire plus. Donc on se fonde sur un PIB fictif, le réel est beaucoup plus important.
2- Autre réalité concernant les fameux 20 % de chômage : au début des années 2000 le chômage, structurellement important et bien entendu en relation avec l’économie souterraine (mais il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir), avait été ramené vers les 11 % grâce aux « contratos basura » (contrat ordure) d’une durée de 3 ans. Avec l’arrivée de la crise fin 2008, les entreprises n’ont pas attendu les mauvais résultats pour licencier en un tournemain mais maintenant l’emploi au black. Attention je ne dis pas que cela correspondant à la différence mais ce que je dis c’est qu’en réalité c’est très inférieur à ce qui est présenté. Mettez simplement en ligne 20 % de chômeur, 25 % d’économie souterraine…
3- La dette publique espagnole sera selon l’OCDE de 68,2 % de son PIB officiel en 2010 contre 127 % pour l’Italie, 106 % pour la Belgique, 94 % pour la France, 89 % pour la grande Bretagne, 84 % pour l’Allemagne, 89 % pour la Zone Euro… Quelle analyse en fait-on ?
4- La dette privée représenterait 178 % de son PIB. Si la dette publique est remboursée par la fiscalité (et quand l’espagnol consomme que ce soit avec de l’argent ayant payé l’impôt ou non, il paie la TVA), la dette privée elle est remboursée par l’ensemble des revenus quelque soit leur provenance. Et que je sache l’Espagne concentre à elle-seule plus de 50 % des billets de 500 € en circulation. La vraie question : la dette privée espagnole peut-elle être remboursée ?
Tout ça pour dire que toutes vos statistiques, raisonnements et prévisions sont règlementés par un code qui se fonde sur la facilité des chiffres officiels car la réalité est plus difficilement appréhendable et sur une amnésie quant à s’interroger sur qui a intérêt à cette mascarade (je l’utilise comme masquer la réalité). Et bien entendu à force de crier au loup…
Résultat : les capitaux chinois vont s’investir massivement en Grèce dans l’aéroportuaire, la construction navale, la logistique… à quand leur arrivée en Espagne ?
Comme je l’ai écrit il y a quelques jours, j’ai rencontré dans un hôtel à côté de Vigo un groupe de chinois qui venaient pour acheter une usine.
Les prêts et les investissements doivent se référer à des chiffres.
Même faux ils sont validés par leur annonce officielle.
Il y a peut-être une grosse part souterraine et non dite de l’économie espagnole, celle qui résulte de l’immigration sudaméricaine et maghrébine.
Cà fait du monde sousterrain importé lors de la bulle immo et lors des bulles saisonnières de cueillette.
Et sur les 1,6 millions de maisons et apparts vides, vous n’en parlez pas? Sur la situation critique des banques en général et des Cajas de Ahorros en particulier, non plus? Et sur le coût astronomique des 17 autonomies?
Sur la situation de l’Espagne, lisez ça:
http://www.gestionsuisse.com/2010/espagne-la-chute/
Et sur les vrais chiffres de l’économie espagnole, lisez ça:
http://www.cotizalia.com/disparate-economico/semana-hacia-abismo-20100531.html
http://robertocenteno.es/disparates/disparate090410.html
J’ai du mal à saisir le sens profond de votre post.
Que l’Espagne, comme l’Italie ou la Grèce, ait conservé une tradition bien ancrée d’économie parallèle qui lui offre une avance relative pour amortir provisoirement la chute de l’économe officielle, c’est pas un scoop!
Le revers étant que les chiffres officiels donnés en pâture au marchés s’en trouvent dégradés d’autant…
Quant aux billets de 500 E, tous les experts du TRACFIN et les policiers de la section financière de la PJ savent très bien que leur nombre en circulation est strictement corrélée avec l’activité immobilière. Et là effectivement, l’Espagne sort d’une période hors norme, toutes époques ou régions du monde confondues! Si on rajoute ceux issus des traffics de stupéfiants pour lesquels l’Espagne et très dynamique, ça fait du gros bifton en pagaille…
À moins que vous ne préfériez peut-être une éventuelle réalisation de vos actifs en Espagne en liasses compactes, je vois mal pourquoi vous vous plaignez de la diffusion de chiffres, qui effectivement vont attirer des d’investissements chinois, sûrement guère plus toxiques que les soutiens allemands, français ou hollandais aux bulles immobilières…
Mais vous n’y songez pas !
Comment Wall Street va-t-elle prélever sa dîme sur une économie sous-terraine (grise) ?
Et tous ces yatchs sous pavillon britanique -uniquement pour ne pas avoir à déclarer son équipage…. ?
Ybabel
Doutez vous de la présence de la part obscure de wall street dans la part obscure des économies en général ??
Pourquoi, alors que tout semble aller si mal (Espagne, Grèce), tout apparaît aller si bien (Euro, Marchés actions, données économiques US) ?
Je ne comprends décidément plus rien à ce système….à regarder la courbe des marchés financiers, tout va pour le mieux, une reprise solide est là.
Or, je sais que le bon sens indique tout l’inverse!!
Serait-ce là une ultime opération « kamikaze » des « marchés » ?
Le conte (compte?) de la folie ordinaire.
Les bourses , le (les) marché(és)…liquidité,solvabilité,volatilité, rapidité.
Certains jours les variations de cours reposent sur des échanges trop faibles pour être significatifs.
Tout est plus ou moins bidon au point que les masses monétaires sont non mesurables.
On ne sait qui est à quoi et on confond les millions et les milliards (M€ Vs Mds€) sans s’en rendre compte, comme dans l’étude trop rapide des tableaux de Money Week.
Regardez les courbes en les indexant sur l’or, ca sera plus clair 😉
Bien vu Ybabel. Les devises baissent toutes alors ça donne l’illusion de pas plonger.
Quand tout va mal dans le monde réel -> tout va bien sur les marchés boursiers
Donc quand tout va bien dans le monde réel -> ???
Énigme à résoudre – prenons un peu de recul:
En réalité c’est tout simplement dû au fait que les médias sont contrôlés par la finance. Une succession de bonnes puis de mauvaises nouvelles font fonctionner la VOLATILITÉ.
C’est quand les cours varient que la finance gagne de l’argent, pas quand ça monte.
Cela marche comme une pompe.
La bouée de sauvetage « mirage kamikaze » en preparation :
Zone euro: reprise du marché de la titrisation est « cruciale » (responsable BCE)
Francfort (awp/afp) – La reprise du marché de la titrisation, une pratique bancaire qui s’est trouvée au coeur de la crise financière, est « cruciale » pour relancer le crédit mais plus de transparence est nécessaire, a estimé mardi un haut responsable de la BCE.
« La reprise du marché de la titrisation est cruciale » pour soutenir le besoin de refinancement des banques et in fine l’allocation de crédit à l’économie réelle, a dit José Manuel Gonzalez-Paramo, membre du directoire de la Banque centrale européenne, dans un discours à Londres communiqué à l’avance à Francfort.
Les 20 plus grands instituts bancaires de la zone euro ont environ 800 milliards d’euros de dettes de long terme devant être refinancées d’ici fin 2012, soit plus de la moitié de leurs dettes d’une maturité de plus d’un an arrivant à échéance, a rappelé l’Espagnol.
La titrisation consiste à transformer des actifs financiers tels que des créances en titres financiers émis sur les marchés de capitaux: on parle ainsi de titres adossés à des actifs (+asset backed securities+, ou ABS).
Cette pratique est indispensable aux banques pour se refinancer et ainsi dégager des fonds pour le crédit.
Ce marché s’était effondré pendant la crise financière commencée à l’été 2007 avec la débâcle des crédits hypothécaires (+subprime+) aux Etats-Unis.
Il a été maintenu en vie grâce notamment aux banques centrales comme la BCE, qui a massivement accepté des ABS comme garantie (collatéral) des banques désireuses de se refinancer auprès d’elle.
Mais cet interventionnisme de la BCE ne saurait être une stratégie à long terme, selon M. Gonzalez-Paramo.
Même si des signes de reprise de la titrisation se dessinent depuis le début de l’année, le marché reste marqué par la faiblesse de l’offre et de la demande, a constaté M. Gonzalez-Paramo.
Il faut développer des titres « transparents, comparables et simples » adossés à des actifs « avec des critères de qualité élevée », a insisté M. Gonzalez-Paramo.
Des initiatives du secteur public mais aussi du privé sont requises pour restaurer la confiance sur ce marché, a ajouté l’Espagnol…..
http://www.romandie.com/infos/news/201006161330050AWP.asp
C’est bien de parler d’argent virtuel, mais l’argent, que les épargnants ont déposé à un guichet pour acheter des obligations ou des actions, était bien de l’argent en bonne et due forme.
Ce sont les papiers qu’on leur a donnés en échange qui ne valaient rien ! Il s’agit donc bien d’argent vrai qui a changé de poche ! Quand on parle d’argent virtuel, cela a l’air de relativiser les choses. Pourtant, les épargnants ont vu bel et bien s’évaporer 30% de leurs économies. Si cet argent est aussi virtuel que cela, qu’on le remette sur leurs comptes en banque et on n’en parlera plus !
Quant aux valeurs en papiers équivalant à de la monnaie de singe que les banques ont encore dans leurs coffres parce qu’elles les ont achetées à Wall Street et qui ne valent rien, qu’elles envoient des hommes de main réclamer leur argent en monnaie sonnante et trébuchante ! C’est ainsi qu’on réglait les choses à une certaine époque. Ils seraient peut-être déjà moins fiers, les vautours qui se moquent des Européens ! Les agences de notation pourraient alors quantifier le risque pour les banquiers de Wall Street de se faire casser la figure. Ce serait probablement plus efficace en cette période d’impunité à tous les niveaux !
Il semble, en effet, y avoir 2 mondes : celui des travailleurs avec de l’argent « vrai » lié à la réalité et celui des financiers avec de l’argent « faux » basé sur du virtuel.
Intriquer et faire coïncider les 2 relèvent de la névrose !
Merci Senec de participer à cet oeuvre alchimique qui transmute l’argent virtuel des banques en balles réelles sur le champ de bataille.
Nous manquons d’homme de main de votre trempe.
Je suppose que vous disposez de l’adresse de Wall street? C’est comme le Portsalut, c’est marqué dessus.
Un exemple de plus de l’inadéquation des instruments de la « science » économique:
la marée noire aura des effets positifs sur le PIB des Etats-Unis
http://blogs.wsj.com/economics/2010/06/15/oil-spill-may-end-up-lifting-gdp-slightly/
« Il ne faut pas toujours tourner la page, il faut parfois la déchirer. » Achille Chavée
On n’a encore rien vu.
Car si les états font défaut les 1300 milliards d’assurance-vie souscrites chez les assureurs et les banques françaises qui sont composés d’obligations seront aussi virtuels.
Or cet « argent » est en général utilisé comme complément de retraite;sommes thésaurisées par précaution par les fourmis qui pensaient avoir une retraite trop faible.
La recommandation faite par certains de rayer la dette d’état est de ce fait caduque.
De nombreux citoyens ignorent que leurs actfs sont en réalité composés d’obligs que les zinzins acquièrent à leur place…en euros.
Les assurances vies sont cuites comme les fonds de pensions, après tout ce n’était pas acheter un actif mais acheter une dette, qui raisonnablement peut penser que ce système va tenir indéfiniment dans un monde où les jeunes n’ont plus d’avenir sauf à être des serfs, et où les retraites vont disparaître pour la grande majorité pour devenir un nouvel RMI ?
L’avis de JC Trichet sur l’opportunité d’un rétablissement du Glass-Steagall act au cours de sa dernière conférence de stress :
« You have your opinions, we have ours. »
Ouf, nous avons encore le droit d’avoir une opinion. Merci JC.
http://www.youtube.com/watch?v=Dv9ZBFPy32A&feature=player_embedded
C’est bien ce que dis : l’art de la divination et des chiffres faux pour corroborer une thèse. Le stock d’appartements en vente en Espagne est d’environ 700.000 et je veux bien admettre quelques centaines de milliers supplémentaires mais de là à arriver à 1.6 millions !vaya! et il ne reste presque plus rien sur le marché en ce qui concerne les appartements de protection sociale. Quand on veut tuer son chien…À ce niveau d’imprécision, il est vraiment inutile d’essayer d’appréhender la réalité et c’est perdre son temps! un petit tour pour rien.
C’est pas trop dur de passer du paradis hispanique à la parade hispanique puis au paradis s’panique? Ça à l’air un peu dur l’atterrissage pour vous…
Puisque vous savez lire l’espagnol, lisez ça:
« Para Business Insider, “el inventario de viviendas sin vender es seis veces peor que en América” -si se tiene en cuenta el nivel per cápita-. Y es que hay en estos momentos 1,6 millones de casas colgadas en España…
http://www.cotizalia.com/noticias/nueve-razones-espana-economia-muerta-viviente-20100616.html
Et en anglais:
9 Reasons Spain Is A Dead Economy Walking
http://www.businessinsider.com/why-spain-is-a-dead-economy-walking-2010-6#1-over-20-of-the-workforce-is-unemployed-1
Que faites vous des contructions qui ne sont pas achevées et qui ne le seront jamais, et par seulement dans les zones touristiques ?
Juan Lucas, vos chiffres sont ceux du gouvernement?
(Je trouve étrange votre intervention. Vous travaillez pour l’Ambassade d’Espagne à Paris et vous avez peur des vérités qui se disent sur le premier blog économique de France?)
Il n’y a pas que le Frankfurter Allgemeine, « Die Zeit », journal hebdomadaire important, est assez pessimiste en ce qui concerne la situation de l’Espagne, des papiers confidentiels font une analyse analogue arrivent à la même conclusion: la situation pathogène de ce pays s’enlise, sans que les autorités soient en mesure de trouver une issue à court ou moyen terme. Il y a encore de nombreux bombes à retardement dans le paysage économique de l’Espagen (et ailleurs). Le grand breakdown serait peut-être déjà réalité, mais les gouv. font tout pour gagner du temps, mais du temps pour quoi faire?
La solution pour l’Espagne existe mais elle ne peut pas être envisagée dans le cadre intellectuel et juridique de notre époque.
Il faut renoncer à rembourser une partie des dettes, remettre le prix du marché immobilier à un niveau accessible à tous, augmenter les bas salaires, nationaliser les banques, exproprier les riches, cesser de produire des fruits et légumes qui empoisonnent les populations avec les produits chimiques achetés dans le monde entier, abandonner l’euros.
Rien de cela ne pourra se faire sans le retour de la Révolution espagnole.
Je me réveille : rien ne va se faire et la récession va s’installer durablement dans ce qui aurait pu être un bel endroit pour vivre et qui est devenu une sorte d’enfer, comme ailleurs.
Une analyse détaillée et convaincante de la situation de l’Espagne:
http://www.anticapitalistas.org/files/La%20Crisis%20econ%C3%B3mica%20en%20Espa%C3%B1a%20Daniel%20Albarrac%C3%ADn%202010.pdf
USA: Gates et Buffett incitent les riches à donner la moitié de leur fortune
NEW YORK – Les deux Américains les plus riches, Bill Gates et Warren Buffett, ont annoncé mercredi qu’ils allaient tenter de convaincre leurs paires millionnaires et milliardaires de donner, comme ils comptent le faire, la moitié de leur fortune à des oeuvres de charité.
Dans un article publié par le magazine Fortune, MM. Gates et Buffett révèlent que l’idée a germé lors d’un dîner organisé à New York en mai 2009, auquel ont notamment participé le maire de la ville Michael Bloomberg et l’animatrice de télévision Oprah Winfrey.
…
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jNaTiXGtQFPqdJxcQINKi0Y8EHnw
Y en a qui font leur nuit du 4 août … ou se donnent bonne conscience.
Ils ont juste la trouille !
Ils pensent que les pauvres hères leur seront reconnaissants.
Il leur eut fallu cèder 90% de leurs $Mds et vivre sans yachts depuis longtemps pour être considérés comme bienfaiteurs.
Donner ce qui ne sert à rien à des oeuvres de charité, ou le faire croire, ce ne serait pas pour acheter le salut de leurs âmes ?
Ou l’on en apprends de belles!
« » » »Immixtions de l’Elysée
Mais les révélations de Mediapart ne s’arrêtent pas là. Car le site signale que ces enregistrements dévoilent des « opérations financières destinées à échapper au fisc », des « relations avec le ministre Woerth et son épouse » (celle-ci a géré entre 2007 et 2010, au sein de la société Clymène, la fortune de Liliane Bettencourt) et « des immixtions de l’Elysée dans la procédure judiciaire ».
On apprend ainsi qu’Eric Woerth a permis à l’Institut d’obtenir un bâtiment de l’Hôtel de la Monnaie, où doit être construit un auditorium ‘André Bettencourt’, du nom du défunt mari de Liliane. On apprend aussi que Liliane Bettencourt, à la demande de Patrice de Maistre, le gestionnaire de sa fortune, a signé des autorisations de paiement à Valérie Pécresse, Eric Woerth et Nicolas Sarkozy, car, précise le gestionnaire, « en ce moment, il faut que l’on ait des amis ». » » » »
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20100616.OBS5617/les-enregistrements-prouvent-que-bettencourt-est-sous-emprise.html
Spanish banks are borrowing record amounts from the European Central Bank.
According to FT, Spanish banks borrowed €85.6bn ($105.7bn) from the ECB last month. This was double the amount lent to them before the collapse of Lehman Brothers in September 2008 and 16.5 per cent of net eurozone loans offered by the central bank.
“If the suspicion that funding markets are being closed down to Spanish banks and corporations is correct, then you can reasonably expect the share of ECB liquidity accounted for by the country to have risen further this month,” said Nick Matthews, European economist at RBS.
Bottom line: This is nothing but a sign of a run on Spanish banks. They can’t get funding in the markets and there is a steady withdrawal of funds from the banks. For all practical purposes, the ECB is supporting the Spanish banking system with life support measures. This means that the ECB will have to drain funds from elsewhere in the system to sterilize this rescue operation. Without sterilization the effort becomes very inflationary, with sterilization the effort distorts the entire EU economy. It’s all destabilizing.
The only reasonable alternative is to allow the Spanish banks to go into bankruptcy and restructure.
C’est inquiétant l’humour noir est monté d’un cran depuis quelques semaines sur le blog.
Pierre et Vigneron, et même François, insensiblement de plus en plus caustique, s’en donnent à coeur joie, si j’ose dire.
Curieusement Paul en fait moins qu’avant sur ce terrain, se fait plus grave, devons-nous craindre l’imminence d’un désastre ?
AH si les révolutions pouvaient être pacifiques ! J’y souscrirais dare dare.
Les puissants, autrement appelés décideurs, mettent un peu d’eau dans leur vin, pour nous faire avaler l’amère potion, pour qu’on se tienne tranquilles. Poudre aux yeux. La colère est grande. Ne baissons pas la garde. La gravité et l’humour pour seuls viatiques.
Les révolutionnaires sont des être humains pacifiques que la dictature, aujourd’hui du capital, a obligé à se taire, se vendre ou se défendre.
Question de circonstance et d’intégrité.
John Steinbeck, Les raisins de la colère, Chapitre XXI
Alerte rouge !
Regardez bien l’évolution de ces quatre graphiques !
Pour les Etats d’Europe du sud et pour l’Irlande, tous les clignotants sont rouges !
Mercredi 16 juin :
Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,882 %.
Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,564 %.
Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,610 %.
Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 9,341 %.
Il y a une unique solution : ne pas faire de nouveaux emprunts, c’est à dire ne pas rembourser les anciens !
Le jour où cela va se produire est de toute manière pour bientôt.
D’après le Daily Mail (ok, ce n’est pas le FAZ ou le FT), Barroso aurait évoqué devant des responsables syndicaux les risques d’émeutes et de coups d’état militaires qui peuvent survenir dans les pays du sud de l’Europe, dus aux envolées des taux et à l’effondrement des services publics au cas où ces pays ne puissent plus se financer. D’après lui, ils n’ont d’autre choix que de sortir leurs plans d’austérité.
Sale chantage ou réelle inquiétude ?
A lire ici.