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L’actualité de la crise: elle tourne et elle rode, par François Leclerc – Blog de Paul Jorion

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85 réponses à “L’actualité de la crise: elle tourne et elle rode, par François Leclerc”

  1. Avatar de Antoine
    Antoine

    « « il ne suffit pas que Dieu soit avec les pauvres! » nous dit l’ami François.

    Dieu n’existant pas, cela n’ont donc rien, et nous devons pour eux, nous battre à mort, ensemble, ouvrier et petit bourgeois, contre l’inertie des choses, contre la bêtise et l’égoisme, contre la bourgeoisie menant le monde dans l’impasse, pour un systéme qui les feront nos égaux, le Socialisme. »

    De Rideau Philippe

    Je n’ai rien contre les idées communistes, elles me paraissent plutôt intéressantes et humanistes.

    Une aversion contre Dieu, je peux la comprendre au vu de l’Histoire, car il a été le motif de bon nombre de spoliations (et encore aujour’hui). Mais affirmer de manière péremptoire qu’il n’existe pas, suscite en moi le besoin de réagir, tant je crois en l’idée divine.

    Alors, l’existence de Dieu n’a jamais été prouvée. Il est vrai. Les miracles, certainement des coïncidences, ou des usurpateurs défendant leur intérêts.

    Il n’en demeure pas moins que l’idée divine se conçoit, et que chacun sait tout de suite de quoi il s’agit, pour pouvoir prendre position à son égard.

    A cela s’ajoute le fait qu’en terme d’existence, je tiens à remarquer que « le chiffre », qui fait tourner le monde, le « beau », la « logique », la « notion », le « principe » n’ont pas plus d’existence que celle qu’on leur donne, et à plus forte raison, le terme « classe sociale ».

    En ce qui me concerne, l’idée divine est mère de toute idée, de tout concept, de tout principe, et permet de façonner le monde « à notre image », pour ne pas dire à la sienne.

    Maintenant, je crois en ce que cultive l’Église, qu’elle soit catholique, protestante, musulmane, hébraïque. Je suis d’une éducation judéo-chrétienne. Ainsi j’ai conscience de la manière dont l’idée divine est célébrée chez les catholiques. Je crois en ce que cultive l’Eglise occidentale, mais, j’ai l’impression que cette Eglise ne fait pousser que de la mauvaise herbe. Je partage le point de vue de Nietzsche sur les atouts que peut représenter la crucifixion pour l’exploitation de la misère. Je crois au Christ, mais pas en Jésus le Christ, pour ceux qui connaissent Blavatsky.
    Je ne suis pas un gourou, pratiquant aucune secte. Je vais à l’église à noël et à Pâque avec les grands parents de mon amie. Je ne suis pour aucun rituel, tant la vie suffit d’elle même pour célébrer la plus belle des idées.

    1. Avatar de jducac
      jducac

      @ Antoine dit : 19 août 2010 à 10:31

      Vous avez mille fois raison de ne pas laisser passer l’occasion d’évoquer la question religieuse et spirituelle, surtout à pareille époque.

      Je remarque que ceux qui m’apparaissent comme d’utopiques partisans de l’égalité pour tous, en tout, dans tous les domaines et tout de suite, ne revendiquent pas pour eux ou pour les autres un égal accès à cet espace de richesse parce qu’ils placent l’homme au dessus de tout.

      L’inégalité règne pourtant partout sur terre notamment chez tous les êtres vivants depuis toujours, mais cela ne les intrigue pas. Non, ils se pensent tellement puissants, qu’ils se croient capables de faire aller la communauté humaine contre la nature, contre la marche de l’univers.

      Ils exècrent les croyances sauf celles qui les placent au centre du monde en tant que potentiels bienfaiteurs suprêmes. N’est-ce pas un peu présomptueux ?

      En fait, ils ne prennent pas conscience de leur handicap, celui de ne pas avoir accédé à cette autre dimension de l’existence, la spiritualité. Elle me semble néanmoins avoir titillé l’homme depuis toujours. Cependant, en s’interrogeant sur un futur qu’ils n’arrivent pas à cerner, ils en sont proches.
      Cette richesse ne s’acquière vraiment que par soi-même, par un travail sur soi, même si ceux qui l’ont déjà découverte peuvent indiquer des voies d’accès. On peut se l’approprier sans rien prendre aux autres, proches ou lointains, dans le temps et l’espace auxquels on se sent néanmoins reliés. C’est pourtant un domaine librement ouvert à tous depuis la nuit des temps à condition d’admettre une raison être supérieure qui nous dépasse, et nous contraint à conduire notre marche, à la mesure de nos moyens et au mieux, dans l’éternité, l’universel, la finalité ignorée du monde, lequel fonctionne sans que nous y comptions pour grand chose et fonctionnera après nous.

      Ce domaine n’est pas ouvert à ceux qui refusent par principe l’idée de soumission et prêchent plutôt une attitude de révolte systématique, quitte à déclencher des affrontements violents et destructeurs, susceptibles d’accélérer notre extinction. Ont-ils raison d’oublier ce risque?

      Nous avons investi la totalité de la planète, en nous multipliant, en diffusant nos connaissances, en tirant au mieux partie de ce qu’il nous était facile de capter pour assurer notre croissance, et, tels des végétaux vivaces mais mortels, il nous faut maintenant nous apprêter à vivre un hiver qu’on sent venir pire que les autres.
      Certes, les sujets les plus fragiles sont les plus exposés. Mais en même temps, ce ne sont pas les éléments les plus anciens largement développés en grandes structures asséchées qui ont le plus de chance de repartir au printemps. S’ils meurent, ils serviront d’humus pour que d’autres s’en nourrissent tout comme ils se sont tous nourris, riches et pauvres confondus depuis un siècle et demi, des restes d’autres êtres vivants qui ont péri il y a des centaines de millions d’années, sans probablement être responsables des soubresauts de la planète qui les avaient fait disparaître.

      Pour ceux qui espèrent et imaginent un futur éternel, dans lequel l’existant matériel et humain ne pèse pas lourd quelle que soit la valeur qu’on peut lui attribuer aujourd’hui, ne font peut-être pas un pari gagnant. Mais qu’ont-ils à perdre par rapport à ceux qui ne croient qu’au matériel du présent et du futur proche, qu’ils veulent à tout prix partager à égalité ?

    2. Avatar de vigneron
      vigneron

      @jducac
      Ha! La symphonie pastorale de jducac! Manquait plus que ça!
      Et tout ça pour le pari pascalien en point d’orgue? Tout ce monde sur la place Saint Pierre pour le grand prêchi-prêcha feu d’artificiesque de Jducac Ier, avec comme pètard mouillé en guise de bouquet final un boniment usé pour élève de seconde…
      Pscchiiit…

      Ha! Vous dire aussi qu’en m’attelant à votre prose, je me suis fait le pari en moi-même d’y trouver au moins une fois « de tout temps les hommes » ou « depuis la nuit des temps ». Banco! J’adôôôre ces deux expressions, marqueurs incontournables de la paresse intellectuelle et de l’auto-contentement définitif, entre autres joyeusetés.. .
      Au fait, je sais toujours pas qui a allumé la lumière dans le couloir de la nuit des temps, ni quand, ni pourquoi, ni si elle est toujours allumée. Du coup je laisse la lumière dans ma chambre la nuit de peur de retomber dans cette terrible nuit des temps. Si si, je vous assure, je suis très sérieux!

    3. Avatar de jducac
      jducac

      @ vigneron dit : 20 août 2010 à 15:47

      Le blog de Paul Jorion est un lieu de réflexion et d’échange d’idées ? Où sont les vôtres sur ce sujet ?

    4. Avatar de vigneron
      vigneron

      Cherchez bien mon cher. Il suffit de lire les contributions d’autrui. Ce que je m’efforce, et même m’astreint de faire pour ce qui vous concerne. Ce n’est apparemment pas votre cas.
      Vous ne m’en voyez nullement désappointé. Je serai magnanime pour deux.
      Que voulez vous, vous avez le profil parfait pour réveiller, ad libitum, ma nature teigneuse et délibérément intolérante. Quoiqu’on en dise, l’intolérance, en certains cas, est bien une vertu.
      Croyez bien que l’échange avec vous est pour moi un méritoire exercice de modération et de courtoisie. Je pèse mes mots à la balance d’apothicaire.

    5. Avatar de jducac
      jducac

      @ vigneron dit : 20 août 2010 à 15:47

      Mon cher Vigneron.

      Pourquoi ne pas user moi aussi des mêmes termes ? Nous sommes à égalité de droits et de devoirs, même si nous ne sommes pas à égalité de moyens et de situation. C’est bien là que certains voient de l’injustice alors que d’autres, dont je fais partie, ne voient que données à prendre en compte. Chacun aborde l’autre selon ses préjugés et ses intentions.

      Vous, puisque vous venez de le déclarer, vous êtes de nature teigneuse et intolérante, ce que beaucoup avaient du remarquer, et vous avez tendance, signe d’une certaine faiblesse, à vous en prendre à la personne lorsqu’elle avance des idées que vous n’acceptez pas. C’est bien dommage, car si vous usiez des atouts dont vous disposez pour développer les arguments qui soutiennent les vôtres, vous pourriez être plus utile aux autres au lieu de montrer votre intention d’éliminer votre contradicteur.

      Moi, n’ayant plus rien ni à gagner ni à perdre, j’observe autour de moi, le monde, les gens et les idées qu’ils émettent en accord ou en opposition avec les miennes ou totalement nouvelles pour moi. Celles que j’émets sont souvent des réactions à celles qui semblent insuffisamment étayées et nécessiter des justificatifs ou la production d’arguments complémentaires. C’est peut-être prétentieux mais, dès lors que j’ai pu contribuer à faire naître un doute dans la certitude de l’autre, j’ai l’impression d’avoir fait œuvre utile au rapprochement des idées et ce faisant des hommes.

      Allez en paix mon frère.

  2. Avatar de Bouboune
    Bouboune

    « 32,5% des jeunes de 15 à 24 ans sont désormais sans emploi » : même si le chiffre impressionne, il ne me parle pas faute de référence… Les jeunes ont forcément un taux de chômage très supérieur à la moyenne, a fortioi s’ils poursuivent des études.
    uestions subsidiaires :
    1. Quel est le taux de chômage des jeunes de cette même tranche d’âge en France ?
    2. Les jeunes de 15 ans sont-ils censés occuper un emploi ???

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