@Chabian Comme pour les doigts, il sait pas bien compter, ou reste indécis sur la perspective, c’est pourtant la première…
Email a copy of 'Aristote explique la monnaie, par Pierre Sarton du Jonchay' to a friend
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
@Chabian Comme pour les doigts, il sait pas bien compter, ou reste indécis sur la perspective, c’est pourtant la première…
@Ruiz de quel droit apparent parlez vous ?
Il semblerait que la théorie des plausabilités (Cox-Jaynes) ne soit justement pas statistique, car non basée sur une approche fréquentielle,…
Et sur le 1er dessin, les parties génitales de l’humain mâle (ou ambigu ?) sont vues selon le style Archimboldo…
@Khanard La NSA espionnait déjà tout le monde depuis bien plus longtemps, la libéralisation d’Internet et sa commercialisation bien antérieur…
Je viens de tomber sur le billet de Lordon daté du 28 mars. Je vous invite à aller le lire.…
si certains d’entre vous souhaitent aller aux fondements de la captation de nos comportements je ne saurai vous conseiller de…
@Grand-Mère Michelle au travers de votre commentaire j’ai l’intuition que vous n’avez pas conscience de l’ampleur de la captation systématique…
@Paul Jorion vous m’avez coupé l’herbe sous les pieds . Ce que je peux faire par contre c’est de le…
Je n’ai pas pu m’empêcher de relever que la question est posée à l‘IA dans une perspective surplombante : si…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
29 réponses à “Aristote explique la monnaie, par Pierre Sarton du Jonchay”
Très bien, jamais deux sans trois! Nous sommes en plein mélodrame bourgeois!
Mais dans les systèmes dualistes, sectaires ou totalitaires le secret l’allégeance l’irréalisme la terreur font que mille ou 1 million soumis ne sont qu’un(Hitler ou Staline par exemple). Cela se termine toujours par le meurtre ou le sacrifice du bouc émmisaire.
La finance mondialisée capitaliste par son obscurité, sa gouvernance par les affects ou son goût pour les spéculations cérébrales et virtuelles, ne se comporte-elle pas comme les sociétés primitives ou totalitaires.
Qu’en pensez-vous?
le temps serait donc encore à être celui de la tragédie … ?
Empr. au lat. tragœdia « la tragédie »; plur. « effets oratoires, mouvements pathétiques; déclamations; grands mots », et celui-ci au gr. Ï„Ïαγῳδία / tragoidía « chant du bouc », c’est-à-dire « chant religieux dont on accompagnait le sacrifice d’un bouc aux fêtes de Bacchus; chant ou drame héroïque, tragédie; récit dramatique et pompeux; événement tragique; action de jouer la tragédie », dér. de Ï„Ïαγῳδία / tragoidía « qui chante ou danse pendant l’immolation du bouc aux fêtes de Bacchus »; p. ext. « qui chante ou danse dans un chœur de tragédie, acteur tragique, poète tragique », comp. de Ï„Ïάγος / trágos « bouc » et ᾄδω / áidô-, issu de « chanter »
grec ancien Ï„Ïαγῳδία / tragoidía de Ï„Ïάγος / trágos, « le bouc », et de ᾄδω / áidô, « chanter »
dans Trésor de la langue française
@cécile
Hélas oui je crains que les tragédies magiques du même style que le nazisme et du stalinisme du sciècle dernier ne puisent être évitées si la lumière n’est pas faite sur les désordres qui se propagent en économie à l’abri de menteries manifestes par rapport à la « valeur réelle ».
Une certaine finance d’aujourd’hui est un totalitarisme mou. Elle respecte les corps mais détruit l’esprit critique. Si nous pensons, alors nous ne devons suivre qu’une seule manière de penser. Bien sûr tout est libre et sans obligation. Il s’agit d’un rapport de force de l’esprit. L’esprit fort domine l’esprit faible. La faiblesse est entretenue par l’intelligence du fort engagé dans une logique de domination, une logique de négation de la possibilité de servir l’intelligence du faible. Nous sommes tous libres mais le petit découvrira tout seul les outils de la liberté que le grand ne donnera pas. La monnaie, pur fruit de l’intelligence, imprime dans l’intelligence du faible un rapport qui l’asservit au fort. Je vais essayé de montrer dans les billets suivants que la quadri-causalité d’Aristote peut produire une monnaie qui informe et démasque la désinformation totalitaire.
Ouah!
Rien compris tant physiquement que métaphysiquement…
Il n’y a pratiquement aucun mot qui se référe à une réalité concrète dans votre langage (je n’emploie pas le terme de sabir car ce me semble du bon français dans la forme).
Je vous renvoie aux écrits d’Alfred Korzybski tant pour la décantation des « niveaux d’abstraction » que vous manipulez (dans les deux sens du terme) à rendre fou*, que pour la contradiction des postulats logiques énoncées par Aristote.
*livre majeur: « Science and Sanity, an Introduction to Non-Aristotelician Systems and General Semantics »
oula j’ai pas tout compris 🙂
est ce une manière de dire qu’il faut le retour de l’étalon or ? et une amélioration de celui ci
Je ne peux m’empêcher de trouver tres drôle le » A suivre » de votre article, au sens figuré evidemment.
Merci d’avoir placé ces quelques points d’eau dans votre texte comme autant d’exemples pertinents, dans l’aridité d’une abstraction et d’un langage que je suis bien loin de maîtriser.
Mais j’étais loin d’être complètement désaltéré, alors que « quand Zébu z’ai plus soif » (si je peux me permettre cette comparaison absolument déplacée j’en conviens).
Je suis en train de lire « Le Désir Désiré » de Nicolas Flamel (XIV ème siècle), disponible ici:
http://livres-mystiques.com/Temoignage/Alchimie/auteurs/auteurs.html
La définition du concept « eau », en mystique, par Nicolas Flamel, me semble particulièrement limpide. 🙂
Comme pour vos analyses antérieures, j’ai trouvé votre article prodigieusement intéressant, car allant au coeur des phénomènes, mais, en même temps presque incompréhensible pour moi. Si je me permets de vous le dire, c’est que j’ai l’impression de ne pas être le seul dans mon cas.
Pourriez-vous essayer, chaque fois que vous avez défini une proposition de manière abstraite, de nous en donner une illustration concrète ? Ainsi, le seul moment où j’ai vraiment repris pied dans vos démonstrations, c’est quand vous avez donné l’exemple de la source dans le désert qui n’a de valeur que s’il se trouve quelqu’un qui a soif à côté d’elle. En d’autres termes, pourriez-vous nous écrire un dictionnaire qui ne donne pas seulement des définitions, mais aussi des exemples ?
Si cela vous est possible, je vous en remercie à l’avance infiniment car nous attendons avec impatience de comprendre les choses essentielles que vous nous expliquez.
Il est des gens qui se font abstraits pour paraitre profonds… et qui persévèrent (Errare humanum est, perseverare diabolicum).
Bien noté. Votre demande est absolument légitime.
Après tout, cela pourrait servir d’épreuve de sélection lors d’un recrutement :
Veuillez résumer le texte en 10 lignes en dégageant clairement les objectifs de l’auteur. Vous pouvez déjà vous baser sur le titre, mais il ne sera, évidemment, pas pris en compte dans votre évaluation.
J’ai trouvé une explication.
Il s’agit d’un exemple de ce qu’on peut faire en matière de complexification dans l’écriture de la loi, ce qui est une des manières préférées par nos nouveaux maîtres pour prendre le pouvoir. Vous savez : les adorateurs (et les manipulateurs) de la Loi.
On peut appliquer cette tactique dans tous les contrats et pour les lois que l’on fait signer en vitesse par les parlementaires à la veille des vacances ! Ce qui compte, c’est qu’il y ait eu auparavant un lobbying efficace (distribution de chèques en tous genres).
Je me suis laissé dire aussi que le rapport complet du GIEC (2500 pages) était un peu aussi dans le style. C’est la raison pour laquelle et là, je me contredis, il a fallu rédiger un résumé pour les politiciens et la presse. Ce ne serait rien si certains n’avaient pas prétendu que, justement, le résumé ne correspondait pas à la réalité du rapport original.
Partager l’information, c’est partager le pouvoir !
est-ce le banquier qui fait le bon aristotélicien ou l’aristotélicien qui fait le bon banquier ?
schrompf..
-Est-ce que la suite de votre papier ce sera de déterminer la valeur selon la fin et dans ce cas là est-ce qu’on ai pas grave mal barré rapport au marché qui ne voit que son propre intérêt (la somme des intérêts individuels, malgré la vulgate néo-lib,’ étant en réalité le contraire du bien commun).
-est-ce que vous réfléchissez à une éthique de la valeur de la monnaie ?
Eh! C’est pas Nico-mac.
« Mais les objets matériels s’échangent visiblement parce que les formes s’échangent invisiblement. L’échange invisible mais réel des formes signifie que les fins et les effets sont partagés par la société qui forme le marché. Le marché transporte la matière et la forme entre les personnes. Il comporte des effets et des fins communs à la société. »
Très, très discutable. Que peut-il y avoir de « commun » entre les différents acteurs du marché ? Beaucoup de choses, en particulier une monnaie, des lois, des administrations, des tonnes de préjugés, etc. Mais, en même temps, chaque acteur à ses propres fins et effets qui n’ont strictement rien à voir avec ceux des autres, individualisme oblige.
Je ne comprends pas du tout la suite :
« Sans les quatre causes, le marché ne comporte pas de valeur. Si la matière ne s’échange sans l’ensemble de ses attributs formels, la société n’a pas de fin dans la valeur des personnes. Elles n’ont pas de fin ni en elles-mêmes ni dans les autres ; donc pas de liberté ou pas de matérialité ou pas d’intelligibilité. »
Ce que l’on appelle le marché a changé de tournure à mesure que se répandaient les innovations dans tous les domaines : production, consommation, diffusion, concurrence internationale, finances, etc. On ne sait pas très bien ce que c’est, le marché, de sorte qu’on est toujours surpris de voir surgir ce mot dans un discours analytique qui s’efforce manifestement de tout reprendre « à la base ». La seule certitude le concernant est qu’il opère uniquement sur des prix, lesquels intègrent tout ce qui contribue à leur formation. Et ce qui contribue à leur formation, c’est tout le reste : la monnaie, les rapports de force, l’accès aux ressources, les salaires, la productivité, l’innovation, etc. C’est pourquoi je vois le marché comme la partie émergée de l’iceberg, et la dernière chose à expliquer : la « cerise sur le gâteau » quand on aura compris, d’abord, comment le gâteau se fabrique.
Je suis assez d’accord pour noter que sans les 4 causes, ce qui est le cas aujourd’hui, le marché n’a pas de valeur.
Notre société ne se moque-t-elle pas un peu de la valeur des citoyens ???
(parfois reléguées comme de simple variable d’ajustement, … )
Certaines personnes, parmi les mieux placées, ne se moquent-elles point parfois aussi de s’interroger d’une quelconque finalité qui vaille pour elle-même comme autant envers autrui ??
(par exemple, « OGM, l’étude qui accuse », http://fr.video.yahoo.com/watch/253218/1915251?v=253218 , …. )
Nos élites politiques nous laissent-elles vraiment le sentiment de promouvoir en toute liberté ou celui d’être manipulées, récupérées, achetées, vendues, pieds et poings liés, à la solde d’un système économique qui les oblige que ce soit de leur bon gré, ou au contraire contre leur gré ???
( « La démocratie aujourd’hui », http://www.pauljorion.com/blog/?p=13204 , ..)
Oui le marché est une conséquence de son explication. Mais par la causalité finale, il est aussi l’origine de l’explication de la valeur. Le marché actuel n’est-il pas justement imaginé pour produire une certaine valeur au profit de certains individus ? (http://www.pauljorion.com/blog/?p=14373)
Je ne suis franchement pas sûre que le marché suffise à vérifier la « métaphysique » de la monnaie, car s’il ne la vérifie point aujourd’hui, comment se peut-on supposer qu’il puisse-t-il la vérifier ???
NB : faute de frappe, avant-dernière phrase « à la fin que l’homme lui est donne »
Le marché de la métaphysique vérifiable sera le marché international régulé par une monnaie commune en droit non nationale et non privée.
Perso, j’ai vu l’aspect purement idéologique de l’argent: l’argent est une idéologie. Merci pour cette perception. Ainsi, en voulant faire « évoluer » le concept, l’idée, à mon sens il est nécessaire de faire « évoluer » la base de l’idéologie où je propose, toujours mon « humaniarcat » où l’humain est valorisé quel qu’il soit. A ce stade, si j’ai bien « saisi, je propose la « fin » qui amènerait à la « forme »: un support juridico-légale permettant la suppression des discriminations, qui amènerait à l’effet: une égalité (au moins conceptuelle) avec comme « matière »: l’informatisation complète (neutralité (au moins conceptuelle) des mouvements) de l’outil transactionnel avec les financiers pour hauts techniciens de contrôle de la bonne marche de l’outil (ou de la machine transactionnelle) et garants de la « fin ».
Mais ,bon, j’ai peut-être pas compris! 😀
Si, vous avez compris. Les progrès de l’informatique ne portent pas seulement sur le traitement de l’information mais sur son élaboration conceptuelle.
Platon n’a pas lu Goffman ..et c’est fort dommage .
La seule chose qui interesse l’individu , une fois ses besoins naturels assouvis , c’est la VALORisation de sa « FACE » . Et celà par l’echange , le interactions elationnels du groupe .
Le Terme « VALEUR » ne devrait s’employer (ne s’employait pendant des millénaires) que pour mesurer l’individu . Il faut toujours revenir a l’archaisme ….Teddy Goldsmith disait avec raison qu’on etait toujours de Chasseurs cueilleurs » .
Le « CONTRAT SOCIAL » , le vrais , pas celui de JJ, celui du passage a l’animal social , celui qui « changea liberté -agressivité contre protection (l’etat providence de l’aute pitre) du groupe , n’a que tres peu spécialisé et les échanges d’objets devaient etre rares . Les objets échangés etaient le plus souvent , supports d’affect , plutot que necessité utilitaire. ILs supportaient la valeur du donneur et aussi l’affect du receveur .
C’es , ce me semble insi qu’il faut voir l’amorce de l’echange , du « commerce » . Le passage au groupe hypertrophié necessita de déconnecter le donneur du receveur , de simplifier la complexité du système . L’argent est le résultat d’une linearisation d’un système complexe : C’est l’echange sans l’affect .
La necessité de cette transition est du au besoin de « Gain de productivité ».
Il ne peut y avoir gain de productivité sans perte d’humanité (je sais que je me répète , mais j’aime bien cette phrase)
@kercoz : « L’argent (…) : C’est l’echange sans l’affect . » : je ne crois pas car, sans affect, personne ne saurait « soupeser », (en pensée), les termes d’un échange.
Physique, métaphysique et monnaie.
Je ne suis pas sûr qu’il faille faire de la métaphysique, ce qu’Aristote aurait défini comme philosophie première, – et ce que C. Tresmontant aurait réservé à la méthodologie permettant de s’interroger rationnellement sur le sens de l’Univers – pour « interpeller » la monnaie. Ce que je crois, en tout cas, c’est qu’aucune monnaie ne peut se passer de subjectivité, et donc d’une analyse des sentiments humains et de ses interrelations avec ses contemporains. Monnaie et/ou argent, symbole ou phantasme de puissance, à côté ou avant d’être un instrument utile, voire nécessaire, dans une économie marchande. Si ce n’était pas le cas, s’il n’y avait pas du « subjectif », comment certains dirigeants, certains traders, certains sportifs, qui gagnent des millions d’euros par an, pourraient-ils encore essayer de gagner davantage, plus que leur « collègue » de réseau ou leur ancien condisciple.
Cordialement, B.L.
Compte tenu de certains commentaires, peut-être suis-je dans l’illusion! A part votre premier paragraphe qui reste, dans mon cas, pas vraiment accessible, le reste de votre texte devient assez clair. Je commence à voir un peu… Si la matière et la forme revèlent de conception assez proche de notre façon de penser actuellement, la fin propose déjà un effort, mais réalisable. Par contre l’effet est si loin de nos reflexes actuels que cela demande beaucoup de temps. Ce n’est que mon expérience de lecteur…
Une motivation supplémentaire à cet notion d’effet est la notion l’emphatie. Etant actuellement assez convaincu que cet aspect (dans une démarche d’objectivation) est assez importante dans les enjeux actuels de connaissances (théorique) de l’homme (ou de la pensée de la pensée dans votre cas) et est une sorte de réflexe et s’oppose, de façon très schématique, au narcissisme (j’exclus la personalité narcissique ici), j’imagine des liens assez important entre ce type de causalité et l’emphatie.
Vous parlez d’axiomatisation, mais pourrait-on envisager un cadre plus générale? Cela me dépasse… Je suis toujours convaincu que notre langage « courant » est suffisant et qu’il est posssible, notamment par cette fameuse emphatie, de produire un travail beaucoup plus accessible. Les chemins détourné peuvent peut-être produire des effets similaires (au sens courant).
Il me semble distinguer un gros usage de « matière » et « forme ».
Que l’auteur raccord avec un bonheur mitigé aux questions de monnaie…
Or ça : J’ai beaucoup lu le mot hylémorphisme (hylé ? ~ xylo = bois ?= matière)
sous la plume de Gilbert Simondon, philosophe qui a parlé beaucoup des objets techniques.
Y a t il quelqu’un dans la salle pour faire le lien ?
Sinon, je confirme que malgré la crise, les grecs modernes sont attachés à des grillades
de belle forme et de belle matière (kotosouvla, kokoretsi…). Pour détendre un peu l’atmosphère.
Car il est vrai hélas qu’on lit aussi un grand nombre de « Polointai » et « Epikaizontai » (à vendre et à louer, avec libre choix des rho et des pi) sur les routes et dans les rues…
Pour ma part, je pense qu’il doit être possible de simplifier la langue employée sans rien perdre du fonds ni de la précision. La concision et la clarté ne diminuent pas la valeur d’un texte, au contraire.
Ce n’est que mon avis. Je ne connais ni vos motivations ni vos possibilités.
La monnaie est la matérialisation du droit de propriété. Celui- ci est la base du système économique dit « capitaliste ». c’est un droit immatériel par nature puisqu’il n’est qu’une disposition juridique. comme tel, il est peu pratique dans le domaine matériel de l’économie, d’où s’est avéré la nécessité de le matérialiser : la monnaie actuelle en est la dernière manifestation.
Puisque la monnaie est d’ordre juridique, le mieux c’est d’aller voir ce qu’en dit le Code civil ; celui-ci en traite essentiellement dans ses articles 544 à 548. L’article 544 en donne la définition qui ne nous apprend pas grand-chose relativement à notre objet qui est de savoir à qui sert cette monnaie. Le 546 est beaucoup plus parlant : « La propriété d’une chose donne droit sur tout ce qu’elle produit…. ». Quelle sont les choses qui produisent ? Ce sont les ressources naturelles de la Terre.
Or, il est une réalité dont nous, les hommes, très occupés à l’étude de la nature, ne semblons pas encore nous être aperçus, c’est que les hommes vivent sur la Terre. une autre réalité, plus métaphysique, c’est que les hommes sont des êtres limités dont la caractéristique est de ne pouvoir se suffire à eux-mêmes : il en découle immédiatement que tous,tant que nous sommes, avons besoin de la Terre, de la nature et même un besoin impérieux car elle est la condition même de notre vie et de notre développement. Donc, les ressources naturelles sont pour tous les hommes d’une importance vitale.
Mais nous savons depuis Marx que ces ressources naturelles n’appartiennent qu’à une petite minorité. Laquelle minorité dispose ainsi d’un pouvoir dictatorial sur le reste de l’humanité: elle détient, en effet, la clé du garde-manger de l’humanité.
Or, cette minorité de possédants a besoin des non-possédants pour exploiter ses vastes propriétés. En effet, les ressources naturelles ne sont que des matières brutes qui, comme telles, ne sont d’aucune utilité pour les hommes. mais l’expérience de l’humanité et plus récemment le développement des sciences naturelles, nous ont montré que ces matières peuvent être transformées en produits consommables. Comment ? Par le travail.
Les hommes ne se contentent pas de vivre sur la Terre : ils y vivent en société ; il ne se contentent même pas de vivre en société, mais ils travaillent aussi en société.
Du fait qu’ils travaillent en société, le résultat de leur travail – les produits consommables – est un produit social.
Ce produit social doit être individualisé, c’est-à-dire mis à la disposition des hommes. C’est le rôle du système économique quel qu’il soit.
Dans le système basé sur la propriété, il est « réparti » en fonction de la dite propriété : il en résulte que le résultat du travail de toute la société appartient de droit à la minorité des propriétaires des ressources naturelles.
Les articles suivants disant entre autres que « la chose n’appartient au propriétaire qu’à charge de celui-ci de rémunérer les frais des travaux et semences » ne changent rien à la situation sinon qu’ils jettent une grande obscurité sur la nature de cette rémunération qui se fera alors sur base de l’offre et de la demande.
Il y a là une grande injustice institutionnelle.