Et comment faire rêver la jeunesse sans aller sur la lune ou construite une mégapole d’acier et de verre…
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Et comment faire rêver la jeunesse sans aller sur la lune ou construite une mégapole d’acier et de verre…
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90 réponses à “L’actualité de la crise: la nouvelle promesse du capitalisme financier, par François Leclerc”
@ baillergeau
Quant à la description de la société à laquelle il faudrait parvenir, le recours à des états généraux, ou à des constituantes, le retour aux « droits de l’homme », en effet, force est de constater que ça serait vain.
La solution pourrait être de partir ex nihilo, et fonder un nouveau mode de pensée. Puiser dans l’art, dans l’oeuvre de grands esprits, sans jamais se référer à l’état actuel des relations sociales. Pourquoi pas se référer à La République de Platon, utopie où foisonnent de puissantes idées…
Se détourner de la notion de « confort » qui ne serait plus une fin en soi, mais un moyen.
Partager la « pénibilité du travail » tant les tâches ingrates ne doivent pas être le lot de certaines personnes. Car pourquoi certains auraient droit à une plus grande espérance de vie que d’autres?
Quant au travail, le fondamental doit concerner tout le monde: le logement, la nourriture, la santé.
Petite remarque pour la santé: je trouve ça honteux qu’on soit obligé de payer pour apprendre les gestes de premiers secours.
Remettre les disciplines « nobles » au centre de la vie: le sport, la lettre, la musique, les mathématiques, l’artisanat, qui permettent l’éveil des sens et de l’esprit.
Et se rappeler quotidiennement à l’Humilité (pour ne pas dire la Piété), source de respect et d’égalité.
Si cela prend, et que ça porte ses fruits, les autres suivront, comme ils ont suivi Paulson et son plan à 2 francs, ou 700 000.000.
Pour la transition, il faudra bien canaliser le déséquilibre créé par la crise, donc le recours aux impôts. Problème: ça ne peut se faire sans grincement de dents, ou pire, car derrière cette méthode, il s’agit de prendre à ceux qui ont, et qui l’ont sans forcément avoir eu le sentiment d’avoir mal agi.
J’ai une question de logique par rapport à cet imbroglio économico-dramatique :
Partant du principe que la priorité d’un état devrait être de défendre ses habitants « sans distinction de classe » (alors qu’il semble évident que la classe fait aujourd’hui toute la différence !) que se passerait-il si on « remettait les compteurs à zéro dans l’intérêt général » ?
Pour illustrer cette question je me risque à quelques exemples dont je me doute que les effets seraient très différents mais dont je suis certain de ne pas mesurer les impacts :
Que se passerait-il si l’on décidait « comme ça ex nihilo » de quelques mesures simples comme :
Côté des personnes physiques :
– Suppression des dettes hypothécaires existantes
ou d’autres mesures du type :
Côté banque et finances :
– Interdiction des placements à découvert
– Le marché des denrées alimentaires est réservé aux producteurs et aux consommateurs
– Obligation des banques de « compenser » leurs dettes et leurs créances entre elles dans une seule et unique chambre de compensation.
– Interdiction de titriser des dettes.
– Interdiction d’être installer dans ou d’échanger avec les paradis fiscaux
Mais aussi d’autres mesures comme :
Côté état :
– Taxation des transactions financières (au niveau de la chambre de compensation unique).
– heu peut-être aussi au passage l’interdiction de breveté le vivant… mais ça c’est encore un autre problème !
Cela ne « soulagerait-il » pas le système ? Cela ne serait-il pas largement avantageux pour la plus grande partie de l’humanité ? Les nantis d’aujourd’hui seraient-ils vraiment « victimes » de tous ces possibles ?
D’avance merci pour vos lumières
Cordialement
« – Interdiction des placements à découvert
– Le marché des denrées alimentaires est réservé aux producteurs et aux consommateurs
– Obligation des banques de « compenser » leurs dettes et leurs créances entre elles dans une seule et unique chambre de compensation.
– Interdiction de titriser des dettes.
– Interdiction d’être installer dans ou d’échanger avec les paradis fiscaux
Mais aussi d’autres mesures comme :
Côté état :
– Taxation des transactions financières (au niveau de la chambre de compensation unique).
– heu peut-être aussi au passage l’interdiction de breveté le vivant… mais ça c’est encore un autre problème ! »
=>
Un panel intéressant de solutions : les effets de ces solutions aboutiraient, à mon sens quasi immanquablement, au retour au « local » dont je parlais plus haut.
Mais, de toutes les façons, je pense qu’à terme le « local » est la seule voie possible (ceci dit sans aucun parti pris idéologique, juste en mettant en corrélation les faits et ce que je sais du politique et de l’histoire). Je pense, mais je peux me tromper, que le « local » est écrit, pour nous, occidentaux : quels que soient les chemins empruntés, on y arrive au bout du compte (tous les chemins mènent à Rome). D’ailleurs, ce ne serait surement pas un drame en soi.
Cordialement,
Bonjour,
tout ça doit passer par la case « protectionnisme » car comment prendre de telles mesures locales ou en rêvant Européenne avec un cadre économique mondialisé où bien des denrées agricole ou industrielles sont produites grace,malgrés ou à cause de nous.
Il est temps de faire un choix entre les avantages et les inconvénients du protectionnisme et faire un vrais bilan afin de choisir en connaissance de cause.
Cordialement
« Le marché des denrées alimentaires est réservé aux producteurs et aux consommateurs »
=>
Ajoutons le marché de l’énergie pour faire bonne mesure (en référence à certains décrets récents de la République qui ont bien heureusement été relayés sur ce blog).
« toucher des classes sociales qui se croyaient hors d’atteinte », bien vu,la se niche l’espoir démocratique d’une alternance qui ne pourra pas etre celle d’une gauche conformiste ou d’une droite ultra-conservatrice .
Les banques, toujours elles, ne font que compliquer l’affaire. Ainsi, dans le cadre d’un plan définitif de sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac, plan qui ne sera arrêté qu’en janvier prochain – si tout se déroule comme prévu, ce qui est peu probable – elles voudraient que tout reste comme avant que que ces deux institutions assurent aussi bien leurs contrats que ceux détenus par les banques, si nécessaire avec l’argent du contribuable.
Mais en approfondissant la chose, on s’aperçoit que la réticence des banques est due aux produits structurés en circulation. On sait que la grande majorité des contrats hypothécaires ont été titrisés sous la forme de MBS (Mortgage backed Securities, obligations adossées aux hypothèques). Puis ces MBS ont à leur tour fait l’objet de CDO (Collateralised Debt Obligation, obligations adossées à une autre forme de créance, dans le cas présent des MBS). Pas mal de ces CDO ont à leur tour servi d’adossement à d’autres CDO. Et ainsi de suite. La particularité de ces titres est que leur amortissement dépend du remboursement des contrats hypothécaires sous-jacents.
Or, si le gouvernement américain veut faciliter la privatisation des contrats existants – en favorisant leur remplacement par de nouveaux, à de meilleurs conditions – il en stopperait l’amortissement, affectant directement celui des ABS et CDO qui en dépendent. Car depuis que la crise sévit, les banques qui ont enfanté ces monstruosités se sont rendu compte que leurs modèles mathématiques destinés à valoriser ces produits ne sont pas fiables. Dès lors, les banques ne savent plus comment valoriser leurs propres produits, leur boussole est brisée.
Au lieu de poursuivre dans les ténèbres, elles souhaitent que d’autres assument leurs risques. Ban Ki-moon parlait récemment d’un lent tsunami face aux inondations au Pakistan. Il me semble qu’il en est de même avec le secteur bancaire.
Globalement, les occidentaux ont encore, en majorité, beaucoup plus à perdre qu’à gagner dans des mouvements de masse. Se révolter, c’est parier sur le chaos ; les gens ne sont pas si fous. Et puis, nous vivons dans une société cruelle mais pacifiée (anesthésiée ?). Or, la révolution c’est généralement violent ; ce n’est pas une affaire de joyeux consommateurs.
L’histoire nous enseigne aussi qu’il faut de considérables forces pour mettre en mouvement des révolutions ou des changements de régime (en France : famine en 1789, guerres perdues et invasions pour nos deux Naboléons, enlisement à Alger,…). On est loin du compte.
Pourtant, l’écroulement des fondamentaux d’un régime montre aussi qu’il entraîne souvent sa disparition. Quid alors d’un paradigme planétaire comme le capitalisme ?
Les écueils devant nous sont si nombreux et si hauts, la mer si agitée que bien malin celui qui saura lire l’avenir. D’autant que la bête (donnée morte fin 2007) a du ressort.
En attendant, en Afrique, on crève.