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Aristote explique la matérialité de la monnaie, par Pierre Sarton du Jonchay – Blog de Paul Jorion

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34 réponses à “Aristote explique la matérialité de la monnaie, par Pierre Sarton du Jonchay”

  1. Avatar de Boukovski
    Boukovski

    Dans la mesure où la connaissance est une création de la réalité on peut dire que l’époque actuelle est d’abord tourmentée par l’inefficience des concepts qui sont utilisés pour décrire cette réalité. Prisonnière de concepts qui n’ont plus de pouvoir opérant notre époque va devoir inventer d’autres façons de connaître et donc de manipuler la réalité.

    1. Avatar de Benoit Debray

      Je partage votre avis et il semble qu’ internet nous permet de faire cela… tout en étant dans la continuité des travaux d’Aristote puisqu’il nous dit « La discussion au sein de la cité est en soi le début de la richesse. »

  2. Avatar de Piotr
    Piotr

    Je comprends de moins en moins et je me réfugie derrière l’Ecclésiaste(celui qui parle à la foule); »Hevel Havelim, hakol havel » (lat. « vanitas vanitatum omnia vanitas », fr. « Vanité des vanités, tout est vanité »
    La logique aristotélicienne a ses limites ,celles de ma compréhension et ses limites propres,par exemple une cosmogonie qui faisait de la terre le centre de l’univers.
    On se rengorge d’éthique et c’est la mocheté qui prévaut.

    1. Avatar de Moi
      Moi

      Comment Piotr, vous n’arrivez pas à comprendre ce qu’est de la matérialité métaphysique? Vous me décevez… 🙂

    2. Avatar de Fab
      Fab

      Il faut passer par la paternité ‘pataphysique pour y parvenir.

    3. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      Hevel Havelim, hakol havel : la langue est très ancienne qui nous permet d’exprimer l’au-delà du réel qui est en nous. Il nous faut oser l’explorer.

    4. Avatar de Moi
      Moi

      @PSJ: « l’au-delà du réel qui est en nous. Il nous faut oser l’explorer. »

      Oui, explorons l’irréel. Comment n’y avons-nous pensé avant?

    5. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      @moi,
      Non pas l’irréel, le réel du sujet qui réfléchit, décide et agit sans être totalement déterminé par le réel hors de lui.

    6. Avatar de Moi
      Moi

      @PSJ: je ne crois absolument pas en l’indétermination du sujet ni qu’il soit d’une nature différente du réel. Selon ma conception philosophique, il n’y a qu’un réel.
      Quoiqu’il en soit, après cette précision, votre phrase a maintenant un sens. Je me demande donc: faites-vous exprès d’être hermétique ou pensez-vous que tout le monde partage d’emblée vos présupposés théoriques?

    7. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      @Moi,
      Si je suis hermétique, c’est malgré moi. Le problème de la logique aristotélicienne est que le locuteur se met en scène dans son discours. Donc il s’expose et risque immanquablement de masquer ce qu’il dit par la maladresse de son verbe. Je crois comprendre ce que vous voulez dire mais ignore ce que vous voulez entendre.

    8. Avatar de Fab
      Fab

      Pierre Sarton du Jonchay,

      Entendez-moi : je mens.

      Ce n’est pas le choix du verbe qui est malheureux, mais la croyance que la grille de lecture est unique.

  3. […] This post was mentioned on Twitter by Entre midi, Denis Fruneau. Denis Fruneau said: #BlogPaulJorion Aristote explique la matérialité de la monnaie, par Pierre Sarton du Jonchay: Billet invité Le pré… http://bit.ly/aPbgBU […]

  4. Avatar de Brian Jacob
    Brian Jacob

    Je me pose souvent cette question en venant sur ce site : pourquoi ce dédain pour Karl Marx ? Pourquoi, encore, ne faites-vous aucune proposition – Pratiquement – sur les régimes collectivistes ? Plus j’observe, plus je remarque que tout le monde ; peu importe ses idées de réformes, ses prises de position, ses constats sur le déclin du capitalisme : vous restez toujours dans une poursuite du système capitaliste…

    Est-ce que Nietzsche serait d’accord pour dire que c’est cela, être décadent ?

    1. Avatar de Marlowe
      Marlowe

      Remettre en cause la propriété privée est de nos jours une idée impensable.
      Il n’ y a que les fous qui peuvent avoir un tel projet.
      Si vous ne voulez être prochainement interné, il faut refouler cette idée.
      Et tant pis si le refoulement conduit à l’internement.
      Nous vivons depuis des décennies dans un monde qui ne voulait plus être critiqué et il était, semble-t-il parvenu à ne plus l’être.
      C’est sa nature profonde, fondée sur l’appropriation privative des ressources, qui l’a conduit là où il est aujourd’hui, et nous avec.

      Pour en savoir plus, vous pouvez m’écrire, sauf si vous êtes un militant marxiste-léniniste.

      marlowe@orange.fr

    2. Avatar de Brian Jacob
      Brian Jacob

      Voilà autre chose que je ne peux plus supporter à haute mesure : où comment discréditer son adversaire. Ce n’est pas à vous que je m’en prends, loin s’en faut ! Dans les relations bipolaires, à tendance manichéenne, il y a toujours un moment où soit l’adjuvant soit l’opposant tendra à culpabiliser du passé en s’en remettant systématiquement aux mêmes maux. Qu’on parle d’identité, de philosophies dominées (e.g. Nietzsche qu’on compare sans cesse au Père Fondateur de l’idée nationale-sociale, ou encore les amalgames sur la race aryenne), etc.. Histoire de ne pas pouvoir/devoir en parler, car malheureusement les gens ne veulent plus débattre de plusieurs pensées qui s’annoncent pourtant comme des pensées contemporaines ; et là je rejoins la pensée de Paul Jorion qui ne cesse de nous rabattre les oreilles avec la Révolution française – certes, il me dira le contraire, mais soit, mon opinion est faîte, et il a sûrement raison : c’est à force de forger qu’on devions forgeron, alors c’est à force de bien moudre et pour tous qu’on enseigne quelque chose – afin de recontextualiser des pensées d’autrefois au regard d’aujourd’hui (c’est l’idée que je m’en fais, d’ailleurs je critique là ouvertement quelqu’un qui avait estimé Paul Jorion en disant qu’écrire des livres c’était être imbu de sa personne, un truc du genre. Non, si Paul Jorion écrit des livres c’est pour en garder mémoire, du moins c’est ce que je crois car ça a toujours été ma conception de l’écriture, le souvenir de l’oral synthétisé dans sa valeur scientifique et non artistique). Le communisme de Karl Marx et Friedrich Engels n’est pas ce qu’en a fait ni Lénine ni Staline, ni Mao ! Ce sont des interprétations de ce qu’ils estimaient être communisme, puis ils se sont trouvés devant des problèmes non-envisagés par le marxisme, car le marxisme était avant tout théorique et pas pratique. Ce que les grands hommes font des idées ne regarde que ces grands hommes, ainsi que nos enfants (enfin, pour moi, il me reste de la marge avant d’avoir des gosses :-p). Il paraît qu’on en apprend toujours plus sur le narrateur que le sujet en lisant ce qu’il dit de quelqu’un… Donc non, et c’est pourquoi je parle toujours de collectivisme plutôt que de communisme, je ne suis pas ce qu’on en a fait de Marx, je ne suis même pas lui d’ailleurs n’adhérant à aucun -isme !

    3. Avatar de Marlowe
      Marlowe

      ???

  5. Avatar de Dav
    Dav

    Aristote qui pensait que la médecine n’était pas une Science mais bel et bien un Art; la médecine n’ayant pas pour objet d’acquérir des connaissances générales mais bien d’observer et de soigner des patients.

    A quand les Arts économiques ? 🙂

    Amicalement.

  6. Avatar de Marlowe
    Marlowe

    Alors que la domination du capital sur les individus dans les années de développement de l’industrie était réalisée par l’aliénation des individus par le travail-marchandise, dans leur passé et leur présent, le développement du cédit, encore jugé insuffisant par les gouvernants, aliène le futur de tous.
    Ce faisant ce qui est nommé par facilité « les marchés » s’approprient la totalité du temps de chacun.
    La domination de l’argent devient alors totale.
    On sait par exemple combien il est délicat pour des salariés d’entreprendre des grèves longues alors qu’ils ont tant d’argent à débourser et à rembourser.

    Un esprit paranoïaque en déduirait que le temps de la domination totale est arrivé et que cette perfection est la création du Dieu des marchés.

    A noter, comme disait je ne sais plus qui, qu’on peut être paranoïaque et réellemnt persécuté.

    1. Avatar de Marlowe
      Marlowe

      Pour préciser ma pensée, avec le développement insensé du crédit, le remboursement des capitaux empruntés n’est plus une fin.
      La seule fin est le versement d’intérêts ad vitam eternam.

  7. Avatar de Plouf!
    Plouf!

    Dans la phase spéculative de la crise, la masse monétaire croît alors que les sujets de la valeur sortent malgré eux du marché.
    Une alchimie qui transforme l’or en boue.

  8. Avatar de jérôme
    jérôme

    @ Pierre Sarton du jonchay,

    Bonjour,

    La perception subjective de la loi laisse peu d’espace à la matière morale?

    Le monde de la finance objectivement détaché du réel – affranchi – donc pas enclin du tout à ne pas abuser de ses moyens d’action sur celui-ci?

    Analogie mathématique: théorie des graphes? Enfin, projection plane des n-simplexes? Carrés politiques magiques et matrices choisies?

    Les dettes existantes n’ont de réalité qu’acceptée et subjective, de même que les « règles » permettant d’en créer de nouvelles au « besoin ».

    De même pour la « valeur » monétaire, il ne s’agit que d’un problème d’envie, de besoin de reconnaissance monnayé socialement à travers des actes de pouvoir et de partage contractuels acceptés ou pas.

    L’imaginaire usé par la spéculation financière, cauchemard de l’effondrement de la volonté de participation au collectif?

    Surfant sur les mots, trouvé les notions de mouvements browniens, lemme d’ito, appliqués en sus de la physique en finance, moyenne quadratique aussi (tribute to aristote ou « divine proportion »?)

    Les génies de la lampe à finance ont plus d’une méthode de Monte Carlo dans leur sac à malice, le choix subjectif des variables appliquées aux équations transformerait le réel y compris dans les « variables » laissées subjectivement hors des équations, d’où l’immoralité ou extra territorialité morale de la finance, et appellation d’origine affirmée « travail divin » des GS et accolytes?

    La recherche spéculative de la maximisation du profit joue sur les limites de tous les concepts humainements « supportables »?

    Miserere, comment infléchir en douceur ces redoutables méthodes équationnelles vers une perception plus « belle » et « collective » de leur finalités existentielles, compatible avec nos petites essences insignifiantes? A vos heuristiques aristotéliciennes, citoyens?

    L’art, la poésie et l’humour manquent cruellement à l’appel, un exemple co(s)mique en chanson de nos banquiers fusionnés (« One bank », sur le « one love » de U2, 4mn49s):

    http://leweb2zero.tv/video/kapsul_7846780618295e5

    Dérives du secteur bancaire et relativité subjective du talent musical à part, c’eût pu être bon enfant…non? L’astrolabe sans Uranie, laboratoire de l’asphyxie?

  9. Avatar de octobre
    octobre

    Le sang, la sève, la lave, la fluidité.
    Le langage systole/diastole, un cœur de l’esprit.
    Mais une Parole qui nous échappe, à grande vitesse, sur un plan infini.
    Toujours dans notre grotte nous discutons de cela.
    Toutefois, le chamane pourrait bien tracer dans les airs quelques signes accablants.
    Que cela ne changerait rien au fir-maman.

    1. Avatar de jérôme
      jérôme

      @ Octobre,

      L’abbé Pierre, au coeur du « sujet » vivant.

      http://www.youtube.com/watch?v=swZePLi2nuM

      Il vit encore!

      La mémoire de tels hommes habite les autres, dans les espaces de conscience vides, vidés par les acceptations et les renoncements que nous croyons devoir sacrifier au privilège de faire -et encore seulement peut être, ou partiellement- partie d’un groupe toujours plus insupportable!

    2. Avatar de octobre
      octobre

      Jérôme. Merci pour le lien.

      En voilà un au moins qui n’a pas mâché ses mots.
      Les mots contre les maux.

  10. Avatar de jérôme
    jérôme

    @ Octobre,

    Bonjour,

    Une idée, si simple, si bête, qu’elle peut être fondamentale, ou paradigmatique.

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=15329#comment-105953

    Vous en pensez quoi? A developper..pour sûr, osons, l’intelligence et la conscience du coeur jusque dans nos valeurs étalonnées! Vive Saint Just!

    1. Avatar de octobre
      octobre

      De vous, je suis beaucoup plus convaincu par ceci:
      http://www.pauljorion.com/blog/?p=15394#comment-105939

      Il y a là une transparence mais aussi un langage qui fouille vers du plus profond et plus grave, une recherche, si vous préférez, mais c’est vous en dehors de l’idée. C’est mal dit, mais je le pense.
      Dans cette tranche de vie qui est la nôtre, je vois partout une haine viscérale pour l’art et la poésie : les hommes ont fait le choix de se couper en deux. Je les plains, mais pas longtemps ni trop loin. Il ne saurait être question de revenir en arrière.

      C’est vous aussi qui avez écrit cela:
      « L’art, la poésie et l’humour manquent cruellement à l’appel »
      C’est parfaitement juste.
      Cdt.

    2. Avatar de Fab
      Fab

      « « L’art, la poésie et l’humour manquent cruellement à l’appel »
      C’est parfaitement juste. »
      C’est vrai.

      C’est l’utilisation excessive, quasi-exclusive : maladive, de la logique aristotélicienne qui nous convainc que même nos dérives étaient inévitables.

      Exemple : les termites construisent des termitières. Et…? Rien. L’homme construit des mégalopoles et il en est fier : il se l’explique.

    3. Avatar de jérôme
      jérôme

      @ Octobre, Fab,

      Bonjour,

      Les maux, l’émail de la pensée?

      Un sonnet ne saurait humaniser le singe dans la monnaie, ni plus que certains sommets..

      Quels sont les intérêts de choisir d’attribuer à la vie un revenu légal, mondial?

      Un, c’est égalitaire et superposable à l’existant…

      Deux, l’individu dans le groupe trouve une assise irréductible, le choix collectif de lui accorder une valeur intrinsèque.

      Trois, fort de ces moyens nouveaux, la gratuité des besoins primaires peut trouver un espace concret de matérialisation dans un monde d’échanges onéreux.

      (cette monnaie vitale pourrait fort bien avoir des propriétés particulières, vis à vis de la monnaie classique, marché, crédit, banques d’investissement interdites)

      Quatre, un crédit s’accorde (c’est un accord mineur entrer deux parties), une valeur créée par choix collectif, accord majeur, pas seulement un traité à contourner ou ignorer, ben le mot mondialisation pourrait y trouver ses lettres de noblesses, l’humanité récupérer quelques plumes de paon..

      La valeur est toujours ajoutée, la monnaie créée en des lieux obscurs sur des règles absconses, qui à sortir au jour paraissent plus absurdes que nos plus irrationnels déboires individuels, des choix direz-vous toujours? Ceci est une pipe, ceci est un dé. Lisez Paul, lisez François.

      La force et la relation de pouvoir contenues dans le principe d’échange deviennent d’une intensité dangereuse, de subterfuge en atermoiement, la confiance règne, le déni n’est pas là.

      Une contrepartie participative à l’architecture de la valeur collectivement choisie peut être envisagée (une kyrielle de services publics à effectuer au long de son existence, diversité, expérience, sens du collectif comme usager et prestataire, au champ, au bureau, a l’hosto, palette de multicompétences, rapprochement des individualités et aspirations dans une pratique partagée).

      Un rachat des dettes et personnes morales destructrice de l’environnement social et de l’environnement tout court devient possible.

      Un espace d’investissement vers des projets nouveaux (vous avez dit écologie?)

      Exemple caricatural:

      1/si il était décidé demain que reboiser c’est bien, et que chaque arbre génère X crédit, dans l’absolu les enjeux prennent sens pour les primaires du portefeuille, (limite d’arbre/personnes,carte,formation succinte), et le sens des projets humains redonner couleur à la vie monnayée à tout prix, car il faut bien remplir le frigo..
      2/Poussons: Les « bons comportements » et « bonnes actions signalés » par des tiers pourraient être récompensés d’une création de valeur, mais bon, cela ressemblerait par trop aux « facilités » apparentes des élites diverses, ceci restera une boutade?

      La monnaie est un outil, nous en avons fait un marché de dupes au sens commun. Introduire une valeur sonnante et trébuchante à l’existence est un outil de réforme puissant à la solidité de nos valeurs morales, à la réalité de nos échanges communs.

      Libéré de la pression égotique de survie, attaché au partage des tâches essentielles, la propriété privée et le délire de la richesse matérielle individuelle pourrait trouver à qui collectivement parler.

      Le bulletin de vote, pour ce qui reste des démocraties objectives la où il y en a encore, et l’archaïsme crasse de nos structures perverties par la réalité des rapports de force matériels, ont une nouvelle vie devant eux, la volonté de l’individu se réveille quand il lui est réellement donné pouvoir de participer activement aux intérêts qui le guide.

      Une monnaie du choix social du comment vivre ensemble, et non plus de la justification permanente d’une valeur personnelle abstraite dans un système injuste de contrainte. Exit les couloirs sombres des banques centrales, la genèse mystérieuse de la valeur et de l’argent dans des économies capitalement perverties, le c’est plus la faute à personne.

      La croissance nécessaire à la survie de la pensée capitaliste de l’économie de marché peut s’inventer un frein moteur de cette nature, propre à recentrer l’homme et les civilisations sur un temps de repos, de partage culturel (valorisable).

      Hé hé hé, ça y est une illusion sourit plus fort qu’une habitude issue pourtant du même tonneau? Même de garde, les meilleur « crûs » passent. Les choix collectifs sont le vent structurant de nos psyché, de nos peuples, de nos natures, les choix d’égo des pêts dégoûtants. Pas trop manipulés s’entend…

      L’époque nous oblige à des sursauts de cette nature, faut il plus d’hécatombes traumatisantes, la faim, la misère, les armes existants déjà ne vous suffisent pas comme traumatisme de rejet réactionnel, votre petit compte en banque, votre courte frontière, le déploiement de l’esprit au-delà soit, mais sur la toile d’égo confrontés à la complaisance de leur reconnaissance mutuelle.

      Ca ferait quand même mieux à l’U.E et à l’onu que la france porte de telles ambitions à la face du monde souvent bien plus touché et menacé que nous (améliorées par les brillants cerveaux qui l’illumine), que porter des bonnets d’ânes de rom en tic, n’acceptons pas les choix honteux que des bush ont fait porter à leur nation et leur peuple.

      Attaquons le ver financier de l’intérieur, rivons la valeur étalon au coeur de notre fougue commune, l’existence.

      Le monde du profit et du faux prix le volent bien, alors volons de nos ailes propres!

  11. Avatar de Gu Si Fang
    Gu Si Fang

    Aristote explique la monnaie, la compil’

    Voici un pdf regroupant les 4 billets, pour ceux qui veulent les imprimer :
    http://tinyurl.com/35fz5lj

    1. Avatar de Gu Si Fang
      Gu Si Fang

      Bonjour,

      Après cet exercice de gymnastique aristotélicienne, et relecture de l’ensemble, je commence à comprends des bribes mais pas l’ensemble :

      Quelle est la conclusion à l’issue des quatre billets ?

      Par ailleurs, une phrase vers la fin a particulièrement retenu mon attention : « Les Européens de l’euro ont choisi la stabilité du prix d’un panier étalon d’objets de la valeur. La Loi pourrait attribuer aux décisions de la banque centrale d’autres finalités logiques avec l’utilité monétaire : stimuler les échanges, enrichir l’épargne, financer l’investissement. »

      Qu’est-ce qui vous fait penser que les banques centrales ont ce pouvoir ?

      Cdt,
      GSF

    2. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      Vous présentez par votre question que nous ne sommes pas arrivés à la conclusion. Je remarque en effet que la définition politique et légale de l’euro comme des autres monnaies est empirique. Elle ne délimite pas la finalité de la monnaie de manière à en induire la forme et la matérialité qui permettent de trier les fins intermédiaires qu’on attribue à la monnaie dans le débat politique et économique. C’est ce que je vais discuter dans les billets suivants pour poser les règles de la stabilité monétaire par rapport à la finalité qu’on lui attribue. Je conclurai à l’impossibilité de la monnaie efficace sans le crédit, le capital et le marché régulés par la loi du marché du sujet engagé par ce qu’il dit sur le marché. J’en déduirai que cette loi du marché de la subjectivité engagée doit être matérialisée par une monnaie transnationale régulée par un marché non soumis à la concurrence des nationalités ni à la particularité des intérêts.

    3. Avatar de Gu Si Fang
      Gu Si Fang

      Bonjour Pierre,

      Ne vous méprenez pas : comme d’autres lecteurs, j’ai fait des efforts pour comprendre la prose aristotélicienne mais je n’y arrive pas tout à fait. Je ne dis pas que vous n’avez pas conclu, mais simplement que je n’ai pas compris où/quelle était la conclusion. Ce que j’aimerais, c’est un petit résumé de la conclusion en langage contemporain.

      Cdt,
      GSF

    4. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      Merci de votre propos rassurant. Votre demande est absolument légitime : il va falloir traduire et interpréter en langage courant. Mais ce sera un travail collectif (dans lequel vous vous êtes « joyeusement » engagé). Si en effet la monnaie et la finance ne sont pas déterministes comme on essaie de nous le faire croire, cela signifie que chacun doit faire un effort personnel sur ses propres fins pour dire comment il faut expliquer la monnaie et la finance en langage courant. Autrement dit le langage courant n’est pas dissociable des intérêts personnels. Si je suis épargnant, je n’ai pas le même langage courant que si je suis emprunteur, investisseur, rentier, spéculateur, assuré, assureur ou citoyen investi dans le débat politique sur la crise financière. Il faut se rendre à l’évidence que le langage courant de la quadri-causalité n’existe quasiment pas ; que c’est justement cela la crise que nous vivons ; qu’il est donc à construire par une collectivité humaine qui va discuter des fins qu’elle partage.

  12. Avatar de zenblabla

    Incapable d’empathie face à un tel texte, je ressens une agréable sympathie à sa lecture.
    Nul doute que je tenterai, le plus vite possible, un bon exercice de compréhension pour aller dans la voie contemporaine, alors tout enclin à maintenir la sympathie.

    J’écris quand même pour mon appétit!
    Après vingt trois siècles de pérégrinations et le relai pris par Descartes, il semble bien que vous nous décrivez une crise de l’aristotélisme, celle qui s’effectue aussi en une crise financière comme de nos jours.
    Avec Descartes, l’examen de la réalité est une marche prudente sur un ponton lancé dans l’océan où naviguent les vérités, celles qu’éventuellemnt l’homme piloterait, etc….

    Vous en appelez à nouveau relayeurs, et il le faut bien, grand merci.
    Au passage de relai, préfèreriez-vous entendre « Êtes vous en forme? » plutôt que « Tu vas bien? »

    Des quatre causalités, il y en à une plus mystérieuse que les autres:
    « la forme ».
    Quant à moi, je suis un formaliste convaincu.

    Non pas en faisant du mystère un motif totalisant, mais par ce qu’il y a avec la forme un petit caractère incroyable qui la distingue parmi les quatre causalités.
    Elle s’imagine alors pour moi moins réciproquement nécessaire aux autres et entre toutes.

    En effets, elle a une nature telle qu’elle permet à l’esprit une soudaine et heureuse compréhension, que se soit elle ou bien l’esprit qui intègre ce caractère quantique.
    Mais elle est aussi capable de fixité, mieux encore elle englobe ou se rend extérieure, et, miracle, elle est même capable d’apparition…et de disparition, d’oubli ou de renaissance.
    Qu’elle soit là tandis que nous l’ignorons, cela promet l’enfer aux autre causalités.
    Les autre causalités ne périssent jamais, sauf parfois avec nous, semblent constamment au purgatoire!

    Seule parait compter avec la forme sa vitalité et qu’elle soit habitable pour une durée.
    La forme serait-elle une intruses, ou bien un nécessaire champs d’attachement pour préserver le monde des causalités?
    A moins que seuls les attachements lui suffisent…, par delà les valeurs!

    La notion de forme explique au moins que l’art économique est une appellation qui n’est pas insensée, partant depuis les frères Nobel du fait que l’académie à reconnue tardivement, et peut-être même jamais, l’économie être parmi les sciences véritables. Mais cela compte peu…

    Pensant avec les formes:
    Alors et par exemple, comment la monnaie est-elle en forme?
    Se peut-il, il y a bien longtemps, que pour palier aux effet dévastateurs du talion en démographie et capacités générale d’un peuple, la monnaie ait été utilisée représentant contre-valeur avec la culpabilité si elle était justement démontrée?
    Où en est telle forme sociale alors advenue, et que peut-on dire depuis la capitalisation avec l’argent des culpabilités assemblées par origine en contre-valeurs, transférées, oubliées, re-découvertes, etc…
    De manière générale, quelles sont les valeurs qui n’ont pas de contre-valeurs en argent, et où en sont les formes sociales où s’agitent ces valeurs.
    Aussi difficile à décrire mais aussi à compter soient-elles, on peut aussi bien dire que ces formes sont toujours là, qu’elles ont complètement disparu, ou sont remises avec de simple attachements.
    Étrange.

    Néanmoins, les facultés pour dire la santé des formes, démontrer leur nocivité, expliciter leur caractères mais les guerres qui les traversent, explorer en priorité leur caractère habitable si englobant, cette faculté demande à être toujours exercée.
    Et l’apparition des formes, s’il en est, mérite aujourd’hui d’immenses financements!

    Alors, grand merci d’abord, surtout restez autant en forme que vous le démontrez!

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