@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
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@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
Autrement dit l’expression langagière d’une conscience et d’une volonté ne peut plus être considéré comme une caractéristique définissant l’humain. Il…
Je ne pouvais pas décemment en rester là bien entendu ! P.J. : Chapeau bas, Claude ! Claude 3 : Merci,…
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Bien vu ! (mes doigts ont même tapé « Bien bu! » !)
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21 réponses à “COMMENT FURENT AUTORISES LES PARIS SUR LES FLUCTUATIONS DE PRIX (IV) LA « COULISSE » ET LE MARCHE A TERME”
Les ventes de voitures dans l’UE en baisse de 16,6 % en octobre
mardi 16 novembre 2010, 08:27
Les ventes de voitures neuves ont de nouveau plongé en octobre dans l’Union européenne, de 16,6 % sur un an, plombées par la disparition des primes à la casse, selon des données publiées mardi par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). Au total 1.027.036 voitures ont été immatriculées en octobre dans l’Union européenne (sauf Malte et Chypre, dont les statistiques ne sont pas disponibles). Les ventes de voitures avaient déjà accusé une chute spectaculaire cet été, de 18 % en juillet, mais la baisse avait un peu ralenti les mois suivants (-12,9 % en août et -9,6 % en juillet). Les immatriculations avaient été dopées l’an dernier par les primes à la casse introduites dans une série de pays afin d’aider le secteur plombé par la crise économique, et qui sont progressivement arrivées à expiration. Sur l’ensemble des dix premiers mois de l’année, les ventes de voitures dans l’UE enregistrent un repli de 5,5 % sur un an à 11,9 millions d’unités.
lesoir.be
Europe Fears That Debt Crisis Is Ready to Spread
http://www.nytimes.com/2010/11/16/business/global/16euro.html?_r=2&ref=business
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/8135582/Contagion-hits-Portugal-as-Ireland-dithers-on-rescue.html
http://www.guardian.co.uk/business/2010/nov/15/ireland-bailout-cost-to-britain
http://www.guardian.co.uk/business/2010/nov/15/property-prices-steepest-drop-since-2007
Et pour illustrer les coulisses de la bourse du XIXème siècle, il faut relire le roman naturaliste de Zola, l’Argent, avec ses descriptions hautes en couleurs de spéculateurs, d’agents de change et autres remisiers. Le portrait de Busch me fait penser à l’avidité des banquiers américains noyés dans le forecluse gate ! Tout était déjà dit :
La phrase importante, par rapport au sujet exposé par Paul est évidemment que le spéculateur Busch « explique brutalement ses risques de joueur » à ses clients devenus insolvables …
Rachat de créances
Cela me rappelle un excellent souvenir: celui de cet expert-comptable très bien placé au niveau ordinal, un certain M. V. (un bon cépage) dont le cabinet était régulièrement nommé par le TC de Paris pour dresser les comptes de PME en difficultés. Quand certaines créances étaient « en béton », il les dépréciait « à mort ». Pour les autres….cela dépendait.
Puis sa femme intervenait pour racheter lesdites créances fortement dépréciées pour pas cher. Activité BNC à temps plein avec un cabinet structuré, pas comme un prêtre pour ses messes, un pasteur pour ses sermons ou une prostituée pour ses passes !
Et figurez vous que ce professionnel bien en vue s’est même permis le luxe de discourir ensuite sur la probité, l’éthique, la morale des affaires ! SI ! Si !
Je vous le dis: les derniers convertis sont les plus persuasifs. On pourra donc faire confiance à tous les banksters et à ceux de la finance USA pour bientôt une bonne leçon de morale dans la vie des affaires !
« un chiffonnier de la dette« … c’est tout simplement magnifique !
Merci Paul c’est éclairant….et très décevant.
Si je comprends bien la démocratie « représentative »est bâtie de façon à ce que les mauvaises habitudes ou les pratiques non éthiques finissent à plus ou moins long terme par faire l’objet de lois les autorisant.
Le « législateur » représente le Peuple et lui façonne les textes encadrant plutôt mal que bien ses dérives morales.
De temps en temps apparaissent des « incorruptibles » qui tentent un rappel à la sagesse.
Il leur arrive malheur.
@Tartar :
Dans une société libérale, ce qui n’est pas explicitement interdit peut être considéré comme légitime par certains lobbys. Comme le pré-requis de la législation capitaliste est toujours le rapport de force et pas forcément le droit, les pratiques peu recommandables qui se jouent en coulisse finissent par être légitimées par l’Etat capitaliste et ses hommes de lois car il ne peut y avoir accumulation du capital (même « primitive ») sans Etat. Le système « démocratique » est alors la modalité de l’Etat capitaliste qui permet de faire passer la pilule auprès des électeurs de la classe moyenne devenus consommateurs, et pilier du système.
mais, nous voyons bien actuellement que ce capitalisme est « adaptable » aux démocraties( en grande perte de vitesse : mais rien n’est jamais construit définitivement; tout est à remettre à plat régulièrement du fait de la nature humaine ), aux theocraties, aux régimes dictatoriaux en tout genre …
je ne suis toujours pas convaincue que la « démocratie » est le système « nécessaire » à l’épanouissement débordant du capitalisme …je crois qu’il faut, au contraire que la démocratie soit en bien mauvais état, ne respectant ni le droit ni la loi, pour autoriser ce système sans freins.
Non seulement il faudra rétablir l’exception de jeu pour les contrats à termes se résolvant par le paiement d’une simple différence mais il faudra aussi faire en sorte que cela ne soit pas réservé qu’aux contrats possédant un sous-jacent.
Et comme il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, puisque de toute façon le shadow-banking refait surface afin d’éviter toute tentative de régulation, il faudra aussi imposer l’interdiction de tout pari financier sur la fluctuation des prix.
Sauf que cette seule interdiction ne suffira pas à elle seule pour supprimer l’intérêt du jeu financier : il faudra aussi rétablir les articles du code pénal sanctionnant, lourdement, comme sous Napoléon, ces pratiques.
Sauf qu’il faudra aussi étendre son action, pas uniquement sur les effets publics : sur tous les effets, privés comme publics, et à la hausse ou à la baisse.
En fait, il faudrait revenir à la législation révolutionnaire : lois du 13 fructidor an III et du 28 vendémiaire an IV sur l’agiotage.
Mais il faudra aller plus loin encore, car ce que fait une loi, une autre peut le défaire ou une jurisprudence ‘forcer’ le législateur à déconstruire ce qu’il avait construit : inscrire dans le ‘marbre’ constitutionnel ces dispositions.
En modifiant notamment l’article 17 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui a force constitutionnelle :
En lieu et place :
Ou alors de modifier l’article 16 de la Déclaration de 1793 :
En lieu et place :
Soit, effacer deux siècles et demi de libéralisme.
Oui mais non, je peux pas, j’ai piscine.
Joli essai, mais c’est assez blindé du coté propriété : L’art 17 de 1789 et le 17 de l’universelle de 48 verrouillent. Et je suis pas sûr qu’un serrurier suffise…
Et comme cette interdiction, y compris gravée dans le marbre (constitutionnel) n’y suffira pas pour que ces damnés dévots du culte de Mammon ne s’y adonnent et que le remplacer Big Brother n’est pas non plus une solution, il faudra bien aussi les forcer à utiliser le même verbe (divin), à savoir modifier le prix, qui leur sert de langue.
Ensuite, la psychanalyse, la prison et le rejet social devrait en avoir raison …
Si l’Homme est bon.
Amen.
🙂
– psychanalyse : il n’y faut point songer : ce ne saurait être obligatoire !
– prison : oui, il faudrait que les » délits de col blanc », au lieu d’être passés sous silence, soient jugés sérieusement et embastillés, pour » de vrai », dans la foulée …au contraire des « voleurs de pommes »qui, eux, avaient faim…( et, comme ils sont nombreux, ne sont pas utiles à la société, il faudra leur faire faire ce qu’on destine aux chômeurs longue durée : des travaux d’intérêt général : par exemple : construire une prison …)
– s’ils vont réellement en prison, qu’ils perdent leurs avoirs et leur carnet d’adresses, ils se rendront compte qu’ils n’intéressent plus personne …
– dans les attendus du procès : interdiction de rôder, en sortant, sur le lieu de leurs crimes,
et donc de toucher à la chose financière …
– aller vivre avec les gens que le divin marché a spolié, entrainant une bascule à la rue.
Constat lucide, mais il faut bien mourrir de quelque chose.
Budget: réunion de crise à Bruxelles, le président de l’UE estime que le zone euro joue « sa survie »
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/297574/budget-reunion-de-crise-a-bruxelles-le-president-de-l-ue-estime-que-le-zone-euro-joue-quotsa-surviequot.html
Comparons le défi de Bernanke avec le jeu Monopoly
Le président de la Fed aux États-Unis tente par tous les moyens de faire monter les prix. Pour y arriver, il imprime de la monnaie, qui sert normalement à acheter de la dette américaine. Il en résulte une injection d’argent dans l’économie. Cette tactique pose certains problèmes d’interprétation chez les investisseurs. Certains confondent »dépenses du gouvernement (qui est une dépense réelle) » et »impression d’argent ».
Pour mieux comprendre la stratégie de Bernanke, on peut établir un parallèle avec le jeu Monopoly. Admettons que le banquier du jeu décide du montant à allouer chaque fois qu’un joueur passe »GO ». La version traditionnelle prévoit 200$, et le terrain le plus cher s’avère la Promenade, à 400$.
Or, laissons le droit aux joueurs de négocier le prix des terrains. Quant au banquier, il souhaite faire augmenter le prix de ces terrains afin de créer de l’inflation, mais personne n’achète. Tous les joueurs conservent leurs liquidités. Le banquier se dit alors que peut-être que les joueurs attendent d’avoir davantage d’argent avant d’acheter. Il élève donc le montant payé à »GO » à 500$. Verser plus d’argent est un jeu d’enfant pour le banquier : c’est lui-même qui fabrique ses propres billets!
Cependant, aucune réaction : les joueurs ne veulent pas risquer leur argent en achetant des terrains, puisqu’ils sont incertains de leurs valeurs futures. Le banquier va donc plus loin en octroyant 5000$ pour tous les passages à »GO ». Et les joueurs encaissent de gros montants. L’argent s’accumule. Ils ont des grosses piles de monnaie devant eux.
Que risque-t-il de se passer si les joueurs décident tout à coup d’acheter? Ils auront tellement d’argent que les enchères seront énormes. Peut-être que La Promenade sera acquise au coût de 100 000$, alors que le prix initial était fixé à 400$. Si tout le monde détient 1 million de dollars, une surenchère de tous les terrains s’avère inévitable, puisque le prix de ceux-ci doit augmenter afin d’équilibrer l’offre et la demande.
Lorsque Bernanke décide d’acheter de la dette américaine en imprimant des billets, le pays se retrouve avec davantage de liquidités. Tant et aussi longtemps que les investisseurs détenant ces masses colossales de liquidités ne bougent point, l’effet demeure bénin. Cependant, la confiance envers les marchés reviendra tôt ou tard. Un problème tout aussi grave pourrait alors survenir : une inflation difficile à contrôler.
C’est pourquoi le président de la fed doit demeurer prudent, en tentant de contenir la déflation en utilisant le moins de liquidités possibles. Il ne sait pas quand la tendance se renversera.
Le jeu de Monopoly possède un avantage par rapport à la Fed : le salaire gagné au passage à »GO » est fixé par le banquier (dans notre version flexible du jeu). Or, dans la réalité, les salariés demanderont toujours plus d’argent si l’inflation grimpe, ce qui pourrait créer ce que l’on appelle une »spirale inflationniste », ou encore, une »inflation galopante ». C’est donc tout un défi pour M. Bernanke!
Il est prudent lorsqu’on utilise très fotement le contenu d’un article de citer ses sources!http://www.lesaffaires.com/blogues/les-investigateurs-financiers/comparons-le-defi-de-bernanke-avec-le-jeu-monopoly/518888
@ JBA
Mauvais procès d’intention, Pierre a mis le lien vers l’article au début de son message.
ok je me prive de Côtes de bourg ce soir!
Très intéressant. Merci