@Khanard La NSA espionnait déjà tout le monde depuis bien plus longtemps, la libéralisation d’Internet et sa commercialisation bien antérieur…
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Je viens de tomber sur le billet de Lordon daté du 28 mars. Je vous invite à aller le lire.…
si certains d’entre vous souhaitent aller aux fondements de la captation de nos comportements je ne saurai vous conseiller de…
@Grand-Mère Michelle au travers de votre commentaire j’ai l’intuition que vous n’avez pas conscience de l’ampleur de la captation systématique…
@Paul Jorion vous m’avez coupé l’herbe sous les pieds . Ce que je peux faire par contre c’est de le…
Je n’ai pas pu m’empêcher de relever que la question est posée à l‘IA dans une perspective surplombante : si…
« Je m’efforcerais d’avoir un dialogue honnête et de rester fidèle à mes principes. » kr kr kr
L’ambigüité des intellos, ravis ou pas de faire sécession d’avec la pâte humaine mafflue et charnue … ?
Quelqu’un.e a-t-il lu le récent livre d’Enthoven ?
MARGARET ATWOOD (réfléchissant) C’est une vision charmante. Mais sa réalisation nécessitera une extrême prudence et prévoyance. Nous devons être des…
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75 réponses à “L’actualité de la crise : PLONGÉE EN APNÉE, par François Leclerc”
Très bon article, comme d’habitude.
Pour les développements politiques de tout cela, et quelques analyses d’économie politique à usage électorale, je vous invite à regarder cette vidéo. http://mossieurcheveux.tumblr.com/
Dimanche 17 juillet 2011 :
Le chef de la Bundesbank opposé aux euro-obligations pour aider Athènes.
Le chef de la banque centrale allemande a fustigé dimanche dans la presse l’idée d’émettre des euro-obligations garanties par les Etats de la zone euro afin d’aider la Grèce, et douté de l’efficacité d’un allègement de la dette grecque dans le contexte actuel.
« Il n’y a rien de mieux pour détruire rapidement et durablement une solide politique budgétaire qu’une garantie commune des dettes des Etats », fustige Jens Weidmann dans un entretien au journal allemand Bild am Sonntag.
« C’est exactement ce que certains politiques et économistes proposent, avec les euro-obligations, pour résoudre les problèmes de la Grèce », précise-t-il.
M. Weidmann estime qu’avec cette option « les contribuables européens, en particulier allemands, auront à assumer la totalité de la dette grecque », et qu’ »il s’agirait d’un pas important vers une union des transferts, que l’Allemagne a jusqu’à présent écartée à juste titre ».
Par ailleurs, selon le banquier central, « la Grèce consomme bien plus qu’elle ne produit, les comptes nationaux montrent des déficits importants » et « tant que cette situation perdurera, même un allègement de la dette n’apportera pas de véritable amélioration ».
L’idée de créer des euro-obligations garanties par des Etats mieux notés que la Grèce par les agences d’évaluation financière, et bénéficiant de ce fait de taux d’intérêts plus bas, est avancée par certains pour répondre aux problèmes d’Athènes et à ceux des pays plongés dans une situation économique similaire.
Alors que les Allemands rejettent catégoriquement toute option se traduisant par une augmentation des impôts, les euro-obligations entraîneraient une hausse du loyer de l’argent pour les pays qui la mettraient en place.
Dans un sondage publié par Bild am Sonntag dimanche, 60 % des Allemands disent avoir « peu ou très peu confiance » dans la monnaie européenne, contre 54 % en décembre.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=408cad97af5db7a5d81dd7d7413561b7
Qu’est-ce qui empêche de porter dans le bilan des banques les titres en question à leur valeur actuelle sur le marché ?
Peut-être la forte baisse par rapport à leur valeur nominale. Dans ce cas, il faudrait passer en contrepartie de larges provisions pour déprécisation.
Donc le résultat du bilan serait certainement négatif, horresco refferrens !
Il vaut alors mieux conserver ces titres hors bilan, donc les cacher sous le tapis (ce que l’on fait depuis le début) et dire que tout va très bien, madame la marquise.
Seuls les mauvais esprits diraient que l’on ne respecte pas les règles comptables et que l’on présente de faux bilans, délit prévu et réprimé par les lois en vigueur.
Dimanche 17 juillet 2011 :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=408cad97af5db7a5d81dd7d7413561b7
Bonjour
Intervenant pour la première fois, je tiens d’abord à souligner le plaisir que je prends à lire ces chroniques quotidiennes de qualité.
J’interviens sur le sujet de la prise en compte des obligations souveraines. A vous lire, j’avais eu l’impression que la partie de ces obligations dans le banking book (la majeure partie sans doute) n’était que peu ou pas prise en compte.
Entre autres, dans ce billet :
« L’EBA n’a appliqué des dévalorisations qu’aux titres inscrits au trading book – catégorie comptable destinée aux titres n’étant pas conservés jusqu’à maturité – et s’est contenté « d’accroître les provisions » des autres sans plus de détails. »
Or il me semble que quelques détails ont été donnés. Les banques ont du prendre en compte des changements de probabilité de défaut des obligations souveraines au même titre que sur le reste du portefeuille de crédit. Ceci change le montant des encours pondérés au risque (RWA) qui est le dénominateur du ratio de fonds propre sur lequel a eu lieu l’essentiel de la communication (avec le fameux seuil de 5% à dépasser). Certes cela ne change pas la valorisation comptable des obligations souveraines dans le banking book mais cela n’était pas le but.
Des détails peuvent être trouvés sur le site de l’EBA http://stress-test.eba.europa.eu/, en particulier p28 du summary report et surtout dans l’additionnal guidance. On y apprend notamment qu’il y a eu un recadrage à mi parcours des stress tests pour homogénéiser le traitement du risque souverain entre les différentes banques.
On voit aussi le traitement préconisé : le stress test correspond à une dégradation des notes actuelles des agences de notation avec un seuil à CCC (juste au dessus du défaut) et des taux de recouvrement à 60%.
“The following notch downgrades, which depend on the starting rating levels,
are to be applied to the exposures vis-à-vis sovereign and institution
exposures:
• AAA / Aaa no downgrading;
• AA / Aa2 to A- / A3: two notch downgrade; and
• BBB+ / Baa1 or below: four notch downgrade with a floor at CCC. “
Après, on peut évidemment s’interroger sur l’impact pratique de ces choix sur les pays les plus attaqués. Si on fait des petits calculs pour la Grèce, avec des taux à 25, 30 ou 35% à 2 ans, le marché prévoit sans aucun doute un scenario plus fort que le stress scenario proposé. En faisant des calculs à la grosse louche, si la probabilité de défaut est CCC (en moyenne selon les agences de 36%) et si on prend en compte un recouvrement de 60%, on arriverait à un taux demandé de 15%, bien en dessous.
Donc si en conclusion le stress test reste critiquable et pas très stressé, sur le risque souverain comme sur le reste, il y a eu prise en compte partiel de ce risque souverain (sans bien sur envisager un défaut honni) ce qui n’était peut être pas le cas lors du précédent exercice.
Bonjour,
Vos précisions sont justifiées et cela ne m’avait pas échappé à lecture du document de l’EBA. Mais, en l’absence de données sur le montant des provisions qui ont été effectuées, et au vu des résultats, force est de constater que le coup de rabot a été fort modeste.
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