@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
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@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
Autrement dit l’expression langagière d’une conscience et d’une volonté ne peut plus être considéré comme une caractéristique définissant l’humain. Il…
Je ne pouvais pas décemment en rester là bien entendu ! P.J. : Chapeau bas, Claude ! Claude 3 : Merci,…
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@PJ Ces événements continuent de se produire et les crypto-monnaies sont toujours échangées malgré tout. Ces types de choses entraîneront-elles…
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164 réponses à “LA RÉALITÉ : UN MOT POUR DEUX CHOSES DIFFÉRENTES, par Jérôme Grynpas”
Je prends seulement la lecture de ce billet.
Quelques points d’accords mais aussi beaucoup de désaccords…
Mais le véritable malaise en vous lisant c’est votre postulat de départ.
» Réalité » un mot pour deux » choses » différentes, plus loin « deux domaines » ?
On est ensuite confondu entre votre description de ces deux choses/deux domaines:
1 les Faits de nature; les faits de nature sont-ils seulement d’origine Physique et Biologique et rien d’autres? Sur lesquels on peut appréhender/approfondir leurs « lois » par la méthode scientifique? Quel est alors la nature de la « loi » ?
2 les « artefacts » là le terme me parait mal choisit même si c’est à mon avis le mot est utilisé dans le sens utilisé en science sociale, mot dérivé du mot anglais » artifact » –objet construit par l’homme– dont vous élargissez dans le sens à toutes « production » humaines.Pourquoi alors des » artefacts humains » Il y aurait-il d’autres artefacts non humains?
( pléonasme ou tautologie?) où Ici, tout est activité, plus ou moins consciente, des humains en société. . Donc en dehors des faits de nature il n’y aurait que des « artefacts ».
Pourquoi ne pas adopter une position « constructiste » La réalité n’existe pas, nous les êtres humains nous la « construisons ».
En fin, votre utilisation du mot « idéologie » mérite d’être précisée, sens ethymologique, sens des lumières, Marxiste , selon une approche psychologique, positiviste ou encore situationiste.
Je ne vous suis pas dans l’assertion les idéologies ne sont pas mortes mais « une » le « Capitalisme » est bien vivante. Attention à l’utilisation des mots je ne suis pas sur que le terme « Capitalisme » soit approprié dans le but que vous recherché.
Mme si l’oeuvre^économique de K. Marx s’intitule « Le Capital » vous savez très bien qu’on y trouve qu’une ou de fois le terme » de Capitalisme » pour parler de ce qu’il décrit ( l’économie de marché) Il parle de système capitaliste ou plus prècisemment de « kapitalistisches System » ou encore de mode de production capitaliste ( (Produktionsform kapitalistische) et qu’on trouve le terme utilisé pour la 1ère fois uniquement dans » le Manifeste du Parti Communiste » .
Les livres II et III utilisent par contre le terme de capitaliste, plusieurs milliers de fois, mais sous le contrôle et la correction de Engels qui les publiera après la mort de Marx!
Economie de marché et capitalisme sont pour Marx une même réalité
L’Economie de marché n’est elle pas l’objet de la Science économique ( qui elle est purement de l’idéologique)? Il me semble plus « productif » par rapport au but recherché ( une idélogie de remplacement) car aujourd’hui moins qu’hier nous n’avons rien à opposer au « Capitalisme » car pour donner du sens il faut de la différence, or depuis 1989 et la chute du mur de Berlin et du communisme ( autre concept très peu décrit par Marx) à la mode soviétique, et avec l’échec des social-démocraties aujourd’hui qu’avons nous a opposer à « Capitalisme » ?
« qu’avons nous a opposer à « Capitalisme » ? »
L’armée rouge, défilant sous le portrait de Marx et Engels pour l’anniversaire du parti communiste chinois il y a deux mois.
Carré.
Genre « scientifique » social. 🙁
🙂
Le non-capitalisme.
RIEN ou si peu
c’est la seule raison qui explique que la crise n’est pas solvable : il n’y a pas un mouvement social puissant qui obligerait les capitalistes à mettre en place un Roosvelt.
la crise ira s’approfondissant
« Poésie et réalité
pas de propositions poétiques hors de la poésie même. La vision du poète face à la poésie et à la réalité. La poésie comme histoire de la réalité. Relations significatives susceptibles d’éclairer le lien qui unit poésie et réalité. La poésie, le possible et l’impossible. La poésie est une autre logique .Poésie et folie. Poésie et envers. Poésie, vide, et abîme. Poésie et jeu. ¨Poésie et miroir. Poésie et parole. La parole est-elle un signe arbitraire ? Parole et charité. En poésie, la parole dé-nomme et, peut-être, trans-nomme. Poésie et amour. La recherche d’un au-delà de l’amour. Poésie et situations limites : la vieillesse, la maladie, la mort. Poésie, réalité et irréalité. Le sens ultime de la poésie » – (Roberto Juarroz dans Poésie et .création)
Et puis, en corollaire du texte de la pisseuse dans les champs, de la ramasseuse de crottin (Fred Vargas citée plus haut pour son texte « nous y sommes » et pour ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas consulter mon blog, j’ai moi l’outrecuidance de vous proposer ce qui suit :
FUMIER
Ténèbres affleurant le sol, ,je ne les avais jamais pensées, de loin, qu’affaiblie puanteur.
Il aura fallu le hasard de l’accouplement d’un automne avec une maladie de jardinier pour que naissent mes cheminements derrière l’étable avec une brouette et une pelle. Les charges endolorissaient les muscles de mon dos, ma sueur engraissait l’engrais.
J’étayais mes efforts avec des rêves mirifiques de récoltes.
Les pelletées rendaient déjà des poireaux gros comme le poing fermé, l’odeur des rosiers colonisait l’espace, mon jardin s’amenuisait, je pensais conquérir des chemins.
Ce fut au treizième voyage peut-être (mon énergie se dissolvait comme une onde fripée – que mon imagination fut tarie.
Il se passait quelque chose d’autre, et de violent et d’important. Les ténèbres rampaient sur la pelle, elles atteignirent mes doigts.
Ce fut comme si je prenais connaissance de toute la putréfaction du monde.
Je fus abasourdie, mais peu à peu.
Et peu à peu je fus labourée, morcelée, comblée par le terreau animal que j’arrachais, qui arrachait mes carapaces.
Je fondis, je m’écoulai avec de la pluie, avec lui, je me mis à créer des poèmes friables que j’épandais sur les villes.
Je pris des mottes dans mes mains, je répugnais à les jeter sur la brouette anachronique du maçon tellement leur douceur avivait mes pores fascinés et béants.
Immobile, je subissais la métamorphose d’un dieu. Les ténèbres verdissaient parfois avec l’urine fraîche des génisses, je devenais jalouse de décompositions secrètes qu’il me faudrait pendant des siècles disséquer.
Immobile, je regardais.
J’eus des tentations d’amalgames, désespérées, le limon refusait mes blanchâtres matières.
Sorcière laissant bouillir mes ignorances je me remis au travail, avec l’imbécile regret de mon espèce redressée, je les aurais voulues ténèbres plus odoriférantes.
Amen!