Email a copy of 'COMMENT RECAPITALISER RÉELLEMENT LES BANQUES, par Pierre Sarton du Jonchay' to a friend

* Required Field






Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.



Separate multiple entries with a comma. Maximum 5 entries.


E-Mail Image Verification

Loading ... Loading ...
COMMENT RECAPITALISER RÉELLEMENT LES BANQUES, par Pierre Sarton du Jonchay – Blog de Paul Jorion

E-Mail ‘COMMENT RECAPITALISER RÉELLEMENT LES BANQUES, par Pierre Sarton du Jonchay’ To A Friend


Partager :

17 réponses à “COMMENT RECAPITALISER RÉELLEMENT LES BANQUES, par Pierre Sarton du Jonchay”

  1. Avatar de gruau
    gruau

    Très intéressant, mais je suis frappé que sur ce site, seules sont prises en compte les ‘mauvaises’ nouvelles, allant dans le sens de prévisions ‘apocalyptiques’ et jamais les ‘bonnes’…

    1. Avatar de Julien Alexandre

      @ Gruau

      La bonne nouvelle, c’est que la Pravda Le Figaro a un site en ligne, conçu pour les gens qui veulent qu’on les fasse se sentir bien : http://www.lefigaro.fr

      1. Avatar de biloute
        biloute

        Oui ou bien lire la lettre secrete des « Tricheurs Brothers » de la BCE. Pour etre rassure rien de mieux que de anxiolitiques et un bon psychologue ou psychiatre.

    2. Avatar de yoananda

      quelles sont les bonnes nouvelles en question ?
      (j’en vois passer, mais très peu)

  2. Avatar de bertrand
    bertrand

    Responsabilité financière personnelle n’aurait jamais du être réduite.
    Activons pour que Dexia ne soit pas mis à contribution du peuple , mais des fautifs.
    Marche arrière , déspéculation , reprise des engagements , renégociation des prêts etc…..cantonnement , bad bank , 25 ans de travail.

    1. Avatar de bertrand
      bertrand

      Pour tenter d’augmenter leurs bénéfices les banques françaises font monter et descendre leurs cours tous les jours de +10 à – 10 % , mais au final les cours restent inchangés , c’est la course éperdue avant l’hallali.

  3. Avatar de Contempteur
    Contempteur

    « L’adoption du paradigme de la responsabilité financière de la monnaie définit quatre fonctions bancaires fondamentales : le prix, le crédit, le capital et l’assurance. Fonctions tenues par des personnes différentes mais solidaires dans la transformation des prix nominaux comptables en réalité objective livrable à terme au prêteur de la monnaie. »

    Auto-traduction :
    L’adoption d’une monnaie n’est pas neutre. Si on choisit d’être responsable dans le choix, il faut en tirer les conséquences quant à la structure des banques. Elles doivent être séparées en quatre entités : la gestion du prix, celle du crédit, celle du capital et celle de l’assurance.
    Ces entités sont différentes mais liées pour faire des produits concrets à un prix réel dans une monnaie précise, pour celui qui paye.

    « La sous-capitalisation des banques dans l’économie financière actuelle n’est pas une erreur de calcul ou d’anticipation mais le résultat réel de l’irresponsabilité financière systématique. La séparation des fonctions d’assurance, d’investissement, de crédit et de liquidité du prix à l’intérieur des banques restaure la visibilité de la responsabilité personnelle dans la transformation de toute anticipation en réalité. »

    Auto-traduction :
    Les banques manquent de fonds propres. Ce n’est pas un hasard, elles font n’importe quoi pour gagner de l’argent et se livrent plus spécialement à des jeux spéculatifs totalement irresponsables. Les structurer en quatre entités distinctes permet d’identifier les responsables de ces conneries (pour leur en mettre plein la gueule).

    « L’inflation nominale du crédit n’est pas résorbable sans la ré-humanisation du capital. Il suffit donc de décider que la responsabilité financière personnelle redevienne la cause des prix du futur au présent. Il suffit que le capital rémunère la responsabilité objective du prix des biens réels. La primauté de l’homme sur la monnaie n’a pas de réalité sans être une décision. »

    Auto-traduction :
    Les crédits gonflés à l’hélium et montés au cric ne disparaîtront pas sans que le capital redevienne sensible. Pour cela, il faut donc obliger les capitalistes à devenir responsables de la zone qu’il sèment sur toute la planète. Et pour y arriver ces mêmes capitalistes devenus réceptifs doivent prendre une claque chaque fois qu’ils manipulent les prix, bidonnent les comptes, magouillent les cours boursiers et planquent de la monnaie à gauche. L’homme prime sur le pognon, mais ça va mieux en le disant.

    1. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      @Contempteur,
      Voilà une traduction qui vous est personnelle mais n’en respecte pas moins le sens de mon texte. 😉

    2. Avatar de SUPERDISCOUNT
      SUPERDISCOUNT

      Sans faire offense à la prose précise mais très personnelle de Pierre SARTON du JONCHAY, merci pour ces « auto-traductions » qui je l’avoue, éclairent en langage profane une pensée brillante mais, souvent mal accessible au peu d’esprit qui me traverse.

  4. Avatar de SUPERDISCOUNT
    SUPERDISCOUNT
  5. Avatar de juan nessy
    juan nessy

    L’évolution récente en France du statut de responsabilité des professions dites libérales , vers un état de  » personne morale  » , qui les dédouane de responsablités personnelles gagées sur leurs biens , montre que votre appel à  » ré-humaniser  » le capital est bien à contre-courant des forces en action .

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Personne_morale

    1. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      @Juan Nessy,
      On peut aussi interpréter la notion de personne morale comme possibilité et obligation de la société à soutenir la responsabilité individuelle. S’il n’y a pas de responsabilité sans individualisation du sujet de l’objet, l’existence d’une société politique peut être le cadre d’une responsabilité solidaire collective de l’exercice effectif de la responsabilité personnelle. Le capital d’une société quelle que soit sa finalité morale se définit dans cette perspective comme le prix liquide du bien commun disponible en couverture de la responsabilité personnelle de chaque membre de la société constituée. Le capital moral est le prix qu’une société engage dans la responsabilité personnelle de chacun de ses membres à réaliser l’objet social endossé par la collectivité.

      1. Avatar de juan nessy
        juan nessy

        J’entends bien ( enfin à peu près ) , mais à ce jour , il semble qu’elle permette surtout d’échapper à la responsabilité morale de tenter de payer ses dettes en cas de faillite .Même l’URSSAF reste parfois le bec dans l’eau .

        Tiens , une piste pour la dette publique !

  6. Avatar de des mots
    des mots

    Mise bout à bout pour donner des phrases, franchement qui comprend ce billet.

     » redevienne la cause des prix du futur au présent. « 

    1. Avatar de Pierre Sarton du Jonchay

      @des mots,

      redevienne la cause des prix du futur au présent

      Vous pointez exactement ce qui fracture la réalité entre les financiers et les non-financiers ; et qui rend la réalité des non-financiers si facilement manipulable par la réalité des financiers. Les esprits non-financiers ne comprennent pas ce que les esprits financiers font. Les non-financiers se plaisent à ignorer que le futur ne peut pas échapper aux décisions prises au présent. Les financiers leurrent les non-financiers quand ils laissent croire que le résultat d’une décision pour le futur est déjà là aussi réellement qu’un objet physique qui se touche, se voit et se sent.

      Les financiers leurrent les non-financiers par les esprits financiers leurrant les financiers sans esprit. Les esprits financiers font la différence entre l’esprit et la réalité ; ils jouent les financiers qui confondent la réalité anticipée en esprit avec la réalité actuelle sensible. La double différence entre le présent et le futur et entre le réel et l’imaginaire permet la double manipulation du financier par l’esprit financier et du non-financier par le financier. Le témoignage d’Alessio Rastani dans le rôle du financier sans esprit révèle parfaitement l’articulation de la grande manipulation.

      La finance est la représentation par la monnaie du résultat réel probable d’une décision présente ; d’une décision sur un objet verbalisé qui n’existe pas encore concrètement ; qui existe seulement par l’imagination logique du possible crédible. La manipulation du non-financier et du financier par l’esprit financier utilise la monnaie. En tant que résultat réel probable d’une décision présente d’un objet qui n’existe pas encore, la monnaie est nécessairement matérialisée au présent par une réalité : en l’occurrence un support physique portant le décompte du prix futur de l’objet qu’elle permettra d’acheter.

      En n’évoquant pas la double différence entre le présent et le futur et entre le réel et l’imaginaire, l’esprit financier crée l’opacité du réel par la monnaie ; la monnaie qui est un pouvoir au présent, un décompte du temps par le crédit, et la réalité concrète future de ce qu’elle permettra d’acheter. Ainsi apparaît-il une troisième manipulation de l’esprit financier sur lui-même. Afin de manipuler le non-financier et le financier en toute bonne conscience intellectuelle, l’esprit financier se convainc que la monnaie est une chose et non la représentation du futur dans le présent ainsi que de l’imaginaire du possible dans la réalité. Cette auto-corruption de l’esprit financier s’appelle la cupidité.

      La monnaie est l’instrument idoine de la cupidité financière ; toutes les réalités détournées sont masquées par des prix qui ne signifient rien ; des prix qui ne renvoient à aucune réalité visible à des esprits libres de leur jugement d’observation. L’esprit financier cupide a un ennemi de fond : l’esprit financier libre ; l’esprit qui dit ce qu’il fait selon le réalité qu’il négocie avec d’autres esprits libres selon une même loi de responsabilité. Cependant la cupidité financière ne peut pas combattre l’esprit de responsabilité qui n’est pas monétisable en tant que tel ; qui échappe donc à toute manipulation.

      Le fait majeur en train d’émerger dans la décomposition actuelle du système financier est l’auto-délitement de la cupidité. L’esprit de responsabilité redevient la seule cause de création monétaire. Tant que la cupidité gouverne, la liquidité reste insaisissable ; le moment approche où l’esprit de cupidité ne pourra plus se financer sans reconnaître au moins verbalement la différence réelle entre le présent et le futur, entre le spéculatif et le probable. Alors il sera possible d’instaurer une compensation explicite de la responsabilité financière personnelle.

    2. Avatar de d0d01
      d0d01

      des mots,
      Depuis votre commentaire, vous avez été invité à réfléchir en réponse.
      … où êtes-vous donc passé ?

  7. Avatar de biloute
    biloute

    « La parole synthétique de l’acteur est plus rassurante que l’analyse de l’action. Le prix de la capitalisation par le nom de l’objet est plus élevé que le prix de la capitalisation par la réalité qui est seulement anticipée. »

    Étrangement on pourrait appliquer cette belle formule pour les politiques depuis un bon 30 ans maintenant. Entre la Rhétorique de nos politiciens et le programme applique par la Droite et la gauche. Le programme pour les élections (propagande, Fausses promesses, Story telling), et l’application du concensus de Washington d’un autre cote dans toutes les contrées.

    Enrichissement d’une classe dites « mondialistes » avec le portefeuille dans des espaces de non droit (paradis fiscaux) et les couillons soumis a une concurrence loyale et « non faussée ». Problème de liquidité alors qu’on est face a un problème de solvabilité.

    Le problème c’est le marche et l’école monétariste.

Contact

Contactez Paul Jorion

Les livres de Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta