UN PETIT SERVICE QUE PEUVENT ME RENDRE LES COUCHE-TARD

J’ai vécu aux États-Unis de 1997 à 2009. Durant cette période, je n’ai vu parmi les films français et belges que les très rares qui traversaient l’Atlantique. Parfois dans des conditions intéressantes, il faut bien le dire, comme le jour où j’ai vu Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain présenté par Jeunet lui-même à l’Egyptian Theater sur Hollywood Boulevard.

Qu’est-ce que j’ai raté, et qu’il faut absolument voir ?

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221 réponses à “UN PETIT SERVICE QUE PEUVENT ME RENDRE LES COUCHE-TARD

  1. Avatar de Paul Jorion

    Merci pour vos cogitations : je vais essayer de digérer tout cela (cela représente 62 pages en texte serré). Heureusement pour moi certains n’ont pas compris ma question puisqu’ils mentionnent des films en français en-dehors du créneau 1997-2009 (Giono !) ou des films que j’ai eu l’occasion de voir aux US pour des raisons évidentes (La matrice I, II et III !).

    Merci !

  2. Avatar de Théodore Minot
    Théodore Minot

    Un film magnifique sur une famille et plusieurs générations :
    « Le premier jour du reste de ta vie ». C’est juste beau et poignant.

    Une comédie, sous estimée, qui vous rappellera peut-être l’époque Claude François :
    « Podium ». Les dialogues sont ciselés.

    Hors catégorie :
    Après 2009 : « Le nom des gens », comédie aussi.
    Non Français : Fabuleux : – « Le Voyage de Chihiro » de Hayao Miyazaky

  3. Avatar de Ken Avo
    Ken Avo

    J’approuve la plupart des films cités et j’ajoute:
    « Harry, un ami qui vous veut du bien » avec Sergi López que j’aime beaucoup.

  4. Avatar de ploucplouc
    ploucplouc

    Je vais en rajouter un. film inconnu aujourd’hui « c’est le bouquet » 2002 français tous un programme Et Ulhzan la réalité humaine scénarisé.

  5. Avatar de BenZoo
    BenZoo

    Celui-ci devrait vous plaire :
    Standing in the Shadows of Motown Paul Justman 2002

    Et voici une liste de mes préférés « français » :

    Les Glaneurs et la glaneuse Agnès Varda 2000
    Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures Claude Lanzmann 2001
    Etre et Avoir de Nicolas Philibert 2002
    Marie-Jo et ses 2 amours Robert Guédiguian 2002
    Les amants réguliers philippe garrel 2004
    Le Petit Lieutenant Xavier Beauvois 2005
    Lady Chatterley Pascale Ferran 2006
    Persepolis, de Marjane Satrapi 2007

    Abdellatif Kechiche
    2000 : La Faute à Voltaire
    2003 : L’Esquive
    2007 : La Graine et le mulet

    Jean-Pierre & Luc Dardenne
    1999 : Rosetta
    2002 : Le Fils
    2005 : L’Enfant

    laurent cantet
    1999 : Ressources humaines
    2001 : L’Emploi du temps
    2005 : Vers le sud
    2008 : Entre les murs

    Christophe Honoré
    2006 : Dans Paris
    2007 : Les Chansons d’amour
    2008 : La Belle Personne

    Alain Guiraudie
    2001 : Du soleil pour les gueux
    2001 : Ce vieux rêve qui bouge
    2007 : On m’a volé mon adolescence (téléfilm)

    Claire Denis
    1999 : Beau Travail
    2001 : Trouble Every Day
    2002 : Vendredi soir
    2004 : L’Intrus
    2008 : 35 rhums

    Raymond Depardon
    2001 : Profils paysans, l’approche
    2002 : Un homme sans l’Occident
    2004 : Quoi de neuf au Garet ?
    2004 : 10e chambre, instants d’audience
    2004 : Profils paysans, le quotidien
    2008 : Profils paysans, la vie moderne

  6. Avatar de anita
    anita

    Bonsoir M. P. Jorion, les noctambules vous saluent ! Ils aiment le cinéma et la littérature aussi : E. Zola, l’Argent (1891) Le Krach de l’Union générale avec l’aide Rothschild. Panique, manipulation de la bourse, vente à découvert, ruine et « aide » pour éviter un risque systémique :

    « Une heure sonna, la cloche annonça l’ouverture du marché. Ce fut une Bourse mémorable, une de ces grandes journées de désastre, d’un de ces désastres à la hausse, si rares, dont le souvenir reste légendaire. Dans l’accablante chaleur, au début, les cours baissèrent encore. Puis, des achats brusques, isolés, comme des coups de feu de tirailleurs avant que la bataille s’engage, étonnèrent.Mais les opérations restaient lourdes quand même, au milieu de la méfiance générale. Les achats se multiplièrent, s’allumèrent de toutes parts, à la coulisse, au parapet ; on n’entendait plus que les voix […] à la corbeille, criant qu’ils prenaient toutes les valeurs, à tous les prix ; et ce fut alors un frémissement, une houle croissante, sans que personne pourtant osât se risquer, dans le désarroi de ce revirement inexplicable. Les cours avaient légèrement monté, Saccard eut le temps de donner de nouveaux ordres à Massias, pour Nathansohn. Il pria également le petit Flory qui passait en courant, de remettre à Mazaud une fiche, où il le chargeait d’acheter, d’acheter toujours ; si bien que Flory, ayant lu la fiche, frappé d’un accès de foi, joua le jeu de son grand homme, acheta lui aussi pour son compte. Et ce fut à cette minute, à deux heures moins un quart, que le tonnerre éclata en pleine Bourse l’Autriche cédait la Vénétie à l’empereur, la guerre était finie. D’où venait cette nouvelle ? personne ne le sut, elle sortait de toutes les bouches à la fois, des pavés eux-mêmes. Quelqu’un l’avait apportée, tous la répétaient dans une clameur, qui grossissait avec la voix haute d’une marée d’équinoxe. Par bonds furieux, les cours se mirent à monter, au milieu de l’effroyable vacarme. Avant le coup de cloche de la clôture, ils s’étaient relevés de quarante, de cinquante francs. Ce fut une mêlée inexprimable, une de ces batailles confuses où tous se ruent, soldats et capitaines, pour sauver leur peau, assourdis, aveuglés, n’ayant plus la conscience nette de la situation. Les fronts ruisselaient de sueur, l’implacable soleil qui tapait sur les marches, mettait la Bourse dans un flamboiement d’incendie.

    (…) « … s’était offert, pour éviter l’immédiate déclaration de faillite, avec l’extraordinaire sens pratique d’un monsieur, qui, forcé de mettre le feu chez un voisin, se hâterait ensuite d’apporter des seaux d’eau, afin que le quartier entier ne fût pas détruit. Il était au-dessus de la rancune, il n’avait d’autre gloire que d’être le premier marchand d’argent du monde, le plus riche et le plus avisé, ayant réussi à sacrifier toutes ses passions à l’accroissement continu de sa fortune. »

    1. Avatar de D-croissance
      D-croissance

      @anita
      Si vous arrivez à les retrouver sur le blog, Paul a fait un compte-rendu de sa lecture de « L’argent » sous forme de billet et je crois qu’il en a parlé dans la vidéo du vendredi qui suivait…

  7. Avatar de Sido
    Sido

    Bonjour,

    Quand vous aurez épuisé la liste des indispensables à voir absolument, en voici d’autres sympathiques et divertissants : Le Hérisson 2009 et Odette tout le monde 2007 (qui soulignent la façon dont « la france d’en bas » est stigmatisée et rangée dans des cases) ; Dragons 2009 comme film d’animation.

  8. Avatar de Laurent
    Laurent

    Personne ne l’a cité je crois car il a eu une petite production:
    The Foutain (2006): http://www.imdb.com/title/tt0414993/
    Trip d’auteur, on aime ou on déteste je pense!

  9. Avatar de Lien
    Lien

    Puisque vous avez montré être bédéphile, voulez-vous également la liste des BDs que vous avez manquées ou ont-elles plus facilement traversé l’atlantique?

  10. Avatar de Ken Avo
    Ken Avo

    Il y a « Papa » également avec Alain Chabat, un film assez terrible sorti en 2005.

  11. Avatar de Paul Jorion

    J’ai lu tout ce que vous aviez écrit et j’ai fait une liste de vos dix premiers.

    Bon, c’était pas très scientifique mais j’ai pas dû me tromper beaucoup. La graine et le mulet arrivait en premier. Je l’ai regardé entre hier soir et ce soir.

    Je ne regrette pas de vous avoir consultés. Je suis même fier de vous.

  12. Avatar de Marcel
    Marcel

    1°) Léger hors sujet chronologique (un film de 96), mais ça peut intéresser l’auteur d’un livre intitulé « comment la réalité fut inventée » (réponse : « des putains d’invendus ! »), s’il ne connaît pas déjà :

    « Des nouvelles du bon Dieu » – Comédie idéalistico-existentialiste en taxi déjanté, on va dire… – une brochette d’anticonformistes et/ou de paumés veulent rencontrer le romancier minable qui leur a f… cette vie de merde. Moi, j’adore. – http://www.imdb.com/title/tt0116081/

    2°) Également hors sujet (émission télé) :

    « Délégation de très haut niveau », un épisode devenu « culte » de la fameuse émission Strip Tease, en 2000 – voyage en Corée du Nord de parlementaires belges. – http://www.culturalgangbang.com/2007/06/une-dlgation-de-trs-haut-niveau.html

    3°) enfin dans le sujet :
    – « Feux rouges » (d’après Simenon, avec Jean-Pierre Darroussin)
    – « L’homme du train » de Patrice Leconte

  13. Avatar de E. Quilgars

    + 1 film danois de 2003 : « Inheritance » de Per Fly (où comment l’on apprend que c’est moins l’héritier qui hérite d’un patrimoine que l’héritage qui hérite d’un « support » humain):
    http://en.wikipedia.org/wiki/Arven_%282003_film%29

  14. Avatar de Laurent S

    Le film qui m’a le plus ému et dont le souvenir me reviens encore assez rapidement est « C’est quoi la vie » avec Jacques Dufilho, Jean-Pierre Darroussin, Isabelle Renaud

    Synopsis : Nicolas vit à la ferme avec ses parents et grands-parents. Endettée à mort, la famille doit partir. Son père se suicide. Nicolas cherche alors par tous les moyens à s’en sortir, mais échoue à chaque tentative. A moins de reprendre cette ferme abandonnée, là-haut sur le Causse, là où vit Maria, celle qu’il aime par dessus tout…

  15. Avatar de Lien
    Lien

    « Dans la vie » est magnifique bien que ce soit un film à petit budget…

  16. Avatar de Upwind
    Upwind

    Les dessins animés de Miyasaki :

    * 1984 : Nausicaä de la vallée du vent (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika?)
    * 1988 : Mon voisin Totoro (となりのトトロ, Tonari no Totoro?)
    * 1992 : Porco Rosso (紅の豚, Kurenai no buta?)
    * 1997 : Princesse Mononoké (もののけ姫, Mononoke hime?)
    * 2001 : Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi?)

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