Répondre aux Accusations de Manipulation Au cours de cette conversation imaginative, plusieurs figures historiques et une entité d’intelligence artificielle, CLAUDE,…
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@Mango ah mais non! vous n’allez pas vous en sortir comme ça en demandant de l’aide ! Bien au contraire…
Dans cette conversation entre P.J. et l’IA Claude 3, plusieurs thèmes complexes et profonds sur l’identité, la conscience de soi,…
GPT4 Dans cette conversation, l’utilisateur P.J. pose à Claude 3, une intelligence artificielle, une question hypothétique basée sur une précédente…
Waow comment dans ton cerveau tu as pu faire ce genre de parallèle avec le handicap mental et le comas…
@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
Autrement dit l’expression langagière d’une conscience et d’une volonté ne peut plus être considéré comme une caractéristique définissant l’humain. Il…
Je ne pouvais pas décemment en rester là bien entendu ! P.J. : Chapeau bas, Claude ! Claude 3 : Merci,…
Tiens, l’AI devient « rétro » ! Euh rétro, je veux dire « rétro-action », elle est à même de surpolariser son milieu si…
J’ai bien fait de prendre en librairie ton dernier livre. La singularité n’en est qu’à ses débuts. Je milite pour…
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122 réponses à “DE L’AUSTÉRITÉ ET DU MAUVAIS USAGE DE LA SOUVERAINETÉ, par Éric Walravens”
Oui, c’est bien le cadre international qu’il faut changer.
Le droit fiscal international est inscrit notamment dans les conventions préventives de la double imposition calquées sur un modèle élaboré au sein de l’OCDE. Ces conventions sont négociées bilatéralement entre Etats souverains ayant dans ce cadre pour préoccupation première de garantir les intérêts de leurs propres détenteurs de capital. Ce que prévoit le droit fiscal interne des Etats est ainsi détricoté pour être retricoté pour assurer, à travers le jeu des conventions et directives et autres traités, un pouvoir d’imposition minimal des revenus du capital, à savoir des bénéfices, dividendes, intérêts, redevances et revenus immobiliers.
Pour avoir travaillé dans ce domaine de la recherche de la voie la moins imposée pour les multinationales et leurs actionnaires, je confirme que tout est mis en oeuvre pour faire rentrer le moins de recettes fiscales possibles en provenance du capital, ce que permet le droit fiscal international en toute légalité et -je le souligne- avec l’appui des représentants politiques de chaque Etat, qu’ils soient de gauche comme de droite. La volonté bien voilée en matière fiscale au niveau des Etats européens sous perfusion d’idéologie libérale est bien de tirer le maximum de recettes fiscales de la classe moyenne et de ponctionner le moins possible les revenus du capital. Il suffit d’étudier les effets du droit fiscal international pour s’en convancre.
Le capital a ainsi réussi grâce à un travail de sape de plusieurs décennies à se libérer des contraintes nationales pour se développer au niveau international sans limite, en toute liberté, et exercer pleinement le pouvoir sur ceux qui ne vivent que de leur travail, réduits qu’ils sont à de simples consommateurs à peine protégés.
Pour agir sur les inégalités dans la distribution des revenus, il est absolument nécessaire de procéder à une réforme de la fiscalité, tant au niveau national qu’au niveau international, visant à soumette les revenus du capital à une imposition suffisante pour tendre vers l’équilibre budgétaire des Etats. Il reste à forger une volonté politique allant dans ce sens, ce qui semble faire défaut à ce jour.L’espoir fait vivre, n’est-ce pas ?
Du lourd chez Quatremer:
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/02/la-faillite-de-la-gr%C3%A8ce-une-id%C3%A9e-effrayante-qui-fait-son-chemin.html
Quelques extraits:
«Athènes se fiche de nous. Depuis janvier 2011, le gouvernement a arrêté de mettre en œuvre les réformes en se disant qu’on allait de toute façon payer pour sauver l’euro et ça, ça ne peut plus durer », m’a confié un diplomate proche des négociations. « Les engagements budgétaires n’ont pas été tenus, l’administration publique est toujours aussi inefficace, la fraude fiscale n’a pas diminué, les réformes ne sont pas mises en œuvres. Et on n’avait pas prévu que le patronat grec s’alignerait sur les syndicats pour refuser tout changement. Si la contagion ne menaçait pas l’Espagne et l’Italie, on la laisserait tomber maintenant ! Mais une fois que ces pays seront à l’abri, il n’est pas exclu qu’on la laisse à son sort, car la balance des comptes n’est pas en notre faveur» : 240 milliards pour un pays qui pèse 3% du PIB européen et ne donne aucun signe de redressement, voilà qui fait hésiter jusqu’au Fonds monétaire international, de plus en plus réticent à mettre au pot. D’autant que, vu la dégradation des comptes grecs, la facture devrait s’élever à 145 milliards d’euros au lieu des 130 arrêtés en octobre dernier et que cela ne couvrira sans doute que les besoins des deux prochaines années…
Face à l’incertitude grandissante, la Banque centrale européenne (BCE) a elle aussi pris ses précautions en isolant Athènes : elle a autorisé la Banque centrale grecque à alimenter en liquidités ses banques commerciales confrontées à un retrait massif d’argent en échange de garanties dégradées dont personne ne veut : «En cas de faillite, la perte sera pour la Banque centrale grecque et non pour la BCE», souligne Laurence Boone, économiste en chef Europe de Bank of America.
Je ne pense pas que nos dirigeants aient une quelconque velléité de résoudre ces problèmes, car pour eux il ne s’agit pas de problème mais de moyens pour mettre en place leurs objectifs politiques libéraux.
A propos de la naïveté de ce billet, évoquée par plusieurs commentateurs: c’est vrai qu’il parait difficile, aujourd’hui, d’imaginer que les Etats abandonneront leur souveraineté fiscale. Mais n’était-il pas difficile d’imaginer, il y a un an, que le régime de Moubarak serait renversé ? Le bouillonnement social d’aujourd’hui, dont ce blog est l’un des canaux d’expression, amènera des changements. C’est une certitude. Il est probable que ces changements auront une forme brutale, comme une cessation de paiement d’un pays endetté, la sortie d’un pays de la zone euro, une insurrection ou un autre clash imprévisible (un « cygne noir »). L’adoption « ordonnée » d’une réforme fiscale mondiale ou européenne est un scénario qui peut sembler naïf, oui. Elle n’en reste pas moins souhaitable et, à ce titre, mérite d’être défendue, même si elle est peu réaliste. C’est en parlant des solutions qu’elles cessent d’être des chimères. Il est surtout nécessaire que ce débat se fasse dans les pays où même la population est opposée à une redistribution fiscale équitable entre pays. C’est le cas de l’Irlande. Quant aux micro-paradis fiscaux, ils ne devraient tout simplement pas être tolérés. S’il a été possible d’envahir l’Irak, il doit être possible de les amener à fermer boutique. C’est une question de volonté politique.
Sans vouloir vous taquiner pour avoir le dernier mot : la concurrence fiscale déloyale enrichit ceux que la guerre en Irak enrichit aussi… je ne prendrais pas d’invasion de l’Irak comme gage de l’élimination des paradis fiscaux … 😉
Je ne poste pas très souvent ici, mais je devais absolument le dire: BRAVO! Bravo à l’auteur, pour cet article clair et droit au but.
Hélas, ceux qui devraient payer l’impôt tirent les ficelles de la politique. Il est impossible d’avoir 27 dirigeants européens honnêtes en même temps… Donc l’harmonisation fiscale n’est possible que dans un petit bloc de pays, qui renoncent à libre circulation des capitaux avec les pays hors de ce bloc… Un tel bloc de pays perdrait certains des avantages de la mondialisation, se mettrait à dos les puissance internes et externes, le pari est donc risqué… voire impossible?
@ G : ce « petit bloc » de pays que vous envisagez, ce ne sont donc pas les 27 (bientôt) 28 pays Européens ?
Dans ce cas, nous sommes d’accord, mais nous sortons alors du cadre Européen ; sinon, nous ne sommes guère d’accord ..
Je tenais à faire le point, G (..gag)