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LE TEMPS, « Nous sommes en train de mettre en place une machine à créer de l’hyperinflation », le 12 mai 2012 – Blog de Paul Jorion

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180 réponses à “LE TEMPS, « Nous sommes en train de mettre en place une machine à créer de l’hyperinflation », le 12 mai 2012

  1. Avatar de Lisztfr

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/europas-schuldenkrise/schuldenkrise-der-fluch-der-inflation-11748992.html

    La FAZ se fait l’écho des craintes inflationnistes allemandes.

    Dans les 4 derniers § l’auteur écrit que la politique de relance envisagée depuis peu en Europe aurait tendance, par l’inflation, à alléger la charge de la dette. Mais il craint d’une part une fuite des capitaux vers par exemple l’immobilier et donc la création de bulles spéculatives, d’autre part un phénomène de perte de la confiance dans la monnaie associé à une inflation incontrôlable.

    C’est un prêche d’une orthodoxie bien établie, qui a bien des avantages, d’une part le conservatisme est toujours le parti pris du moindre risque, l’inflation étant un risque pour le capital donc mieux vaut prévenir que guérir.

    Mais dans une conjoncture dépressive, il ne peut y avoir aucune inflation d’autant plus que nous importons beaucoup, l’effet « boule de neige » salaires-prix est donc coupé à la base. Il n’y a pas non plus d’inflation aux USA, parce qu’il n’y a pas de hausse de la consommation. Pourtant il y a eu QE1, QE2, QE3 etc.

    Il y a peut-être un risque de dévaluation de l’Euro par rapport à d’autres monnaies. Je pense que c’est cela la perte de confiance tant redoutée. Et alors, nous payerons plus cher l’énergie, et les gadgets chinois, le textile etc, consommation déjà en baisse à cause de la crise.

    Le problème avec un libéral c’est qu’il veut mieux discuter avec un clown, c’est moins fatigant. La clownesque de la FAZ est qu’ils pensent sérieusement qu’en abaissant le coût du crédit, on pourrait créer de l’inflation.

  2. Avatar de Justin
    Justin

    @Paul Jorion

    Jusqu’à récemment, je pensais que le servage était apparu en Europe dans la continuité de l’esclavage. Mais en réalité, ce sont des hommes libres qui sont devenus des serfs à la fin de l’Empire romain. Le manque de revenus a été remplacé par du crédit et, petit à petit, ces individus se sont retrouvés dans une situation où ils ne pouvaient plus rembourser leurs dettes. Ils sont devenus des serfs.

    Pourriez vous préciser vos sources quant à l’origine du servage ?

  3. Avatar de zébu
    zébu

    Well done …
    Le leader de Syriza a annoncé juste après la réunion avec le Président de la République Hellène un accord de gouvernement intérimaire de 2 ans entre ND, PASOK et GD :
    http://www.francetv.fr/info/live/message/4fa/faa/16a/399/165/07c/004/f21.html
    Cet accord n’a pas été confirmé ni par le PASOK, ni par la ND.
    Cette déclaration met par contre la pression sur la GD, laquelle est partagée à 50/50 en interne et a affirmé être opposée à participer à tout gouvernement qui n’y associerait pas Syriza.
    D’où GD se sent dans l’obligation de faire cette contre-déclaration :
    « Le petit parti de gauche grec pro-européen Dimar a démenti l’affirmation du leader de la gauche radicale, anti-austérité, Alexis Tsipras. Ce dernier l’accusait d’avoir conclu un accord de coalition gouvernementale avec les conservateurs et les socialistes pour appliquer le plan de rigueur. « C’est une honte… c’est un mensonge diffamatoire », a déclaré Dimar dans un communiqué. »
    http://www.francetv.fr/info/live/message/4fa/fb5/921/cc6/f05/a49/005/e59.html

    Histoire de prévenir toute tentative de négociation de dernière minute entre GD et ND/PASOK, entre dirigeants de partis, en faisant monter la pression en interne à GD.

    1. Avatar de kohaagen
      kohaagen

      Bien joué, d’accord avec toi, Zébu. Mais imaginons qu’au nom de je ne sais quoi, GD s’associe aux deux autre partis lessivés aux élections. Bref, situation à la belge : on met tout le monde au pouvoir sauf le vrai vainqueur des élections. Comment réagirons les Grecs ? Je pense qu’ils ne réagiront pas. Personnellement, je parie sur un accord de dernière minute « avant l’ouverture des marchés lundi matin » (refrain connu). A noter : GD a un vocabulaire haineux envers Syriza alors qu’il se garde d’attaquer de la sorte le PASOK et ND. Pourquoi ? C’est çà, la « solidarité » de gauche version grecque ? La déception est au bout du chemin…

      1. Avatar de zébu
        zébu

        GD est une scission de la Syriza.

    2. Avatar de vigneron
      vigneron

      Délitement politicien pathétique autant qu’inéluctable, Zeb, décomposition politique, pas recomposition. Syriza, ou plutôt Tsipas, cherche à accélérer le processus en misant sur une éventuelle et inutile victoire dans un mois (ou un an ou que sais-je); il aura en fait droit à une sortie mais par le bas, pays avec.
      N’oublie pas que les banques européennes sont désormais protégées depuis février/mars (à l’exception de cas comme CASA via Emporiki) d’une faillite ou d’une sortie de l’€ grecque. Aujourd’hui c’est les grecs qui ont le plus à perdre d’une sortie de l’€. S’il veulent renégocier, et ils le veulent, c’est tout de suite, pas dans un mois. Les grecs le savent et ne veulent pas perdre l’€. Syriza le sait et ne veut rien d’autre, sauf que Tsipas veut le pouvoir en plus. Faut arrêter de jouer là.

      1. Avatar de zébu
        zébu

        Tu te plantes encore, Vigneron.
        Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de coalition telle que tu le décrivais (encore 72 heures pour acter), entre GD, PASOK et ND, parce que tu sous-estime les processus politiques en cours au sein même des institutions politiques que sont les partis, dont la Gauche Démocratique.
        Et contrairement à ce que tu décris, la décomposition politique serait justement un autre gouvernement d’union nationale, soit la même chose que le précédent gouvernement. Qu’auraient-ils dès lors à ‘renégocier’ face à la Troïka, si ce n’est gagner du temps et des aménagements de l’austérité dont une part croissante (60%, sans les abstentionnistes) ne veulent plus ?
        Que peut-on ‘renégocier’, dis-moi, quand on accepte de cautionner ce délitement final qu’est un gouvernement d’union nationale, dont personne ne peut croire que l’attelage tiendra plus de quelques mois, quelques semaines ?
        Quelle crédibilité crois-tu qu’ils auront face à la Troïka, en ‘exigeant’ une renégociation ?
        Nulle.
        Encore une fois, la question n’est pas de vouloir sortir ou non de l’euro : la Grèce ne peut pas être expulsée de la zone euro, encore moins de l’UE. La Syriza le sait, les allemands le savent, tous le savent. Les allemands aimeraient bien que les grecs sortent de la zone euro, à minima.
        La question est bien de sortir ou pas des politiques ‘d’austérité’.
        Les banques, protégées d’une faillite ? Possible.
        Reste que la dette grecque est maintenue détenue par les institutions multilatérales, BCE en tête, suivi du FMI et … des états européens, via le FESF (avec les nouvelles obligations garanties par ce système). Si la Grèce fait ‘faillite’, c’est l’Espagne immédiatement qui y entre et les autres avec. Tout partira dans le même mouvement.
        Reste aussi que les marchés se déchaineront et l’euro plongera. La BCE fera ce qu’elle pourra mais elle ne pourra non plus très longtemps.
        Tu le sais, tout le monde le sait.

        Quand on veut ‘renégocier’ , on ne revient pas encore plus affaibli devant son banquier : on n’y retourne qu’avec un rapport de force plus favorable, quitte à ce que ce soit avec une ceinture d’explosif autour de la taille.

        « Aujourd’hui c’est les grecs qui ont le plus à perdre d’une sortie de l’€. » : les grecs se contrefoutent de manière croissante de savoir qui sera le plus perdant. Ils ont déjà subi -25% de perte de salaire et savent qu’ils continueront pendant des décennies ainsi. Quand on accule un peuple que l’on saigne à faire des choix, il ne faut pas s’attendre à ce qu’automatiquement il fasse celui de continuer à accepter de se faire saigner.

        « S’il veulent renégocier, et ils le veulent, c’est tout de suite, pas dans un mois. » : négatif.
        Tu te plantes encore. Le temps joue en leur faveur. Plus celui-ci passe et plus le positionnement ordolibéraliste allemand devient intenable au niveau européen. Déjà, Merkel vient de prendre une grosse baffe dans un nouveau Länd. Hollande vient d’être élu en France. Toutes les élections en Europe ont été perdues par les partisans de la ligne dure. Un référendum en Irlande pourrait même donner un ‘non’ en fin de mois. Et le temps qui passe en Grèce augmente le nombre de partisans de Syriza, lui permettant de bénéficier non seulement de la prime des 50 sièges mais aussi de recomposer l’offre politique autour de ses propositions.

        Le temps est l’ennemi du statu quo … néo-libéral.

  4. Avatar de Eric L
    Eric L

    une croissance sans emprunter aux banques . juste à ceux que l’on exproprie , cela est-il impensable ?

    1. Avatar de Marlowe
      Marlowe

      Croissance, pourquoi ?

      1. Avatar de Eric L
        Eric L

        oui, pourquoi . sans doute juste ce qu’il faut pour se maintenir, ou susciter la recherche par exemple, ce qu’il faut d’innovation . je disais ça puisqu’on nous vend l’argument de la croissance. est-ce que la décroissance ne s’accompagne pas de récession ?

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