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ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD, par Michel Leis – Blog de Paul Jorion

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23 réponses à “ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD, par Michel Leis”

  1. Avatar de timiota
    timiota

    Miles dévisse ?

    1. Avatar de louise
      louise

      🙂

  2. Avatar de Tano
    Tano

    Ascenseur pour l’échafaud?
    Oh! Depuis les années Reagan/Thatcher, on a pris l’escalier, un interminable escalier d’une trentaine d’années.
    Maintenant que nous sommes à bout de souffle, il ne nous reste plus que quelques marches.

    Reste à savoir qui jouera le rôle du bourreau.

  3. Avatar de Loréal Alain
    Loréal Alain

    Excellent billet.
    Il serait utile d’ajouter qu’au tournant des années 70/80 la norme de « qualité » a aussi été déterminante.
    Et dans ce domaine, le japon a mené la danse.
    Il suffit de se souvenir, par exemple,de l’apparition des marques nippones au look si « pro » dans la hi-fi et la photo. En 5 ans les fabricants européens (Allemands, néerlandais, francais, Anglais et américains) ont TOUS fermés boutiques…

    1. Avatar de Kibou
      Kibou

      Intéressante votre remarque sur le look pro, Alain,

      Par contre, je nuancerais quand même un peu le « TOUS » car il ne me semble pas que Harman Karond, NAD ou Philips soient japonais 🙂 Mais dans l’esprit on est d’accord.

  4. Avatar de HP
    HP

    Ne pas confondre Ascenseur pour l’échafaud, récit d’une catastrophe annoncée dès le début, avec Le monte-charge de Frédéric Dard, ouvrage et auteur remarquable, récit d’une tentative de manipulation, les protagonistes ne sont pas ceux qu’on croyait.
    Le problème n’est pas la recherche du profit, c’est dans la nature humaine comme la compétition et la territorialité, c’est son résultat l’accumulation de capital qui permet de tordre les liens sociaux, la corruption, la recherche d’avantages individuels, etc.

  5. Avatar de Un Belge
    Un Belge

    Très bon billet ! Merci !

    Dans le genre « véhicule pour l’échafaud », une petite anecdote :

    En Belgique, la région de Liège disposait, jusqu’à 1950, d’un réseau de tramways et de trolleybus électriques parmi les plus performants d’Europe. Après cette date, pour différentes raisons liées à l’évolution des mentalités, au pétrole bon marché et à l’essor d’un individualisme forcené, ce réseau a été peu à peu démantelé pour laisser la place à… la voiture (cette espèce d’ascenseur horizontal).

    En 1971, le dernier trolleybus de Liège (et de Belgique) rentre définitivement au dépôt. Les transports en commun à l’électricité sont définitivement abandonnés. Le fuel règne enfin sans partage… Les voitures et les bus au diesel vrombissent de plaisir…

    Et quelques mois plus tard… c’est le Choc Pétrolier de 1973…

    Bref, coincé dans la voiture ou dans l’ascenseur… le même abruti grimaçant, ayant tout misé sur une source de revenus ou d’énergie perçue comme inépuisable.

    Fuel… Flouze… Il y aurait comme un deuil à faire, non ?

  6. Avatar de NiFuNiFa
    NiFuNiFa

    « Pire encore, le programme de réduction des déficits par la baisse des programmes sociaux contribue à casser l’autre grande régulation collective qu’était la norme de consommation, sans qu’une autre régulation collective ne vienne remplir ce vide »

    Bon sans avoir fait l’ENA (merci de me rectifier si je me ‘plante’ dans l’explication suivante), je constate simplement que le ‘poids’ des charges sociales en France est à double tranchant.

    D’un coté, si l’on prend en compte les statistiques de la « croissance » (faut reconnaitre que niveau corbeaux de malheurs, y en a masse qui ‘croassent’ la croissance), on constate généralement que le principal grief fait est que la France a une croissance dite « molle ». Croissance sur laquelle pèseraient les charges sociales imposées aux entreprises.

    Maintenant le cas français est un peu particulier en ce que la majeure partie de la croissance vienne de la consommation (en tout cas au vu de l’état de nos industries ce n’est pas de là qu’elle vient).

    Sachant que les aides sociales sont un moyen pour les ménages de ‘consommer’, les diminuer viendrait tout simplement à couper le moteur de la consommation et, in fine, à couper celui de la croissance.
    Les minimas sociaux sont donc des réservoirs de consommation.

    Certes la croissance est « molle », mais ces réservoirs de consommation empêchent tout simplement de se casser totalement la figure, ce qui nous évite les montagnes russes.

    Quand on voit toute la réclame faite pour les baisses des minimas sociaux réclamés par le MEDEF and co, on se demande tout simplement s’ils n’auraient pas des tendances suicidaires !
    Quand Henry Ford était en activité à l’époque, il a rapidement compris qu’il n’avait pas intérêt à être radin sur la rémunération de ses employés pour la simple et bonne raison que ces employés là, sont ceux qui achetaient les voitures qu’il produisait.

    Bref, que les ‘gros’ patrons ont des tendances suicidaires, grand bien leur fasse que le paquebot coule, en revanche ce qui beaucoup moins bien, c’est que les passagers eux se retrouveront à la mer alors que la capitaine aura son bon canot de sauvetage ! (doré si possible).

  7. Avatar de maboiteaspam
    maboiteaspam

    Bonjour,

    J’ai beaucoup apprécié la lecture de votre billet.

    Monter, toujours monter, est-ce que le ciel des entreprises ne serait pas l’enfer des individus ?

    Mais l’entreprise n’est qu’une structure, sans dirigeant ni employés elle n’est une coquille vide.
    Vous la pointez du doigt comme responsable, mais est elle vraiment la source du dysfonctionnement ?

    Combien de dirigeants d’entreprises sont soucieux de leurs employés les plus pauvres qui cumulent des jobs sous payés ?
    Combien de dirigeants d’entreprises sont soucieux des classes moyennes qui s’endettent pour continuer ?
    Combien de dirigeants d’entreprises sont soucieux du prix minimum de leurs fournisseurs ?
    Combien de dirigeants d’entreprises sont soucieux des activités illégales de leurs entreprises lorsqu’il s’agit de « toujours plus » ?

    Pourtant, ce sont bien eux qui régissent le salaire des uns et des autres. Agissant comme bon leur semble à l’intérieur comme à l’extérieur de leur structure.

    Je pense à croire que l’économie n’est pas « la cause des causes », et regrette alors que vous parliez si peu des politiques qui ont accompagné ce mouvement.
    Aussi je me refuse à croire que nous sommes aliénés par nos économies comme vous semblez le penser,
    ce serait décourageant de voir un tel manque de courage.

  8. Avatar de pseudo cyclique
    pseudo cyclique

    les élites c’est comme le poisson ça pourrit par la tête …

    un pays ne peut pas fonctionner hors sol « en hydroponique  » sans substrat , sans classes moyennes ni tige faitière …

  9. Avatar de un animal moins égal que les autres
    un animal moins égal que les autres

    Merci pour ce billet,

    Néanmoins votre conclusion me laisse sur ma faim…

    Hormis l’esquisse à peine ébauchée d’un scénario optimiste bien incomplet vous ne proposez aucune version pessimiste… ou plutôt réaliste car qui peut encore croire à la « prise de conscience » par les élites que nous avons éventuellement élues
    Il me semble que nous nous dirigeons vers un autre type de scénario. La mise en place d’un pseudo-fédéralisme européen où le peu qu’il reste de souveraineté populaire ne sera qu’un lointain souvenir…. Nous irons vers la création d’ un mécanisme institutionnel « bruxellois » qui régira de façon « technique » les politiques économiques et laissera aux polices encore « nationales » l’initiative des moyens de répression qu’il faudra mettre en oeuvre contre des peuples désunis qui tenteront dans la rue de faire entendre leur « indignation »…
    La construction d’un rapport de forces offensif face à l’immense machine à broyer les peuples, machine qui ne manquera pas d’accentuer la pression de ses mâchoires avec la situation prévisible à l’automne/hiver 2012 est la seule version optimiste que j’envisage…
    C’est dire si je suis réaliste….

    Je m’interroge donc sur l’absence, ou le refus, conscient ou inconscient (le déni en somme) d’affronter la réalité ou/et les conséquences logiques de l’analyse que vous menez dans tout votre billet et votre conclusion en forme de voeu pieux ou d’interrogation faussement ouverte avec votre métaphore de l’ascenseur…

    1. Avatar de michel leis
      michel leis

      Il n’y a aucun déni, j’ai évoqué dans un précédent billet un scenario très noir pour l’Europe : http://www.pauljorion.com/blog/?p=38038

      1. Avatar de jacquesson
        jacquesson

        La réalité, c’est que l’espèce humaine est inadaptée à son environnement, et donc qu’elle épuise celui-ci afin de retarder le jour où les comptes seront soldés, ce qui arrivera quoiqu’en disent les thuriféraires de la croissance à n’importe prix-la technoscience ne peut que prolonger l’agonie mais pas la vaincre-; ces conséquences catastrophiques pour nous, vues de sirius, demeureront invisibles… Il n’empêche que ce sera dommage que cette aventure s’arrête à cause de l’égotisme qui caractérise notre espèce.

    2. Avatar de Toine
      Toine

      Je pense que nous sommes tous à l’affût, friands de conclusions qui ne nous laisseraient pas sur notre faim. Mais si elle ne nous laissait pas sur notre faim, l’analyse ne serait sans doute pas aussi bonne, pas aussi juste, pas aussi réaliste.

  10. Avatar de Marlowe
    Marlowe

    Quelques remarques.

    La fusion de l’Etat et de l’économie, une caractéristique essentielle des sociétés capitalistes modernes, a été accentuée par la deuxième guerre mondiale et les reconstructions indispensables qui ont suivi.
    L’Etat, qui était censé protéger le peuple, s’est de plus en plus rapidement mis au service de l’économie et de la classe de ses propriétaires.
    Quant les entreprises payaient plus d’impôts sur leur profit, cela signifiait que le bénéfice, ce salaire non payé, revenait à l’Etat pour financer les équipements communs.
    Quand l’impôt sur le profit baisse, c’est que la part de richesse, créée par le travail-marchandise, qui est redistribuée à l’Etat, et donc au peuple, diminue au profit des actionnaires.
    L’Etat doit alors s’endetter, tout comme ceux qui ne sont plus des citoyens, pour maintenir, mais non durablement, un certain niveau d’investissement et de consommation.
    La mondialisattion a achevé le processus avec la mise en sommeil de l’Etat comme expression du peuple d’une nation, si ce n’est que certains pays s’en tirent beaucoup mieux que d’autres et réussissent à imposer, par la ruse et la force, et gràce à de nombreuses complicités, leur modèle économique.
    Tout cela a du plomb dans l’aile.

    1. Avatar de Michel Leis
      Michel Leis

      Je ne suis pas tout à fait d’accord sur la durée que vous évoquez. Je pense que la période qui a commencé dans l’immédiat après-guerre et qui s’est poursuivie jusqu’à la fin des années 60 a été marquée par une logique assez différente. La reconstruction, puis la guerre froide sont des périodes de politique keynésienne qui ne dit pas son nom. L’investissement de l’État est massif, entre l’armement et la compétition entre les blocs (la course à la lune, c’est un budget de 100 Milliards de Dollars de l’époque…). Ces dépenses importantes s’accompagnaient d’une fiscalité élevée (jusqu’à 90% aux États-Unis) et la rivalité avec l’Est comprenait une forme de vitrine sociale, il fallait que la prospérité soit visible, ce qui était d’autant plus facile que la situation était proche du plein emploi. Je n’idéalise pas, le progrès social a été aussi le résultat de nombreuses luttes et mouvements sociaux. Le coût écologique de la période est désastreux.
      On retrouve très bien cette situation d’équilibre relatif entre les acteurs du système. Quand on regarde le partage de la valeur ajoutée jusque dans les années 70, la part du salariat progresse sans cesse. Ce que j’évoque dans ce billet, ce sont les conditions de la rupture.

  11. Avatar de G L
    G L

    Tout pour le fric!

    Sur un blog où c’est les questions financières qui sont au centre des débats, les questions économiques au sens d’échanges des biens, des services et des ressources ne sont le plus souvent prises en compte qu’au titre des conséquences.

    Savoir de quels biens et services dispose chacun reste cependant la question de fond puisqu’il nous faut à tous manger, avoir un toit pour dormir et pouvoir nous faire soigner. C’est par exemple ce qui a une importance réelle pour les Grecs à qui le remboursement de la dette ne s’impose pas du tout d’une façon aussi directe et concrète. Une autre manière de dire la même chose est de rappeler qu’il a existé des civilisations complexes où les choses se faisaient sans circulation d’argent.

    Je serait assez tenté de conclure de ce billet que l’argent a pris tellement d’importance dans le domaine des lutes de pouvoir qu’il ne permet plus aux échanges économiques de se faire et que la vie des êtres humains s’en trouve gravement menacée!

    1. Avatar de NiFuNiFa
      NiFuNiFa

      +1, je disais justement dans un récent commentaire que aujourd’hui même les besoins fondamentaux étaient reliés à l’argent.
      Spéculation sur le prix des loyers, sur les prix des matières premières, remise en cause du prix de l’enseignement public (petit clin d’œil à nos amis canadiens !) , le prix des vêtements aussi.
      D’ailleurs on voit que pour chacune de ces catégories, il y a des structures d’aides puisque nos besoins ne sont toujours pas assurés, je pense notamment aux Restos du cœur, à Emmaüs ou au Secours populaire.
      Boire, se nourrir, se loger.
      Trois droits qui auraient du être inscrits dans le marbre de la constitution d’une république dite sociale.

  12. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    Article intéressant, les graphiques aussi.
    On s’acharne souvent sur la personne de Merkel – à tort. L’Allemagne a choisie la voie du libéralisme, focalisée unilatéralement sur l’économie et notamment sur l’export. Sa politique extérieure elle aussi est vue d’un angle économique.
    En clair (et peu flatteur pour Merkel): la chancelière n’est que l’exécutante de l’industrie, des banques et du commerce – ce sont eux qui dominent la scène en Allemagne, et cela depuis les années 80, l’abandon du socialisme rhénan (« soziale Marktwirtschaft »). Leur credo: seul avec une adaptation rigoureuse aux nouvelles données de la mondialisation économique( quitte à imposer des cruautés sociales aux salairés et chômeurs), un pays comme l’Allemagne qui ne dispose pas de ressources naturelles pourra maintenir son niveau de vie. C’est à discuter.

  13. Avatar de EOLE
    EOLE

    Très bonne analyse à conserver dans mes archives.

  14. Avatar de moneyistime
    moneyistime

    Il y la régle des 15% , aussi des fonds de pensions Anglo-saxons . La régle de Milton Friedman sur la création monétaire . Un ex-conseiller de la Chase (conseiller du genre , Rockfeller m’a dit ) qui a trés bien expliqué cette montée parce qu’il l’a vécu tout le long de sa carriére et surtout le tournant : 1971 , abandon de la convertibilité du $ par Nixon . Il expliquait sur France-Culture qu’à partir de ce moment les déposants voulaient que leurs dépots soient rémunérés .
    Pourquoi ? Parce qu’il ne parle pas là du petit déposant , mais de celui pour qui l’illusion monétaire de Keynes n’existe pas . D’où la course aux placements de plus en plus risqués et scabreux , des marchés dérivés , etc …Et par suite le transfert de critéres ‘financiers’ aux entreprises . Là le journaliste l’a coupé : MAIS VOUS VOUS RENDEZ COMPTE DE CE QUE VOUS DITES LA ? POUR N IMPORTE QUEL GAUCHISTE C EST DU PETIT LAIT !
    Donc surtout n’en parler à personne .

  15. Avatar de Daniel
    Daniel

    Pédagogique, très clair.
    Exprimée ainsi, votre dénonciation de l’illusion allemande
    est convaincante:
    L’ Allemagne a une recette qui lui a toujours réussi, pourquoi
    en changerait-elle ? Aveuglée par trop de succès, bien entendu.
    Mais pourquoi les allemands ne feraient-ils pas confiance dans leur aptitude
    à passer à travers les gouttes du futur ?
    Leur succès en aveuglerait de moins prudents qu’eux.

    Une norme pour le retour sur investissement:
    Pourrait-on prendre comme chiffre de base le taux du livret A ou Caisse
    d’ Epargne ?
    Pourrait-on définir un taux exigé par les investisseur comme usuraire ?
    Si oui, à combien ? ( à insérer dans une constitution pour l’économie.)

  16. Avatar de jc
    jc

    Excellent billet.
    Tout à l’heure j’ai vu à la télé un débat dans lequel une psychodejenesaispasquoi, justifiat à une sociologue le bien fondé des salaires supérieurs à 1OOO OOO d’€ de certains dirigeants d’entreprise. Elle les expliquait par la compétence hors norme des heureux bénéficiaires. Et bien sûr, qu’il ne faut surtout pas les laisser taxer par Hollande des fois qu’ils partent en Angleterre. Et comme par hasard elle avait un physique plus qu’agréable, une élocution facile, un look très 16ème, alors que son opposante était moche, mal fringuée et avait un défaut de prononciation. C’était là une illustration frappante de votre billet, comment les médias participent aussi à la banalisation de l’augmentation de la norme de profit ( en l’occurrence ici, des salaires des patrons) C’est même culpabilisant: quelle est ma compétence pourrai je me demander, moi qui ait des revenus sans commune mesure avec ceux là?

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