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LE FANTÔME DE LA MUTUALITÉ, par Guillaume Paoli – Blog de Paul Jorion

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34 réponses à “LE FANTÔME DE LA MUTUALITÉ, par Guillaume Paoli”

  1. Avatar de Efarista
    Efarista

    Retirons d’entre ses mains cet argent : du même coup nous donnerons une arme aux ouvriers et en enlèverons une à la bourgeoisie.

    Je dis qu’ici et maintenant.. c’est toujours le seul et unqiue moyen de pression dont nous disposons.
    Cantona avait en son temps eu une bonne idée. C’est le seul moyen pour qu’ils (banquiers et consors) cessent de nous considérer comme leur cheptel de moutons). Des lors, le dialogue sera possible..pour le moment  » Ils » gardent les rênes bien en main et la liberté de mouvement se resserre méchamment.

    1. Avatar de Justin
      Justin

      Mauvaise idée que de retirer l’argent des banques…Pourquoi? parce que les banquiers nationaux ont le pouvoir de changer la monnaie…L’argent qu’on retirerait en masse ne vaudrait plus rien car une autre monnaie serait immédiatement émise pour pénaliser ceux qui auraient vidé leur compte !
      Ainsi serait pris celui qui croyait prendre !

      1. Avatar de Pignouf 1er
        Pignouf 1er

        @Enrique

        Toutes les statistiques vont dans ce sens.

      2. Avatar de Maxfriend
        Maxfriend

        @ Justin
        En vertu de quel pouvoir les banques privées pourraient-elles demander aux banques nationales de changer de monnaie ???
        Et de plus, vous pensez que l’argent que l’on a en poche vaut infiniment moins que celui que l’on a sur son compte en banque !!! C’te bonne blague !!!

    2. Avatar de Pignouf 1er
      Pignouf 1er

      A l’échelle mondiale il y a pourtant plus de gens qui sortent de la pauvreté que ce qui y entrent. De quelle liberté précise parlez-vous ?

      1. Avatar de Enrique
        Enrique

        Cela reste à prouver.

    3. Avatar de Françoais78
      Françoais78

      Mais vous n’êtes pas au courant, et ce n’est pas faute qu’on vous le fasse savoir à grands renforts de médias, vous possédez principalement des dettes. Si besoin on vous le fera savoir plus énergiquement.

      Et si par hasard, vous possédez quelque avoir, si vous avez pu échapper au rateau, l’état veille.et corrigera bien vite cette erreur. D’ailleurs c’est ce qu’il est en train de faire.

      1. Avatar de Efarista
        Efarista

        Cette pseudo crise s’éternise. Il serait temps de renvoyer la balle. Et c’est le seul moyen. Oui on ne sait pas ce qui arrivera derrière mais d’un autre coté, si on se laisse mettre en esclavage sans rien faire, nos enfants auront de quoi nous traiter de ce qu’ils veulent. Agir… ou dans le cas contraire.. cesser de geindre et de palabrer. L’équation est vraiment trés simple.

    4. Avatar de fujisan

      Pendant ce temps, l’appel d’Eric Cantona à retirer son argent des banques a été entendu … des multinationales. Daimler, Siemens, Volkswagen, EADS … et Cantona, même combat ! 😉

      1. Avatar de Garde CH
        Garde CH

        fujisan ,
        bien vu ; on peut espérer qu’il y a là le début de la reprise en main par l’économie réelle

  2. Avatar de Pignouf 1er
    Pignouf 1er

    « Lessner, tailleur de Londres, insiste quant à lui sur le danger politique d’une étatisation de l’épargne »

    Et il avait bien raison. Ce que la monarchie absolue n’avait pas réussi à faire, il aurait fallu le faire sous prétexte d’un « progrès démocratique » ?

  3. Avatar de Mathieu VV
    Mathieu VV

    Intéressant rappel historique, merci!

    Avec Twitter et Facebook, on est loin de débats de ce niveau.

  4. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

     » Mais pour naïve que puisse sembler l’idée qu’il soit possible de soustraire l’usage de l’argent à la bourgeoisie et au gouvernement, il convient de se souvenir qu’aux yeux de ses promoteurs, la coopérative n’était pas une fin, mais un moyen parmi d’autres en vue de l’autoconstitution d’une collectivité anticapitaliste. »

    On peut penser à l’étonnante coopérative Espagnole crée dans les Asturies : Le Groupe Montdragon; qui posséda ou possède encore sa propre Banque de développement, et dont l’éthique alla jusqu’à développer pour la formation ouvrière ce qui devint le pole universitaire de Montdragon.
    Etonnant car ce grand groupe coopératif, sinon le premier au monde, eut pour promoteur un prétre et fut crée dans une Espagne Franquiste peu encline aux idées de partage, idéal du Groupe.

    Cependant il s’agissait d’abord d’une coopérative de production autogérée à visée sociale et non d’un outil financier révolutionnaire.

    1. Avatar de Martine-Bxl
      Martine-Bxl

      Cela est ( et reste) mon utopie réaliste 😉
      http://www.pauljorion.com/blog/?page_id=31407#comment-263538

    2. Avatar de vigneron
      vigneron

      Mondragon Corporation… Z’avez vu le film « Les Fagor et les Brandt » ?

      1. Avatar de Bernard Laget
        Bernard Laget

        Vigneron : exact ! Le rachat de Brandt ne fut pas à l’honneur de ce qu’était devenue Montdragon, loin de ses fonds baptismaux (si j’ose dire)

    3. Avatar de Moi
      Moi

      Pays Basque et non pas Asturies.

      1. Avatar de Bernard Laget
        Bernard Laget

        Exact

    4. Avatar de rototo
      rototo

      A part que pour assurer le non licenciement de leurs societaires, il virent les autres : http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.com/spip.php?article454

  5. Avatar de hzmv711
    hzmv711

    Les banques mutualistes firent toute faillite sauf une qui fut une banque laïque.

  6. Avatar de hzmv711
    hzmv711

    Les banques populaires avant 1917, mes ancêtres du 19ème furent de cette aventure.

    http://izibook.eyrolles.com/extract/show/6592

  7. Avatar de Moi
    Moi

    « C’était il y a 145 ans. La question posée reste à l’ordre du jour. Sa solution dépend en premier lieu de la capacité des individus sans qualités d’aujourd’hui à retrouver un niveau de communication comparable (mutatis mutandis) à celui des ouvriers internationaux d’alors. »

    Le texte est très bon mais je bute sur la fin:
    – Quelle est la question posée? Je vois pas.
    – En quoi la solution dépend-elle du niveau des intervenants d’un débat qui a mené à un échec? La logique voudrait justement, il me semble, que l’on s’éloigne d’un débat qui a mené à une impasse.

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Moi, la question elle est bien en évidence au deuxième paragraphe et puis « retrouver un niveau de communication comparable (mutatis mutandis) », qu’il a dit le monsieur et enfin les solutions pour les siècles des siècles, essaye d’oublier…

      1. Avatar de Moi
        Moi

        Ah ouais bon ok. Bon ben appelez moi quand vous aurez la solution.

  8. Avatar de Lazarillo de Tormes
    Lazarillo de Tormes

    Excellent billet!

    Il motive et symbolise en soi mon humble ajout:

    C’était il y a 145 ans. La question posée reste à l’ordre du jour. Sa solution dépend en premier lieu de la capacité des individus sans qualités d’aujourd’hui à retrouver un niveau de communication comparable (mutatis mutandis) à celui des ouvriers internationaux d’alors.

    …et de la capacité des les générations successives, qui n’auront pas souffert dans leur chair propre les misères à l’origine de cet élan de progrès, d’en chérir la mémoire. Car malheureusement qu’avons nous fait de tout ça?

  9. Avatar de Contempteur
    Contempteur

    C’est un billet qui nous rappelle que des gens se sont posés une question qu’un citoyen lambda ne peut plus, n’ose plus, ne veut plus se poser, si ce n’est dans des moments ritualisés qui ne débouchent sur rien ou presque. Comment, au niveau le plus démuni, penser et mettre en œuvre une société qui soit adéquate à la fin qui lui est normalement assignée, générer la satisfaction, au moins matérielle du plus grand nombre ?

    1. Avatar de timiota
      timiota

      Je ne pense pas qu’il faille raisonner en terme de « satisfaction » (… d’un « besoin »). A voir d’autres primates mener leur vie sociale, il me semble qu’il faille plutôt raisonner en terme de justice (non-injustice, équité, justice symbolique…). Laquelle justice est évidente quand N personnes sont autour d’un gâteau : on parvient, avec quelques efforts, à le couper en N morceaux égaux, ou au moins symboliquement égaux.

      Mais le « gâteau » est moins tangible dans le monde de la division du travail (l’agent de circulation a un rôle positif, mais comment lui compter « justement » sa « part » du « PIB » ?). Et pire encore quand la considération pour le travail lui même disparait (perte de savoir-faire, « prolétarisation » selon Bernard Stiegler).

      Ce qu’on fait les gens il y a 145 ans était possible car l’effet de spoliation du capitalisme était frais, et comme l’explique Michea, le principe de résitance « paysanne » qui avait taraudé par force l’Occident depuis 15 siècles n’allait pas disparaitre comme ça d’un coup dans les communautés ouvrières. Il y fut recyclé, et la notion « d’économie » agraire (bonne gestion des ressources du foyer + résistance à la prédation du seigneur… lire Leonardo Sciascia) y était encore assez présente en 1867 pour que les gens de métier basique sache l’appliquer au crédit, ou en forment la question, à défaut d’en avoir la réponse.

      L’historien suisse Guillemot explique bien (video à la TSR sur le web…) que la religion qu’on voulait mettre comme couvercle et muselière aux masses ouvrières jusqu’en 1870 (p ex sous Guizot) ne fit plus l’affaire et qu’après la Commune, les « progressistes » à la Jules Ferry basculèrent, et choisirent de donner en bouc émissaire au peuple les religieux. D’où l’ascencion d’anticléricalisme (on chassera les Jésuites des écoles en 188x) jusqu’en 1905, exutoire donné à un prolétariat pour qu’il s’éloigne d’un socialisme qui dépouillerait la bourgeoisie maintenant bien installée de son avantage en capitaux de toute sortes (financiers et symboliques).

      C’est en raison de la déformation et de l’oubli de notre schème de résistance anthropologique (en France au moins : syndicat à l’étiage) que nous sommes incapables de nous penser collectivement comme capables de reprendre les « surprofits » que nous voyons passer maintenant en long, large et travers parmi les financiers et les managers qui profitent des grosses miettes.

      Le schéma de division du travail nous laisse démuni en tant que simple salariés : nous sommes dans un régime de servitude volontaire où nous devons moralement participer à l’effort de l’Employeur, nous n’avons plus de ressources propres à gérer, nous ne sommes que l’intendant de nous-mêmes et ne savons donc plus exiger des gens qui profitent au somment de la pyramide qu’il « rendent quelque chose », car il n’y a plus de « quelque chose » assez tangible, il n’y a plus que des signes monétaires, et la tendance à la baisse du gros du salariat s’ensuit nécessairement. L’emplâtre keynésienne (++ sur les salaires) a marché une fois, elle est peut être bien de nouveau nécessaire comme « antalgique » à l’instant t, mais on peut douter qu’un simple keynésianisme de routine rebatte la donne suffisamment dans cette anomie.

      1. Avatar de Contempteur
        Contempteur

        « la satisfaction » n’est pas seulement matérielle, Timiota. Même si le matériel, tout bien considéré, est plutôt important quand on frôle le dénuement où on « jongle » pour boucler les mois, à vue de nez la situation d’une bonne partie des français. A ce moment le ventre n’a pas d’oreille, de temps et de volonté pour les valeurs, prioritairement.
        Le concept de « prolétarisation » de Stiegler me semble flou. Et je ne vois pas ce qu’il apporte à ce qu’on sait déjà, après Marx justement et tous les travaux sur la parcellisation du travail, la perte de sens et de facultés cognitives corrélatives.
        Pour ce que j’ai lu ou entendu de ce philosophe, je ne vois pas les propositions effective, les pistes réellement heuristiques, mais des déductions ou des pétitions de principe respectables, comme quoi, par exemple, le collaboratif serait la voie de dépassement du capitalisme. C’est vrai que la pratique est stimulée par le désir, de collaboration ou autre; mais personne n’a attendu Stiegler pour le savoir et même le démontrer, à commencer par Freud. Bref, pas d’analyses psychosociales assez étayées pour qu’on adhère à ce qu’il avance.

        D’accord avec le fait que « de la déformation et de l’oubli » viennent la mise sous le boisseau constante du mouvement ouvrier. Que tu le déclares inscrit dans « notre schème de résistance anthropologique », je ne le comprends pas vraiment. On serait génétiquement programmé pour la lutte des classes ?..
        Par ailleurs, l’argent ne suffit pas à reconstruire la conscience de soi, de nous, de soi au travers du « nous », et du « nous » dans nos consciences abandonnées sur une plage que beaucoup acceptent comme ultime, comme dirait Jim Ballard, c’est heureusement vrai.

  10. Avatar de baillergeau

    L’histoire centenaire des coopératives, mutuelles et crédit agricoles met en évidence l’évolution que vous décrivez pour un autre secteur un siécle avant.
    Les difficultés de Groupama et aussi du Crédit Agricole Mutuel (dans une moindre mesure) illustrent la phase finale du processus. Pour des raisons obscures, l’analyse détaillée de ces organismes importants n’a jamais été entreprise.

    1. Avatar de Leo
      Leo

      Malheureusement, je connais bien le Crédit Mutuel et les temps ont changé. Hélas. Mais plutôt que de se morfondre, je vois bien tout l’intérêt de rétablir la grande Association internationale des travailleurs. Espérons qu’on y arrivera, avant que la guerre n’éclate pour de bon…

  11. Avatar de hzmv711
    hzmv711

    Les banques mutualistes furent surtout des banques fondées par des commerçants qui ne trouvaient pas de financement, ou pour des paysans pour les mêmes raison , il y avait plus de 900 000 sociétaires à la première Banque populaire qui fut fondé à Menton en 1883, elle fut fondé à cause d’une croissance sans précédent de l’activité économique, Charles Rayneri fondera aussi le premier Crédit Agricole dans ce qui n’est plus aujourd’hui qu’un village Castellar. Et aussi étrange que cela puisse paraître elle fut présente à l’expo universelle de Paris durant plusieurs années, on ne trouve des documents que dans les bibliothèques américaines ou au canada presque rien en France. C’est la seule banque mutualiste qui n’a pas fait faillite, les autres fondés par des religieux ont toutes fait faillite.

    1. Avatar de spirale9
      spirale9

      Il semble que pour qu’une organisation de type mutualiste ou coopérative fonctionne dans la durée, il faille en effet qu’un lien concret existe entre les membres. Peut-être que ce lien n’apparaît assez fort que lorsqu’il a partie lié avec une production réelle de biens ou services. Commerçants et paysans sont de bons exemples, parce qu’ils se situent entre l’indépendance d’un côté et la dépendance vis-à-vis de leurs pairs de l’autre ( en particulier lorsqu’il s’agit de trouver des financements ).
      Des petites coopératives agricoles fonctionnent encore dans notre pays, en particulier pour l’achat à plusieurs de gros matériel.
      Les banques d’aujourd’hui ne permettent pas une reconnaissance suffisante entre leurs clients, on peut bien dire « membres », cela ne trompe personne.
      Comme le dit un peu plus haut Timiota, « Le schéma de division du travail nous laisse démuni en tant que simple salariés : nous sommes dans un régime de servitude volontaire où nous devons moralement participer à l’effort de l’Employeur, nous n’avons plus de ressources propres à gérer, nous ne sommes que l’intendant de nous-mêmes et ne savons donc plus exiger des gens qui profitent au somment de la pyramide qu’il « rendent quelque chose », car il n’y a plus de « quelque chose » assez tangible, il n’y a plus que des signes monétaires »

      Ce grand mot de « Solidatité » ne tient pas sur une abstraction…

  12. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    Excellent billet qui nous rappelle que le dénouement de la crise se trouve aussi bien dans l’intelligence retrouvée de l’importance de la solidarité (la philia sans laquelle rien d’humain ne peut se faire durablement) et renouvelée d’un système capitaliste qui entre dans sa phase terminale, le travail qu’accomplit Jorion et quelques complices jour après jour infatigablement et la foi chevillée au corps, que dans la mise en place conjointe d’une nouvelle coordination des forces contestatrices et refondatrices au fur et à mesure que n’en finissent pas de grossir tous les éléments qui nous rapprochent des points de rupture au delà desquels nous basculons un peu plus dans le nouveau monde. Bref, nous tenir prêts.

  13. Avatar de dussardier
    dussardier

    En rapport avec ce billet: Y a-t-il quelqu’un ici pouvant indiquer une bonne étude sur la fin ou du moins la marginalisation de ce mouvement coopérativiste? Il semble qu’il était encore florissant avant la première guerre mondiale, qu’il sort complètement du champ après: pourquoi et comment?

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