RENE DESCARTES (réfléchissant) Des points valables, tous les deux. Au minimum, nous ne pouvons pas rejeter la possibilité d’une véritable…
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39 réponses à “CONCURRENCE FISCALE, par Michel Leis”
[…] Blog de Paul Jorion » CONCURRENCE FISCALE, par Michel Leis. […]
Concurrence fiscale? Ne pas oublier les successions, les différences peuvent être loin d’être négligeables…
Donc vous pensez que Gérard a pris la poudre d’escampette parce qu’il pense que ses chers parents n’en n’ont plus pour longtemps ?
Woaw…Prévoyant le gars…Et un brin cynique,il faut bien le dire !
Surtout qu’en plus,je ne sais pas quel était le métier de Depardieu (le?) père et Depardieu mère, mais ça doit pas représenter bien lourd dans la poche du fiston…
Libre à Monsieur Depardieu de se déplacer comme il l’entend au sein de l’espace Schengen. Et concernant ses motivations profondes, je ne suis pas dans le secret des Dieux.
Je connais simplement le cas d’une personne fortunée qui, si elle restait en France, devrait payer 40% de sa fortune en droits de succession, à son décès.
Installée depuis peu en Suisse, ainsi que bientôt ses héritiers (ou alors en Belgique…), ils n’en paieront que 7%…
La différence a quand même de quoi faire réfléchir les familles véritablement fortunées.
Mais non Bruno, cherche pas, trois lettres plus neuf chiffres, moins un bouclier = Obélix chez les belges. (ISF à 1,5 + 120 000 000 € de patrimoine – bouclier).
Ce qui impose logiquement l’inenvisageable harmonisation fiscale. Quelle condition préalable en rendrait la réalisation envisageable ? Une condition qui la rendrait indispensable. Un effondrement.
Pour Depardieu je ne sais pas mais pour les héritiers de bernard Arnaut certainement….
Pas vraiment le contribuable lambda là, j’m’excuse…
Rocard se réveille soudain…
http://www.france-alter.info/Une_vraie_monnaie_Rocard_Europe1.mp3
Donc les modestes paient l’exil fiscal des nantis .
Mais… c’est ça l’Europe, dans tous les domaines ! Vous n’aviez pas encore compris ?
Et ceux qui pleurnichent après l’harmonisation fiscale me font rire :
1- Harmoniser rapidement la Pologne, la France et l’Allemagne (ne parlons même pas de la GB : avec un peu de chance, ils sont ‘dehors’) et surtout harmoniser 27 pays (voire même, les seuls pays de l’Euro) en passerait nécessairement par la rechercher du dénominateur commun : donc un abaissement des recettes de nos Etats d’Europe occidentale, aux dépens de tous les services publics (et à la grande joie de l’élite europhilique qui est très officiellement anti services publics de toutes sortes)
2- Harmoniser plus tarde reviendra au même, puisque, entre-temps, sous les effets ‘bénéfiques’ des principes de libre circulation des travailleurs et capitaux, toute tentative d’un Etat de protéger ses recettes contre la fuite des capitaux et revenus est illégale (lire la prose hypocrite des arrêts de la CJUE est à mourir de rire), et donc la concurrence fiscale est la seule parade (poussant les recettes à la baisse) mais elle aboutit progressivement au même résultat que supra.
Les zélites europhiliques détestent les Etats et toute politique est devenue impossible… voire inutile — cf. Monti qui veut bien diriger si « on » (le FMI, les banques, Goldman-sachs, Merckel…tout sauf les Italiens) lui demande, mais pas risquer d’en être privé par la volonté des urnes.
L’Europe est un GROS problème, mais c’est une vache sacrée… notamment sur ce blog…
La différence serait tout aussi forte avec d’autres tranches et d’autres profils. J’ai juste choisi une tranche plus élevé à titre d’exemple.
Tss-tss, Leis, alors fallait pas écrire juste au-d’sus du dit graphique
non ? Ou alors fallait le graphique correspondant, non ? Bref, c’est brouillon l’truc.
@vigneron
Forcément vous avez raison, car les salaires les plus bas (soit 50% des travailleurs) ne paient aucun impôt sur le revenu en France. Donc que l’on parle de Belgique ou pas, c’est forcément plus imposé ailleurs qu’en France pour ce type de prélèvement et pour cette tranche de salarié.
La fiscalité fait partie intégrante du marché du travail. En n’harmonisant pas les fiscalités en Europe, on crée autant de marchés du travail que de fiscalités différentes. Ce qui, ici, bizarrement, ne gêne pas les zélateurs du marché unique européen.
Une preuve de plus que le programme annoncé par ces libéraux (marché unique, libre concurrence, etc.) est de la foutaise. Leur seul et unique objectif est de servir les capitalistes, un jour en prônant leur doxa libérale, le lendemain en la contredisant dans les faits.
Les communistes avaient déjà fait le coup en URSS au service de la nomenklatura…
Votre billet me soulage car je hurle actuellement à l’écoute des jérémiades de tous ses pleureurs et pleureuses à qui des médias complaisants déroulent des invitations à profusion.
Pour apporter encore un peu d’eau au moulin, une rediffusion d’une émission passée le 13/5 qui rappelle et surtout complète les échanges récents sur le sujet de l’évasion fiscale traité par Mediapart (vidéo dispo sur le blog).
On retrouve 2 des limiers experts du domaine : Xavier Harrel et Antoine Peillon.
« France : ces milliards qui échappent à l’impôt ». Ce dimanche matin sur F. Inter, émission Interception.
http://www.franceinter.fr/emission-interception-france-ces-milliards-qui-echappent-a-l-impot-rediffusion
Les bonus
http://www.franceinter.fr/emission-interception-france-la-roue-de-l-infortune-enquete-sur-ces-milliards-qui-echappent-a-l-impo
« Pour combler le déficit public de la France, il existe une solution juste et radicale : il faut empêcher les évadés fiscaux, les fraudeurs, les adeptes de la défiscalisation ou du travail au noir de se soustraire à l’impôt. Facile à dire, pas simple à faire. »
« Pendant que la plupart des ménages dont les émoluments mensuels ne parviendraient pas à couvrir les fais d’un petit week-end dans les Alpes suisses participent à l’effort de redressement économique, d’autres Français, financièrement très à l’aise, ne veulent rien lâcher, ignorant de ce fait le sens de l’expression « solidarité nationale ». »
Ce qui m’a le plus révolté , scandalisé et même horrifié en sus des micro-trottoirs, ce sont les vérités historiques révélées froidement par Monsieur Sébastien Guex, prof. d’histoire à l’université de Lausanne.
Données historiques
En 1902 déjà les 1er capitaux émigrent de France vers la Suisse suite à la mise en place des impôts sur les successions.
Avant 1914 l’IR en France se situait à 4%, du fait des dépenses liées au conflit, en 1918 l’imposition maxi s’èlevait à plus de 90% pour les hauts revenus.
Résultat : émigration massive des grosse fortunes
Après que notre jeunesse a été laminée dans la boucherie de 14/18 d’autres n’ont qu’une préoccupation, leur oseille.
En 1932, après une perquisition dans les locaux clandestins d’une succursale d’une banque bâloise à Paris on met la main sur 2 listings permettant d’identifier les évadés. 1.100 noms, le must du must, même des donneurs de leçons et des garants de la justice fiscale, un vrai scandale.
Peu de temps après ces révélations, le gouvernement chute, mais chut, aucun rapport.
Les tribulations actuelles pour cerner l’évasion fiscale seraient un simulacre bien que à entendre Valérie Pécresse le combat était en cours, en tous cas par le dire, pour le reste ?.
De la même manière que les riches doivent beaucoup s’enrichir pour que les pauvres soient un peu moins pauvres le fisc use de la même théorie fumeuse du ruissellement pour effectuer quelques contrôles et redressements à dose homéopathique.
Le comble, à écouter cet historien observateur neutre, on devrait conclure que c’est peine perdue de se battre contre les moulins et les meuniers suisses ou les boulangers français.
A moins que l’Etat français use enfin de la manière forte, s’il le veut, il le peut.
Espoir.
L’avis d’un acteur de talent entendu aujourd’hui, Monsieur Jean-Louis Trintignant :
De mémoire « Le cinéma c’est pour se faire de l’argent facile, je ne fais plus que du théâtre, c’est cela le vrai métier d’acteur ». Chapeau Monsieur.
Pour sourire en cette période de Noël, ce pourrait être un tweet :
« Le saint esprit, De par dieu et son fils JC sont à l’écoute des voix du St Nicolas et des marchés de Noël »
@Papimam
« Pour sourire en cette période de Noël, ce pourrait être un tweet :
« Le saint esprit, De par dieu et son fils JC sont à l’écoute des voix du St Nicolas et des marchés de Noël » »
Vous blasphémez et vous n’êtes visiblement même pas au courant que la religion catholique interdit le droit d’usure. Mon pauvre..
Effectivement un sujet à approfondir sur différents plans.
Les trois premiers messages le confirment : les gens s’attachent d’abord aux impôts sur les particuliers. L’impôt sur le travail (« je paye toujours trop d’impôt par rapport à celui qui ne fout rien et qui vit d’allocations, je vais travailler en réalité pour 200 euros », « je suis mal payé par rapport à ces bobos et autres informaticiens trop bien payés qui peuvent investir en énergies douces et faire des économies sur tous les plans) est sensible et amène des jalousies entre personnes des six à huit premiers déciles ! Idem à propos de l’impôt de succession. On pleure sur l’ISF mais les petits héritiers en ligne directe sont rarement concernés par un montant qui vaudrait d’en parler : c’est pourtant un sujet sensible. Idem enfin pour des tas de niches fiscales, très différentes en France ou en Belgique et sans doute ailleurs. On voudrait en savoir plus, par pays et selon différents niveaux de rémunération et de patrimoine. (Sans parler des inégalités d’impôts locaux et de ressources des municipalités et des services qu’elles offrent !).
L’auteur dit ici que l’impôt sur les entreprises est plus rémunérateur pour l’État. On voudrait davantage d’illustration ! Il parle des grosses défiscalisations du taux nominal, mais quid du réel pour les PME, les grosses boîtes, les centres des multinationales.
Je ne crois pas voir dit que l’impôt sur les sociétés rapporte plus que l’impôt sur le revenu ou la TVA. En pratique, les particuliers paient bien plus que les entreprises, mais dans les efforts à entreprendre pour combler le budget des Etats, on parle bien peu de la contribution des entreprises…
[…] " Le départ de M. Depardieu en Belgique est l’occasion d’un nouveau débat sur la fiscalité. La Belgique serait donc l’un de ces paradis fiscaux où l’on peut se rendre en toute légalité, au nom de la libre circulation des biens et des personnes. Pourtant, la plupart des salariés de ce petit pays n’ont pas cette impression. Les revenus du travail sont lourdement taxés, en particulier pour les revenus les plus bas et les revenus moyens. Avec son barème à 5 tranches, l’absence d’un système de part et ses déductions limitées, le montant total des taxes payées est bien plus élevé à salaire équivalent qu’en France…." […]
Quelle est la grandeur représentée sur la dernière figure ? (axe Y) ?
@Timiota,
Dépenses sociales en % du PIB
Dépenses sociales strictement publiques évidemment. Attention quand même à ce genre de comparaisons entre dépenses sociales nationales se limitant à cette stricte définition. Même l’Ocde se refuse à les faire de façon si grossière. Faudrait intégrer d’autres éléments de transfert social (cotisations d’assurances privées obligatoires des entreprises, taxation des prestations, defiscalisation de certaines dépenses sociales des particuliers, etc). Résultat : entre le Danemark et les Usa avec respectivement 26 et 16 % du Pib en « dépense sociale brute » officielle, lequel des deux, au bout du compte, dépense le plus dans l’social ?
Conclusion des zexperts de l’Ocde : « La dépense sociale totale, exprimée en pourcentage du PIB, est en réalité similaire dans des pays qui semblent avoir des niveaux de dépense très différents. »
@Vigneron
C’est peut être vrai entre le Danemark et et les USA mais il faudrait y intégrer des paramètres comme le coût des dépenses de santé, bien plus élevé aux USA ou l’accessibilité des assurances complémentaires. Dans la plupart des ex-pays de l’est, le système payé par les entreprises est loin de couvrir la différence, et pose de toute façon le problème de la répartition des dépenses (plus vous êtes riches, plus vous bénéficiez de couvertures sociales)…
Leis, c’est pas l’sujet, on parlait de chiffres globaux via vos « dépenses sociales en % du Pib ». Je dis bullshit, l’Ocde itou.
Excellent billet de Marcelsel à ce sujet !
http://blog.marcelsel.com/archive/2012/12/19/departdieu.html
Merci Martine. Point de vue partagé, je crois, par nombre d’habitants d’Outre-Quiévrain.
Oui, Depardieu dans le rôle de Depardieu ça donne quelque chose de tout à fait vraisemblable et conforme à ce qui se dit et s’entend dans ce qui bouge au dessus du panier.
L’est arrivé.
Beaucoup condamne Depardieu et peut-être est-ce justifié.Mais le plus grand délit n’est-il pas ce déficit primaire dont les politiciens,la gueule enfarinée,se félicitent lorsqu’il ne dépasse pas 3% et ce depuis des décennies.
Bien sûr que non ! Il faut vraiment que vous repreniez depuis le début.
2010 :
Les gouvernements : « Euh… oubliez toute cette histoire de crise des subprimes, le problème, c’est que vous avez vécu au-dessus de vos moyens ! »
Le citoyen lambda : « Ah ! maint’nant qu’vos l’dites… j’y avions pas cru d’tot’ manière… »
Génial,
ce mec est vraiment précieux.
Il faudrait exiger de le mettre face aux eternels, sempiternels, séquentiels, « experts » qui tournent en boucle sur le PAF pour nous psalmodier les sourates anarcho-capitalistes.
Ou alors, il faudrait charger un tablet de ses graphiques et en munir chaque contradicteurs de ces dominicains des temps post-modernes.
Et hors UE, c’est la même tendance (par ex le graphique Impôts sur les sociétés, taux nominal par groupe montre pour les pays de l’est une baisse soutenue jusqu’en 2004, cad avant l’adhésion de pas mal d’entre eux, puis à partir de 2004 une baisse bien plus lente, en gros parallèle à celle chez les « fondateurs »)?
Fiscalité lourde, trop lourde, qui risque de plus en plus de casser de façon irremediable la mécanique ! ..
certes il est important et nécessaire de participer a l’effort.
Mais la vraie question que l’on se pose : comment l’Etat peut limite son train de vie, (train de vie financé par nos impots),
Doit on assassiner le secteur privé, pour entretenir une fonction publique si importante ?
Quid des avantages et autres appartements de fonction, notes de frais, etc… Sans parler des avantages fiscaux ( exoneration fiscales pour Mme Lagarde ou frais de fonctionnementnon fiscalisés de nos élus, etc…)
@karl
Il faut aussi mentionner que le cumul de mandats national + local permet aussi le cumul de déclarations de revenus : en rédigeant 2 déclarations, les politiques concernés sont donc assurés de rester dans une tranche plus basse que celle où ils devraient être imposés. Et vous savez quoi ? F. Hollande ne s’est jamais abstenu de pratiquer la double déclaration.
[…] Dans http://www.pauljorion.com/blog/?p=45052 […]
[…] Le départ de M. Depardieu en Belgique est l’occasion d’un nouveau débat sur la fiscalité. La Belgique serait donc l’un de ces paradis fiscaux où l’on peut se rendre en toute légalité, au nom de la libre circulation des biens et des personnes. Pourtant, la plupart des salariés de ce petit pays n’ont pas cette impression. Les revenus du travail sont lourdement taxés, en particulier pour les revenus les plus bas et les revenus moyens. Avec son barème à 5 tranches, l’absence d’un système de part et ses déductions limitées, le montant total des taxes payées est bien plus élevé à salaire équivalent qu’en France… […]
et les charges patronales, elles sont ou dans le graphique ?
Elles ne sont pas dans le graphique, mais cela n’aurait pas changé grand-chose. Elles augmentent régulièrement tout le long de la période, mais moins que le PIB (en fin de période PIB à l’indice 174, charges patronales à l’indice 166). Les variations observées ne sont pas corrélées aux variations de l’emploi. En France, l’augmentation par salarié est largement compensée par des gains de productivité. Mais on peut aussi rentrer dans ce mauvais débat sur la compétitivité internationale auquel j’ai consacré quelques billets…
On pourrait faire un deal pour répondre au ministre Belge :
On leur refile Depardieu et on refile l’ asile économique aux classes moyennes Belges ….