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Écosse : Un concentré de contradictions, par Michel Leis – Blog de Paul Jorion

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13 réponses à “Écosse : Un concentré de contradictions, par Michel Leis”

  1. Avatar de Lucas
    Lucas

    Est-ce la seule alternative applicable pour ne plus autant participer à « l’argent criminel » ?

    Un retour à l’idée de nation peut-il se faire dans un esprit de « soin » du monde, montrer l’exemple pour ensuite, commercer et échanger plus sainement ?

    1. Avatar de Narumi
      Narumi

      Malheureusement non, historiquement, l’humain, même sous nation, agit avant tout pour ses interêts, surtout en cas de Crise. Il suffit de se souvenirs de comment, les gens ont agit durant les grandes famines en Europe, dans un contexte de villes, villages ou principauté, pour voir qu’en général, ils agiront pour eux même, tout en évinçant les « étrangers », même si ces derniers viennent du village d’a cotés ou du pays voisins.
      J’ai chez moi un vieux dossier scolaire que j’avais fait sur l’immigration et l’Emigration des Belges par le passé, hors, on vois que même entres pays voisins, cela ne fonctionne pas.
      Ce n’est pas pour rien que les Riches nantis ont une vision biaisée de leurs richesses, arguant qu’ils ne sont pas si riches que cela. Le fait est que pour ceux qui possèdent beaucoups, l’idée que le « gateau » va devenir plus petit, ne leurs plait pas.

      Le retour au nationalisme ne fait que fait que séparer les gens, et c’est tout le problème: la majorité des humains pensent en territoire très restreint, en entre-soi.
      Si on force les gens a accepter l’exterieur ou encore l’etranger, ils vont se montrer très hostile a l’idée en général, sauf si ils ont quelques choses a y gagner.
      Cependant c’est la seule chose viable a faire, mais surtout éliminer la limitation de classes sociales: un riche nantis a littéralement le monde comme foyer, un pauvre non, il sera limité, même si il tente d’aller ailleurs pour travailler et s’en sortir, tout va être une serie d’embuches afin de le faire chuter et l’éliminer du parcours social.
      C’est tout le problème, et il suffit de voir l’exemple de l’Europe pour voir ce qu’il en est: mon pays, la belgique accueille a bras ouvert les riches nantis français, mais pour le populo, c’est différent, pourtant, suffit que je regarde mes années d’infis pour voir que sans les Français, nos classes auraient été très vide (2 francais sur 3 élèves infirmiers par chez moi).
      Pas mal de Français que je connais, me le dise bien, si ils ont des problèmes financiers ou si il y a une seule emmerde financière ou autres, on les invite assez fortement a quitter le territoire.
      Le ferait on pour un millionnaire? Non !
      Hors c’est cette barrière avant toute autres qui pose surtout un vrai problème, les Roms sont l’un des meilleurs exemple: considéré comme des parasites alors qu’ils sont….Européens pour beaucoup !

      On ne peut pas faire penser l’humain actuel en mode mondialisation a cause de toutes les barrières existantes: linguistique, lois nationale ou locale, religion, et j’en passe.
      La seule possibilité d’agir sur un plan mondial et sauver la mise humaine, serait une abolition de toutes les frontières, de toutes les langues (ou inventer un traducteur universel) et de tout les gouvernements pour créer une gouvernance mondiale axée avant tout sur le bien être de la planète et l’accès aux besoins de base pour tout être humain (toit, nourriture, eau).
      Mais cela, je pense que ça n’arrivera jamais…Les gens sont incroyablement grégaire.

      C’est toute la différence entres les hyper nantis (qui ont plus de 5-10 millions sur leurs comptes en banque) et le reste de la population. Cette classe pense sur le très long termes, quasiment sur les génération suivante, là ou la majorité des gens pensent soit au jours le jours, soit seulement a la survie de ses enfants, mais cela s’arrête là. Pourquoi sinon croire que l’histoire ne parle jamais du peuple mais uniquement des nantis et des riches familles? Parce que justement: ils agissent dans le temps longs, contrairement aux gens lambda.
      Si on veux savoir l’histoire des plus pauvres: il faut se pencher sur les mouvements sociaux et les grands bandits des temps passés….qui ne sont jamais évoqués dans l’histoire a moins de profonde recherches.

      Les gens n’agissent jamais ensemble sauf si cela les touches de près, ce n’est pas pour rien que la majorité des gens ne s’inquiète aucunement des signes avant coureurs de guerre, ou encore des signes de soulèvements sociaux, contrairement a la classe du dessus.
      C’est d’ailleurs un élément récurent ces dernières années: beaucoup sentent qu’il y aura des changements, mais ils considèrent que cela ne changera rien, c’est pour eux comme passer d’un roi a une république: cela ne changera rien a leurs sorts, contrairement aux nantis (qui eux trouvent souvent parade aux changements de paradigme et de système de gouvernance).

      Les gens veulent des changements, mais sans perdre leurs conforts, sans perdre leurs avantages, au pire ils font quelques concessions (souvent desastreuse dans l’avenir), mais surtout ils veulent du changement sans avoir a mouiller leurs chemises, et pacifiquement s’il vous plait.

      Pour anecdote, j’ai eu un jour un ado qui m’avait demandé ceci: « pourquoi toute les concertations sociales, grèves et autres ne fonctionnait pas », j’ai répondu tout simplement ceci: « parce que la majorité des gens agissent pour eux même avant l’interêt general et l’interêt des générations futures, mais surtout c’est le fait qu’il n’y a plus de rapport de force face aux hautes classes….parce que l’on a détruit le tissus social populaire, leurs lieux communs et les symboles qui faisaient que les gens se retrouvaient autour de même valeurs ».
      Et on retrouve ce problème dans le tissus social dans la grande majorité des demandes nationales: le repli sur soi n’est pas une solution, c’est même un problème, a cotés de cela, ceux qui ont le plus a perdre dans une nationalisation seront contre, et en général, ce sont les plus riches, hors contrairement aux classes populaires, cette classe a une faculté très évidente de se reunir et d’agir ensemble vers un but commun, ce sans que quiconque ne mène la danse. Et c’est là tout le problème: ils ont une conscience de classe, qui n’existe plus dans les basses classes.

      Voila pourquoi une nationalisation ne peut pas fonctionner: parce que cela ira a l’encontre des intérêts des plus nantis mais surtout parce que c’est une menace simple que de faire peur (comme chez moi, avec les flamands qui veulent la séparation), hors dans bien des cas, et on le vois très bien, pas mal de régions voulant être autonome ne veulent pas prendre ses responsabilités: ils ont trop a perdre aux final, et ils le savent. De plus, si l’on regarde, le but est de proteger ses riches familles, tout en évinçant les plus pauvres vers l’exterieur.
      J’ai pas mal d’exemples de cela en Belgique, ce que ce soit entres communes, dans des villages et ainsi de suites. Et ce même si les personnes n’ont aucune connaissance de la langue.

      Désolée pour le pavé mais fallait que je mettes tout cela en exergue.

      1. Avatar de Lucas
        Lucas

        Merci pour le pavé : ) , mais que de considérations sur « les gens »!
        Il est dangereux de s’afférer entre pays dans la même erreur, surtout quand de tels rapports hiérarchiques sont à l’œuvre. Et je pense (à tort?) qu’en cas d’urgence, « les gens », qu’on informe, comprendrons l’utilité, non pas d’un timide « retour à l’idée de nation », mais d’une nationalisation.. ..se protéger des extrêmes !

  2. Avatar de tphi
    tphi

    Bonjour,

    Vous terminez votre article par : « Mais est-ce que le retour à l’idée de nation est la bonne alternative ? »

    Or il eût été bien plus productif, me semble-t-il, de poser plutôt la question suivante : « Quelles sont les alternatives à l’idée de nation ? »

    C’est en osant aborder cette question fondamentale que l’on peut étendre le champs de réflexion, comme cela est fait dans cet article intitulé « Confédération mondiale des États-nations » :
    http://www.democratiedirecte.net/Etat-nation.html

  3. Avatar de SQP
    SQP

    Pourquoi penser que le retour à une vraie politique nationale, et pas décidée dans des bureaux de Bruxelles ou de l’OTAN, devrait être inquiétant ?

    Il me semble que dans le cas français, il ne sera jamais possible d’imaginer un total repli sur soi, notamment à cause de la dépendance énergétique.

    A mon avis, il faut baser la question du futur autour de deux axes qui seront impossibles à mettre en oeuvre dans l’union actuelle :

    -autosuffisance. Faire nous même ce qu’on peut faire, en repensant les structures pour en diminuer l’impact écologique. Établir des partenariats d’échanges de productions à long terme. Rétablir une balance commerciale excédentaire. Ne pas chercher à tirer profit des excédents (ne pas vivre à crédit des autres, ni vouloir en faire des débiteurs à vie)

    -politique de plein emploi. Transformer les pole emploi en centres de formation et répartition du travail. Je ne vois pas d’alternative à la destruction progressive du travail que M. Jorion met bien en évidence par l’idée de logiciélisation.

    En tant qu’informaticien libriste, je crois que cet avenir passe par la formation et l’échange de savoirs, la réalisation de projets communs avec des partenaires différents, mais qui bénéficient à tous.

    Je vais prendre un seul exemple. Je pense que la France a une échelle suffisante (en nombre de postes à administrer) pour que son implication dans le développement d’un système d’exploitation libre lui assure à moyen terme un investissement rentable, et une indépendance logicielle, dont pourraient aussi bénéficier les entreprises, les particuliers, et d’autres pays. Une distribution comme Debian, une démocratie de 1000 développeurs qui ont fait en 20 ans un énorme travail grâce à leur constitution (le contrat social), peut être une très bonne base pour créer 2000 (ou plus) emplois qualifiés.
    Enrichir Microsoft, ou se mettre au travail ?

    (Je n’ai que 38 ans, mais il me semble que la position Gaullienne, autant industrielle qu’internationale était autrement préférable à ce bordel actuel)

  4. Avatar de Roger
    Roger

    [précision]
    « la mobilisation fut grande aussi pour les « Indignados » ou le « Occupy Wall Street », avec la suite que l’on sait »
    La suite que l’on sait en Espagne ;
    – Podemos, 4 sièges au Parlement Européen, 3ème parti espagnol (en 4 mois)
    – Plataforma de Afectados por la Hipoteca : 1.100 expulsions évitées
    Par exemple.
    [\précision]

  5. Avatar de Hadrien
    Hadrien

    Je me permet de me citer:
    « Le nationalisme (en France on parle de chauvinisme) est l’ arme absolue et gratuite des financiers qui ne se menottent pas de frontières. Si la gauche veut avancer , elle doit relire l’ internationale’ et faire comprendre à l’ouvrier français que son ennemi n’est pas l’ouvrier allemand (ou guatémaltèque..) mais le milliardaire, même français.
    Ne re-tuez pas Jaurès, ne tuez pas l’ Europe, réformez la. ».
    Un exemple récent :
    En 2008, Sarkozy, Merkel & co étaient d’accord: on allait règlementer la finance et les banques !
    En 2014, les lobbys financiers ont gagné: Pourquoi ? Parce que l’intérêt des banques ‘nationales’ a primé sur celui des épargnants européens. En témoigne M Moscovici (ex ministre SOCIALISTE !!) qui privilégie BNP Paribas. Du côté allemand: pas touche à DB. Du côté anglais: la city est sacrée etc..

  6. Avatar de Moi
    Moi

    « Les plus jeunes ont voté à 71% pour l’indépendance quand les plus de 65 ans ont voté à 73% contre.  »

    Tout est là. La pyramide des âges empêche tout changement de taille.

    Concernant le nationalisme et le repli sur soi égoïste, c’est d’avoir fait campagne sur ce thème qui a permis au « oui » de rivaliser avec le « non ». Une campagne sur le thème d’un changement économique structurel de gauche aurait été catastrophique pour les indépendantistes. C’est au contraire dans les régions où les indépendantistes sont le plus à droite sur le plan économique, soit là où il y a le plus d’égoïsme et de chacun pour soi dans leur programme, que les indépendantistes sont les plus puissants et susceptibles de gagner un référendum du genre.

    Contrairement à ce qui se dit ici et là sur ce blog et qui ressort pour moi du wishful thinking pur et simple, la très grande majorité de l’électorat est allergique au changement. Et plus la population vieillit, plus elle sera rétive au changement. Un programme sur les vraies valeurs de gauche (internationalisme, égalitarisme, etc) n’a tout simplement aucune chance de vaincre par les urnes avec une telle proportion de vieux (qui sont souvent aisés).

    1. Avatar de Noblejoué
      Noblejoué

      @ Moi

      Vous avez vu, à mon avis, le point le plus important.
      Mais je me permets une nuance.

      Vous dites :
       » Et plus la population vieillit, plus elle sera rétive au changement. Un programme sur les vraies valeurs de gauche (internationalisme, égalitarisme, etc) n’a tout simplement aucune chance de vaincre par les urnes avec une telle proportion de vieux (qui sont souvent aisés). »

      Mais on peut essayer de changer ça.
      Comment ? Montrer que tout le monde est sur le même bateau et réconcilier les âges.

      Il faut montrer aux retraités qu’avec de possibles politiques de rigueur, leurs retraites, ou du moins leur montant, pourrait être remis en cause.

      Que les vieux se désoladarisent des jeunes n’est pas étonnant dans une société où on met les vieux de côté;
      Pourquoij ? Par peur inassumée de la veillesse et de la mort, le rejet qu’on assume pas s’en prend à des symboles, des gens pris comme symbole en l’occurence, de ce qu’on n’assume pas comme il y en a tant de précédents dans l’Histoire.

      Les gens rejettent qui les rejettent.
      Et leur rejet fait qu’on les rejette encore plus.

      Il faut que les gens soit acceptent la souffrance et la mort, soit non et appuient à fond la recherche.
      Les vieux n’ont pas à faire les frais d’attiudes ambigues.

      Ambiguité qui retombe sur les jeunes et donc l’avenir.
      On se croirait dans le secret de famille qui pollue les gens pendant des générations, et pendant ce temps les plus riches étendent tranquillement leur domination.

      Diviser pour régner ?
      Idiot, ça pourrait se voir et les gens le font très bien tout seul.

  7. Avatar de juannessy
    juannessy

    Si la réponse apportée par la notion de Nation n’est pas la bonne , c’est peut être parce que la question ne se borne plus à « Où » et  » Pour qui  » .

  8. Avatar de Sapristi
    Sapristi

    L’indépendance des régions européennes correspond exactement au concept de subsidiarité tant vanté par les libéraux.

  9. Avatar de octobre
    octobre

    Le coup de pouce d’un jeune en plein rêve : dégager de sa gangue mortifère le DRH écossais.

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