Le scandale des russes qui passent leurs vacances en Europe, pendant que leurs maris envahissent l’Ukraine https://www.lalibre.be/international/europe/guerre-ukraine-russie/2023/04/20/guerre-en-ukraine-comment-lepouse-dun-haut-responsable-russe-continue-de-mener-la-grande-vie-en-europe-echappant-a-toutes-sanctions-europeennes-VSO7HT66DNARLCWSOV6KHA6ACA/ https://www.instagram.com/p/Cq8M4zUAZ5P/
40 réponses à “LA POLITIQUE DU PIRE, par Franck Richez”
Michéa dit des choses intéressantes sur la droite et la gauche, et dans « Impasse Adam Smith – impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche » il expose que la droite et la gauche appartiennent à la même matrice des Lumières de l’avènement de la bourgeoisie. Je ne crois pas que Marx ni Proudhon se soient jamais dit « de gauche ».
Mais pour isoler ou définir des valeurs « traditionnelles » tournées vers l’avenir, du moins pour le Michéa de cet article où s’observent 8 occurrences des mots « tradition » ou « traditionnel », je reste sur ma faim. La religion? Le patriotisme? Y a du boulot.
Pour ce qui est des immigrés clandestins et sans-papiers, effectivement ils n’arrivent plus en tant que « travailleurs » dans un contrat d’Etat à Etat comme on l’a vu jusqu’au milieu des années 70. Alain Badiou aussi veut parler des sans-papiers comme d’ »ouvriers », afin, on ne le voit que trop, de les faire entrer dans des schémas d’une époque où ils n’existaient pas en tant que réalité sociale signifiante. Ce n’est pas parce que les sans-papiers sont le seul personnage nouveau de l’époque, en littérature ou dans les films, qu’il faut rejeter le terme avec l’eau du néo-libéralisme!
Une critique de l’attachement de l’ouvrier à sa condition, sa fierté d’en être malgré qu’il n’y soit que pour générer un profit (sans lequel son « contrat » de travail, qui est un faux contrat par défaut de liberté des deux parties, n’existerait pas), ou de son respect pour la hiérarchie, n’est pas non plus un point fort chez Marx. Les partis ouvriers et les syndicats ont reproduit avec enthousiasme la structure pyramidale hiérarchique, dans laquelle on peut voir en germe l’échec de la révolution de 1917. Et aujourd’hui, on parle de grèves sauvages, parce qu’une grève, ça doit être domestiqué.
Et en 1980, André Gorz a mis quelques points sur les i dans son Adieux au prolétariat, qui est une critique émancipatrice (pour ne pas dire « de gauche ») du projet marxiste, où déjà il faisait une place au précariat, devenu depuis massif, un fait nouveau assez loin de la classe ouvrière du XIXe siècle.
La « catégorie » des sans-papiers, comme d’ailleurs les mouvements de défense des sans-papiers, a plus de 40 ans. Dès 72, avant donc la fin officielle des trente glorioleuses, avant les mouvements ouvriers immigrés Penarroya ou Sonacotra, avec les lois Fontanet-Marcellin, on parle déjà des sans-papiers.
J’étais niard mais j’me souviens parfaitement de la situation des Marocains de Sidi Slimane ou Meknes exploités dans les vignes et les vergers du libournais au bergeracois… Les ratonnades aussi…
Merci de ce boulot. Votre article a le mérite de secouer les cocos-tiers autour desquels le levo et le dextro gyre prennent de la graine. Faut oser sur ce blog citer Marchais et implicitement rappeler l’affaire dite du « bulldozer de Vitry » !. L’anticommunisme comme beaucoup d’anti, dans sa négativité passe à trappe la sérieuse difficulté d’épurer l’aire sémantique de ce à quoi il s’oppose, ici donc le communisme : au fait kesako ? Le maître des lieux s’est récemment embrouillé à ne pas réussir du premier coup à qualifier Keynes d’anticommuniste farouche. Ben y a quoi se transformer en anticommuniste farouche, au su d’une partie de ce qui a été accompli au nom du communisme, ce qui ne règle rien des visions d’avenirs qu’ont eu des penseurs du 19ème et du 20ème embarqués avec ce terme polysémique. Cette référence est à ma lecture d’autant plus présente, par son absence textuelle. Votre lecture de Michea que je suppose fidèle, le rend attrayant pour certaines analyses (j’acquiesce sur le lumpenprolétariat) mais pas sur d’autres, puisque je ne souscris pas à son analyse de décomposition des « structures élémentaires de la société traditionnelle ». Je doute que seuls les rapports de production capitalistes comme tels, soient la cause du chambardement en cours de la famille. Il y a bien entendu les effets depuis la première guerre mondiale suivi de la révolution d’Octobre de la mise au travail salarié des femmes et leur indépendance financière depuis mieux acquise, mais aussi l’effet du droit à la parole, et quand quelqu’un arrive à l’ouvrir, ça a toujours des conséquences, sur lui-même comme sur les autres. La testostérone comme le capitalisme ne sauraient saturer ce sujet, et quand à « tailler le langage jusqu’à l’os » nous ne vivons pas à l’époque de Klemperer et de la Lingua Tertii Imperii. La loi Gayssot et ses suites visant à interdire des gros mots ne tient pas forcément d’une limite à la liberté démocratique d’expression (comme j’ai cru comprendre que Chomsky le comprenait) mais comme à un rappel d’y mettre les formes, ce que tout parent respectable enseigne à ses moutards pour les former au vivre ensemble.
« Le maître des lieux s’est récemment embrouillé à ne pas réussir du premier coup à qualifier Keynes d’anticommuniste farouche. »
J’espère que vous plaisantez ! J’ai corrigé un journaliste qui avait transformé mes propos enregistrés :
« … et on le sait, Keynes était un anti-communiste farouche »
en
« … et on le saurait si Keynes était un anti-communiste farouche »
croyant probablement rectifier mes propos !
Non, je ne plaisantais pas ! j’avais le souvenir
1/ d’avoir lu votre billet avant la correction et d’avoir été surpris du « on le saurait »
2/ puis d’avoir lu la correction et d’avoir conclu que quelque chose vous avait échappé, puisque j’imagine que les auteurs relisent toujours avant publication !
3/ Vous et moi aurons la vie sauve, on ne va plus au bûcher pour blasphème.
Plutôt qu’une politique du pire, une politique du dire !
« … puisque j’imagine que les auteurs relisent toujours avant publication »
100% des journalistes auteurs d’entretiens vous disent : « Je vous enverrai ma retranscription avant publication », 2% le font.
Comme quoi 98% des journalistes manquent de correcteurs comme de corrections…et que vous n’êtes pas un journaliste !
rien de bien nouveau si on se réfère à »état de choc »de bernard stiegler
On peut trouver ces décodages intéressants mais aujourd’hui, ça enfonce des portes ouvertes.
Passionnante réflexion sur l’état de nos esprits, et d’abord sur l’état des esprits de ceux qui prétendent nous gouverner.
Nous sommes, ils sont, très fiers d’être raisonnables et rationnels et pourtant ils ne le sont, nous ne le sommes, que si peu…
Sans doute est-ce ailleurs chez Michéa mais il n’en est pas question ici : nos relations avec les autres pays. C’est bien de lutter contre la soumission au Marché chez nous, mais si c’est pour se voiler la face sur le sort de tous ceux qui, à travers le monde, en souffrent encore bien plus que nous, à quoi bon ?
Je suis le seul à y lire des choses réactionnaires voir zemmouriennes ou quoi ?
Du sous Clouscard, tout au plus, bref du Michéa.
Pt’ain Clouscard, tu lis de drôles de trucs toi ! (T’serais pas un peu dingo ?)
Bon le sous Michéa donne du Sot Rat Lien, tiens comme c’est bizarre… (Y a des mots qui ne passent pas le filtre automatique sinon hop poubelle illico). Les chiens ne font pas des chats, mais les loups libres et vifs donnent aussi des chiens consanguins et malades. Seul Paul Jorion sait pourquoi il a collé ce texte sur son blog. Je sais qu’il n’y a que des pointures prompts à tout analyser et qui ont déjà tout compris, sauf moi, car moi je ne vois pas. Je donne ma langue au chat !
Saillie dérisoire Vigneron. Cherche plutôt du côté de Lasch, à moins que ce dernier soit également du sous Clouscard.
« Pt’ain Clouscard, tu lis de drôles de trucs toi ! (T’serais pas un peu dingo ?)
Bon le sous Michéa donne du Sot Rat Lien, tiens comme c’est bizarre… (Y a des mots qui ne passent pas le filtre automatique sinon hop poubelle illico). Les chiens ne font pas des chats, mais les loups libres et vifs donnent aussi des chiens consanguins et malades. Seul Paul Jorion sait pourquoi il a collé ce texte sur son blog. Je sais qu’il n’y a que des pointures prompts à tout analyser et qui ont déjà tout compris, sauf moi, car moi je ne vois pas. Je donne ma langue au chat ! »
tu n’es pas le cloclo qui a publié a 20;45 un commentaire …
LOL, toi, t’as pas compris a qui tu as affaire mon cher
Oui Taillerand vous dites mon cher ? MDR ?
Non CloClo tu n’es pas le seul, je suis très surpris de lire ça ici moi aussi…
Montrez nous des preuves. C’est trop facile sinon. Ça ne me rappelle que trop les délires répandus au moment de la coupe du monde de foot en Allemagne…
réponse, mais cela ne suffira peut-être pas : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/l-offre-valable-d-emploi-une-idee-repandue-en-europe_501526.html
autres délires :
http://www.gentside.com/insolite/chomeuse-une-allemande-se-voit-proposer-un-job-de-prostituee-par-pole-emploi_art48246.html
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/pole-emploi-une-educatrice-se-voit-proposer-une-place-de-strip-teaseuse-31-01-2012-1585343.php
Plus qu’insuffisant oui, c’est le moins qu’on puisse dire.
Apparemment la rumeur daterait de février 2005, c’est tout c’que j’ai…
Merci pour ce billet
JC Michéa fait un boulot remarquable dans la lignée (par ex) de Castoriadis (cf La culture de l’égoïsme, postface de Michéa)
JC Michéa donne pas mal d’exemples (parfois extrêmes) de la dérive libérale et marchande.
Et Il est à la fois amusant et consternant de constater par exemple dans l’actualité quotidienne combien la classe dirigeante (aujourd’hui la « gauche ») sait manier sans vergogne le double langage, et feindre la plus vive indignation devant les conséquences des règles et des lois qu’elle a elle-même gravé dans la marbre
Je pense par exemple au « Golden Hello » de 4 millions d’euros du nouveau patron de Sanofi, et aux milliards escamotés au fisc par les Mc Do et autres Amazon via leurs montages Luxembourgeois.
Et de nous dire d’un air navré, bah oui c’est légal (tu m’étonnes), mais ce n’est pas très moral !
« L’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons de nos jours ressemble beaucoup à l’univers de Michel Houellebecq….De fait, nous n’avons jamais été aussi lucides quant aux nuisances de la logique libérale,…, mais jamais cependant notre sentiment d’impuissance collective n’a été aussi profond et pathétique »
in JC Michéa Le complexe d’Orphée, p 161
L’effet cliquet sans doute.
Les faibles ne pleurent pas plus que les forts.
Et ceux qui souffrent le plus, vous ne les entendrais jamais, car vos oreilles leurs sont fermées …
Entre les deux, co-existe des hommes et des femmes qui savent parfaitement pourquoi on les veut plus que d’autres dans de grands groupes ….
Vous parlez de morale, je serais curieux de savoir ce que signifie morale pour vous .. LOL
Apparemment le règne de la médiocratie, c’est avant tout graver dans la loi ce qu’on aimerait que les autres fassent pour nous = aucun respect de la vie d’autrui en somme / et de sa manière d’appréhender la vie, le travail et les bonheurs / malheurs qui en découlent.
Vous ne valez pas plus que ceux que vous critiquer, c’est un fait.
Mais après tout, l’ignorance c’est d’oublier qu’on l’est tous … et peut être que je ne vous pas bien compris.
Moi non plus
Ceux que vous condamnez M. Jorion, ce sont les personnes talentueuses ( pour ne pas dire éveillées ).
Car, sans le vouloir, vous affirmez de manière implicite que le travail de tous est égal.
Or si temps permet travail ( qui donne argent qui lui même vaut du temps ),
alors vous estimez que le temps de chacun est égal … A mon avis, c’est une erreur. Enfin cette réflexion n’engage que moi …
La première des libertés à mon avis est de pouvoir choisir son temps; et partant de ce fondement, je crois qu’il faut respecter ceux qui veulent offrir du temps aux autres ( que cela soit de manière étendue comme un Einstein, un Descartes ou de manière restreinte comme un Grouès ou un Colucci), mais également ceux qui veulent s’offrir du bon temps après avoir durement travailler ( vous savez, ceux qui charbonne comme des chiens ).
M. Jorion, j’apprécie ce que vous écrivez mais je ne partage pas toutes vos opinions.
Quoiqu’il en soit, je reste curieux de connaitre le modèle de société, complet, auquel vous pensez ( et je sais que vous cherchez une équation « sociétale » moderne ).
J’ai la curieuse impression qu’on se connaît. Mais vous aviez un autre nom.
Non, c’était la première fois que je publiais un commentaire sur votre blog.
M. Jorion, je travaille avec des citoyens de tout horizon, j’ai été balayeur, pas longtemps certes, j’ai été cuisto dans un bouiboui en bretagne, certes pas longtemps, j’ai été standartiste de camping, j’ai été photographe de mariage, j’ai été 1er assistant real sur des courts métrages, j’ai été régisseur sur des plateau de tournage, j’ai été plongeur dans un resto hype ( job bien payé je trouve pour un plongeur ), …. et j’en passe /// j’ai donné des cours de planche à voile, j’ai été développeur, j’ai été commercial d’app web et mobile, j’ai choisis d’entreprendre afin d’avoir les méthodes de travail et d’utiliser les technologies qui me semblaient plus modernes que d’autres et qui permettaient à mes associés/collaborateurs/stagiaires d’être heureux; un jour plus que de critiquer la politique, et de pleurer dans mon coin, j’ai décider d’entreprendre un projet politique que je considérais comme essentiel et novateur,
bref
M. Jorion, j’ai appris une seul chose : tous parlent de générosité mais peu tendent la main; ce dont la France, pour ne parler que de mon pays, a besoin c’est d’un modèle de société équilibré qui respecte les aspirations de chacun.
Si éveillé vous êtes, alors acceptez la méchanceté, car la gentillesse, on ne la voit que rarement, après tout « elle n’est que naturelle » et cela quelque soient les classes sociales, quelque soient les pays ..
Un jour la France sera votre, elle sera mienne, elle sera libre et son modèle de société sera équilibré.
Pour les questions sociétales, le mariage homosexuel est et sera certainement la seule réussite de la gauche gouvernementale. Hollande a bien présicé au lendemain du vote de cette loi: »tout maintenant doit être consacré à ce qui est l’essentiel, c’est à dire la réussite économique de notre pays et la cohésion nationale » Donc fermons la parenthèse de ce divertissement et reprenons le fil de notre programme néolibéral. Michéa semble bien conservateur face aux évolutions en cours. La famille s’est « figée » au 19e siècle par l’ordre bourgeois dominant. Le divorce et l’égalité des droits de enfants naturels ont constitué le début du dégel. Reconnaitre l’égalité des droits pour tous les couples par le mariage est une base de l’égalité républicaine. Michéa semble regretter le pariarcat à l’ancienne. Il faut se réveiller, il existe de nouveaux modes d’expression de l’autorité, de nouveaux types de relations familiales multiformes, une recherche de relations sociales non marchandes. Bref, on croirait entendre un décliniste. De plus à propos de la gauche gouvernementale, le virage néolibéral s’est amorcé en 1983 et la suite on la connait. Tout le paysage politique a glissé vers la droite. La gauche se doit de retrouver les mots pour recréer un peuple de gauche.
Ça c’est vous qui le dites, et puis ce n’est pas parce que ça se fait que c’est bien
Je n’aime pas le mot conservateur quand il est connoté négativement et qu’il ferme la discussion.
Comme contre-exemple le musée de Mossoul était gardé par des conservateurs et aujourd’hui il n’en reste plus rien par le marteau et la moulinette des « réformateurs ».
Ce que dit Michéa c’est que l’ordre néolibéral ne cesse de s’affranchir des « obstacles » que la common decency oppose encore au règne du tout marchandise. Aujourd’hui des pubs sur des culs de bus pour encourager l’adultère, demain la drogue en vente en hypermarché.
Encore un billet critique d’un auteur marxiste sur ce blog! Définitivement, le ralliement des « gauchistes », c’est pour demain! Surtout derrière Keynes, grand révolutionnaire!
L’amitié grecque entre Marx et Engels est encore totalement tabou et réservée à de très rares initiés. Elle vaut pourtant celle de Schäuble et Varoufakis non ?
??????
Lettre de Engels à Marx de… 1869 (si si, ça s’invente pas…).
Merci pour l’introspection.
« une gauche (libertaire-progressiste) qui fait le jeu du capital se dissipe aisément »
Le néolibéralisme, une forme sauvage du capitalisme, a pu trouver son adhésion auprès du peuple et une partie de l’élite de gauche en promulguant la liberté individuelle, d’une part, et la solidarité, de l’autre… Or, trop de « liberté » et trop de « solidarité » (surtout quand celles-çi cachent un but mercantiliste et stratégique pour une minorité…) tuent non seulement la liberté et une solidarité sincère entre individus et nations(voir exemples article), mais met aussi en cause toutes les valeurs culturelles, morales… acquises pour le plus grand nombre au cours de son Histoire.
A nous de dénoncer l’hypocrisie et l’agenda caché de ceux qui veulent mettre en place (européaniser-globaliser) ce système.
« les prolétaires n’ont pas de frontières, ils n’ont que des chaînes… » Petit « détail » de la pensée internationaliste de Marx que Jorion, autant que Michea semblent avoir laissé de côté. La « common decency » fait effectivement partie de ces valeurs que le développement du capitalisme fait disparaitre. Son dépassement n’est pas un retour en arrière aux « valeurs » disparues mais l’émergence d’une solidarité nouvelle reposant sur le socle du bien public. Michea est parfaitement compatible avec la pensée souverainiste d’un Sapir, d’un Todd ou de Marianne (tous partisans de la sortie de l’euro), pas Marx.
« Éloge de la frontière », Régis Debray
Marx ne connaissait pas l’euro et la troïka.
Marx n’est pas Dieu à qui l’on peut faire dire tout et son contraire
Bonjour. Je suis ravi que l’on évoque si longuement le travail de M. Michea que j’apprécie au plus haut point, et que l’on montre la « gauche moderne » pour ce qu’elle est. Je veux simplement remarquer que les évolutions en Europe sont une adaptation de la modernité à la sauce anglo-saxonne, et que, comme toujours, la puissance dominante joue à la fois sur les registres économiques, militaires, sociologiques culturels, etc… L’Angleterre du XIXe siècle exerçait déjà ce type de leadership après 1815, les Etats Unis ont pris le relais. Gageons que le succès de l’Allemagne nazie aurait induit d’autres adhésions, d’autres comportements. Nos élites sont des papillons irrésistiblement attirés par le fric, les honneurs et la suivisme des idéologies dominantes de l’heure. Peut-il en être autrement dans un état moderne fortement structuré, soucieux de sa continuité et des intérêts qu’il représente réellement? De Gaule serait-il parvenu au pouvoir sans la tragédie de la défaite? J’en doute fort. Cordialement.
Est-ce-que vous ne pourriez pas activer la certification des pseudos? On a souvent l’impression de manipulations et de ruses plus ou moins avouables dans les fils de commentaires… et je pense que l’intérêt du blog en pâtit. Peut-être avez-vus déjà traité le sujet, mais j’ai délaissé votre lecture pour cette raison il y a déjà pas mal de temps.
??? Il n’y a aucune ruse ou manipulation dans les commentaires, juste une vérification préalable pour filtrer les commentaires violents, insultants, renvoyant vers des sites extrémistes, faisant l’apologie du terrorisme, etc. Tout simplement parce que la responsabilité de l’éditeur du blog peut être engagée.
C’est cela qui vous dérange, qu’il n’y ait pas assez de commentaires de ce genre ?