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Qu’est-ce que la beauté ? – Blog de Paul Jorion

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84 réponses à “Qu’est-ce que la beauté ?”

  1. Avatar de Rosebud1871
    Rosebud1871

    En v’là du beau monde, en v’là du beau travail, en v’là du beau savoir,
    Du
    http://3.bp.blogspot.com/-Osu7720o3kw/U4yr-_stduI/AAAAAAAAS78/21GZ27ZNd90/s1600/Rennes+-+Place+Ste+Anne+%25281%2529.jpg

    1. Avatar de juannessy
      juannessy

      En « ville », tout peut prendre du sens .
      Un peu éphémère quand même .

  2. Avatar de Piotr
    Piotr

    Dois je le dire,j’ai reçu il n’y a pas très longtemps un selfie d’une jeune femme,un ego-portrait (disent les québécois), dénudé .
    Je ne m’y attendais absolument pas,je l’ai pris en pleine poire,bouleversé,érotisé à la seconde.Une expérience de beauté non éphémère , l’onde de choc continue de se propager.Pour autant je ne répondrai pas,trop compliqué, dévastateur.
    Voilà c’est ma manière de disserter sur une expérience dont je ne sais s’il faut la classer dans la rubrique esthétique,éthique,érotique…
    C’est peut être cela la beauté,une émotion inclassable.

    1. Avatar de juannessy
      juannessy

      Inclassable ?!

      On peut voir ?….

  3. Avatar de Pierre Juillot
    Pierre Juillot

    @ Vigneron

    Le lieu crépi Morbihanais ou Landais importe t-il le plus… ? Je connais plus les Landes pour y vivre depuis plus de 20 ans et le milieu forestier pour y avoir, en formation pour adulte, obtenue un diplôme de BTA aménagement forestier. J’ai cru pouvoir par la suite y travailler dans le domaine pédagogique et environnementale, avec l’obtention d’un BAAFA ou BATEP, mais me suis heurté à la prétendue « concurrence » de plus jeune que moi, ainsi qu’à n problème de financement de cette dernière formation, dans un milieu associatif (et même d’un parc naturel régional) assez fermé selon moi, et les horizons que j’espérais y trouver.

    Pour avoir étudié, sommairement, l’Histoire de la création du plus grand massif forestier d’Europe, qu’est le massif de pins maritimes Landais, Girondin, et de la Dordogne… surtout son origine, j’ai découvert autrement ses « Landes désolantes ». J’ai appris à apprécier au travers quelques rares photos et tableaux, croquis, etc, et autres manières écrites, poétiques, du cadre de vie des habitants de ces Landes, leurs cultures agropastoralistes, avant qu’elle devienne sylvicole, etc, j’ai découvert ce qu’elle pouvait receler de beau. J’ai su appréhender, modestement, derrière ce que l’époque colonialiste de ces anciens temps, Colbertiste aussi, ce qui avait comme beauté opposée à la laideur qui y était prêtée.

    Alors que les populations locales Landaises y étaient représentées dans l’imaginaire collectif national, pour justifier les grands travaux nationaux de peuplement du pins et surtout de l’industrie qui en découlait (résine et bois essence de térébenthine, bois d’œuvre – pour la construction de navires (négriers) à Bordeaux, en descendant le long de la Leyre des bois de chêne, et autres bois de second œuvre, etc), comme sous développées, Le pire se passa. Elles y était présentée de manière aussi avilissante, indigne, inhumaine que l’étaient les populations africaines, pour justifier leur esclavagisme. Et ce fut toute une culture ancestrale qui fut engloutit par ces « progrès ». Sous prétexte de combattre les moustiques et leurs pathologies qui ne touchaient « que » les pèlerins, et autres « touristes » traversant ces Landes, le mythe du repère des brigands de grands chemin vint aussi justifier l’éradication de la beauté de mode de vie adaptée à la rudesse du paysage, du climat, et des échanges avec les autres régions.

    Alors que les travaux de départ était censé équilibrer « harmonieusement » la culture du pins maritimes, par endroit, l’extraction de sa résine à petite dose, durcissant son cœur tout en rallongeant un peu leur vie, avec celle culture de chênes tauzin, etc, et leur temps long, sur des générations, la culture du court-terme et du rendement immédiat a favorisé la monoculture, et l’esclavagisme des résiniers, etc… Aujourd’hui la monoculture que je peux voire même du pyla lorsque je fais du parapente, est ce qui me fait trouver laid, quelque fois, ces si beaux couchés de soleil un soir d’été, rougissant, au point d’embraser l’atmosphère (au sens métaphorique)en se reflétant sur les troncs rectilignes de ces forêts, et dans le sous bois. Cette même monoculture accélérée jusqu’à son extrême met en danger en péril ce massif, cette essence fragilisée aux parasitisme, etc, en plus des incendies. Et ne parlons pas des quelques lagunes d’une exceptionnelle et si rare beauté (abritant plantes carnivores, et autres espèces végétales en voies de disparition, et autres espèces volatiles migratoires, etc) qui ensablée par les curetages intensifs des faussées de drainage, ensevelies sous des « déchetteries sauvages », peinent à être protégé… Y compris par la Région, des assoc, etc.

    En bref : la beauté d’une certaine « intention », prétendument « humaniste » à l’époque, tout comme certains-es aujourd’hui tentent d’en faire paraître… sait que trop cacher en son sein bien de ses aspects les plus hideux, laids. Mais je m’égares autant ne veux pas disperser la complexité du sujet.

    1. Avatar de Pierre Juillot
      Pierre Juillot

      A mettre en conclusion en plus de ; « En bref : la beauté d’une certaine « intention », prétendument « humaniste » à l’époque, tout comme certains-es aujourd’hui tentent d’en faire paraître… sait que trop cacher en son sein bien de ses aspects les plus hideux, laids. Mais je m’égares autant ne veux pas disperser la complexité du sujet. »

      Les « belles » promesses du « progrès » se sont heurtées, comme il était attendu, à la colonisation et conquêtes sauvages de terres n’appartenant qu’à la nature en majorité, à l’époque, faisant de riches nouveaux propriétaires ayant encore aujourd’hui, héritage « oblige », malgré le morcellement des terres, toujours l’objectif d’une gestion de court terme de la nature. Quant au « tourisme vert », opposable et/ou complémentaire à celui balnéaire… son développement connaît des freins dont j’ignore encore tous les mécanismes.

      Au détriment de la disparition de savoir faire, vivre, être, sur des terres d’exceptions, sans être « déciliniste » il est a constater que ces « belles promesses » perdurent, sur une « terre socialiste ». Et ne parlons pas des promesses de protection du massif forestier par la « diversité » de l’agriculture servant de par feu, qui intensive, en majorité nourrissant le bataille, abusivement exploitée de manière chimique sur du sable, un sol podzolique, empoisonne nappe phréatique, environnement quand elle n’épuise les nappes en arrosant en plein soleil, aux heures les plus chaudes.

      Cette monoculture au sens propre comme au figuré donc, en est à promettre dans la culture en ligne, « dans la beauté de l’ordre », des rendements meilleurs. Par la mécanisation, et concurrence extérieure, européenne, de l’abattage et du débardage des bois de coupes, c’est le travail des esclaves bûcheron, tâcherons, qui disparaît. La beauté de ce « progrès » là, pour eux que je connais aussi ayant un BTA bûcheronnage, leur est autant « bénéfique », que le craignant, ils se concurrencent pour se former au peu de poste dans les machines qui produisent plus de 50 fois plus qu’eux en une journée.

      En bref : la beauté d’une certaine « intention », prétendument « humaniste » à l’époque, tout comme certains-es aujourd’hui qui tentent d’en faire paraître… sait que trop cacher en son sein bien de ses aspects les plus hideux, laids. Mais je m’égares autant que ne veux pas disperser la complexité du sujet.

    2. Avatar de Pierre Juillot
      Pierre Juillot

      Précis et non « crépi » comme je n’ai pu le rectifier dans la toute première phrase.

  4. Avatar de Olivier Hofman
    Olivier Hofman

    J’ai le sentiment que ce beau texte n’approche pas la beauté mais la grâce et que nous sommes là face à une expérience spirituelle plus que sensorielle, là où l’instant et l’éternité se confondent, tout comme le dedans et le dehors. Là où les concepts et catégories d’un monde (déjà) en ruine s’effondrent pour laisser place à l »in itio ».

  5. Avatar de Armelle
    Armelle

    La vérité a probablement quelque chose à « voir » avec la beauté que les métaphores ont bien du mal à traduire.

  6. Avatar de Chantal
    Chantal

    Beauté, laideur, qu’est-ce qui fait donc la différence ?

    Dans une bibliothèque, il y a bien longtemps, j’ai rencontré une jeune fille que la nature n’avait vraiment pas favorisée.

    Le hasard a fait qu’elle est venue s’asseoir en face de moi dans une bibliothèque. Dans un premier temps, je dois avouer que la vue de son visage me gênait quelque peu. Nous avons commencé à parler, à parler de tout et de rien et plus elle me parlait et plus je lui parlais et plus j’oubliais la laideur de son visage pour me laisser séduire par la beauté de sa pensée. Elle est devenue mon amie, à mes yeux la laideur de son visage a disparu.

    « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », disait le Petit Prince de Saint Exupéry. Tellement vrai.

  7. Avatar de Pierre Juillot
    Pierre Juillot

    @ Merci Gudule. Pour m’instruire aussi, autant que M. jorion, ses amis-es, et vous autres autres sur ce blog.

  8. Avatar de juannessy
    juannessy

    Il y a , en parler « Gaga » ( le stéphanois , ma deuxième langue grand-maternelle) , une expression qui m’a toujours mis en joie , pour exprimer une beauté irrésistible :  » C’est affreux ce que c’est beau ! » . Je me demande ce qu’en auraient dit Hegel ou Lacan !

    1. Avatar de Gudule
      Gudule

      Juan vous êtes de Sainté ????

  9. Avatar de Sapristi
    Sapristi

    Une gamine d’à peine trois ans m’a dit un jour : « je n’aime pas cette musique, elle est triste ». Il s’agissait d’un morceau en tonalité mineure. Pourquoi automatiquement une oreille non entraînée associe un accord mineur à quelque chose de triste ? C’est là que réside le beau, pas forcément dans la satisfaction immédiate des sens, mais dans une expérience de la compréhension du monde qui n’a plus besoin des mots.

  10. Avatar de Stéphane-Samuel Pourtalès
    Stéphane-Samuel Pourtalès

    La « production de la beauté », par les artistes, n’a rien avoir avec l’extase (de celui qui la regarde). Elle est faite de grosses ficelles et de beaucoup de travail et d’erreurs. D’où l’ambigüité finale de ce (beau) texte : travailler à la « beauté » de sa vie ne nous met pas forcément dans une position avantageuse… vue de l’extérieur, vue du grand Autre.

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