« Sauf que… le monde entier a compris que c’est faux, que le dôme de fer est rouillé et troué. Comme…
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« Sauf que… le monde entier a compris que c’est faux, que le dôme de fer est rouillé et troué. Comme…
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50 réponses à “Comme un vent de colère, chaque jour qui passe nous paraît plus sombre, par rienderien”
Mais oui, l’espoir fait vivre. L’espoir, le mirage consolateur des bonnes âmes et des naifs. Le personnel politique vous en remerciera.
Il faudrait peut-être arrêter d’espérer ad aeternam et se décider d’agir.
L’espoir est le moteur de l’agir, ce n’est pas une capitulation.
Vraiment je ne comprends pas ce genre de réaction primaire, comme si des mots étaient à mettre au feu parce qu’ils sont chargés de clichés religieux.
Vous m’avez vraiment mal compris, cher Monsieur ou Madame. Pourtant, j’ai recu une éducation tri-culturelle, je pense m’exprimer corréctement en francais.
Je voulais dire par là: les gouvernements successsifs comptent sur le fait que le bon peuple adhère aux espérances pour s’en tirer; c’est la seule manière d’éviter une révolte, une remise question du système. A entendre les politiques, les solutions c’est pour demain, les lendemains qui chantent tout comme la courbe du chômage s’inversera à coup sûr, mais seulement demain. Toujours demain. L’espoir fait vivre. Depuis plus de 40 ans.
Mais personne ne vous empêchera d’éspérer.
https://www.youtube.com/watch?v=OLm2yOhzsSY
L’espoir est bien plus fort que tout.
The Technospheratu Hypothesis
By Dmitri Orlov
http://cluborlov.blogspot.fr/2016/02/the-technospheratu-hypothesis.html
Extrait :
Aussi, contrairement à Gaia, qui vise à maintenir l’équilibre homéostatique, cette intelligence a besoin du déséquilibre-pour une croissance perpétuelle, ce qui, sur une planète finie avec des réservoirs limités de ressources naturelles non renouvelables, conduit à une impasse- à l’extinction. Pour sortir de cette impasse, la technosphère rêve (avec l’aide de certains êtres humains qui sont sous son emprise ) de conquête universelle: elle rêve de l’émergence d’une race de robots auto-reproducteurs, armés pour la conquête de l’espace. Elle rêve de quitter cette planète épuisée et dévastée et de coloniser d’autres mondes, riches d’encore plus de ressources naturelles non renouvelables qu’elle pourra gaspiller bêtement et, surtout, de nouvelles biosphères qu’ elle pourra dominer et détruire. Ce dernier point est très important, parce que l’existence de la technosphère perd tout son sens sans des êtres vivants qu’ elle peut forcer à agir comme des machines. Sans une biosphère à détruire, la technosphère devient juste un robot sourd et aveugle, tournant en rond sur lui-même dans l’obscurité. Sans, le miraculeux et merveilleux don du ciel qu’ est la vie, la technosphère ne peut même pas aspirer à son oeuvre démoniaque-elle redevient ordinaire. “Un simple gadget dans l’espace! D’un ennui mortel…”
Tout est dans le titre du livre ?
Je ne l’ai pas encore lu et ne le lirai probablement pas car je souhaite préserver mon moral.
Je ne souhaite pas que cela arrive, mais qui sait, dans 4,5 Md d’années.
Bonsoir,
Toute ma vie je l’ ai passée en dépression.
A un moment, je me trouvais très seul parmi des gens très nombreux qui ne partageaient pas mon pessimisme, c’ était fort frustrant.
Un des symptômes de cette maladie est la confusion ; on ne comprend pas ce qui se passe, les autres, le monde ; c’ est en général pourquoi on consulte.
Je peux, avec infiniment de patience me défaire de ce qui m’ ‘ emprisonne, je sais ma laideur comme ma beauté et celles des autres. Tant de sensibilité alors qu’ elle devrait être jouissance n’ est que souffrance. Pourtant, …
Quand elle reprend le dessu
Seul à ne pas comprendre, dans une assemblée dite supérieurement intelligente, nos élites, est désagréable.
Mais comprendre et réaliser que l’on vit avec des fous qui finalement n’ont rien compris et ne veulent rien comprendre,
et que, pire, ils décident de tout, peut rendre malade.
Les imbéciles ne connaissent pas leur chance.
D’accord avec toi Dominique.
Je connaissais un collègue au bureau qui franchement n’était pas une lumière. Il voulait bien faire, posait des questions quand il n’y arrivait pas. Il était frappé d’un handicap physique dont il semblait se ficher. Il était toujours de bonne humeur, d’humeur égale. Quand quelque chose ne lui plaisait pas, il le disait tout simplement. Il ne gardait aucune rancueur pour lui. Il nous racontait ses week-ends passés en famille ou avec des amis, toujours heureux.
Il y a des jours où je l’enviais. Je me consolais en me disant que j’avais de la chance moi aussi, que j’avais un travail très intéressant, etc.
Sa force, ce n’était pas de l’imbécilité mais de la sagesse. Il savait ce sur quoi il avait une prise, ce sur quoi il n’en avait pas. Sa famille, ses amis, c’était son monde.
Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux!
Matthieu 5:3
En attendant, un hypothétique royaume des cieux, nous vivons en ce monde. Certains l’acceptent tel qu’il est, d’autres pas. Je me demande souvent, ce qui fait dans l’histoire personnelle que l’on bascule, sorti de l’innocence de l’enfance, d’un côté, plutôt que de l’autre… Bien sûr il y a des raisons objectives et immédiates de ne pas accepter le monde tel qu’il est : lorsque l’on vit dans la misère, ou dans des zones ravagées par la guerre , la cupidité des hommes, ou des catastrophes naturelles. Mais ma question concernait ceux qui ont eu la chance de venir au monde et de vivre dans un temps et un lieu relativement clément, et qui cependant n’acceptent pas le monde tel qu’il est. Est-ce une affaire de plus ou moins grande empathie, comme l’on dit aujourd’hui ? Est-ce pour essayer de se donner bonne conscience par rapport à ceux qui n’ont pas eu cette chance ?
Il y a le monde tel qu’il est, et tel qu’il devrait être. Le problème c’est qu’il y a presque autant de mondes « tel qu’il devrait être » que d’hommes sur cette Terre.
Je crois, si l’on a une conscience, qu’il y a une règle de conduite simple : faire en sorte que nos actes soient tels, que nous puissions nous regarder dans une glace, chaque matin qu’il nous est donné de vivre. Et pour reprendre une formule de Camus : « ne pas ajouter au malheur du monde. », mieux contribuer à rendre le monde meilleur, à commencer autour de nous, là où effectivement nous avons le plus prise.
Changer le monde dans sa globalité au nom d’une seule idée de ce que devrait être le monde, c’est une autre histoire. Beaucoup s’y sont cassés les dents, ou ont conduit des peuples entiers à des tragédies épouvantables. L’histoire en est pleine.
Pour reprendre une autre formule, je dirais qu’il faut « penser global, et agir local », convaincre plutôt que vaincre. Faire preuve d’humilité (homme, humus, humilité, ont une racine indo-européenne commune, nous venons de la terre, et retournerons à la terre), mais ne pas renoncer à apporter sa pierre à l’amélioration, j’oserai dire la »bonification », d’un monde, dans lequel nous sommes venus sous l’effet du hasard pour certains, ou la providence pour d’autres. L’existence peut paraître absurde (encore Camus), c’est justement pourquoi, c’est à nous de lui donner un sens. La question du sens nous distingue fondamentalement des robots et des machines, c’est pour cela qu’il ne faut pas tout attendre de la science et de la technologie. La science et la technologie ne sont ni bonnes, ni mauvaises, par contre les intentions de ceux qui fabriquent les machines ou les robots peuvent l’être.
De grâce, reprenez le dessus et passez en mode anticyclone, c’est urgent! Ne serait-ce que pour conjurer la morosité ambiante ici!
Amicalement, Eric.
L’espoir et la foi sont les bracelets de la même paire de menotte appelé «inaction».
Je suis peut-être naïf, mais je ne vois pas du tout l’avenir comme cela.
Après une carrière de technicien, je constate tous les jours que la technologie a des limites et, que contrairement à ce qu’on pourrait penser, la nature est beaucoup plus forte que l’homme et ses prothèses. Surtout dans nos contrées tempérées, laissez à l’abandon une friche industrielle et en moins de cinquante ans la nature a repris le dessus même si la pollution y est encore présente comme ici
http://www.midilibre.fr/2016/02/25/pollution-a-l-arsenic-au-plomb-et-au-cadmium-des-gardois-portent-plainte,1291481.php
Partout dans nos régions de forêt j’ai vu les arbres recolonisé les sites industriels, même les plus polués, alors je me pose des questions.
Je pense que l’avenir sera construit, certes avec du high tec mais surtout dans la débrouille avec beaucoup d’huile de neurones de coude.
Ce n’est pas un match pour ou contre la technologie, c’est comment évoluer avec la technologie pour continuer à vivre malgré un environnement devenu toxique, car n’en doutons pas, ce que nous avons accumulé de déchets dans notre biosphère nous retombera sur la tête, tout est relation.
Nous serons bien contents d’avoir une technologie qui nous préservera des intoxications, des irradations, des maladies. Je pense aussi que vous serez bien dans les premiers à demander toute la technologie nécessaire pour réparer votre corps et sauver votre peau,
Quand bien même nous trouverons des énergies moins nocives pour l’environnement, le monde des Vang Gogh, Corot, Millet, Pissaro, qui ont sublimé notre lien pastorale n’est plus, remplacé par des écrans où se lisent l’optimisation des richesses gagnées par les guerres. C’est avec ce réel qu’il faut composer et prévoir l’avenir sans oublier « la débrouille avec beaucoup d’huile de neurone de coude », et de solidarité.
@rien de rien.
Non, ne regrettez rien
Le monde des Van Gogh, Corot, Millet, Pissaro est toujours là, mais il faut savoir où regarder.
Et pour le savoir, ne pas oublier quels pauvres gens c’était, malgré tant de richesse de coeur pour la plupart…
Etes vous donc si sûr que le sublime que vous croyez discerner dans leurs oeuvres, n’est pas un peu magnifié par le respect que vous en avez surtout pour la valeur pécuniaire de ces oeuvres?
Tant d’artistes inconnus vivotent pourtant dans leurs pas…
Tant d’hommes, et de femmes inconnus et sans voix avancent en ayant à coeur simplement d’exprimer par tous leurs moyens leur passion pour la vie et le monde qui les entoure…
N’en voyez vous aucun?
D’où vient le nihilisme malsain qui règne ici.
Serait-ce simplement l’échéance d’une prochaine défaite aux élections pour la gauche?
Non, ce serait vraiment misérable!
A plus, Eric.
Van Gogh, Corot, Millet, Pissaro ? Ouais bof, non moi c’est plutôt le monde des Vélasquez, Titien, Le Gréco. Et ça vaut quoi un Vélasquez aujourd’hui (ok, un petit et à rafraîchir) ? Bin 100 fois moins que le lot 1 Pollock + 1 De Kooning que Griffin, patron de Citadel, vient d’acheter à Geffen, « créateur » de Dreamwork, pour un demi milliard de dollars (record du monde de l’histoire de l’univers mirifique des marchands de croûtes pour le De Kooning à 300 millions).
Bref, Pollock et DK c’est l’art pour les requins mais Vélasquez c’est l’art à portée des caniches.
La solution ne résidera jamais dans la technologie. La technologie nécessite des métaux et du pétrole qui ne seront plus abondants d’ici peu.
Dès lors il n’y aura plus ni technologie ni robots.
Comme le dit Michel Lambotte, la Nature est plus forte que nous. Il faudrait s’allier avec elle. Or nous la combattons systématiquement. Elle va donc nous écraser et finalement nous éradiquer. Nous serons pour cela un de ses bras armés. Nous ne lui laisserons que quelques inconvénients chimiques et radioactifs. Elle les réglera en quelques millions d’années.
« Etes vous donc si sûr que le sublime que vous croyez discerner dans leurs œuvres, n’est pas un peu magnifié par le respect que vous en avez surtout pour la valeur pécuniaire de ces oeuvres? »
Pourquoi par ce que si on apprécie un Van Gogh, un Van Eyck ou un Léonardo, c’est uniquement une question de pognon ?
Le spéculation outrancière aurait « tué » l’appréciation esthétique par ce que le pognon y a que ça de vrai ?
Le pognon comme référence esthétique ! Wonderfool…
Quel panard ! ça c’est bandant….comme Donald et ça Trump énormément !
« passez en mode anticyclone »
par ce que m^me en mode « anticyclone » la torpille elle ne décolle m^me pas, c’est évident, et plouf direct ; avec les courants jets . …et ça viendrait nous chanter la messe en latin bientôt…
« Et pour le savoir, ne pas oublier quels pauvres gens c’était, malgré tant de richesse de coeur pour la plupart… »
Poncif hors sol et pathos misérabiliste à 2 balles…..
« humaine-ment » parlant Pik-asso était une grosse enflure !
Il ne faut pas oublier que les matières premières seront dans nos poubelles et cela représente beaucoup même s’il faut tenir compte du deuxième principe de la thermodynamique.
Depuis Prigogine l’univers ne va plus vers un max d’entropie c’est à dire de dégradation énergétique. Nous sommes tous des structures dissipatives d’énergie solaire au même titre que l’entièreté de la biosphère, nous devons dissiper un max d’énergie solaire en un minimum de temps. Il en va tout autrement de dissiper l’énergie solaire seule pour vivre, que de vivre en dissipant une énergie fossile qui elle a été en abondance et concentrée.
Alors oui à la technologie mais dans le cadre très très étroit de ce troisième principe de la thermodynamique, ce qui remet en question toute notre civilisation.
Rassurez-vous pour la pollution, ce ne sont pas des prothèses qui vont règler le problème, c’est simplement le fait d’aller avec la nature plutôt que contre elle. C’est ce que par exemple tente de démontrer l’agriculture de conservation en non labour.
Vous avez citez Van Gogh, je viens d’aller à Amsterdam visiter le musée qui lui est dédié, en écoutant l’audio-guide et en examinant ses toiles j’avais l’impression de retrouver mon enfance à la campagne dans les années 50.
Contrairement à ce que vous écrivez je pense que le lien pastoral exsiste toujours bel et bien, il faut le faire revivre d’un manière ou d’une autre, nous devons tous redevenir des paysans au sens noble du terme c’est à dire celui qui façonne le paysage dans le cadre étroit des lois physiques de l’univers.
C’est ce message que je voudrais faire passer à mes petits enfants.
C’est bientôt le printemps, chaque jour qui passe nous paraît plus lumineux
Michel Lambotte dit :
27 février 2016 à 22:20
Idem, merci à vous Michel 😉
Avec aussi, chère Rien de Rien, ce « Est-ce possible ? »
que nous conte Annie Lebrun …
Conférence d’Annie Lebrun sur Alfred Jarry au Banquet de Lagrasse en automne, le 11 novembre 2012
https://youtu.be/aP-0a9vWJCI
Une bonne réponse, c’est toujours une bonne question
Humain, trop humain…
humain , trop inhumain…
humains main dans la main, c’est pas pour demain.
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants.
Marcel Pagnol (Le château de ma mère)
« Si à 50ans t’as pas une Rolex, t’as raté ta vie »
http://www.dailymotion.com/video/x8gb1a_seguela-si-a-50ans-t-as-pas-une-rol_news
Faut que j’me bouge les fesses me reste plus que quelques jours !
La technologie dépend dans tous les cas du pétrole et des métaux.
Les robots, plein de métaux, fonctionnent à l’électricité qui une énergie secondaire dérivant du pétrole.
Bientôt, il n’y aura plus ni métaux ni pétrole en abondance. Alors il n’y aura plus ni technologie ni robot.
Comme le dit Michel Lambotte, la Nature est plus forte que nous. On devrait s’allier avec elle or nous la combattons.
Elle va nous écraser et nous serons seulement un de ses nombreux bras armés.
Nous ne lui laisserons que quelques inconvéniants chimiques et nucléaires qui seront résolus en quelques millions d’années.
That is the reality !
Je ne sais pas si il y aura encore de la ‘technologie’ mais il y aura d’autres ‘techniques’…!
Nostalgie-Espérance :
https://www.youtube.com/watch?v=_6pAS3gexS8
« Espérance »
Vous avez « rosi » (logo), chouette, vraiment plus joli, plus lumineux et plus vivant. 😉
Oui chère Gudule. Mon gravatar rentre tout juste des sports d’hiver… non, ce serait trop long à expliquer.
Toujours très attentif le regard féminin.
@Torpedo
« Le monde des Van Gogh, Corot, Millet, Pissaro est toujours là, mais il faut savoir où regarder. »
– Je n’ai pas de Torpedo pour voir ce que vous semblez voir que je ne vois pas. (mon matin est taquin).
« Etes vous donc si sûr que le sublime que vous croyez discerner dans leurs œuvres, n’est pas un peu magnifié par le respect que vous en avez surtout pour la valeur pécuniaire de ces oeuvres? »
– Je doute de votre regard alors que vous dévoyez mon propos en me prêtant des intentions vulgaires. Se poser des questions sur les dangers qui nous entourent et tenter d’imaginer des issues en fonction des données du réel qui donnent à penser que nous allons vers une évolution du mieux vivre ensemble quelques soient les apparences du monde futur. Du nihilisme ? Dépressive ?
BIen l’bon sens près d’chez vous !
quelles que soient les apparences.
Cher Rien de rien,
Je n’entends nullement dévoyer votre propos, et ne me bornais qu’à vous faire toucher du doigt combien les témoignages anciens de maîtres aujourd’hui reconnus, sont entachés par des partis pris commerciaux parasites assez actuels… Et je n’entend nullement les en tenir pour responsables, ni même vous.
Ce que j’essayais de pointer, c’est l’oeuvre quotidienne, de tant d’artistes, d’artisans, de créateurs ou de simples détenteurs de savoir faire oubliés ou en voie de l’être, et qui demeureront à jamais inconnus, mais qui malgré cela, persistent à perpétuer avec passion leur art ou leur savoir.
Ces anonymes là, sont non seulement les témoins de notre réel contemporain, mais aussi les détenteurs des savoirs de leurs maîtres d’hier.
Ils s’emploient tous à leur niveau à honorer par leurs pratiques des ainés dont le seul génie consistait seulement à aimer et à croire en la valeur de leur travail.
Ils savent mieux que des armées de scientifiques, croyez le, sublimer leur « lien pastoral », comme vous dites, ainsi qu’on a pu l’observer par l’accueil qu’ils ont réservé, lors du salon de l’agriculture, à ceux qui n’en ont plus guère, mais qui entendent continuer à les abuser.
La crainte de la fin du monde ne les fera pas taire, car si elle advenait, elle n’est pas de leur fait…
De même qu’apparemment la peur que le ciel tombe sur la tête des premiers hommes n’a pas suffit à les empêcher de survivre.
Alors soit, choisissez de vivre dans la crainte et la culpabilité, mais de grâce, cessez de vous en décharger sur chacun.
Qui vous dit que ceux qui vous lisent, ne seraient pas plus vertueux que vous?
Dans le doute, je vous conseille donc de commencer par agir vous même positivement au quotidien et surtout en accord avec vos idées et vos seules capacités.
Cela pourrait vous faire voir la tâche à accomplir différemment…
A plus, Eric.
Vous avez une tâche à accomplir ?
Je n’ai ni crainte ni culpabilité pour l’avenir, j’ai confiance en la capacité humaine à utiliser son art de vivre d’expériences heureuses ou malheureuses, sa science, sa technologie et son cœur.
La fin d’un monde comme celui des chasseurs-cueilleurs, n’est pas la fin du monde, là est ma pensée.
Défendre et protéger la nature consiste aujourd’hui à écoper un bateau dont le fond comporte un voie d’eau. Toutes les bonnes volontés n’y suffiront pas : l’homme détruit la planète plus vite qu’elle ne se régénère, Jean-Paul Vignal l’a parfaitement démontré.
Le salut de la planète repose donc logiquement sur l’extinction de l’humanité. Et le plus tôt sera le mieux. Voyons donc les maladies civilisationnelles passées et présentes évoquées sur ce blog comme des bénédictions.
Bonne idée. Je propose d’y aller progressivement, on sait jamais, et de commencer par les peuplades les plus nuisibles, les Bretons donc. Libérons la terre bretonne de l’engeance bretonne !
Il plaisantait bien sûr [sans quoi son message aurait impitoyablement été « modéré »].
Non Vigneron, je ne suis pas atteint de ce que l’autre appelait le renversement du contenu. Je dis juste que les enfoirés qui bousillent la planète sont pour l’instant les plus forts, au grand dam de l’ensemble de l’humanité.
Mais bon, je vais terminer le chapitre sur Etty Hillesum du dernier bouquin de Tzvetan Todorov et le moral va remonter.
En fait le problème est que :
– Il n’y a pas de solution conventionnelle,
– la solution est donc nécessairement non conventionnelle,
– les solutions non conventionnelles vont direct poubelle, car déclarées d’emblée fantaisistes. (On a lu des livres nous, hein…)
Sauf si elles sortent de la bouche de personnalité en costard cravate, que l’on voit régulièrement à la télé, aux côtés d’autres personnages en costard cravate. Ce qui ne risque pas d’arriver…
(la dernière fois que j’ai porté un costard, acheté d’ailleurs tout spécialement sur place, c’était pour faire le singe dans le cadre professionnel. Je l’ai oublié dans la chambre d’hôtel…)
C’est dommage, car j’ai (comme quelques autres) une idée de solution. (voir le pdf…)
« Des sentiments qui mettent à mal l’ensemble des actions supposées œuvrer pour un monde meilleur, alors que nous sommes conscients de notre communauté de destin. »
Je crains que cette hypothèse ne soit pour le moins « osée » ! A moins que ne soit qu’une « hypothèse de circonstances »,presque un raisonnement par l’absurde ? De ce que Paul appelle une «pensée par défaut » ?
Cf. « Quand je lis Morin, j’ai l’impression d’avoir affaire à ce que j’appellerais une pensée « par défaut » : sur tous les sujets que je ne connais pas bien, je pense comme lui. Mais sur ceux où je me suis informé, sur lesquels j’ai commencé à véritablement réfléchir, je me suis éloigné de cette « pensée par défaut ».
Que nous soyons tous sur le même bateau, c’est certain mais que nous en ayons tous conscience, ne l’est pas tant ! Atteindre cet « état de la pensée » est probablement le rôle de l’éducation mais ce ne semble pas une priorité partagée – hors de ce club. D’où le passage de ce siècle à un débat élargie à la nation, à l’Europe, et au delà si possible, si le temps et la météo nous le permettent.
Oui, et quand on voit l’impuissance à calmer les cohues quand « y’en a » a et qu’on crie « y’en aura pour tout l’monde », on voit mal comment éviter la panique quand certains crient à l’envi « y’en aura pas pour tout l’monde ».
PJ aurait pu choisir comme titre:
Le dernier qui s’en va peut laisser les lumières allumées, un robot s’en occupe.
A mes yeux celui qu’il a choisi met en lumière notre incapacité à tenir compte des situations réelles (quelle importance y a t’il à éteindre ou pas la lumière dans ce genre de circonstances) et notre tendance à nous accrocher aux « bonne habitudes » aussi inefficaces et dérisoires qu’elles soient (à moins de considérer que c’est l’intention qui compte).
Jusqu’ici quand une civilisation se plantait elle disparaissait et d’autres naissaient, ailleurs ou au même endroit si les dégâts n’avaient pas été trop importants. Puisque les bêtises que nous commettons sont à l’échelle des énormes moyens que nous sommes capables de mettre en oeuvre le mieux serait que nous nous trouvions à court de moyens le plus rapidement possible mais ça ne correspond pas (ou pas encore?) à l’opinion générale…
J’ entre dans l’ eau, elle est froide, c’ est avril.
Après ce sera juin, elle sera douce et accueillante.
Je la salue en entrant car elle plus forte que moi. Quand je suis sur son bord son attrait est irrésistible, c’ est très étrange.
Je remercie qui à proposé en lien cette vidéo où Annie Lebrun nous parle du désir.
Hier j’ avais commencé un post ici puis des soucis techniques m’ ont empêché d’ aller jusqu’ au bout.
J’ y parlais de dépression.
Annie Lebrun a écrit Du trop de réalité.
La nature faisait rêver ou laissait la possibilité du rêve ; on nous a dit qu’ il faut arrêter de rêver.
Quitte à en devenir fou.
Annie Lebrun nous parle du désir, de la poésie et de la subversion.
Se réprimer à outrance comme nous le demandent nos sociétés mène au suicide.
Au point où en est, certains préfèrent mourir à plusieurs.
Donc, ceux qui rêvent encore ont des raisons d’ espérer, les autres je les plains.
Mais peut-être ces derniers, comme dans les films, arrêteront-t-ils un jour leur voiture sur le bord de l’ autoroute, s’ allumeront une cigarette* et au-delà de la fumée verront ce de quoi on aimerait les priver, la vie.
* c’ est possible à faire sans cigarettes aussi 😉
« du désir, de la poésie et de la subversion. »
« Donc, ceux qui rêvent encore ont des raisons d’ espérer, »
merci pierre, pour cette inspiration-respiration : https://www.youtube.com/watch?v=X9yn3mH77xA
Peindre avec rage. Sachant très bien que ce monde va tout faire pour nous dépouiller de notre passion.
Super j’ai repéré l’interrupteur ,ça tombe bien , c’est peut être moi qui l’ai branché , en fait je ne pense pas être le dernier, alors je m’en vais ? non je reste , juste pour contempler celui qui aura la chance de l’arrêter.
Arrêter Ce courant morbide , alors que tant de solutions sont à notre portée : regardez le documentaire demain , il est en salle en ce moment!