Ils sont de qui, Pad, ces « poêmes »?
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Ils sont de qui, Pad, ces « poêmes »?
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31 réponses à “Celui qui tuera la poule, la vache, le cochon, les hommes, raflera la mise, par rienderien”
Il est évident que le pouvoir d’achat joue un rôle non négligeable dans l’achat aussi des aliments; le consommateur moyen, urbanisé, salarié avec un revenu moyen ou faible est bien obligé de faire attention aux dépenses – avec tout ce qu’il a payé. D’ailleurs, le nombre de vols en grande surface aurait beaucoup augmenté en France, m’a-t-on dit.
Je pense, et sur ce point je suis d’accord avec des experts, que l’on va de plus en plus vers une sociéte divisée, cloisonnée, qui caractérisera par une population privilégiée, ayant accès aux logements et aliments convenables et agréables; l’autre, une masse de gens précarisés et vivant constamment dans l’insécurité sociale, ne pouvant faire de projets pour l’avenir, sera exposé au « moins cher », pas forcément bon pour la santé physique et psychique.
Cela sera le résultant d’une volonté politique, masqué par une tartufferie bien soutentue.
Il faut reveiller Keynes!
« le juste prix du labeur du paysan et de la viande d’un animal (…) est un luxe (…) réservé à une élite hors-sol, et (ne sert qu’à) réaliser de beaux reportages culinaires. »
Réflexion intéressante: le ressassement permanent des médias sur l’art culinaire, ces grands chefs étoilés, sa pseudo démocratisation par la popularité des télé-crochets sur le sujet… apparaît sous ce jour comme un leurre obscène: bien manger vraiment, qui peut se le permettre !
http://www.insee.fr/fr/scripts/svg/graphsvg.asp?file=/fr/ffc/ipweb/ip1568/ip1568&numtab=1&l=480&h=500&tan=1
De 36 % du revenu brut en 1960 à 20 % en 2015 consacrés à l’alimentation. Et le temps de préparation des repas qui a fondu d’un quart ces 30 dernières années.
Je vous conseille vivement le visionnage de ce film de Coline Serreau (2010) pour vous aider à comprendre le carnage de l’agriculture française, européenne et mondiale depuis la première guerre mondiale. Et aussi pour comprendre que des solutions existent déjà, malgré le fait que les politiques fassent tout pour les contrer et ainsi servir au mieux les intérêts des transnationales au détriment de l’intérêt général…
https://youtu.be/3q_xzQ7pRi4
Sans parler des restaurateurs voire des brasseries qui se fournissent chez les grossistes en plats sous-vide déjà préparés…
Restaurants : comment savoir si votre plat est cuisiné sur place ?
http://www.francetvinfo.fr/economie/restaurants-comment-savoir-si-votre-plat-est-cuisine-sur-place_355222.html
http://www.lefigaro.fr/conso/2015/11/03/05007-20151103ARTFIG00012-encore-peu-de-fait-maison-au-menu-dans-les-chaines-de-restaurants.php
http://www.restaurantsquifontamanger.fr/restaurants_industrie_agroalimentaire.htm
Les pouvoirs d’achat qui dans la crise stagnent ici et s’effondrent là, c’est un problème. Mais le pire, c’est la dynamique capitaliste. Les alternatives existent et devront s’imposer. Revue de détail dans cette suite d’articles: http://www.anti-k.org/category/agriculture/
RAPPEL : le ministère de l’agriculture étatsuniens a sorti un rapport dans lequel il explique que le traité TATFA détruirait l’agriculture européenne…..
C’est très intéressant…
Envoyez nous le rapport du Ministère US ou un article dessus, please…
En échange, voici une belle liste d’infos TAFTA (gueule à la récré…) qui incitent à dénoncer tous les politiciens derrière ce traité: http://www.anti-k.org/category/tafta/
C’est clair, l’USDA s’en va chantant sur l’air des lampions que le Tipp va exterminer les agriculteurs européens, évidemment. N’importe quoi. C’est une asso de verts allemands qui vient de sortir cette nouvelle version du grand méchant Tafta, pas l’USDA, un chouïa plus équilibrée, tout en essayant de bien vendre le truc aux agris ricains.
http://www.momagri.org/FR/articles/L-agriculture-dans-le-cadre-du-Partenariat-Transatlantique-de-Commerce-et-d-Investissement_1694.html
On pourrait rajouter un autre problème en ce qui concerne les personnes à faibles revenus, celui de la perte d’un savoir-faire culinaire économe au profit des plats préparés industriels.
Une bonne potée de légumes achetés au marché avec quelques tranches de lard fumé, c’est bon, nourrissant et bien moins cher.
Sans oublier la version Bretonne de la dite potée : le « kig ha farz » 🙂
Une merveille…
Y sont cons ces pauvres. Non seulement y savent pas faire une potée mais en plus y avent pas compter. Faudrait refaire les cours ménagers pour les pauvres, hein ? comme dans les années cinquante…
Déjà que j’ai pas su inculquer le goût de la cuisine à mes deux garçons…
Mea maxima culpa
Arkao, le problème n’est pas le « savoir-faire » des pauvres, c’est le temps, voir mon commentaire à Sacha :
http://www.insee.fr/fr/scripts/svg/graphsvg.asp?file=/fr/ffc/ipweb/ip1568/ip1568&numtab=1&l=480&h=500&tan=1
De 36 % du revenu brut en 1960 à 20 % en 2015 consacrés à l’alimentation. Et le temps de préparation des repas qui a fondu d’un quart ces 30 dernières années.
Bien sur aussi, le temps. A ce sujet je vous recommande la lecture de cet excellent ouvrage qui inclut cette donnée dans l’évolution des pratiques alimentaires:
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3147
Ben oui, cuisiner ça prend du temps. D’aucuns préfèrent le consacrer à se faire laver le cerveau tout les soirs par le petit écran.
Un bœuf bourguignon-patate, 10 minutes de préparation, c’est encore trop ?
Un bourguignon en 10mn ??? C’est quoi c’délire ?
Même avec un vrai bon rythme de coupe avec un gyutoh bien affuté, cuisson comprise, impossible en moins de 3h.
la potée ? Huummm aussi, version auvergne, avec du jarret de porc, saucisse, petit salé et à déguster avec des gros cornichons aigre-doux.
Beaucoup de recettes dites « plats de pauvre » sont en fait devenus des plats traditionnels, simples à faire, et sont m^me « repris » et agrémentés par des cuisiniers gastronomiques. Nombre de ces plats, sont partie prenant de ce qui est appelé « la cuisine de bistrot », savoir faire une omelette succulente et bien moelleuse et gouteuse est un Art !
http://sur-mesure.voyage/article/italie/la-gastronomie-italienne-1180.html
« Un bœuf bourguignon-patate, 10 minutes de préparation, c’est encore trop ? »
Vi, vi, boeuf.. pas mariné du tout.. Arkao ? mdrr 😉
La dérégulation, violence institutionnelle contre les forces productives, celui qui tuera tout le monde aura gagné. L’accumulation du capital ôte du sens à la vie, elle la met en danger. Ce chantage économique est un crime.
Bien vite, quand la droite (soucieuse d’encadrement policier) et la gauche (soucieuse d’avoir plus) auront convenu des modalités du revenu universel, les grandes marques pourront arrêter de concert le panier de produits et de services, à bas prix, pour les nombreux « bénéficiaires » de ce revenu universel. Le gros du troupeau sera ainsi entièrement sous tutelle ou plutôt sous contrôle : revenus d’une part et biens et services consommés d’autre part et, cerise sur le gâteau, sans aucune possibilité de se révolter sous peine de perdre tout revenu. Au diable les syndicats et les associations de consommateurs. S’installe ainsi sournoisement un nouveau type de régime totalitaire prônant la consommation à bas prix et donc de basse qualité pour le plus grand nombre. Pendant qu’une minorité de privilégiés s’octroient la qualité à haut prix. Et dire que certains considèrent que le revenu universel, c’est la panacée ! Et dire que certains mettent en avant l’économie de partage ! Partage de quoi ? De la pauvreté certainement.
Je me trompe ou c’est précisément cette ambiance asphyxiante pour quelques uns mais rassurante pour d’autres, que Hobbes dénomme le Lévia-than ? Une forme de « pacte partagé ou de culture acceptée » – mais sans al-ternative – qui se glisse insidieusement au cœur de toutes décisions, qui évite ce travail (épuisant) qui relève de l’intelligence, de l’expérience et de la con-naissance: penser par soi-même ! S’enfoncer dans des sables mouvants du bureaucratisme évitera de devenir Citoyen: Plus on s’agite, plus vite on s’en-fonce, autre technique efficace pour éteindre les Lumières »
Huit générations biberonnées à l’eau bénite jacobine, ça impacte le phénotype.
J’ai pris connaissance d’une mode actuelle en faveur des « Incroyables comestibles » mouvement qui se veut mondial et prône la reconstruction du lien social autour de la culture de légumes bios dans des mini-jardins partagés. Que penser d’un tel programme, qui ne lésine pas sur les slogans tels que « un mouvement citoyen planétaire », ou « notre terre, un jardin global », ou encore grâce auquel nous deviendrions « acteurs de notre ville » ? Certains articles de présentation n’hésitent pas à écrire qu’il s’agirait par là de participer à « l’auto-insuffisance alimentaire ». Restaurerons-nous une démocratie moins verticale en partageant une expérience de jardinage en caissette, entre voisins ? J’en doute. Mais pourtant si on m’en offre l’occasion je participerai volontiers à une telle initiative locale, en vue d’en faire bifurquer les activités vers l’éducation populaire, en proposant d’adhérer de préférence à l’UPP ,Université populaire de permaculture. Son site permaculturefrance.org est un modèle de principes éducatifs sur la base d’une pratique de la permaculture beaucoup convaincant que http://www.incredible-edible.info.
L’agriculture est totalement dépendante du pétrole.
A la grosse louche, dans 50 ans on a plus que le tiers de production de pétrole.
Et maintenant qu’est ce qu’on fait…..?
Une autre stratégie (certes limitée) par l’image :
http://hervey-noel.com/livre-bestiaire-imaginaire/
Il y avait à l’époque de la CEE, une chose qui s’appelait la politique agricole commune (PAC), cette politique imposait des quotas de productions et des subventions afin de réguler le marché, de procurer des revenus corrects aux agriculteurs et des prix accessibles aux consommateurs. Certes, cela a pu enrichir certains céréaliers beaucerons, mais dans l’ensemble le système fonctionnait assez bien.
Il y avait également la notion de « préférence communautaire » qui permettait d’isoler le marché commun des aléas du marché mondial.
Tout cela a bien changé depuis que l’Europe s’est conformée aux desiderata du GATT et de l’OMC dominés par les anglo-saxons, thuriféraires de « la libre concurrence ». Le désarroi actuel du secteur agricole vient beaucoup de ces inconvénients du marché non régulé!
« Quant à l’embargo russe, je me pose des questions. En contrepartie de quoi et de qui les Russes laissent-ils produire leur viande par les Français ? N’ont-ils pas assez de place, de compétences, de travailleurs, pour laisser filer un peu de leur indépendance alimentaire ? »
La Russie l’a annoncée : continuez l’embargo et nous nous passerons définitivement des produits européens. (je n’ai plus la source mais je peux la retrouver…)
Stratégiquement, c’est finement joué de la part des américains, qui pourront enfin librement arroser le marché UE de leurs merdes dans un continent où tous les producteurs seront morts, une fois les accords transatlantiques ratifiés…
L’indépendance alimentaire de la Russie ? Je crois sincèrement qu’on produira des poules avec incisives, canines, prémolaires, molaires, voire dents de sagesse avant que l’ours ne soit enfin capable d’assurer sa pitance.
Qui parle d’indépendance alimentaire russe ?
Comme dans tous les domaines, les agriculteurs sont victimes de proletarisation. Leur savoir-faire leur est retiré.
Ils ne décident pas ce qu’ils produisent et comment.
Ils ne décident pas à qui ils vendent et à quel prix
Ils ne décident pas comment ils produisent, avec quels outils, avec quels intrants.
Ils ne décident même pas ce qu’ils mangent eux même.
….
Toutes ces options sont définies ailleurs, par le marché, par l’industrie, par les distributeurs, par la publicité…
Et les consommateurs, que décident ils vraiment pour eux mêmes ?
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