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Fukushima : Temps de la fin contre fin des temps [1], par Cécile Asanuma-Brice – Blog de Paul Jorion

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11 réponses à “Fukushima : Temps de la fin contre fin des temps [1], par Cécile Asanuma-Brice”

  1. Avatar de Juillot Pierre
    Juillot Pierre

    Merci pour cet l’impressionnant réalisme de compte rendu Cécile Asanuma-Brice.

  2. Avatar de vigneron
    vigneron

    Cnrs = fearmongering institutionnel ?
    http://www.nature.com/articles/srep09046#t1

  3. Avatar de Yves Vermont
    Yves Vermont

    Sans commentaire

  4. Avatar de TORPEDO
    TORPEDO

    Bonjour Cécile,

    Et merci pour ce très intéressant article.
    Le 5ème (déjà) anniversaire du tsunami japonais a été l’occasion de constater l’efficacité de la propagande nucléaire locale, relayée sans frémir par certains de nos propres propagandistes hexagonaux…
    Plusieurs reportages télévisés présentés ces derniers jours, ont notamment permis à chacun de se rassurer sur l’état des ressources halieutiques, présentées comme heureusement « exemptes de toute contamination anormale » selon un providentiel pêcheur local interviewé devant son bateau flambant neuf (payé par les assurances, affirmait-il, suite à la destruction de son précédent rafiot par le tsunami!), et montrant le produit de sa pêche miraculeuse.
    Comment pourrait on douter en effet de l’objectivité de ce sympathique marin nippon (si opportunément bien assuré!)…
    Mais il est vrai que le reportage ne détaillait pas précisément la distance exacte séparant son lieu de pêche des côtes de Fukushima…
    Comment le Japon seul pourrait-il jamais endiguer ce désastre? L’ensemble du globe va sans doute (graduellement, mais très vite et en toute inégalité!) en payer les conséquences.
    Est-il donc déjà trop tard pour qu’une coopération mondiale se mette en place avec les moyens correspondants aux travaux titanesques qu’il convient de diligenter ?
    Alors même que ceux en charge du problème sont incapables simplement de localiser les coeurs en fusion de plusieurs réacteurs!
    Qu’en pensez-vous, Cécile?
    Quelque chose de cet ordre serait-il à votre connaissance en gestation?
    N’y aura t-il donc de coalitions que pour des opérations de guerre?
    Amicalement, Eric.

  5. Avatar de Lapige
    Lapige

    Le dernier qui s’en va éteint la lumière.
    Que dire d’autre ?

  6. Avatar de alain samoun
    alain samoun

    Merci pour ce reportage,que malheureusement peu de français liront avant qu’une catastrophe comme celle de Fukushima arrive ici. Il est intéressant de comparer, en ordre de grandeur, les déchets radioactifs produit par un réacteur électronucléaire et une bombe atomique du type Hiroshima: Un réacteur produit autant de déchets que 500 bombes en 1 an d’activité . Voir le calcul ici: https://blogs.mediapart.fr/atanguy/blog/090316/centrale-du-bugey-bombes-et-reacteurs-nucleaires
    Et il y a 58 réacteurs en France, et EDF voudrait les utiliser plus de 40 ans…

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Terrifiant. Et concrètement, ça représente quoi ? Ben, les 80 000 m3 des déchets les plus radioactifs – qui représenteront, après démantèlement de tous les réacteurs français actuels et en construction, 99,97% de la radioactivité totale des déchets produits – ne constitueraient qu’un peu plus du dixième du volume de chargement d’un porte-conteneurs de 19 000 EVP.
      Je soutiens Hansen à 200%. Atomkraft Ya Danke.
      http://www.theguardian.com/environment/2015/dec/03/nuclear-power-paves-the-only-viable-path-forward-on-climate-change

      1. Avatar de G L
        G L

        Le problème avec le nucléaire n’est pas un problème technique!

        Le problème c’est nous:
        nous clients d’EDF qui voulons de l’électricité pas chère et préférons ne pas savoir comment elle est produite du moment qu’il n’y a pas de déchets dans notre jardin, pas de centrale près de chez nous, pas de pylones, de barrages ou d’éoliennes qui défigurent nos paysages
        nous clients et employés d’industriels pratiquant le chantage à l’emploi pour obtenir des rabais invraisemblables
        nous quand nous élisons des responsables politiques qui exigent des bénéfices d’EDF, lui imposent des tarifs démagogiques, lui imposent d’avoir recours à la sous-traitance et qui, sauf exceptions se comptant sur les doigts de la main, ne comprennent rien aux questions de sécurité nucléaire.

        Il est un peu trop facile de mettre les choses sur le dos d’Areva et d’EDF: sûr que leurs dirigeants sont ce qu’ils sont mais les catastrophes en cours viennent largement de ce que ces dirigeants ont prétendu résoudre le problème sans solution exposé ci-dessus. Le plus probable est qu’ils en provoquent de plus grosses (y compris à propos de la sécurité des centrales) en prétendant rattraper celles déjà faites.

  7. Avatar de xavier37
    xavier37

    Les hommes ont cette faculté de justifier l’inacceptable, par intérêt pour certain, parce qu’on ne peut pas s’être trompé toute sa vie de travail pour d’autres…
    En France, nous avions les réacteurs les plus sûr du monde, jusqu’a Fukushima. Depuis, il faut investir des dizaines de milliards pour les rendre sûr. Par suite, avec un tel investissement – qu’il faut amortir- il faut évidemment prolonger le fonctionnement des réacteurs a 40, voir 60 ans… raisonnement imparable.
    D’autant que construire de nouveau réacteurs supposerait d’avoir des sites disponibles (donc de démanteler des réacteurs existants – ce qu’on ne sait pas faire) ou d’en ouvrir des nouveaux (l’acceptation par les populations concernées est loin d’être acquise).
    Un changement radical d’orientation pourrait être choisi, abandon du nucléaire, énergies renouvelables, etc… Plusieurs scénarios ont été proposés, mais les technocrates qui nous gouvernent n’envisagent pas s’être trompés depuis 50 ans.
    Ça ressemble fort à une fuite en avant, avec effet de cliquet…

  8. Avatar de G L
    G L

    De quoi j’me mêle !

    C’est parce que la centrale de Fukushima a été coupée du réseau électrique par un tremblement de terre et que les moteurs diesel qui auraient du fournir l’électricité permettant l’arrêt d’urgence des réacteurs ont été noyés par le tsunami que ses réacteurs ont été détruits. Ces diesels sont censés ne jamais servir et en même temps être en mesure de démarrer au quart de tour puis permettre de refroidir les réacteurs jusqu’à ce que le réseau soit rétabli.

    En 2014 EDF a classé de la manière suivante les diesels de secours (un peu plus de 200 au total) de ses centrales: «état correct» aucun, «état à surveiller» 42,9 %, «état inacceptable» 13,2% comme le détaille la note technique d’EDF: http://journaldelenergie.com/wp-content/uploads/2016/03/Bilan-EDF-2014-DIESELS-SECOURS-2015.pdf (c’est un document interne, pas folichon à lire mais cependant tout à fait lisible.)

    Bien sur il y a 2 groupes diesel par réacteur donc beaucoup de groupes dans chaque centrale et en plus un groupe de « secours ultime » mais ça donne nettement l’impression d’une installation qu’on a voulu au départ très redondante mais qu’on a ensuite trouvé trop coûteuse à maintenir dans état de fonctionnement réellement satisfaisant…

    Une fois que les groupes diesels ont été correctement installés l’organe de sécurité nucléaire indépendant (ASN) ne s’en occupe plus:

    [i]L’Autorité de sûreté nucléaire a déclaré au Journal de l’énergie ne pas avoir connaissance de ces bilans de fiabilité. «L’ASN n’a pas à se prononcer sur cette méthodologie car elle relève de la maintenance préventive dont la responsabilité incombe à EDF», a expliqué la responsable de la Direction des centrales nucléaires à l’ASN, Anne-Cécile Rigail. «On ne peut pas mettre un agent ASN derrière chaque agent EDF», a conclu Mme Rigail.[/i]

  9. Avatar de G L
    G L

    «état correct»: aucun
    «état à surveiller»: 42,9 %,
    «état dégradé»: 43,9 %,
    «état inacceptable»: 13,2%

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