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La finance ne veut plus de nous, apprenons à vivre sans elle, par Jean-Paul Vignal – Blog de Paul Jorion

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54 réponses à “La finance ne veut plus de nous, apprenons à vivre sans elle, par Jean-Paul Vignal”

  1. Avatar de Claude Maurier
    Claude Maurier

    Ce texte est exemplaire parce qu’il évoque la possibilité d’issues à cet enfer financier qui traduit nos limites personnelles et sociales et signale que les repères d’un temps ancien sont vraisemblablement déjà dépassés. Nous sommes dans une transformation dont nous ne voyons que le début et qui nous fait craindre le pire si nous n’en restons qu’à regarder derrière nous. Facile à dire, délicat à réaliser.

  2. Avatar de lapintux
    lapintux

    Il suffit peut-être d’ajouter que créer des objets ne doit servir qu’à une nécessité, et qu’elle doit remplir son but le plus longtemps possible. Ainsi on supprime les sommes colossales gaspillées en publicités, fléau qui ne fait que consommer de l’espace des ressources, mais aussi l’intelligence des concepteurs et celle des acheteurs- mais pas de la même façon- et on économise les matières premières et donc de l’énergie…
    Bref une société oùle temps sert à se culmtiver et partager.
    bien des auteurs de SF l’ont pensé il y a longtemps…sans être économistes ou politiciens…

    1. Avatar de MerlinII
      MerlinII

      Dépenses publicitaires en France en 2014: 29,6 milliards d’euros
      (Source France Pub-Irep)

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        C’est le total des budgets communication des annonceurs en 2014, en baisse régulière d’ailleurs depuis 2000, passé de 2,08 à 1,40% du PIB, eh oui.
        La pub médias dans ce total c’est 12,8 milliards en 2015, 0,6% du PIB.
        http://www.irep.asso.fr/_files/marche_publicitaire/communique_de_presse_MPF_2015.pdf

  3. Avatar de Stop
    Stop

    « Et gare aux Etats « …

    Oui, bon, il n’y a même plus besoin de les mettre en garde.

    En fait, même en coupant le jus, la robovolution est déjà en place.

    Cela va tellement vite que nous n’avons même plus le temps de lever le petit doigt.

    « Cui-cui-cui » fait l’oiseau sur sa branche. C’est beau.

    « Meu » fait la vache en regardant le train qui passe. C’est bof.

    Revenons à la Fontaine, le lièvre et la tortue …

    « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »

    Nous ne sommes toujours pas partis, mais certains sont déjà arrivés ! Donc, pas tout le monde, là, c’est un sacré problème.

    Stop !

    1. Avatar de jeff
      jeff

      Et certains n’en sont pas revenus.
      La création monétaire repose sur pas grand chose, le labeur mal rétribué dans une société d’abondance en un espace limité. Le 0 est infini, néant, des désirs et des désillusions. Un jeu d’écriture qui fait beaucoup de perdants. Tout compte fait, une création destructrice ou une destruction créatrice.

  4. Avatar de Didier
    Didier

    Excellent billet. Merci.

  5. Avatar de some
    some

    on y vient. Doucement, lentement.

    Il faudra passer par des crises longues, pleines de souffrances pour que le changement s’opère.
    Par contre il faut mettre en garde sur le fait qu’ignorer un monde de la finance, du pouvoir en définitive, suffirait à le faire s’évanouir.
    Il faut croire que parmi ceux pour qui ce futur peut se dessiner, il y en aura toujours pour courber l’échine devant les pratiquants de la religion féroce.
    Étant donné cela, il faut imaginer qu’un futur à deux vitesses adviennent. Un monde où les plus nantis seront physiquement reclus dans leurs entre soit, se maintenant par la force et jouant de nos faiblesses devant leurs allégresse.
    Il n’auront pas besoin d’être très nombreux, les robots policiers feront le jobs, ils leur suffira simplement d’échanger un peu de leurs richesse à quelques personnes pour que l’organisation puisse se maintenir.

    L’audace visionnaire du texte, tranche avec sa naïveté.

    Je me réjouis tout de même de sa lecture.

    Pour ma part j’invite à regarder l’histoire, illustre lieu des luttes de pouvoirs pour constater qu’à priori il n’y a pas de raisons à ce que sont bégaiement, sa tare congénitale, n’ait lieu une fois de plus.

    Si l’on veut bien constater le monde d’aujourd’hui, j’émets l’idée que la science et l’accumulation des connaissances n’ont pour la plupart du temps servit qu’à dominer.
    Et que si celle peut être une source renouvelée de solution, elle saurait aussi être la source de nos maux.

    Alors, par quel truchement ce pourrait il que demain nous puissions choisir la plume qui écrira L’ Histoire établit et rétablit de son mal ?

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      ignorer un monde de la finance, du pouvoir en définitive

      Si c’est le monde du pouvoir alors c’est celui du pouvoir de la multitude.
      A ce propos, de multitudes, à lire,
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/06/14/colin-verdier-processus-selection-elites-est-problematique-259758
      https://www.amazon.fr/L%C3%A2ge-multitude-Entreprendre-r%C3%A9volution-collection-ebook/dp/B007YIFW40/ref=asap_bc?ie=UTF8

      1. Avatar de some
        some

        Pre-scriptum: Par avance désolé de la longueur de la réponse, et peut être de sa vindicte. Les propos optimisto-naïf des intervenants de cette interview m’ont fait taper du clavier. C’est simplement l’état actuel de ma réflexion sur ce sujet. Qui pourra bien sûr évoluer.

        « La multitude » et ses étendards numériques, devrions nous prendre quelques exemples pour constater combien elles ne seraient être porteur de changements utiles et raisonnées tant leurs substances motrices n’aspirent pas à cela ?

        Qu’au mieux elles mènent la danse d’un changement qui s’opère par le chaos et la confrontation laissant de nombreux laisser pour comptes.

        Commençons par leur inutilité à produire un changement de paradigme, l’exemple le plus parlant et le plus ancien, le noyau linux.
        Fruit de la collaboration ouverte (open source) d’initiatives à la fois personnelle et moralement intéressée, mais aussi professionnelle et financièrement intéressée.
        Il a su aujourd’hui se positionner dans le secteur professionnel comme la pile logiciel omnipotente et omniprésente.
        L’exemple à suivre pour de nombreux projets professionnel.
        Dans le secteur publique, celui qui consomme l’ordinateur qui ne le façonne pas, et cela malgré les aspirations profondément sociale du projet, c’est encore et toujours le géant microsoft et son modèle tyrannique qui mène le bal.
        Il faut par là constater l’échec de cette initiative à changer notre vivre ensemble, et au delà, constater qu’ il est devenu un rouage du système.

        Prenons un autre exemple d’étendard numérique de la multitude, github, un réseau social, une plate forme de collaboration participative à la réalisation de logiciel.
        Il est pétrit de bonne intentions, et c’est effectivement la meilleure plateforme de travail collaboratif que nous n’ayons jamais eu.
        Par contre, cela ne change absolument pas les dynamiques motrices des participants, ou même de la plateforme. Ils ne font que consommer/produire un outil qui s’inscrit dans le besoin de chacun des acteurs, à savoir, résoudre un problème pour produire plus et produire mieux.
        Je ne vois pas ici de quoi profondément révolutionner notre vivre ensemble.
        Je vois parfaitement cependant comment les entreprises s’inscrivent dans cette initiative pour en tirer meilleur profit.
        Il a bien quelques projets ici où là qui feront me contre dire, ils ne sont pas la majorité loin de là, des exceptions disséminées au gré des rares initiatives personnelles.

        Faisons plus court au sujet d’Amazon, autre exemple de multitude, avec sûrement des exemples de réussites personnelle qui ont pu créer leurs magasins en ligne et en subsister. La majorité restante ? Travailleurs exploités, rêvant à des jours meilleurs que ce système ne pourra leur octroyer car par la mise en compétition du ROI ils étaient déjà perdant en commençant si tardivement.

        Google, Facebook, Twitter ? Ils permettent effectivement à certaines personnes d’initier une réflexion au changement, de produire des rassemblements, de partager et diffuser des idées.
        Cependant je ne les ai pas vu défendre la liberté d’expression au prix de leur existence.
        Si tel devait être le prix à payer, ils préféraient se plier pour que le business model perdure.
        Car c’est la substance motrice de leurs existences.

        La révolution numérique est advenu, nous sommes déjà hyper communiquant, elle à déjà raccourcit les circuits d’échanges économique, elle à déjà fait le constat de ce monde, et produit des solutions pour celui ci.
        And so what ?
        du brouhaha au milieu duquel les états en profitent pour re devenir dictature, les lanceurs d’alerte sont mis en prisons, les gens informés du danger écologique ne changent pas leurs habitudes, les dominants sont encore et toujours érigées en modèle.

        La substance motrice de cette révolution n’est pas de changer le monde, ce changement est une conséquence imprévue qui ne fait déjà qu’ajouter de l’huile sur le feu des déséquilibres de ce monde qui ne fait pas honneur à ces capacités intellectuels depuis longtemps déjà.
        Tant que la substance motrice de ces changements d’outils restera d’imposer sa réussite personnelle pour s’élever socialement, il ne peut advenir autre chose qu’un honteux bordel mondialisé.

  6. Avatar de Jean-Paul VIGNAL
    Jean-Paul VIGNAL

    Merci beaucoup pour vos commentaires. On parle beaucoup de décroissance en oubliant qu’une bonne part de la croissance correspond simplement à la marchandisation de nombreuses activités qui ne l’étaient pas. Commençons par interdire toute nouvelle privatisation de services publics et par ramener les activités marchandises au niveau familial (prise en charge des jeunes et des anciens), associatif (sante, éducation, etc…) et/ou dans les communs. Contrairement à la légende répandue par les néolibéraux et leurs poissons pilotes économistes patentés, nous pourrions être surpris du résultat, à la fois en terme de performances, de cout et de qualité de vie pour les participants.

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Commençons par interdire toute nouvelle privatisation de services publics et par ramener les activités marchandises au niveau familial (prise en charge des jeunes et des anciens), associatif (sante, éducation, etc…) et/ou dans les communs.

      Merci d’avoir condensé une si si belle contradiction dans une seule phrase ; c’est plus facile à repérer et à copier/coller.
      Sinon le principe de trois à quatre générations par foyer et un salaire maxi par foyer, bon ça t’a un p’tit air indien ou grec, p’t’êt même que Gary Becker adorerait, mais…

    2. Avatar de Juannessy
      Juannessy

      Si privatisation veut dire DSP, il y avait eu vers 2004 un rapport sur les conditions dans lesquelles une délégation pouvait être intéressante pour une collectivité .Elle était parue dans le Moniteur des travaux publics, sans que mes neurones ne soient plus précis sur la référence .

      Je crois cependant me souvenir que le groupe de travail qui l’avait pondu , était cornaqué par un inspecteur des finances qui aujourd’hui doit encore être conseiller référendaire à la cour des comptes .

      C’était assez large ,avec cependant à peine dix lignes sur les attendus éthiques et socio-politiques, et tout le reste sur une analyse assez bien foutue de type avantages-inconvénients , et qui avait l’honnêteté de signaler que si les CL étaient très tentées par les DSP , c’était principalement parce que les élus ( ces fameux maires qu’on aime tous )n’étaient pas assez gestionnaires pour peser tous les paramètres d’une délégation et de ces risques potentiels, trop heureux de régler un problème en faisant un chèque .On a vu la suite .

      Perso ,j’ai plusieurs fois fait la démonstration à mes donneurs d’ordre , qu’un service public, toutes choses égales par ailleurs( dont TVA), avec des managers dignes de ce nom ( id est pas des marionnettes des élus), pouvaient faire mieux que le privé,en particulier structurellement ,car il n’a pas l’appât du gain qui l’oblige à gérer une volonté d’amortissement des investissements sur moins de 20 ans , là où il n’y a aucun danger à le faire sur35 ou 40 ans .

      Je me souviens aussi qu’un seul syndicat avait été auditionné par le GT . Le Medef .

      1. Avatar de Juannnessy
        Juannnessy

        A la non demande générale , j’ai retrouvé les coordonnées de ce pré-rapport paru comme cahier détaché du Moniteur des TP du 26 novembre 2004 , intitulé :

        Gestion directe ou délégation ? Les conditions de compétition entre les modes d’exécution des services publics . Rapport de l’Institut de la gestion déléguée ( machin mis lui même en place en février 2003)

        Machin cornaqué par Christian BABUSIAUX, alors président de section de la cour des comptes ( dont , au passage , vient de démissionner Fleur Pellerin) .

        http://www.ticsante.com/Christian-Babusiaux-va-quitter-l-Institut-des-donnees-de-sante-NS_2898.html

        L’une des dernières recommandations du rapport , constatant le flou plus ou moins artistique des nombreuses situations intermédiaires entre les deux archétypes théoriques, visait à éclaircir ces situations juridiquement afin que les délégations de fait , agrémentées de garanties directes ou indirectes trop « généreuses » apportées par la collectivité , soient supprimées . A l’époque l’ordonnance sur les PPP était en préparation .

  7. Avatar de vigneron
    vigneron

    aux dépens des secteurs productifs qui sont progressivement réduits à la portion congrue dans le partage de la valeur ajoutée, l’exemple le plus criant étant l’agriculture et les industries d’extraction et de première transformation.

    La captation de marge n’a certes pas attendu le néolibéralisme pour fleurir – cela dit c’est tellement reposant de se contenter de produire ou d’extraire, mais voir Agrimer pour se faire une idée plus précise dans le secteur agri.
    http://www.franceagrimer.fr/fam/content/download/38097/350584/file/Rapport2015_ObservatoirePrixMarges.pdf

    En 2010, dans 100 € de dépense alimentaire (en magasins, hors restauration hors foyer – RHF -) :
     la production agricole nationale nécessaire représente 19 €
     les valeurs créées en amont de l’agriculture (industries, commerces, transport) totalisent 58 €
     les aliments importés pèsent 13 €
     et les taxes sur les produits se montent à 10 €.
    La décomposition des deux premiers agrégats ci-dessus (production agricole nationale nécessaire,
    valeurs créées en amont de l’agriculture) fait apparaître que 100 € de dépenses alimentaires en 2010
    génèrent :
     des valeurs ajoutées, pour 63 €, réparties dans les différentes branches de l’économie nationale :
    o 8 € pour l’agriculture,
    o 10 € pour l’industrie alimentaire,
    o 18 € dans les services,
    o 21 € dans les commerces ;
     des importations de produits intermédiaires (pétrole, par exemple), pour près de 14 €
     et les importations d’aliments (13 €)
     et les taxes (10 €) déjà citées.
    Les calculs permettent aussi d’analyser l’origine du revenu agricole par type de demande :
     la demande de produits alimentaires (hors RHF) concourt pour 36% à la formation de l’EBE de la
    branche agricole
     la demande adressée à la branche des hôtels et restaurants, pour 5%
     les autres demandes nationales (dont en produits agricoles pour usage non alimentaire) : 9%
     les exportations de produits agricoles et alimentaires : 26%
     et les subventions : 29%

  8. Avatar de Steve
    Steve

    Bonjour à tous
    Ah! Ah! Ah oui vraiment,
    La finance est très bon enfant!
    Comment cela a t’il pu se produire?
    Où ki zétaient les politiques, l’état, le peuple, les bons quoi!
    C’était pas les Dalton, c’était Bill Clinton, le bon démocrate!
    L’ami du peuple qui dérégule à fond la caisse!
    a) qui signe le Gramm-Leach-Bliley act qui annule le Glass-Steagal act.une des pierres de touches de la régulation financière.
    b) qui signe le Commodity Futures Modernization act qui exempte les CDS de toute régulation
    c) qui réécrit le Community Reinvestment act et met la pression pour que les banques prêtent plus aux bas-revenus.
    Et c’est parti mon kiki!

    Ô Bill, joyeux fermier, t’as trop fumé,
    Ôté la clôture de ton poulailler,
    Renard s’est invité, et tu pleures tes poules croquées,
    pleurnichant, faisant l’étonné!
    Et te voilà jouant les innocents, battant la campagne pour ta moitié
    Qui rêve de recommencer, avec ses associés.
    Quo usque tandem abutere, Catilina Clinton, patientia nostra?
    Cordialement

  9. Avatar de vigneron
    vigneron

    les actionnaires de vignobles rémunérés en caisses de vin

    C’est défiscalisé ou tu payes tes impôts et taxes en pinard. Sinon, le marché secondaire, par exemple pour tes enfants qui tournent à la Vichy Célestins, il est liquide ?

  10. Avatar de daniel
    daniel

    http://www.pauljorion.com/blog/2016/07/31/la-city-et-lenjeu-des-produits-derives-par-francois-leclerc/

    François Leclerc conclue son maître article sur les enjeux des négociations financières résultant du Brexit par un suave « Faisons leur confiance, ils vont jouer petit. ». Le « ils » étant les négociateurs européens, l’autre partie étant en charge de la défense de la place londonienne.

    François Leclerc est trop poli. Les négociateurs européens seront écartelés: soit défendre la Finance a-nationale et la City gagne le pactole. Soit défendre les intérêts continentaux européens et les places de Francfort et Paris ont des chances de croissance. Dans les 2 cas, les intérêts des peuples seront négligés.
    Trahir ses intérêts se dit donc « la jouer petit ».

    On peut rêver: Pas de négo pour reconduire le pactole et savoir à qui il échoira. Profiter de l’occasion pour « […] l’interdiction pure et simple d’instruments financiers spéculatifs et nocifs […].

  11. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    Ce genre d’articles ont le mérite d’exister, mais ils m’agacent un peu, si vous permettez ma franchise.
    Car vous votez pour des gouvernements qui ont capitulé depuis de longue date devant « la finance ». Cela est entouré d’une hypocrisie infinie, voir, comme beaucoup d’exemples parmi d’autres, l’actuel locataire de l’Elysée (« la finance est mon ennemi »). Les gouvernements européens, peut-être à l’exception de l’Islande, acceptent la domantion par « la finance » et se mettent à leur service, idem en ce qui concerne les effets destructurants de la mondialisation économique. Si certains idéalistes fantasment encore d’une « gouvernement mondial », celui-ci existe déjà en quelque sorte, c’est « la finance ». Alors si les électeurs acceptent cela en votant toujours pour les mêmes, alors pourquoi se lamenter au sujet de « la finance »?

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      L’Islande ? Mais elle voudrait n’avoir que des Islandais comme clients la finance !

      1. Avatar de ThomBilabong
        ThomBilabong

        Pourquoi ? Pour leur saine gestion des dettes ?

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        Exactement.

      3. Avatar de Germanicus
        Germanicus

        @Vigneron
        L’Islande a échappé à la pieuvre, elle a tout fait pour. Un observateur si bien informé comme toi devrait le savoir.

      4. Avatar de vigneron
        vigneron

        Elle paye, tout baigne.

      5. Avatar de daniel
        daniel

        Les Islandais se sont battus. C’est-à-dire qu’ils ont refusé toute culpabilité. Rien à attendre de moins que des descendants des Vikings, j’aime à penser; les Vikings, un peuple de marins-commerçants et pilleurs sans pitié pour les détenteurs d’or, de là leur utilité: remettre en circulation l’or stérilisé par les monastères.Mais je m’égare.
        Des banquiers ont été mis en prison. Les Islandais ont payés, et payent encore je crois. Mais l’économie du pays a été remise sur pied. Comparer avec la Grèce, pillée et humiliée, rendue à l’ état de pays du tiers-monde et en sous-développement. Et sans fin en vue, un vrai Danegeld! hou-hou les vikings…
        Quant à l’argument de la petitesse du pays qui lui donnerait un avantage incomparable, à d’autre. Il ne tient pas la route, au contraire: assommer un petit pays n’exige pas de grands efforts. A moins que l’état dépendant de la Grèce ne soit maintenu que pour son climat estival ( pour les négociateurs de la Troika… qui ne payent pas). Sûr qu’ils doivent veiller à ce que la déconfiture générale du pays n’atteigne pas leurs hôtels.

        La leçon des Islandais est qu’il faut toujours se battre. Rien n’est figé d’avance.

      6. Avatar de vigneron
        vigneron

        Avis de pirate viking.

        like any other miracle, it’s a big lie. It is perhaps the most successful PR con-job our nation has pulled and what makes it worse is that the international community has fallen for it.

        http://blog.piratar.is/arnaldur/2014/09/25/the-miraculous-economic-recovery-in-iceland-is-a-lie/
        Mais bon, si ça a permis cette invasion des terres vikings par les armées de touristes qui les font vivre aujourd’hui (c’est près d’un million et demi cette année qui y sont attendus, comme si 300 millions de couillons venaient mugir dans nos campagnes…).

  12. Avatar de Caleb Irri
    Caleb Irri

    Bonjour, et merci pour cet article revigorant. Je ne sais pas si d’autres y ont pensé aussi à sa lecture mais les visions que vous proposez me semblent assez compatibles avec les propositions de Bernard Friot autour du salaire à vie… non ?

  13. Avatar de Alain A
    Alain A

    Plusieurs fois votre texte m’a fait penser aux idées d’André Gorz. Hélas, ce qu’il proposait, comme vous aujourd’hui, il y a près de 15 ans déjà, ne s’est guère réalisé. Mais les initiatives que l’on rassemble sous le nom de mouvement de la Transition se multiplient… Pas encore assez pour faire un véritable mouvement social mais cela pourrait être un début.
    Vos idées me font aussi penser à Gustav Landauer qui, avant d’être assassiné par le corps francs en 1919, avait imaginé le « retrait » qui, là aussi, espérait pouvoir affaiblir le système en le désertant. Retenons les leçons du passé pour faire le moins d’erreurs possible aujourd’hui.

  14. Avatar de Stop
    Stop

    La finance est devenue un concept.

    Un concept est immortel.

    Il peut toutefois être détrôné ou fusionné par d’autres concepts.

    Comme l’Art, ce n’est plus le produit qui rapporte, c’est l’idée du concept.

    La virtualisation de la finance est certainement le concept le plus redoutable qui s’impose ce jour.

    Changer le cadre, c’est faire évoluer le concept en dehors des sentiers battus.

    Oublions le troc, et proposons les étoiles comme monnaie d’échange. Il y en aura “presque” pour tout le monde…

    Si nous trouvons que cette idée n’est pas sérieuse, pourquoi trouvons-nous la finance plus sérieuse pour gérer nos existences ?

    Ou faisons payer les morts, avec un intérêt rétroactif, c’est aussi un concept à la mode en ce moment.

    Stop !

  15. Avatar de Hippolyte Bidochon
    Hippolyte Bidochon

    Jean Paul Vignal,
    Dans la société que vous décrivez, il faudra tout de même disposer de choses issues d’outils industriels, propriété du « grand capital » :
    Automobiles, trains, ordinateurs, infrastructures de communication, équipements divers de haute technologie (pour la santé, la production d’énergie, l’éclairage … )

    Comment y aurait on accès, ou sinon, comment s’en passer ?

    1. Avatar de octobre

      – Allo ? Dominique Gagnot… t’es où là ?
      Parce qu’un Bidochon, qui me semble pas ressembler à un bisounours, pose une question grave de chez grave, on fait quoi là ? 🙂

  16. Avatar de ThomBilabong
    ThomBilabong

    Cet article ouvre des perspectives idylliques que je critique sur 2 aspects :

    1) Aucun Etat ne tolérera (ne peut tolérer) longtemps des activités économiques, fussent-elles en circuit court, troc, échange, autonomes, etc. sans les taxer. Et il est illusoire de penser que ces taxes seront faites de blés ou de poireaux plantés sur le lopin privé de chacun. Rétablir des taxes en nature ne résoudra rien puisque la majeure partie des valeurs ajoutées se fait désormais sur l’immatériel (voir contribution de Vigneron plus haut)

    2) La quasi autarcie couplée au troc présentés comme avenir de nos sociétés me semble limités pour ce qui est des nécessaires développements et investissements sous-jacents. Admettons tout de même que l’on parvienne à ce genre de modèle, où situer alors la frontière entre les 2 systèmes capitalistes et celui décrit ici ?

    1. Avatar de Alain A
      Alain A

      He oui, Thom, l’Etat ne supporte pas qu’on s’échappe du système dominant. Un bon exemple est l’interdiction de l’habitat non classique, ces yourtes, tentes, baraques, cabanes et autres roulottes dans lesquelles certains partisans du retrait osaient échapper aux taxes sur le foncier. L’Etat français a même été jusqu’à édicter un réglement qui sanctionne ceux qui ne dénoncent pas de tels habitats « précaires » alors qu’ils en connaissent l’existence. La délation obligatoire sous peine d’amende…. Vous avez dit démocratie?

      1. Avatar de vigneron
        vigneron

        Les maires seulement étaient tenus de signaler les habitats précaires selon la Loppsi 2. Retoqué par le Conseil Constit.

      2. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Heureusement que l’obligation de dénonciation existe .

        Pour moi , elle existait pour tous les crimes et délits , et j’y ai eu recours .

        http://www.cabinetbrechard.com/wp-content/uploads/2012/10/Obligation-de-dénonciation-VS-notification-des-failles-de-sécurité.pdf

      3. Avatar de daniel
        daniel

        Réponse à côté, Juan. On parle de crime potentiel constaté dans l’exercice de ses fonctions par un employé de l’Etat.
        Pas d’une famille qui ne fait de mal à personne en cachant sa yourte derrière une haie, ou d’un groupe de pièces rondes façon Stroumph perchées dans un gros chêne) .
        Il me semble que Brassens a chanté sur les types qui ne pensent pas droit, menaçant ainsi la bonne bourgeoisie…

      4. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        @Daniel :

        Et c’est bien pour ça que le CC a coupé court .

        Où est le problème ?

    2. Avatar de 20100
      20100

      « Aucun Etat ne tolérera (ne peut tolérer) longtemps des activités économiques, fussent-elles en circuit court, troc, échange, autonomes, etc. sans les taxer »

      La TVA sur les produits financiers; elle est ou ?

  17. Avatar de xavier37
    xavier37

    La société que vous proposez est déjà un peu en marche parce « nécessité fait loi ».
    L’économie, que les économiste disent « informelle » dans les pays en voie de développement, existe aussi en France et en Europe. Le fait d’être « informelle » la fait échapper aux comptes nationaux.
    Cette économie comprends aussi bien, les échanges de services entre amis en famille ou entre amis et voisins, les échanges sur les services internets (Le Bon Coin), les trafics en tout genre….
    Les populations exclues du « système » ne se laisseront pas mourir de faim sans réagir. Elles ont plusieurs options, lutter contre le système, le détourner ou en inventer un autre. Plus, il y a aura d’exclus, plus y aura de solutions alternatives, pour le meilleur ou pour le pire. Cela peut être la jungle ou une société de coopération.
    Sachant que 80% de la population vit en ville, il faut penser que l’autonomie de fortes concentrations humaines est impossible sans un territoire autour. La voie d’une relative autonomie est de reconnecter les villes et les campagnes environnantes, freiner la désertification rurale et l’inverser idéalement.
    La principale difficulté est politique, au sens où les citoyens doivent apprendre à s’occuper de leurs affaires et non plus à déléguer aveuglément. Pour compliquer, ils doivent s’occuper de la satisfaction de leurs besoins primaires (manger, s’abriter…) et de la sauvegarde du biotope.
    Un beau chantier qu’il ne faut pas tarder à engager.

    1. Avatar de Hippolyte Bidochon
      Hippolyte Bidochon

      Le beau chantier que vous envisagez là, Xavier, c’est un bond de 2 siècles en arrière, à l’époque pré-industrielle.

      Car comment envisagez vous de disposer de la moindre chose issue de l’industrie moderne?

      Il semble que vous soyez persuadé que tout ce que le système capitaliste actuel produit, à commencer par ses poubelles bien garnies qui approvisionnent les organisations marginales type Emmaüs, Resto du cœur, etc. , sera disponible même après l’effondrement de celui-ci…

      Mais non !

      1. Avatar de xavier37
        xavier37

        Je n’ai pas écrit que l’industrie allait disparaitre, je ne l’ai simplement pas évoquée. Il faudra toujours de l’acier, des microprocesseurs, etc… ou alors l’humanité sera retournée effectivement à l’état de survie et dans ce cas bien moins nombreuse.
        Après, vu la tournure des événements, il faudra plus de recyclage, des objet durables et réparables, surement abandonner des technologies et des usages…

  18. Avatar de mianne
    mianne

    De plus en plus de gens achètent les légumes et les fruits de saison par les AMAP, sans perte de temps, d’argent ni d’énergie dans des intermédiaires, des allées d’hypermarchés ou des publicités inutiles .
    Mais il faut aussi se libérer d’un autre problème et se sortir de la logique du tout jetable : les appareils utiles sont conçus aujourd’hui pour avoir une durée de vie extrêmement limitée . Je sais bien que, dans mon enfance, mes parents n’avaient pas de frigo, conservant les aliments dans le saindoux, le sel, et surtout en effectuant les achats au jour le jour. Mais pour moi, le frigo est indispensable . Ainsi, je viens de remplacer mon frigo de 35 ans, SANS ELECTRONIQUE, qui vient de me lâcher, et que j’avais maintenu dans un état correct à coups d’anti-rouille et de peinture émaillée appliqués très localement tous les 5 ans environ, par un beau frigo tout neuf qui, quels que soient sa marque et son type, ne durera pas au-delà de 5 à 7 ans, m’a dit le commerçant, durée de vie maximale de la carte électronique de tout appareil électro-ménager actuel. Désolant!
    Même si elle n’est plus acceptée dans Paris – une aberration de la nouvelle loi pro-consommation, mais peu m’importe, je vis en province- , ma vieille voiture de 32 ans, petit modèle bas de gamme acheté neuf en 1994, SANS ELECTRONIQUE, et qui roule encore impeccablement aujourd’hui, me causera le même problème dès qu’une pièce qui n’est plus fabriquée lâchera.
    Pourquoi ne trouve-t on pas aujourd’hui des petites entreprises d’électronique qui referaient à l’identique les cartes électroniques à la demande quand les services SAV vous disent : « désolé, la carte électronique de ce modèle « ne se fait plus » ». C’est valable pour tous les appareils.
    Il faudrait aussi des petits ateliers qui referaient à l’identique la pièce mécanique devenue « obsolète » d’un véhicule, sans que l’on soit obligé de jeter tout l’appareil ou tout le véhicule en panne .
    Ce sont des entreprises d’avenir dans la situation actuelle .
    Il faut se limiter à l’essentiel et se donner les moyens de le faire durer le plus longtemps possible .

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      Commande de suite une carte de rechange, tu trouveras ça partout, t’en auras pour 50 euros et ta conscience sera allégée de 100 kilos.

      1. Avatar de mianne
        mianne

        C’est déjà fait, mais le problème se posera quand même cinq ans plus tard : il faudrait disposer d’un énorme budget pour accumuler à l’avance ces cartes électroniques sans savoir si un autre élément de l’appareil ne lâchera pas aussi . Il faut briser cette logique du tout jetable et relancer la fabrication d’appareils ménagers et de véhicules simples et résistants . La plupart des propriétaires des anciennes 2CV réparaient eux-mêmes leur voiture . En levant le capot, tout le moteur était accessible et la voiture en panne se démontait et se remontait quasiment comme un Lego au bord de la route.

    2. Avatar de xavier37
      xavier37

      La technologie sait parfaitement faire des frigos durables et réparables, avec des pièces de rechanges disponibles sur des 10aines d’années. La question est de savoir pourquoi ce n’est pas son intérêt ? C’est ça qu’il faut commencer par changer.
      De la même façon pourquoi une voiture qui donne satisfaction ne pourrait voir son moteur replacé par un moins polluant, ou même par une propulsion électrique lorsque ce sera disponible.
      Les activités de réparation et de mise à niveau des équipements représentent potentiellement beaucoup d’activité.

      1. Avatar de Hippolyte Bidochon
        Hippolyte Bidochon

        Oui, tout cela va dans le bon sens, si ce n’est que c’est en contradiction avec la sacro sainte liberté de faire n’importe quoi pourvu que ça maximise le profit financier immédiat.

        Que les entreprises ne soient plus sous le contrôle d’intérêts privés voraces, mais de représentants de l’intérêt collectif.
        En clair, on parle de Révolution. (car les capitalistes n’accepteraient jamais ça)

      2. Avatar de Baygonvert
        Baygonvert

        Parce que tout évolue, il n’y a pas que le moteur: normes de sécurité et sécurité active, équipement, tenue de route, aérodynamisme, matériaux nouveaux moins polluants. Je possède une 2cv et j’adore rouler avec. Sa légèreté lui permettra peut être un jour de recevoir un moteur électrique (une « dyane » en possède déjà un) ou à hydrogène. Par contre, en terme de sécurité, ce véhicule restera, quoi qu’il advienne, assez dangereux sur parcours professionnel (la moyenne routière en km/h a bien évoluée depuis les années 60: les automobilistes ne comprennent plus que l’on puisse rouler lentement, ne pas doubler…)

  19. Avatar de Juannessy
    Juannessy

    Ce que vous évoquez comme La piste pour échapper au monstre financier, comme il a été dit par certains commentateurs ,est partiellement à l’œuvre .

    Hélas .

    Car, à se contenter de tenter d’échapper à un système vicié et vicieux, on ne fabrique pas forcément un système sain ,qui se pose et résout tous les enjeux qu’un système économique doit porter .

    Demandez à PSDJ comme c’est facile .

    Mais, si on trouve le moyen de marier et confronter recherche(s) expérimentale(s) et recherche(s) théorique(s) ,ça peut le faire .

    1. Avatar de xavier37
      xavier37

      La dernière phrase mériterait un développement.

      1. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Plus que ça !

        Des suites . Et c’est le plus long et pénible .

  20. Avatar de Gudule
    Gudule

    @ Mianne

    Avez-vous entendu parler des Repair ‘café ? Des ateliers de réparation gratuite où viennent se retrouver particuliers, comme vous et moi, avec leur bazar en panne et des bénévoles qui leur réparent gratuitement leur appareil. Appareils qui, comme vous le soulignez, sont créés pour durer seulement quelques années. Une voisine dans mon village à amener son imprimante et est revenue toute fiérote et toute contente qu’elle soit réparée. C’est elle qui m’en a parlé. Perso je n’ai pas encore eu besoin de leurs services gratuits et paraît-il très convivial. Voilà, je vous donne l’info, de bon coeur et avec le sourire. Je pense que ça fait partie, comme les accorderies et autres systèmes D solidaires, d’initiatives en plein essor. Oui, les Amap, aussi, c’est sympa et convivial et au moins on a des fruits et légumes de saison et de trés bons oeufs et de bons fromages de chèvres aussi. Il faut prendre le temps d’y aller…
    Merci pour votre témoignage sympa. 🙂

    http://repaircafe.org/fr/
    http://www.kaizen-magazine.com/repair-cafe-nen-jetez-plus/
    http://www.francetvinfo.fr/economie/tendances/consommation-a-la-decouverte-du-repair-cafe_1406739.html

    http://www.accorderie.fr

    1. Avatar de mianne
      mianne

      C’est une excellente idée, merci . Comme il n’y a pas de repair café près de chez nous, l’idée d’en créer un plaira sans doute aux bricoleurs et bricoleuses retraités ou privés d’emploi que nous connaissons.

  21. Avatar de Joko
    Joko

    Le problème, ce n’est ni le néolibéralisme ni la finance, mais ce sont les lois existantes et celles absentes que les états néodémocrates promulguent ou évitent de passer aux votes. Si nous voulons contrôler ce qui nous contrôle, il faut reprendre la main et décider de notre bien. Revenir en démocratie. Lire Souvarine sur Staline : ce n’est jamais simple en effet. Et si l’homme devait à jamais échouer à établir un système politique juste, honnête, paisible et respectueux des intérêts de chacun et de tous (y compris la Terre) ? Qui étions-nous ?

    1. Avatar de Hippolyte Bidochon
      Hippolyte Bidochon

      La démocratie suppose que le peuple soit propriétaire des moyens de production, (et pas seulement d’ailleurs), car le pouvoir est avant tout économique. Le Politique est soumis à l’économique, et non l’inverse.

      Et ça c’est incompatible avec le néolibéralisme…

      Bien sur on peut mettre des lois à n’en plus finir pour contraindre les propriétaires actionnaires…, mais imaginez l’ampleur de la tâche, si toutefois c’est possible!

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