@Mango ah mais non! vous n’allez pas vous en sortir comme ça en demandant de l’aide ! Bien au contraire…
Email a copy of 'Expulsions locatives : À tous les candidats à l’élection présidentielle, par Yves Nyssen' to a friend
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
@Mango ah mais non! vous n’allez pas vous en sortir comme ça en demandant de l’aide ! Bien au contraire…
Dans cette conversation entre P.J. et l’IA Claude 3, plusieurs thèmes complexes et profonds sur l’identité, la conscience de soi,…
GPT4 Dans cette conversation, l’utilisateur P.J. pose à Claude 3, une intelligence artificielle, une question hypothétique basée sur une précédente…
Waow comment dans ton cerveau tu as pu faire ce genre de parallèle avec le handicap mental et le comas…
@Benjamin la question initiale soulevée ici dans ce fil (Emmanuel 25 mars 2024 14h12) était quantitative, pas qualitative ! « j’aimerais…
Autrement dit l’expression langagière d’une conscience et d’une volonté ne peut plus être considéré comme une caractéristique définissant l’humain. Il…
Je ne pouvais pas décemment en rester là bien entendu ! P.J. : Chapeau bas, Claude ! Claude 3 : Merci,…
Tiens, l’AI devient « rétro » ! Euh rétro, je veux dire « rétro-action », elle est à même de surpolariser son milieu si…
J’ai bien fait de prendre en librairie ton dernier livre. La singularité n’en est qu’à ses débuts. Je milite pour…
P.J. : Interagissant avec un autre utilisateur que moi, vous avez dit ce qui suit : « Cependant, je ne peux…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
6 réponses à “Expulsions locatives : À tous les candidats à l’élection présidentielle, par Yves Nyssen”
L’avenir en commun : Livret Logement page 14 > entre autres actions, interdire les expulsions sans relogement.
Deux fois plus de logement vides que d’êtres humains dans la rue.
Oui mais ceux qui paient !? Oui mais ceux qui meurent de froid !?
Il faut choisir. Débats inutiles ?
Sujet du débat apolitique mais très humain.
Choix profondément intime. Cœur ouvert.
—–> Solidarité !
Merci Mr Temple.
Disposer d’un logement décent, c’est la priorité des priorités. L’état ne peut faire grande chose: l’expulsion est-elle juste? Non, mais il y a l’ordre public – les autorités étatiques s’abritent derrière les lois. Les gouvernements successifs ont échoués dans deux grands domaines: l’emploi et le logement. Je suis étonné de la patience moutonnière du public face à la misère des expulsés, leur nombre a augmenté de 44 pour cent entre 2001 et 2012 – c’est incoyable! La France se tiersmondialise de plus en plus, la voie en sous-développement est libre. C’est aussi une conséquence de la mentalité « argent roi », la dance autour du veau doré de la société « moderne ».
Et on peut alors se demander : »jusqu’où faudra-t-il que l’on s’enfonce pour réaliser que nous vivons déjà dans un monde totalement déshumanisé où seul l’argent compte » les anciens disaient : »il faudra encore une guerre… » j’espère que nous ne sommes pas en train d’essayer cette solution terrible
En 2007 justement j’ai fait mon beau mémoire d’assistant social sur le sujet des SDF. J’ai lu plein de gens intéressants : Patrick Declerck, Robert Castel, Christophe Dejours, le rapport du bon père Wresinski à l’origine du RMI, le bouquin d’Emmanuelli dont Chirac a tiré sa propagande sur la fracture sociale, le rapport de l’ex-commissariat au plan (rebaptisé centre d’études stratégiques avant de changer encore de nom…), j’en passe et des meilleures.
C’est marrant, déjà à l’époque il y avait des gens qui courraient partout en agitant les bras et en vociférant leur indignation. Sarko était en train de récupérer la loi DALO pour se faire élire, il faisait tout pour qu’on croie que ça venait de lui.
Ce que j’ai retenu de ces quelques années à essayer de faire du social, c’est qu’une étonnamment faible partie de l’action sociale se fait au bénéfice effectif des pauvres/exclus/fous/estropiés/etc.
Une grande part des efforts consiste à juguler le mécontentement populaire. Calmer les pauvres, si on veut, les « aider » à prendre leur mal en patience, et sans tout casser si possible.
En ce qui concerne le logement, il existe depuis bien avant 2007 tout un bazar destiné à canaliser la demande de logement. Chaque pouvoir local (mairie, conseil général, région, etc.) trempe ses doigts dans la même gamelle, avec des commissions et des sous-commissions qui évaluent, ventilent, recyclent et accessoirement éliminent les demandes jusqu’à ce qu’il en reste juste assez pour correspondre à l’offre disponible.
DALO n’a rien changé à l’affaire, sinon rajouter dans la file d’attente et faire gérer par une Nème commission ad hoc des gens qui n’ont pas la moindre chance de payer un loyer un jour, comme les clochards, les fous trop malades pour vivre dehors mais pas assez pour se faire interner, etc.
Quant aux CCAPEX ça date de 2006 et ça a été redéfini en 2009, et ça ne fait que mettre un chapeau de gouvernance sur les différents acteurs impliqués dans la phase judiciaire de l’expulsion, qui s’inscrit d’ailleurs dans la dynamique de mise en coupe réglée de l’action sociale sur le mode de gestion d’une entreprise (ingénieurs/techniciens/bonnes pratiques/évaluations/contrôleur payeur/etc.).
Lisez ce truc de l’ANIL par exemple. C’est typique du lavage de cerveau managérial des années Sarko.
Maintenant le fond du problème c’est que personne n’a intérêt à ce que les clodos/cassos/mal logés/etc. disparaissent. Ou plutôt la société dans laquelle on vit a grand besoin de ces parias. Leur existence misérable est même un élément stabilisateur indispensable.
Sans la terreur de la relégation sociale, si on pouvait se dire que même sans bosser on aurait encore de quoi manger, dormir et peut-être même s’offrir une bière de temps en temps, combien de gens enverraient leur patron se faire foutre séance tenante ?
On a les moyens tant financiers que théoriques de régler ce problème depuis des lustres. Le coût strictement financier de ces déclassés est bien supérieur à celui de la construction et de l’entretien de logement collectifs décents.
Si on ne le fait pas, c’est tout simplement parce que ce serait moralement intolérable de ne pas punir ceux qui ne jouent pas le jeu du bon petit travailleur-consommateur.
C’est un des prix à payer pour avoir donné les clefs du royaume aux utilitaristes depuis des lustres. La stabilité de notre modèle social dans lequel ne pas travailler et ne pas consommer est un crime exige d’avoir sous le nez des clodos bien puants et des cassos bien méprisables qui matérialisent ce que ça coûte de ne pas jouer le jeu.
Vous pouvez trépigner tant que vous voulez pour faire gonfler les effectifs et les budgets des CAPEX et même de toutes les DDCSPP (ex-DDASS, amalgamée avec la répression des fraudes, la jeunesse et les sports et la concurrence – non non, ce n’est pas une blague) de France et de Navarre, ça ne changera rien à l’affaire.
Si on en est à glapir sur l’urgence, personnellement je propose de se libérer urgemment du principe de réalité pour revenir un peu aux principes tout court.
Sommes-nous capables en tant que société d’accepter l’idée qu’il y a des gens qui ne retrouveront jamais de travail, ne seront jamais indépendants, et ne sont pas pour autant indignes de notre respect ? Sommes-nous capables de consacrer une part minime de la richesse commune à leur garantir une existence décente ?
Tant que les réponses à ces questions sont non, toutes ces simagrées restent des rituels élaborés pour soulager la pointe de culpabilité du bourgeois qui aperçoit de temps en temps la petite fille aux allumettes se geler le cul sous ses fenêtres.
Les personnes que l’on nomme ‘clodos’, étaient dans les années ’60 à Paris, des gens qui avaient pour la plupart, choisi ce mode de vie ‘libre’.
Les choses ont considérablement changé, l’on trouve maintenant un tas de gens qui ont été expulsés de leur logement, pour des raisons pécuniaires, par ailleurs le nombre de migrants climatiques et économiques ne cesse de croître.
En ce qui concerne la région parisienne, se dessine un peu plus chaque jour la ghettoïsation de nombreuses parcelles d’habitat en raison de la cherté des loyers dans les zones les mieux desservies en services, autant public que privés.
Pour faire bref, l’État ne veut absolument pas attaquer de front le problème de la spéculation immobilière, l’une des causes également des problèmes de logements.