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72 réponses à “Prise en main de la nécessaire révolution environnementale, par Jean-François Descaves”
On en est à parler de « crédit carbone » quand dans la Bougnoulie Extérieure où j’habite, un virus sorti on ne sait d’où commence à s’attaquer aux bananiers. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’exportation, par chez moi on n’exporte pas de bananes. Les bananes, de toutes sortes, par chez moi, ça se mange au quotidien.
Vive le France, Vive Macron ( qui ignore où et ce que sont les confettis de l’Empire) et vive le réchauffement climatique!
Dans le vivant, la putréfaction est une étape qui libère beaucoup de gaz. Nos sociétés occidentales démocratiques et consumériste ne font pas exception.
Vouloir gérer ce processus inéluctable avec les émanations qui suit:
– quota,
– crédit carbone,
– taxes,
– anticiper le coût,
– foyers débiteurs,
– paiement déclenche automatiquement,
– produits et services,
– réflexion créatrice
– ajuster les quotas chaque année pour équilibrer les comportements,
– surcoût environnemental,
– entreprises y verraient une menace,
– …
et le pompon…
– bien-être des futures générations
C’est la dose qui est toxiques mais pas la substance en elle-même !
Pardon mais on dirait une cour d’école.
Petit rappel : Le dioxyde de carbone (CO2) est une des formes circulantes du carbone dans l’atmosphère terrestre. Il est un des éléments essentiel de la vie dans la mesure ou les végétaux (dont le phytoplancton de l’océan) le captent par la photosynthèse pour se construire. Les animaux dont nous faisons partie, consomment pour la plupart des végétaux, qu’ils vont transformer en énergie + matières premières, libérant le CO2 capté initialement par les plantes (cycle de Krebs).
Les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) sont des résidus de végétaux séquestrés dans l’enveloppe terrestre et datant de millions d’années, très riches en carbone et dont la combustion libère du CO2 (entre autres).
Le problème est bien la libération massive de ce CO2 fixé depuis des millions d’années par nos besoins énergétiques pantagrueliques; qui entraîne un effet de serre, réchauffant en moyenne la planèteet entraînant dilatation des océans et fonte des glaces…qui libère du CO2…
Beaucoup d’autres gaz sont toxiques ou impactent le climat. Oui le CO2 n’est qu’un exemple et un symbole, car au départ il nous construit, et c’est comme ça que nous finirons, comme tous les êtres vivants
Toutes ces propositions y compris celle de l’auteur ne servent à rien en tentant vainement de gérer l’ingérable via des circonvolutions :
– il est bien trop tard pour rectifier le tir, puisqu’on en est déjà à 1,6 planètes
– dans le cadre d’un système de croissance, il est impossible de faire de la décroissance car c’est bien de ça qu’il s’agit
De fait, il n’y a pas de solution à notre problème car nous sommes, comme l’a dit Paul Jorion, une espèce colonisatrice et opportuniste qui n’étant pas régulée par un prédateur ne peut qu’aller à l’épuisement des ressources finies que la technologie ne fait que nous rendre disponibles.
La suite de l’histoire est donc nécessairement un effondrement généralisé de la civilisation thermo industrielle pour nous ou nos descendants, ce n’est qu’une question de temps. Pour reprendre la métaphore des nénuphars et de la croissance exponentielle, en sommes nous déjà au stade dernier doublement ? En constatant que nous consommons 1,6 planètes nous répondons à cette question ce qui est cohérent avec la prévision du MIT pour un début d’effondrement au plus tard en 2030.
Alors les amis, nous n’avons plus que 10 ans à profiter ou se préparer. Une seule chose est certaine : ça va saigner et ceux qui ont plus de 50 ans, dont je fait partie, n’ont plus beaucoup d’années à vivre.