Ils sont de qui, Pad, ces « poêmes »?
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Ils sont de qui, Pad, ces « poêmes »?
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151 réponses à “Incorporer les termes de l’avenir, par Cédric Chevalier”
Intégrer durablement en soi les germes d’avenir, cela signifie concrètement pouvoir pénétrer consciemment dans des « mondes » qui depuis l’avenir agissent dans le présent.
Une telle pénétration libre et consciente dans ces mondes s’appelle Initiation. Il ne s’agit pas dans le sens entendu ici d’un quelconque rituel, tradition ou acte formel extérieur, mais bien d’une transformation du noyau intérieur de l’être humain qui lui permet d’accéder à ces réalités « suprasensibles », dans des formes supérieures d’éveil de la conscience.
Tant que les êtres humains voudront à ce point demeurer imprégnés de superstitions grossièrement matérialistes (notamment la croyance naïve en l’absence de l’existence de mondes suprasensibles ; ou la croyance, plus naïve encore, en l’absence d’une vie consciente après la « mort » et/ou avant la naissance, ce qui est réfuté par les faits eux-mêmes, dès qu’un être humain pénètre ne serait-ce que quelques instants dans ces sphères) , ils se barreront eux-mêmes l’accès à ces sources d’où jaillissent les véritables courants de vie et d’avenir.
Ignorer ces réalités, c’est dans le fond demeurer aveugle et devoir se limiter à formuler des spéculations (c’est-à-dire vivre dans des mondes virtuels), certes bien intentionnées, mais totalement stériles quant à leurs effets.
Le véritable enjeu actuel pour l’avenir (y compris social et économique) est donc le suivant : se décider ou non, à avancer avec le plus grand sérieux sur le chemin de l’Initiation… pas seulement pour soi mais aussi et surtout pour les fruits escomptés pour l’avenir de l’humanité.
Stéphane
Des commentateurs, comme vous, ici, semblent se tourner vers une « spiritualité » ou autre recherches de vérité intérieure, par le retour à soi, pour une réalité plus grande, le développement de la conscience, …, et ainsi accorder l’intérieur et l’extérieur, s’ouvrir à une autre compréhension du monde, du temps, de l’espace. Et ce que vous décrivez pourrait s’apparenter, dans nos repères actuels, à la transfiguration dans nos contrées, au non agir de l’Orient, au sentir des indiens de l’ouest, au culte des ancêtres du pacifique, etc.
En quelque sorte, s’harmoniser pour qu’émerge une autre perception du monde, et, avec elle, une autre organisation sociale, des petits et grands collectifs, intégrant la nature, l’univers. Dites-moi si je me trompe.
Pour le moment, force est de constater que nous faisons face à la déconstruction d’un monde, emmenant avec elle celle de l’équilibre de la nature.
Néanmoins, le principe de justice et la loi d’Aristote ne prennent aucune ride dans cette recherche « hors cadre ». J’entends ceux qui appréhendent que les transformations intérieures opéreront un basculement vers la sphère sociale, conduisant vers une justice et une loi renouvelées. Et face à l’impuissance actuelle au niveau politique, ce chemin paraît le plus adéquat dans la mesure où elle est directement accessible.
Mais je ne pense pas pour autant qu’il ne faille pas agir sur le champ politique et compter sur une transformation par actualisations de l’intérieur vers l’extérieur. Il faut, là, mettre tout en œuvre pour mener des actions, élaborer des lois ou en tout cas diffuser celles qui nous paraissent souhaitables et bonnes, de toute urgence, en sortant d’un certain attentisme. S’engager politiquement, syndicalement, en prenant la parole, sont des actes incontournables car il n’y a pas d’un côté les « spirituels » et de l’autre les « ouvriers » du monde social.
La suite naturelle de l’humilité (dans l’initiation au sens de Stéphane) est la générosité.
Elle passe par le verbe qui n’est rien sans l’action.
D’aucuns diront que le verbe est déjà action…
Bonjour Armelle,
Merci de compléter le message que j’avais ébauché, en y ajoutant une autre face, tout aussi nécessaire que complémentaire.
Ma pratique professionnelle consiste précisément à oeuvrer dans le champ économique et social (accompagnement d’entreprises en création ou en développement, qui sont innovantes dans le domaine social (dimension participative, nouvelles structures juridiques et de gouvernance,…), environnemental, financier (réalisation de plans financiers d’entreprises à faible rémunération du capital (ou pas de rémunération du tout !) …). Il s’agit souvent de projets pilotes en vue de préparer en effet ensuite des changements législatifs. Je rencontre quasi quotidiennement des personnalités passionnantes (chefs d’entreprise, bénévoles, responsables d’ONG, citoyens…) engagés dans ces directions très pratiques et concrètes et j’ai la chance de pouvoir collaborer avec celles-ci en tant que conseiller, accompagnateur et développeur de projets.
Je tire le fondement de ma force d’action, de structuration et de discernement, non seulement des connaissances « classiques » des réalités « matérielles », qu’il est en effet indispensable de maîtriser de mieux en mieux, mais aussi de savoirs « initiatiques », qui sont tout aussi précis et précieux que les premières formes de connaissance.
Avec vous, je reconnais qu’il serait tout à fait insuffisant, dans un certain sens, de se borner à de seules connaissances ou activités relatives à des réalités spirituelles (c’est bien ce qui fait la faiblesse et le caractère illusoire de toutes sortes de cheminements « spiritualistes » unilatéraux) ; l’action et la connaissance engagées dans le monde « sensible » sont incontournables. Puissent-elles toutefois puiser à des sources supérieures de sagesse.
Stéphane
Ah oui ? Intéressant. Et où faites-vous ça si ça n’est pas indiscret ?
Depuis le passage de l’examen du permis de conduire , je n’ai suivi aucun chemin d’Initiation .
Ça ne m’a pas manqué et ça ne me manque toujours pas .
Juannessy
« Ça ne m’a pas manqué et ça ne me manque toujours pas . »
Ceci m’évoque immédiatement, en substance:
« Je n’ai pas eu besoin de Dieu dans mes équations »
(Einstein, sauf erreur)
🙂
Einstein et Dieu , c’est une histoire plus trouble .
C’est drôle, il y a pas très loin de chez moi, à l’entrée d’un village la photo de la tête du marquis Macron avec écrit en dessous SUICIDE SOCIAL. Comme quoi les gens peuvent être lucides.
après un panneau virage à droite, l’humour sauve des vies !
On prête à Laplace la réponse suivante « Dieu ? Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse » quand Napoléon Ier lui demanda pourquoi son traité de cosmologie ne mentionnait pas Dieu. Il expliqua plus tard que Dieu étant une hypothèse qui explique tout mais ne prédit rien, il n’est pas utilisable dans le cadre de la science.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieu_bouche-trou
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Simon_de_Laplace
Allons-y alors
Vers…. les champs morphiques, la mémoire de l’eau, la thermodynamique de l’évolution, l’agriculture biodynamique, les transmutations biologiques à basse énergie… et j’en passe et des meilleures.
Ceci dit, je suis en grande partie d’accord avec votre commentaire.
Les ingrédients qui constitueront le futur sont là mais la plupart ne s’en rende pas compte, seulement quelque uns commencent à penser comment faire un plat représentatif de ces éléments.
L’énergie de la cuisson étant bien entendu l’énergie solaire.
L’avenir de l’humanité… Rien que ça… Il faut bien un philosophe et un ingénieur de Thalès pour se donner la légitimité de pouvoir en parler, et d’avoir l’arrogance de le projeter dans les étoiles.
Pas de quoi sodomiser une drosophile dirait Giono, qui dans un de ses textes, démontrait qu’on n’est pas capable de faire le tiers de ses prouesses avec la pesanteur.
Giono, justement: « Quand je réfléchis qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallu de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette œuvre digne de Dieu. « .
Juan
Dire que nous sommes responsable c est prétendre concernant notre niche écologique que nous avons peu ou prou une compréhension de la chose…cela est loin d être prouvé ! Nous n acceptons aucune part de mystère, ni autour de nous, ni en nous mêmes => casse pipe assuré !
La responsabilité n’existe effectivement que si l’on prétend pouvoir accéder à une forme de représentation efficace de l’espace et du temps . Sinon , ce n’est qu’un songe creux vaguement ésotérique .
Ce pari là ce sont en grande partie les astronomes et ingénieurs grecs qui l’ont permis et « théorisé » .
La démocratie et son aptitude à actualiser sans cesse ses informations ,permet de garder ce pari le plus pertinent possible .
Il ne faut pas confondre mystères et magie ou abêtissement .
Les mystères sont ,et chaque nouvelle avancée en pose de nouveaux ( j’ai déjà cité ici « Introduction aux mystères » de Misha Gromov ).
Ce qui nous fait « homme » c’est la recherche de la « vérité » dans la « réalité » mystérieuse . Ce pari fonde la Responsabilité .
La responsabilité ne se pose que devant les hommes , le vivant et la matière . Pas devant les mystères .
Tout ça confirme mon impression que nous allons de croyance en croyance comme un aveugle qui bâtit sa carte du monde avec ses oreilles en hurlant toute les cinq minutes et à chaque fois qu’ il se cogne » ça y est j y suis j ai compris » mais c est un peu pitoyable, non ? Ce réacteur greffé sur la brouette nous empêche d être simplement là , parmi les autres êtres vivants. ..
@Thomas :
9a pourrait se concevoir , mais , manque de pot , l’histoire montre que lorsqu’on » se contente d’être là » , on ne l’est pas longtemps .
Individuellement et collectivement .
Et de plus , pas toujours en bon état , ni « en bonne harmonie » .
Tout le monde n’a pas la chance d’étouffer sous les particules et autres joyeusetés dans les rues de Paris ! Même à Tokyo l’air est moins preneur de tête, c’est dire !
Une internaute, franco-japonaise, témoignait revoir les étoiles à Tokyo. Une nouveauté (!) consécutive aux mesures de régulation lumineuse mise en place à la suite de Fukushima…
@Armelle,
En filigrane, l’hygiène public dans une grande ville (qualité d’air et suppression de la pollution biologique et des nuisances sonores) sont les coulisses de la démocratie. C’est souvent dans l’urgence que l’hygiène public dans les villes a été imposée par le pouvoir en place sans attendre « l’exercice de la démocratie », quand le pollueur devient intolérable.
@Sapristi :
» Nécessité » ( c’est le cas de le dire ) fait Loi .
Montre moi comment tu gères les espaces publics , je te dirai qui tu es .
D’accord avec vous Thomas.
Se mettre à quatre pattes dans son potager pour comprendre l’agro-écologie est le début de l’humilité et de la sagesse.
Faites-le, vous le comprendrez très rapidement.
Bin ça fait juste 25 ans que j élève des brebis, j habite à 1km du premier voisin et j ai un potager j ai accueilli quelques milliers de personnes autour de la sensibilisation au vivant donc je sais pas ce que je doit comprendre, Michel, mais soit j ai déjà compris, soit je suis vraiment pas rapide. 🙂
Tres !
Je pense aussi que cela fait un tout petit debut de solution
Ok Thomas je savais que vous aviez compris, mais le « vous » s’adressait à tous les lecteurs. Merci pour ce que vous faites.
@ Nicolas I
Je pense que le tout petit début de solution peut devenir grand s’il est relayé par un plus grand nombre http://agriculture-de-conservation.com/spip.php?page=tribune-article&id_article=2327
https://lundi.am/Au-nord-de-l-economie
Lu le deuxième billet sur le thème annoncé d’Alex Toulet .
Il raccourcit l’appréhension de l’avenir à notre capacité à connaître , comprendre , intégrer les informations actuelles , et à en déduire la nouvelle organisation nécessaire pour parer au désastre déjà visible .
Cela revient à redouter que la démocratie actuelle soit non seulement incapable de prendre en compte l’avenir , mais également les informations présentes .
Cette approche me parait plus prometteuse , car elle met sur le billard le véritable outil utile pour la recherche et rédaction des solutions : la démocratie , ou le pouvoir au dessus des désirs , phantasmes , forces , intentions… particuliers .
Et effectivement la démocratie est malade .
Et l’on connaît le poison .
PS : Sur la prévision du moment où le barrage va s’écrouler :
le propre de la science , c’est de reconnaître et circonscrire ses incertitudes . En matière de génie civil par exemple , cette reconnaissance des limites de la connaissance , passe par l’application de ce qu’on appelle un coefficient de sécurité . C’est ainsi que longtemps , en matière de béton armé , on reconnaissait ce fait en appliquant un coefficient de 3 entre la contrainte réelle à supporter relativement à la contrainte prise en compte dans les calculs du modèle .
Un ingénieur digne de ce nom , aura depuis longtemps fait évacuer la vallée du barrage dès que le coeff commence à descendre vers 1
( car à 1+€ ça tient , mais à 1-€ ça craque ). Le problème , c’est que ça n’est pas lui qui décide , et qu’il y a toujours un marchand élu ou pas pour dire : Mais si , ça va tenir , on sait bien que vos calculs ne sont que des théories .
« le propre de la science , c’est de reconnaître et circonscrire ses incertitudes . En matière de génie civil par exemple , cette reconnaissance des limites de la connaissance , passe par l’application de ce qu’on appelle un coefficient de sécurité . C’est ainsi que longtemps , en matière de béton armé , on reconnaissait ce fait en appliquant un coefficient de 3 entre la contrainte réelle à supporter relativement à la contrainte prise en compte dans les calculs du modèle . »
L’humilité de la science, ce serait son caractère réfutable. En d’autres termes, on baigne dans l’expectative de l’erreur, jusqu’à ce qu’elle soit reconnue. Le père d’Arthur KOESTLER a fait fortune en vendant des savons radioactifs. Lors de la découverte, on pensait que ça avait des vertus thérapeutiques. Comme disait Lavoisier » Rien ne se perd, tout se transforme ». D’une vertu médical, on arrive à donner le cancer.
Je n’ai pas eu l’occasion de vendre des savonnettes en béton armé .
Si le cas du nucléaire montre effectivement la nécessité d’un contrôle de la science , comme du reste, par une entité supérieure , on notera que la reconnaissance des erreurs par les scientifiques est quand même plus rapide et sincère que de la part d’un banquier ou d’un élu . Einstein a été le premier à dire « houlala! » .
Sur le fond de la remarque , c’est la raison pour laquelle j’évoque toujours , en parlant du pouvoir démocratique et de la projection dans le futur , la notion de refus des irréversibilités .
C’est aussi le sujet du principe de précaution qui pourrait bien revenir dans les débats .
PS : J’en profite tant que Vigneron a disparu de la circulation .
L’empathie est mise à toutes les sauces, la véritable empathie est la reconnaissance que l’on ne peut se mettre à la place d’autrui et que l’on reconnaît sa différence et qu’on la comprend. Ego avec ego et pas ego contre ego.
La projection de nos actes sur les générations futures est une fuite face à nos difficultés actuelles. Elles restreignent nos libertés et le sentiment d’humanité ou de justice nous impose un changement de fonctionnement social et l’ordre ancien résiste.
Nos descendants humains seront différents de nous mais nous devons préserver leur capacité de choix comme nous devons préserver la nôtre. Amen, il est très tard, je m’exprime probablement mal; tant pis. La conquête spatiale attendra un peu, ne soyons pas présomptueux en imaginant que nous traçons toutes les trames de l’avenir, il existe des régressions et des essors brutaux.
Une tâche énorme nous attend dans le temps présent, pensons à nous, à nos contemporains et les générations futures pourront s’appuyer sur nos actions ou s’ y opposer suivant les circonstances.
Il est aussi loisible d’incorporer avant le terme , quelques euros dans la dotation mensuelle pour assurer l’avenir .
« Parmi les choses que les gens n’ont pas envie d’entendre, qu’ils ne veulent pas voir alors même qu’elles s’étalent sous leurs yeux, il y a celles-ci: que tous ces perfectionnements techniques, qui leur ont si bien simplifié la vie qu’il n’y reste presque plus rien de vivant, agencent quelque chose qui n’est déjà plus une civilisation; que la barbarie jaillit comme de source de cette vie simplifiée, mécanisée, sans esprit; et que parmi tous les résultats terrifiants de cette expérience de déshumanisation à laquelle ils se sont prêtés de si bon gré, le plus terrifiant est encore leur progéniture, parce que c’est celui qui en somme ratifie tous les autres. C’est pourquoi, quand le citoyen-écologiste prétend poser la question la plus dérangeante en demandant: « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants? », il évite de poser cette autre question, autrement inquiétante: « A quels enfants allons-nous laisser le monde? » »
Jaime Semprun, L’abîme se repeuple
@ Armelle
« Stéphane
Ah oui ? Intéressant. Et où faites-vous ça si ça n’est pas indiscret ? »
En ce qui concerne le volet professionnel de mon activité (conseil et accompagnement d’entreprises, ainsi que développement de projet…), je travaille au sein d’une fédération d’entreprises d’économie sociale et solidaire (dont je ne préciserai pas le nom ici !).
En ce qui concerne le volet lié à la connaissance de réalités suprasensibles… cela n’est pas lié à mon employeur mais à ma quête individuelle.
Juan
Regardez les jardins autour de vous ou la TERRE vue du ciel….nous ne laissons aucune place à autre chose que ce que nous contrôlons.
Y a vraiment de la marge de progression pour redonner la place de respirer à tout le reste…
Ps les seules zones naturelles protégées et respectées sur la planete sont des no man s land militaires……comme le corridor coréen. .
C’est vrai , mais la première fois de ma vie où j’ai pris l’avion pour revenir en France de là où j’étais , qu’est ce que j’ai trouvé que mon pays , cultivé comme il l’était , était beau . C’est peut être moins vrai aujourd’hui avec l’agriculture intensive plus ou moins mono .
Ce que vous évoquez doit être en principe organisé dans le cadre des planifications territoriales . Les outils ne manquent pas . La traduction sur le terrain , et le respect de ce qui a pu être parfois intelligemment pensé , c’est autre chose depuis la décentralisation et surtout la liberté confondue avec le libre arbitre de l’individu .Le handicap à surmonter , c’est de ne pas commencer par se servir et considérer ce qui n’est pas urbain comme « le reste » ( un peu , longtemps comme le Massif central dans la géo-économie du pays ).
Autrement dit il faudrait penser le tout avec tous ses « habitants » animaux , végétaux , dans leur « environnement » .
Réduire les seules zones protégées aux terrains militaires de toutes tailles , me parait abusif ( surtout si comme à Canjuers , où on s’entrainait au tir au canon de 155 ) . Dans le genre , nous avions pu par contre montrer avec la Frapna , que les zones les plus riches en faune et flore , de la Haute-Savoie , c’était …les talus et dépendances de la RN 506 à l’amont de Chamonix . Parfois les « îlots » constitués par les terrains enfermés dans les boucles d’échangeurs abritent de petites merveilles pourvu qu’elles aient des aptitudes endogènes .
Désolé mais nous vivons la 6 ème extinction. Le fait que la drosera ou le papillon machin ait été aperçu au bord de l ‘A 72 n’y change rien (Même si ça fait plaisir)